Chapitre 4: discution et baiser
Nos dix voyageurs étaient dans la salle sur demande en ce mois de mars, huit d’entre eux étaient en plein débat. Ils avaient déjà trouvé et détruit la coupe de Poufsouffle mais le médaillon était toujours introuvable. Harry s’interrogeait à ce même propos ne prenant pas vraiment part au débat. Il pensait possible qu’il soit encore ou déjà dans la grotte et que R.A.B. n’ait pas encore eu le temps de l’enlever. Il était aussi possible que Voldemort ne l’ait pas encore mis là. Il fallait qu’il se décide soit à en parler soit à y aller seul pour vérifier.
- Il est peut-être dans une caverne en bord de mer. Il me semble que ce n’était pas très loin de son orphelinat et qu’il l’a découverte lors d’une sortie. lâcha Harry avant même d’avoir eu conscience de décider de le faire.
- Et tu n’as pas pensé à nous le dire plus tôt ? demanda George.
- Ça nous aurait évités d’en discuter vivement pendant des heures, reprocha Drago.
- C’est que… je ne suis pas sûre qu’il y soit encore ou déjà. En plus, quand j’y suis allé avec Dumbledore lors de notre sixième année, c’était tellement horrible que je veux éviter que ça recommence encore pour rien, déclara Harry.
- Où se situe cette caverne ? demanda Charlie
- Je n’en suis pas sûr. Je crois que je pourrais y transplaner et qu’une fois sur place je pourrais retrouver l’entrée. répondit Harry.
- Il faudrait que nous y allions le plus rapidement possible pour régler ce problème. Le plus tôt serait même le mieux. fit remarquer Drago.
- Peut-être, mais nous ne pouvons pas te laisser y aller tout seul Harry, enchaina Neville, ce serait beaucoup trop dangereux.
- Je viens avec toi ! s’exclamèrent Ron, Hermione et Ginny à l’unisson.
- Non ! se récria Harry. Gin’, Mione, je ne veux pas que vous veniez ! C’est trop dangereux.
- Quoi ?! hurla la plus jeune des Weasley en tapant du pied. Tu n’as pas le droit de m’empêcher de venir !
- Je suis d’accord avec lui, vous devriez rester ici Mione et toi, enchaina Ron.
- On ne discute pas ! ajouta Charlie en voyant sa sœur adorée ouvrir la bouche pour parler.
- J’irai avec eux si cela peut mettre tout le monde d’accord. fit Drago d’un ton las.
- Très bien. Harry, Ron et Drago, vous partirez samedi, conclut George. Et pour les vacances de Pâques ?
- Nous avons dit que nous ne restions pas, mais nous ne savons pas où aller pendant ces deux semaines à moins que tout soit fini d’ici là. répondit Hermione.
- Ce ne sera pas un problème, intervint Neville, nous avons loué une petite maison au nom de Rickman et j’ai réussi à créer un passage entre la salle sur demande et le salon de la maison.
- Le seul problème c’est que le passage ne s’ouvre pas depuis la maison, continua George. Il faut qu’il y ait quelqu’un qui l’ouvre depuis la salle va-et-viens.
- C’est pourquoi je resterai à Poudlard pendant les vacances, termina Charlie. Et que pour ouvrir le passage il suffira de me contacter par le Gallion de l’A.D.
Tout le monde ou presque sourit et acquiesça avant de quitter la salle. Les quatre Gryffondors prirent le chemin de la bibliothèque. Ginny, toujours en colère contre Harry décidé de prendre un autre chemin à la première intersection venue. Elle s’éloigna vivement presque en courant.
- Sally ! cria Harry dès qu’il s’aperçu de son geste. Et merde…
- Bonne chance vieux, fit Ron compatissant. J’espère que tu parviendras à la raisonner.
Sur ces bonnes paroles, Terry parti à la poursuite de sa chérie à travers les couloirs du château, l’appelant régulièrement pour qu’elle s’arrête. Heureusement pour lui c’était un week-end de sortie à Pré-au-Lard et les couloirs de cet étage étaient pratiquement vides. Il parvint à la rattraper avant qu’elle ne disparaisse totalement. Il la saisit par le bras pour la plaquer doucement contre le mur le plus proche.
- Ginny… murmura-t-il pour éviter qu’on l’entende.
Il n’obtint aucune réponse. Elle ne daigna même pas relever les yeux vers lui pour le regarder.
- Regarde-moi, je t’en prie… supplia-t-il.
La jeune blonde qui était rousse n’eut aucune réaction et continua d’esquiver son regard.
- Je suis désolé, dit-il.
Il laissa un léger blanc espérant une réponse qui ne vint pas.
- Je suis vraiment désolé, répéta-t-il. Je suis désolé de me montrer aussi protecteur envers toi ! Je suis désolé de me conduire parfois comme tes frères. Je suis désolé de vouloir te savoir en sécurité… je suis désolé d’avoir peur de te perdre, de vouloir être sûr que tu restes en vie.
Il laissa un blanc pour reprendre sa respiration et pour soulever le menton de sa chérie pour pouvoir la regarder dans les yeux.
- Je m’excuse d’être un idiot… un idiot totalement fou amoureux de toi ! termina-t-il en regardant ses jolis yeux marrons brillants.
- Moi aussi je t’aime, idiot ! Mais je voudrais que tu arrêtes d’être aussi protecteur envers moi ! Je te rappelle que je suis majeur. Lui reprocha-t-elle.
- Je suis désolé. Je sais que tu peux te débrouiller seule, mais quand tu es sur le champ de bataille, je ne peux pas m’empêcher d’être inquiet pour toi. Si tu venais à mourir, je ne m’en remettrais pas… Je n’y survivrais pas ! murmura-t-il à son oreille.
Il eut un petit rire taquin.
- En plus, pour le moment tu n’es pas majeur, la taquina-t-il.
Pour toute réponse à de si belles déclarations, la jeune femme se dressa sur la pointe des pieds pour lui donner le baiser du siècle. Il y répondit avec ardeur espérant lui transmettre tout l’amour qu’il ressentait pour elle de cette façon. Leur étreinte était de plus en plus langoureuse, leur baisers de plus en plus amoureux et tendre. Nos deux tourtereaux se dirigèrent vers une salle vide sans quitter la bouche de l’autre. Ils fermèrent la porte et lui jetèrent un sort pour être sûrs de ne pas être dérangés. Leurs baisers et leurs caresses mutuelles faisaient ressortir toute leur passion et tout leur désir qu’ils avaient refoulé depuis leur arrivée en 1977. À partir de ce moment plus rien ne pouvait les atteindre ni les séparer.
****
Pendant ce temps Ron et Hermione continuèrent leur chemin vers la bibliothèque en discutant de tout et de rien.
- A ton avis, est-ce que Terry pourra se faire pardonner ? demanda Ron inquiet pour la relation entre sa sœur et son meilleur ami.
- Je pense qu’il trouvera les bons mots pour y arriver, répondit Hermione sans être plus inquiète que ça pour sa confidente et son meilleur ami.
- Peut-être qu’il aura les bons mots… Mais je connais Sally et son caractère comme si c’était ma sœur. Et… commença l’ex-rouquin.
- Tu veux savoir ce que je pense vraiment ? l’interrompit Hermione excédée. Je pense que Sally lui a pardonné et si elle ne l’a pas fait tout de suite, il a dû lui présenter ses excuses et insister jusqu’à ce qu’elle le fasse. Et maintenant que c’est fait, ils sont en train de s’embrasser et peut-être même plus dans une salle de classe inoccupée. Content de le savoir ?
- Her…k, Rose ! s’écria-t-il écœuré par l’idée de sa sœur et son meilleur ami seul dans une pièce.
Il baissa d’un ton et regarda sa chère et tendre dans les yeux avant de continuer leur discussion.
- Ne me dis pas ça ! Maintenant, j’ai l’image de mon meilleur ami en train de peloter ma sœur dans une salle vide fixée dans ma tête. Merci beaucoup ! dit-il avec une drôle de grimace.
- Mon pauvre chéri… murmura-t-elle avant de l’embrasser.
Ils s’embrassèrent un moment avant qu’elle ne s’écarte pour le regarder d’une façon coquine.
- Si tu veux, je peux te mettre d’autres images en tête… dit-elle d’une voix sexy.
- Et la bibliothèque ? demanda Ron.
- La bibliothèque peut attendre… Elle ne s’envolera pas. continua-t-elle de cette même voix sexy.
Elle l’embrassa et lui caressa le torse au travers de ses vêtements.
- On devrait s’éclipser, murmura Ron d’une voix rauque.
- Tu as raison allons dans une salle vide, chuchota Hermione à son oreille.
Ils se dirigèrent main dans la main vers une salle vide pour pouvoir effectuer le plus vieux rituel du monde entre deux amoureux.
****
Sans le savoir les deux couples s’unir dans le même Amour. Les deux hommes bien que plusieurs étages les séparaient semblaient sur la même longueur d’onde. Ils s’agenouillèrent devant leur compagne en sortant une petite boite qui ne les quittait plus depuis quelques mois.
- Hermione Jean Granger, veux-tu m’épouser ? demanda Ron
- Ginevra Molly Weasley, veux-tu m’épouser ? demanda Harry
- Ouiiiiii, je le veux ! s’écrièrent les deux jeunes femmes à l’unisson quoique quelques étages et murs les séparent.-
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