QG
Tout d'abord : désolé du retard, j'ai perdu tout simplement mon inspiration pendant plusieurs mois ! Mais me revoici :)
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter et partager !
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Une fois arrivée au QG des bataillons, l'homme aux cheveux d'ébène me montra ma chambre. Un lit simple, une pièce propre et un petit bureau. Le tout baigné dans la lumière que laissait passer la jolie fenêtre.
« Soit honorée, Gamine, d'avoir cette chambre. » Me dit-il sèchement.
Il m'énervait. Il avait l'air plus sympathique lors de sa visite à la boutique de thé.
Avant de disparaitre soudainement, il rétorqua : « Viens dans 15 minutes, choisir ton cheval, dans les écuries. »
Je me retournai. Déjà plus personne. Je soufflai. Son aura m'impressionnait. Digne d'un caporal. Cependant, quelque chose me déplaisait fortement depuis que j'avais passé le portail du QG.
Une voix hurla derrière moi : « AAAAAAHHHHH, c'est toi ! la nouvelle de l'escouade de Levi ! Tu es trop mignonne. »
Je me retournai pour découvrir une grande femme brune, avec de grosses lunettes :
— À qui ai-je l'honneur ?
— Oh euh... Hanji Zoé ! Chef d'escouade comme notre nain préféré.
— Le nain ?
— Levi Ackerman voyons ! Ton beau caporal !
— OK.
Je m'avançai vers elle.
— Dites-moi , madame. Vous pouvez peut-être m'éclairer. Pourquoi toutes les femmes de ce corps d'armée me foudroient-elles du regard depuis mon arrivée ?
Elle semblait réfléchir puis fit mine de comprendre :
— Mais c'est évident ! La jeune fille qui sort de nulle part et qui marche au côté du héros le plus fort de l'humanité, ça ne peut que rendre vertes de jalousie, les vipères voulant conquérir le cœur du Caporal !
Je soupirai. Elle ricana et me présenta en détail ses expériences. Le temps filait, encore et encore... Merde, le rendez-vous dans les écuries !
Je partis en courant, arrivant essoufflée devant les écuries.
Le caporal, le regard d'acier, me rétorqua :
— tu es toujours obligée d'arriver en retard, sale gamine ?
— je... euh...
— bouge de là et viens essayer de poser tes fesses sur un cheval.
Je parcourus les rangées de bêtes, pour m'arrêter sur étalon blanc. Il semblait irrité par notre présence. Je tentai quand même le coup, réussi à le caresser, et monter dessus. Il était calme. Soudainement, le major entra pour nous saluer.
Le cheval se déchaina soudainement. Il me secouait, je ne pouvais que me cramponner. Rapidement, je repris le contrôle de la situation, tirant sèchement sur les rênes, lui faisant comprendre que c'était moi la cheffe.
Je redescendis de l'étalon, l'attachant fermement, pour saluer le major. Il était immense et me surplombait totalement.
— Bonjour Soldat Alba. Votre intégration se passe bien ?
— Elle est tout le temps en retard.
La major ricana :
— Levi, ne soit pas si dur. Soldat Alba, je compte sur vous pour faire quelques efforts.
— Oui Monsieur.
Il repartit.
— Que fait-on maintenant Caporal ?
— Le ménage.
Il me jeta un saut et une éponge. Nous étions d'accord sur un point : les lieux étaient crades.
Il m'ordonna ensuite d'aller suivre l'entrainement qu'il avait créé pour les soldats. C'était harassant, les autres crachaient leurs poumons, mais je m'y accommodais.
Hanji vint me poser un tas de questions concernant mon endurance. Je ne savais pas trop quoi lui répondre.
Une dure journée s'acheva ainsi, mais au moins j'étais à présent dans une chambre propre. Sans poussière.
Mes yeux se firent lourds, et Morphée vint à ma rencontre pour voyager dans les contrées des rêves.
Un bruit sourd me réveilla en sursaut. Levi avait, par je ne sais quel moyen ouvert ma porte, et me toisait.
« bouge de là, tu as 2 minutes pour descendre en salle d'entrainement. » Ordonna le caporal avant de partir.
Je devais être vraiment à la bourre pour me faire réveiller comme ça. Je me dépêchai.
Je courus jusqu'à la salle, le caporal était là, tenant une montre dans sa main.
Il décréta : « Bien. 1 min 55 s pour arriver. Tu progresses. Maintenant, je vais t'entrainer, je ne veux pas d'un boulet dans mon escouade. »
Je levai soudainement les yeux vers l'horloge dans le coin de la pièce : 4 h 15 du matin.
Je m'énervai : « mais vous êtes mal... »
Je n'eus pas le temps de finir qu'il m'avait déjà plaqué au sol et me cracha : « trop lente. Je t'ai dit que je ne voulais pas de boulet dans mon équipe. Tu vas vite clamser sinon. »
Clamser ? Mais comment il me parlait lui ?
Je protestai, folle de rage : « Comment tu parles le nain ? »
Son regard changea radicalement. C'était terrifiant, je me redressai pour faire un mouvement de recul.
Il me prit par le col, et réussit à me soulever.
Le caporal me hurla dessus, il me cassait les oreilles.
Je pris une grande inspiration, et comme me l'avait enseigné Walter, je mis un coup dans la gorge du caporal, pour lui faire une clef de bras, avec un croche-pied.
Je criai : « Stop. Vous me cassez les oreilles. »
Il ne disait plus rien, ne me regardait pas.
Je demandai : « Quoi ? » je lâchai un peu ma pression : « ça va ? »
Il me propulsa en arrière avec son dos pour ensuite venir m'écraser à terre, un couteau à la main proche de ma gorge. Il me tenait fermement la mâchoire. Levi Ackerman me foudroya et martela : « Ne refais plus jamais ça. » Il me fixa en précisant : « Ne baisse jamais ta garde. »
J'étais stupéfaite de sa réplique, et répondis, ayant retrouvé mon calme : « oui, vous avez raison. »
Il rangea son arme, se leva et... ne m'aida pas à me relever.
Ahhh la galanterie alors ! À la place, il m'ordonna d'aller déjeuner et éplucher les patates pour le repas du midi.
Avant que je parte, il m'interpella : « Soldat ! Prochain entrainement ce soir après le repas. »
Les jours suivants se passèrent à cette allure. Ça m'allait.
Le caporal me donna deux jours de permission. Nous étions dimanche, et en ce jour ensoleillé, je pris mon cheval et partit voir Walter.
À mon arrivée, le vieil homme était encore une fois fidèle au poste, derrière son comptoir.
Que c'était agréable de retrouver ce cocon ! La boutique, toutes les boites de thé. Un silence apaisant régnait partout.
Pas de caporal qui hurlait, pas de soldats ivres, pas d'emmerdes.
Ce silence était assourdissant. Peu à peu, à n'entendre que le bruit du vent, cela me rendait nerveuse.
Soudain, une secousse fit trembler toute la ville. Et ça s'arrêta rapidement.
Je soupirai après quelques instants. Pas de bruits de titans.
Je soufflai : « ce n'était qu'un tremblement de terre. »
Mais Walter grogna.
Quelques heures plus tard, alors que le soleil se cachait déjà derrière les murs, et que la boutique avait fermé ses portes, on entendit la cloche de l'entrée sonner.
J'étais dans la réserve, et pris le pistolet sous mon tablier. Consigne édictée par Walter, pour se protéger. J'avançais vers le salon et le comptoir, Walter avait une main sur le fusil sous la table du bar.
Je regardai alors qui se tenait devant nous, qui dit : « C'est bon le vieux, lâche ton arme. »
Levi vint s'installer, tout en demandant calmement : « Gamine, sers-moi un thé noir et range ton arme, s'il te plait. »
Surprise, je restai plantée sur place. Walter m'intima de servir « le client ».
Je demandai machinalement : « thé noir classique ou... »
Il rétorqua : « thé noir menthe poivrée, comme tu m'avais déjà servi, il y a un bail. »
Je lui servit, et il me remercia et ajoutant : « Je savais bien que je t'avais déjà vu quelque part.
— Pourquoi vous êtes là ?
— J'aime bien savoir ce que manigancent mes soldats, surtout quand ils se permettent de partir en pleine nuit du camp d'entrainement, pour des petites excursions nocturnes.
Walter intervint :
— Mais quoi donc encore ? Ce tremblement de terre à avoir avec votre visite ?
— Bien vu, le vieux. Je viens chercher Alba. État d'urgence oblige. On a enfin mis la main, sur le titan féminin qui a fait son apparition dans la capitale.
Le caporal se tourna vers moi, et me dit : "Ta permission est raccourcie. Prépare tes affaires, on part bientôt en expédition extra-muros."
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