La rencontre


Les vacances étaient arrivés ! Nous sommes allés a notre maison de vacances pour avancer dans les travaux.
La maison ce situait en haut d'une colline , au milieu de la forêt, j'avais toujours peur en montant cette montagne car j'avais le vertige.
On se gara et je sortie la première, je contemplai le jardin avec fierté car il était géant : en face de moi , il y avait une petite parcelle de terrain retournée par les sangliers, avec mon frère et ma sœur on jouait à ce faire tomber ici. Derrière ce terrain il avait deux dépendances et un hangar ouvert avec deux voitures et plein de pailles . Le chemin pour venir séparait un grand champ avec la forêt verdoyante juste derrière. Mon père m'avait dit que l'on avait le droit de jouer dans ce champs , à condition de ne pas aller dans la forêt, bien évidemment je l'écoutai , j avait trop peur de lui désobéir. Si il avait bien une chose que j'aurais voulu avoir c'était du courage, j'étais trop peureuse pour m'en aller où fuguer, pourtant des fois j'en rêvais.

Le deuxième jour de notre arrivée, on jouait à se battre et se faire tomber dans le champs avec mon frère et ma sœur. Il venait de me crier dessus parce que soit disant j'avais triché, ce qui était faux.
-«  Bande de cons! Avait-Je crié ».
Je savais qu'ils allait le rapporter, et que mon père m'engueulerai en me disant que rien ne justifiait de leurs dire qu'ils étaient cons. Si il y avait bien une chose à laquelle je n'avais pas peur, c'était me faire engueuler par mon père.
Tout en rageant et en frappant du pied dans les cailloux je marchais dans le champs.
Quand soudain un mouvement attira mon regard, une chose blanche avait bougé dans la forêt, prise de peur je courais vers la maison, mais je m'étais trop éloigné pour courir sans m'arrêter, pourtant c'est ce que je fis.
Soudain je trébuchais , je tombais par terre, je me retournais et vit que la chose blanche se rapprochait de moi . Je paniquais et sentais mon cœur vibrer à cent à l'heure. Il était a seulement une quinzaine de mètres, mais la peur me brouillait la vision, j'allais perdre connaissance si cela continuait, à ce moment-là je pensais que tout était perdu.Quand il fut à trois mètres de moi je distinguais ce que c'était un loup !

Il se tenait maintenant devant moi , j'avais si peur, mon coeur battait très fort et de grosse larme perlait le long de mes joues. Il s'approcha et me regarda dans les yeux, si j'avais appris une chose importante sur les loups, c'était de ne jamais les regarder dans les yeux avec insistance car cela était vu comme un signe d'agressivité chez les loups . Je fermais les yeux laissant échapper de grosses larmes, je voulais hurler mais je n'avais plus de voix car j'avais trop peur.

Il approcha sa tête de la mienne, je sentais son souffle chaud et je ne sais pas pourquoi c'était rassurant. Il me toucha le menton du bout de son museau et me fit lever la tête et ouvrir les yeux. Il voulait que je le regarde dans les yeux !
C'est ce que je fis, je plongeais mon regard bleu dans ses yeux d'un vert émeraude.A ce moment-là, une étrange sensation me parcourut, une sensation électrique et de réconfort, je n'avais plus peur. Je remarquai à ce moment qu'il portait une boucle d'oreille en argent. Il appartenait à quelqu'un je pense. Sur cette boucle, je remarquai le signe du gémeaux, mais j'étais gémeaux ! Cela avait il un lien avec moi?
Il me regarda et me dit avec les yeux « au revoir ».

En rentrant dans la maison je me demandais si je n'avais pas rêvé, mais non pourtant !

Le soir on mangea dans la cuisine en travaux. Comme prévu mon père m'avait grondé, il m'avais puni à rester dans la chambre où on dormait. Mais je m'en fichais, ma rencontre avec le loup blanc aux beau yeux verts m'avais marqué. Je pense d'ailleurs par intuition, qu'il s'agissait d'un mâle .

Ma mère pour détendre l'atmosphère, nous demanda comment c'était passé notre journée, mon frère et ma sœur racontait que il avait joué aux Power Rangers un jeu que je détestais. Quand ce fut mon tour je dis que j'avais dessiner dehors ce qui étais en partie vrai, je ne voulais pas leur parler du loup , du moins pas encore.
Quand j'eus fini, on alla se coucher, en m' endormant je n'eu qu'une seule idée en tête : revoir le loup !

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