11| Hospitalisation

---簡単な鉛筆のストローク---

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  Doucement, Ophélia ouvrit ses yeux. Sa vision se faisait floue, mais elle tentait néanmoins d'observer les alentours. De là o elle se trouvait, elle pouvait distinguer une table de chevet sur laquelle était posée un vase contenant un joli assortiment de fleur.


La rousse essayait de se souvenir de ce qu'elle avait fait la veille pour être épuisée à ce point. Ses membres endoloris lui faisaient mal, et son esprit semblait être prêt à exploser à tout moment.

Soudainement, elle se releva, comment avait-elle pu oublier le tueur de héros. Seulement en raison de ses jambes affaiblies ainsi que du mouvement brusque elle bascula en avant prête à rencontrer le sol. Heureusement, une personne avait eu le réflexe de la rattraper.

Assise elle tenta de reprendre ses esprits et d'écouter ce que le soignant lui disait. Toutefois, ses paroles semblaient se perdre dans son esprit si bien qu'elle avait du mal à assimiler ce qu'il disait. Tout ce qu'elle avait compris était que ses parents voulaient la voir. Observant l'infirmier elle mit un certain temps avant de hocher la tête en signe d'accord.

Sa gorge sèche lui faisait affreusement mal si bien qu'elle avait l'impression que la moindre parole lui procurerait une immense souffrance. Elle chercha tant bien que mal un verre tandis que le soignant lui faisait passer toute sorte de test. Quand elle le repéra, elle le fit venir à elle.

Cependant, elle ne pensait pas que cette simple action banale provoquerait une violente migraine. Face à la douleur, elle arrêta subitement son action ce qui provoqua la chute du verre qui avait fini brisée. À ses côtés, le soignant s'empressa de lui ramener de l'eau accompagnée de médicament servant à soulager la douleur. Elle les avala sans aucun problème et tenta de se concentrer sur les paroles du soignant. Mais elle n'arriva qu'à discerner que quelques mots tels que, alter, surmenage, ou bien choc.

Elle fixa l'infirmier et lui demanda de répéter :

- Tu as subi un choc suite à une trop grande utilisation de ton alter. Tu as interdiction formelle de l'utiliser pendant les quatre prochains jours, il faut que tu laisses le temps à ton esprit de guéri. De plus, tu t'es surmené avant l'incident d'Hosu et ce n'est pas bon pour ton corps. Même si tu es la moins gravement blessée des quatre lycéens qui sont arrivés, tu vas rester à l'hôpital pendant les quatre prochains jours pour que nous puissions observer que ton cerveau se remette correctement.

Ophélia fut perturbée par les paroles du soignant. Elle avait complètement oublié qu'elle n'était pas seule pendant l'incident avec le tueur de héros. Le simple fait de penser à lui la faisait frissonner et elle était inquiète pour l'état de ses camarades. Précipitamment elle demanda :

- Comment vont-ils ?

- Mieux que toi en tout cas. Tu pourras les voir plus tard, car ton esprit n'est pas suffisamment rétabli. Par contre, tu as le droit à la visite de ta famille. Je vais les appeler.

Le regard fixé sur la porte, elle attendit de savoir qui allait apparaître en premier. Cependant, elle ne s'attendait pas à voir entrer le commissaire. Perplexe, elle essayait de réfléchir aux raisons qui l'avaient poussé à venir la voir. Toutefois, Ophélia avait l'impression que son cerveau tournait au ralenti et elle n'arrivait pas à deviner ses intentions :

- Je vais être rapide afin de ne pas te déranger plus que cela. Le tueur de héros Stain est actuellement en train de se faire soigner sous haute surveillance. Normalement, toi et tes trois camarades devriez être punis pour avoir utilisé vos alters sans avoir obtenu votre permis, wouf. Cependant, nous avons convenu que cette affaire serait étouffée afin de ne pas punir des apprentis héros aussi talentueux.

    La rousse mit un certain temps avant d'assimiler la nouvelle. Le commissariat accepte de nous protéger ? Se demandait Ophélia. Pourtant les paroles du commisaire étaient très clair. Ophélia donna rapidement son accord, elle ne voulait pas être punie pour cet acte qui lui semblait très héroïque.


- Je vais donc te donner la version officielle : Endeavor vous a secourue et a capturé Stain le tueur de héros. Ainsi, vos actes seront étouffés, mais vous ne connaîtrez aucune gloire. J'en suis sincèrement navré. À présent, je vais vous laisser avec votre famille.

Peu habituée aux normes du Japon, Ophélia se contenta de murmurer un simple merci. Une fois, le commissaire parti, elle se réinstalla sur son lit attendant sa prochaine visite. Celle-ci ne tarda pas à arriver puisqu'elle aperçut le visage de sa sœur se faufiler dans la pièce. Un sourire aux lèvres l'ainée de la famille aux cheveux violets se précipita vers Ophélia :

- Bah alors on fini à l'Hôpital pour son premier stage ? Tu n'es pas censé avoir fait des arts martiaux ?

Aelia se mit à effectuer divers mouvement tentant de reproduire de façon comique des enchaînement avant de reprendre :

- Plus sérieusement, l'hôpital à refusé de tous nous laisser entrer et comme je suis la plus calme en ce moment, c'est moi qui suis là. La jeune fille aux cheveux violets vient s'asseoir aux côtés d'Ophélia. Les vieux ont eu très peur, et maman à failli tué la secrétaire quand elle a su qu'elle ne pourrait pas venirer Mais rien qu'en t'observant on peut voir que tout va bien, donc il n'y a aucun souci à se faire

L'humeur joyeuse de sa sœur avait suffi à faire retrouver le sourire à la rousse. Les deux sœurs passèrent les trente prochaines minutes à discuter gaîment. Seulement toute bonne chose à une fin, et l'ainée des Noun fut obligée de partir :

- On va devoir rentrer à la maison car ça fait déjà un petit moment qu'on s'est absenté et maintenant que tu vas bien on à plus d'excuse. En-tout-cas, tu as intérêt à nous donner des nouvelles si tu ne veux pas qu'on débarque chez toi à l'improviste, affirma Aelia avant de sortir de la petite chambre.

L'absence de la bonne humeur de la jeune fille aux cheveux violets se faisait sentir. En l'espace de quelques secondes, la pièce qui semblait pourtant éclairer paraissait à présent sombre. N'ayant plus rien à faire, Ophélia sombra rapidement dans les bras de Morphée.

Les prochains jours semblèrent durer une éternité. Chaque matin, les rayons du soleil venaient la sortir du monde des songes. Alors elle patientait en observant l'extérieur. Quand enfin son déjeuner arrivé elle discutait avec les soignants pour faire passer le temps. Malheureusement ils finissaient toujours par devoir partir et alors elle se retrouvait à nouveau seul.

Vers seize heures environ Ophélia avait le droit à une rééducation afin de travailler ses muscles pour qu'une fois sortie de l'hôpital elle n'ai aucun problème à se débrouiller seul. La rousse appréciait particulièrement ses moments, car depuis son hospitalisation, elle n'avait pas le droit de recevoir de visite. Bien qu'elle s'ennuyait énormément, Ophélia avait conscience que cela était nécessaire pour qu'elle puisse guérir rapidement. Ainsi, elle était très attentive afin de ne pas rallonger la durer de son séjour dans cette hôpital.

Cependant, les seules choses qu'elle regrettait étaient son stage ainsi que les visites. Ophélia s'en voulait énormément d'être partie sans l'accord de Miruko et d'avoir fini à l'hôpital. Elle prenait cela comme un manque de respect envers l'héroïne. Elle avait pris le temps de lui enseigner et Ophélia n'avait pas su tirer profit de cet enseignement.

De plus, l'absence de visite lui minait le moral. Ophélia savait bien que c'était pour lui faciliter la guérison, néanmoins, elle n'avait aucune nouvelle de ses amies. Elle ne savait pas si Shoto, Izuku et Tenya allaient bien et s'ils allaient bientôt sortir. Les soignants n'avaient pas pris la peine de lui donner d'autre nouvelles d'eux.

Enfin, Ophélia aurait aimé pouvoir discuter avec Raion et Hine. Elle savait que leur simple présence aurait suffi à lui remonter le moral. En plus, elle se souvenait que c'était cette semaine qu'Hine commençait son stage et elle voulait savoir si ses débuts, c'était bien passé. Seulement elle n'aurait accès à son téléphone qu'à la fin de son séjour ici et elle attendait avec impatience ce moment.

Quand enfin le quatrième jour arriva elle du effectuer plusieurs séries de tests afin de vérifier qu'elle pouvait bien quitter l'hôpital et rentrer chez elle. Ce n'est qu'à l'heure du repas que le bilan arriva. Elle était enfin guérie, cependant, elle ne pourrait sortir que vers seize heures afin de terminer de compléter quelques détails dans son dossier 

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𝕷𝖊 𝖑𝖊𝖈𝖙𝖊𝖚𝖗 𝖊𝖘𝖙 𝖕𝖗𝖎𝖊 𝖉𝖊 𝖒𝖊𝖙𝖙𝖗𝖊 𝖑𝖆 𝖒𝖚𝖘𝖎𝖖𝖚𝖊 𝖘𝖚𝖎𝖛𝖆𝖓𝖙𝖊 :

Be alright by Dean Lewis

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   Lorsqu'enfin, elle put partir, un soignant vint lui rendre ses affaires. Ophélia récupéra son costume de héros abîmé, et elle devrait à son retour à Yuei le faire réparer. Néanmoins, elle ne s'attarda pas sur ça. La première chose qu'elle voulait faire était d'appeler Hine et Raion pour avoir de leur nouvelle. Observant son téléphone s'allumer elle se mit à réfléchir à ce qu'elle leur diraient. D'abord, elle leur annonceraient qu'elle était guérie puis elle prendrait de leurs nouvelles et demanderait par la même occasion comment se déroulait le stage d'Hine. Un sourire aux lèvres, elle redirigea son regard sur le portable qu'elle tenait entre ses mains.


Un sursaut la prit à la vue des dizaines de notifications d'appels. Ophélia ne pensait pas les avoir inquiétées aux points de recevoir de la part de chacune au moins cinq appels. Sereine, elle tapa les chiffres familiers afin d'appeler Hine. C'était celle qui avait très certainement eu le plus peur, mais une fois que la rousse lui aurait donné des nouvelles elle savait que tout redeviendrait comme avant.

Cependant la sonnerie raisonna dans le vide et personne ne répondit a on appel. Ophélia ne s'en formalisa pas plus et tenta d'établir la communication avec Raion. Quand la liaison fut établi elle commença à parler afin de couper court au sermon qui allait sans doute arriver :

- Ne vous inquiétez pas tout va bien. Et avant que tu me sermonnes, je suis désolée de vous avoir laissée sans nouvelles, affirma Ophélia.

- Ce n'est pas pour ça que je t'appelle ! S'exclama Raion. Il y a un problème plus urgent.

Ophélia fronça les sourcils à cette annonce. Elle n'avait jamais entendu son amie aussi paniquée. La rousse se releva brutalement face au ton inquiet que prenait son amie :

- Hine a été enlevée, on a retrouvé du sang à l'adresse ou avait lieu son stage à Hosu.

Enlevée ? C'était impossible. Ophélia ne voulait pas y croire. Sans doute, était-ce une blague pour la punir de ne pas leurs avoirs donné des nouvelles:

- Ahah, c'est très drôle, mais je t'ai dit que je suis désolée, elle se fit couper brutalement dans son élan.

- Je ne rigole pas, elle était à Hosu ! Pas très loin d'où tu étais ! Bon sang, mais qu'es-ce-que ta foutu elle m'a appelée et toi aussi, j'en suis sûr ! T'étais super proche et t'a même pas était capable d'aller l'aider.

Ophélia avait du mal à assimiler ce qui arrivait. Les appels qu'elle avait reçus étaient en réalité des appels de détresse. Mais que faisait-elle à ce moment-là ? Elle n'arrivait pas à s'en rappeler. Un bruit de porte vint perturber sa réflexion. Elle ne comprenait pas. C'était impossible, Hine n'était pas sans défense et son pouvoir était redoutable. Personne ne pouvait la vaincre. Non, c'était impossible, elle refusait d'y croire.

Plongée dans ses pensées elle n'avait pas remarqué arrivait de ses camarades jusqu'à ce que l'un d'eux prenne la parole :

- Je suis désolée Ophélia-san si tu as été blessée, c'est par ma faute. Je suis l'unique responsable de l'affaire Stain.

Le regard absent, elle fixait l'inconnu qui se dressait devant elle. Qui était-il ? Elle n'arrivait pas correctement à réfléchir. Que venait-il de se passer, pourquoi elle avait l'impression d'oublier quelque chose d'important. Un mot réussi à se démarquer dans son esprit, Tenya. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait l'impression que ce n'était pas le bon moment pour Tenya de s'excuser. Alors la voix tremblante, elle murmura :

- Ce n'est pas le moment, Tenya.

Seulement, le délégué supléant de la seconde-A ne comptait pas partir avant d'avoir fait des excuses dignes de ce nom.

-Non, je veux que tu saches que mes excuses sont sincères. Je prendrai toute responsabilité pour les frais de l'hôpital et tout ce qui sera lié au tueur de héros.

À ce moment-là, elle eut un déclic. Ophélia tourna son visage en direction de l'appareil électronique qu'elle tenait dans ses mains. Plusieurs gouttes dévalèrent son visage pour venir s'écraser sur le portable. À ses côtés, Izuku venait de comprendre que quelque chose n'allait pas. Pleurer ne semblait pas dans les habitudes d'Ophélia. Alors hésitant il tenta de demander à Tenya d'arrêter ses excuses.

Seulement le mal était déjà fait, tout semblait beaucoup plus clair dans son esprit. Pourquoi n'avait-elle pas pu décrocher ? Tenya. Pourquoi elle n'avait pas pu constater ses messages et se précipiter à l'adresse du stage d'Hine ? Tenya. Pourquoi était-elle blessée ? Tenya. Et enfin, pourquoi n'avait-elle pas pu apprendre cela plus tôt ? Tenya.

Toutes ses questions l'ont ramenée à un seul et unique nom. Tenya. L'esprit humain était si faible, et pour ne pas sombrer dans l'abysse de la culpabilité, il avait besoin d'un fautif. Et ce fautif chez Ophélia était entièrement désigné.

Face à cette révélation, elle se releva brusquement laissant s'échapper son téléphone qui rencontra le sol. Les lèvres seraient entre elle et les yeux imbibées de larme elle tentait de se contenir. Seulement, elle ne pouvait pas. Rageuse, elle explosa :

- Tais-toi ! Mais je t'en supplie tais-toi ! Tout ça est de ta faute, c'est de ta faute. Je te le pardonnerai jamais !

Ophélia étouffée. Nerveux, son regard cherchait une bouée de sauvetage. Elle ne pouvait pas rester là. Elle devait sortir. Ses jambes la guidèrent vers la sortie, et sans qu'elle ne s'en rende compte son sac la suivait.

Elle avait besoin de respirer, de chercher un lieu d'accroche. Son esprit était tellement perdu, elle ne comprenait pas comment tous avaient pu dégénérer. C'était elle qui devait être blessée et non pas son amie. C'était elle l'apprentie héroïne.

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J'ai essayé de faire l'annonce de l'enlèvement la plus réaliste possible en décrivant plusieurs étapes, comme le choc, le déni, et le rejet sur autrui. 

J'espère que ce chapitre vous auras également plus ! N'oubliez pas de voter ou commenter sa fais toujours plaisir et ça motive à continuer d'écrire 

A la prochaine ! 

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