9 | Epuisement
---簡単な鉛筆のストローク---
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Un sourire carnassier au visage l'héroïne lapine montra à sa stagiaire la salle d'entraînement. Miruko avait déjà prévu un entraînement très dur et elle avait hâte de savoir si l'adolescente serait capable de relever le défi. Seulement, elle devait d'abord savoir ce qu'elle savait faire :
- Fait moi un résumé de ce que tu sais faire avec ton alter et au corps-à-corps.
- Eh bien, avec mon alter je peux déplacer des objets plus ou moins gros, et j'ai appris récemment que je peux pousser mon contrôle aux atomes. Sauf que je n'ai pas réellement pu tester mon alter depuis cette évolution. Et au corps-à-corps, j'ai suivi quelques cours de self défense il y a quelques années.
À cette annonce, le sourire de Miruko s'agrandit. L'héroïne était satisfaite de savoir que sa stagiaire n'était pas totalement sans défense :
- Bon, dans ce cas, tu vas t'entraîner toute seule à ton alter selon mes indications ce matin et cette après-midi, moi, je serai en patrouille. Pendant toute la semaine le matin, tu seras en autogestion et l'après-midi, j'évaluerai tes progrès et t'apprendrai et peut-être que tu pourras m'accompagner en patrouille si tu travailles bien.
L'héroïne classée sixième dans le classement héroïque était partie après lui avoir donné ses instructions. Ophélia avait exceptionnellement toute la journée pour entraîner son alter afin de le rendre plus fluide, ainsi que son utilisation plus instinctive. Pour cela, Ophélia avait conclu qu'elle devait en revenir aux bases. Mais avant de commencer à utiliser son alter elle devait d'abord faire le vide d'en son esprit.
La jeune lycéenne prit place dans une position qu'elle connaissait par cœur à force de l'avoir pratiqué. Assise en tailleur elle fit rapidement le vide dans son esprit. Une fois, cela fait, elle partit chercher un objet fait de métal. Sa cuillère dans la main, elle entama quelques gestes simples, comme la faire se déplacer, ou bien se tordre. C'était un exercice facile et pourtant fondamental. Seulement bien que la cuillère effectuée exactement ce qu'elle voulait pourtant Ophélia avait l'impression de lutter pour garder l'objet entier.
La matinée passa rapidement. La rousse n'avait toujours pas réussi à trouver le problème. Elle ne comprenait pas, durant tout ce temps elle n'avait pas cessé d'essayer différents objets. Le plus étrange, c'est qu'elle avait l'impression que les manier était beaucoup plus facile or quand elle le faisait, cette sensation revenait. C'est comme si elle tenait du sable fin et qu'elle essayait de le maintenir entre ses mains. Ophélia avait beau se concentrer pour visualiser l'objet et non pas ce qui le composait cette impression revenait toujours.
C'est lorsqu'elle était occupée à manger qu'elle découvrit un mot laissé par Miruko : oublie pas de ranger le désordre suite au combat. La lycéenne se tourna alors instinctivement en direction des dégâts causés se rappelant de ce qui c'était passé. Elle avait failli finir assommée par des briques, et les coups infligés par Miruko lui laisseraient très certainement plusieurs bleus.
Soudain elle se remémora plus clairement ce qui c'était passé. Elle avait lancé les briques, sans aucun problème. Aucun problème. Aussi facilement qu'avant et sans aucune sensation. La rousse le savait, la solution se trouvait juste devant elle. Analysant tout ce qui c'était passé elle resta en boucle sur ce qui était arrivée.
Un bruit de verre brisé résonna dans la maison, mais Ophélia ne s'en inquiéta pas. Au contraire, elle se précipita en direction des briques et sans même bouger elle les fit s'envoler. Elle venait enfin de comprendre comment réussir. Ne cherchant pas plus loin elle réintégra l'action, seulement cette fois-ci, la sensation désagréable était bien là.
Concentrée, la rousse fixa le tas, avant de simplement penser à ce qu'elle voulait qu'il fasse et non ce qu'elle voulait qu'il soit. Elle le vit lentement se réarranger en une pile simple. Elle avait réussi, Ophélia venait enfin de comprendre. Sans même se retourner, elle imagina les morceaux de verre aller d'eux même dans la poubelle. A nouveau, elle se retourna pour constater que tout ça était bien réel.
Son esprit était encore trouble suite à cette réussite. Ce qu'elle venait de faire aller complètement à l'encontre de ce qu'on lui avait enseigné. À moins qu'elle n'ai juste mal interprété ce qu'on lui avait appris. Quoiqu'il en soit, Ophélia était beaucoup trop heureuse pour s'en soucier. Elle était contente d'avoir retrouvé son contrôle sur son alter. La rousse avait passé son temps à visualiser l'objet faire ce qu'elle voulait au lieu de simplement penser qu'il le ferait.
La lycéenne s'empressa alors de remettre la maison en état. Elle contrôlait à nouveau son alter.
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Le lendemain matin Ophélia avait était lâchée sur une plage avec pour seul objectif : courir jusqu'à la mort. Alors elle avait suivi les indications de sa maître de stage, peu inquiète. Seulement il ne lui avait fallu que quelques minutes pour regretter d'être venu. Le sable ralentissait ses mouvements et l'épuisait très vite. Lorsque trente minutes plus tard elle c'était allongé afin de prendre une pause elle avait reçu un puissant jet d'eau au visage, et cela, jusqu'à ce qu'elle reprenne.
Puis quand elle avait compris la supercherie et tenté d'enlever la montre qui évaluait si elle courrait ou non celle-ci l'avait électrocuté. Alors elle avait observé le mécanisme pour voir comment elle pourrait l'enlever sans risquer quelque chose seulement elle avait compris que sa seule solution était de la casser. Mais Ophélia savait très bien qu'elle n'avait pas la force pour cela, et même si elle utilisait son alter elle n'avait pas envie de se sentir honteuse si jamais Miruko vérifiait sa montre.
Fatiguée, elle avait néanmoins tenté de reprendre la course en se servant de son alter, mais cela ne la fatiguée juste plus qu'autre chose. Ainsi quand Miruko était enfin venu la chercher Ophélia ne sentait plus ses membres et elle pouvait presque jurer que l'héroïne lapine voulait sa mort.
Puis, quand Miruko lui avait annoncé que pour l'après-midi elles allaient faire du corps-à-corps jusqu'à ce que l'héroïne soit ne serait-ce qu'un peu fatiguée Ophélia avait immédiatement réagit. Son téléphone en main, la rousse avait tenté d'appeler le lycée pour négocier la fin de son stage. Seulement, la motivation de Miruko avait fini par lui faire accepter de travailler au corps-à-corps.
Ophélia ne savait pas si c'était l'adrénaline ou bien ce qu'elle avait mangé, mais à présent qu'elle se tenait face à sa maitre de stage elle ne ressentait plus la douleur. Mais cela, c'était avant de réellement débuté le combat. Quand le massacre fut enfin terminé, car c'était un réel massacre Miruko prit enfin la parole :
- Bon tu t'es bien débrouillée ! À présent, je vais te montrer quatre techniques très efficaces puis tu vas terminer l'entraînement d'aujourd'hui par trente, elle jeta un coup d'œil à sa stagiaire, non cinquante tours du quartier. Et demain, tu t'entraîneras à ce que je t'aurai enseigné puis on fera un combat en mélangeant alter et corps à corps donc révises bien ça. Si jamais tu te débrouilles bien, on ira faire une ronde à Hosu.
Ophélia se contenta de fixer Miruko stupéfaite. Comment faisait-elle pour être autant en forme alors que rien que le fait de penser à se relever lui provoquait une migraine se demandait Ophélia. Après un intense effort et beaucoup de bonne volonté, la rousse se remit en place.
Étonnamment, Miruko fut peu brutal lorsqu'elle les lui montra. La rousse crut un instant qu'elle était fatiguée, mais quand l'héroïne lui proposa d'essayer de les mettre en application lors d'un combat elle sut qu'elle avait faux. Fatiguée Ophélia accepta néanmoins sa proposition fasse à l'insistance de l'héroïne.
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin elle regretta immédiatement d'avoir accepté ce combat. En réalité, elle avait surtout réussi à être encore plus amochée. Elle soupira intérieurement. Il ne lui restait plus que quatre jours à tenir, et elle savait qu'elle serait encore plus forte qu'avant, à la fin de la semaine. Péniblement, elle vint étirer ses membres engourdis avant de se préparer pour commencer son entraînement. Aujourd'hui elle, c'était réveillée plus tard que d'habitude et devait profiter des dizaines de minutes suivantes pour se remettre en forme avant le début de l'entraînement.
Quand enfin, la petite aiguille pointa le six sur l'horloge elle partie commencer sa session. Sa première étape de la journée était de bien évidemment bien s'étirer. Ainsi, elle pourrait non seulement échauffer ses muscles doucement pour éviter les blessures, mais surtout améliorer sa souplesse. Après quelques étirements, elle entreprit d'effectuer ce qu'elle avait appris hier.
S'entraîner sur un mannequin était extrêmement différent de ce à quoi elle s'attendait. Au bout d'une dizaine de minutes, elle fit se mouvoir grâce à son alter tandis qu'elle s'entraîner à effectuer ses prises afin de s'habituer à combattre avec son alter.
Plus tard, après avoir pris sa pause afin de manger Miruko arriva. Dès qu'elle fut présente, Ophélia se prépara à lui montrer ses progrès. Mais cette fois-ci, elle avait bien deviné que l'héroïne ne comptait pas attendre d'être dans la salle d'entraînement pour l'attaquer. Ophélia avait eu le temps d'anticiper le coup, et elle avait bien pris soin de le dévier grâce à son alter, tandis qu'elle se précipitait vers Miruko.
La défense de l'héroïne lapine ne comptait aucune faille. Cependant, Ophélia avait bien conscience qu'elle ne devait pas renoncer. Si elle n'en voyait pas, elle devrait en créer une. Ainsi, quand Miruko s'apprêtait à l'assommer elle profita de ce moment pour la déséquilibrer grâce à son alter et appliquer la prise qu'elle avait appris le matin même.
Seulement une fois celle-ci faite l'héroïne lapine la projeta. Cependant, avant qu'Ophélia ne rencontre quoi que ce soit, elle s'arrêta grâce à l'utilisation de son alter. Prête à recommencer à attaquer, le mouvement du bras la fit se stopper. Miruko afficha un sourire fier :
- Pas mal, même si tu n'as pas mon niveau, je reconnais que tu t'es amélioré. Prépare tes affaires, on va aller casser du vilain !
Lorsqu'enfin Ophélia comprit ce que Miruko avait dit elle se dépêcha de se changer enfilant sa combinaison noire à laquelle elle avait fait ajouter plusieurs accessoires.
Enfin, en ville, Ophélia observa les nombreux passants saluer sa maîtresse de stage :
- tu vois tous ces gens, ils sont faibles et comptent sur les héros pour les protéger. Je veux qu'avec ce que je t'ai enseigné, tu les protèges et que tu démolisses les vilains.
Ophélia hocha la tête en guise d'approbation. Miruko bien qu'elle ne l'admettrait jamais, avait su des l'instant ou elle l'avait vu que le tempérament de la rousse lui plairait. C'est pourquoi elle avait daigné l'emmener en patrouille avec elle, chose qu'habituellement elle n'aurait jamais fait considèrent qu'avoir des coéquipiers était une marque de faiblesse.
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J'espère que vous avait apprécié le début de la relation entre Miruko et Ophélia. Elle sera basé sur du respect principalement et une pointe d'attachement puisque les sentiments ne sont pas le fort de Miruko.
La trame principal de l'œuvre va enfin débuter et je vous remercie d'avoir lu jusque là mais je voulais avant tout prendre le temps de bien poser les bases de l'alter d'Ophélia.
N'oubliez pas de voter et commenter si vous le pouvez c'est ça qui permet de continuer le rythme et de rester motivée. Je vous souhaite une bonne journée :3
Zoubiiii
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