⚾️ Chapitre 29 : Entre rires et tendresses, un Noël inoubliable
Je me réveille et ouvre la fenêtre, je vois les décos de Noël dans la rue et mon coeur se pince légèrement.
James aurait adoré passer Noël avec nous et la famille de Prune et elle-même.
Elle ne me parle plus depuis un peu plus d'une semaine maintenant et ma vie est devenue morose. Je la croise dans les couloirs, elle ne me regarde pas, ne me parle pas, ne me dis pas bonjour contrairement à sa sœur qui elle me salue pour deux.
Alors, aujourd'hui, j'essaie une approche, chose que je n'ai pas faite depuis notre dernière dispute.
Ace : Joyeux Noël ma Frenchie préférée.
❤️ by Prune
Prune : Joyeux Noël Ace ! :)
Je souris tout seul comme un con devant mon téléphone.
Tout n'est peut-être pas perdu finalement.
Je me lève tranquillement et ouvre la porte de ma chambre.
En sortant de ma chambre, je suis accueilli par l'atmosphère chaleureuse et festive qui règne dans la maison. Les lumières scintillantes du sapin de Noël éclairent la pièce, créant une ambiance magique. Le doux parfum des gâteaux de Noël que ma mère cuisine embaume l'air, ajoutant à l'excitation de cette journée spéciale.
Les rires de Cerise et mon père résonnent dans le salon, tandis que Prune s'active en cuisine avec ma mère, préparant les derniers détails du repas de Noël. Les parents des filles risquent d'arriver d'ici très peu de temps et la maison sera plus festive que les années précédentes.
Malgré la tension persistante entre Prune et moi, je suis déterminé à profiter de cette journée en compagnie de ma famille et de la sienne. C'est un moment pour la réconciliation et le pardon, et je suis prêt à faire des efforts pour que nous puissions retrouver notre complicité habituelle.
Alors que je m'approche de Prune, je lui offre un sourire sincère, espérant qu'il dissipera un peu la froideur qui nous sépare encore. Elle me répond timidement avec un sourire en coin, signe qu'elle est prête à faire un pas vers moi aussi et je jubile intérieurement. Je ne cesse de le répéter, mais cette fille me rend complètement dingue, j'ai eu des coups d'un soir, pas énormément en comparaison de Lenny ou même Joshua qui a été très joueur certaines années, mais Prune, je ne veux pas qu'elle en soit un, je veux qu'elle soit mon coup d'une vie.
Cerise nous rejoint, sautillante et pleine d'énergie, nous rappelant avec sa présence pétillante l'importance de profiter de l'instant présent. Elle est au téléphone avec Joshua et tous les deux ne cessent de voyager sur leur petit nuage. Ils sont heureux et c'est tout ce qui compte. Au fond de moi, je les envie tellement, mais c'est ma faute si ma relation avec Prune en est là où elle est.
Très peu de temps après, les parents de Cerise et Prune arrivent et l'on se salue tous dans la plus grande des joies. Quand la mère de Prune et Cerise s'approche de moi et me dit dans l'oreille :
— Je sais que tu n'es pas un mauvais garçon Ace, tu es tout simplement maladroit. Mais sache que Prune tient énormément à toi. Je sais que tu sauras trouver les bon mots.
Elle me fait un clin d'œil et rejoint son mari auprès de ses filles.
Si même elle le dit, il y a encore espoir. Ace, il te reste trois semaines, ne fait pas de la merde !
Alors que nous nous asseyons tous ensemble autour de la table festive, les regards complices entre Prune et Cerise me font sourire. Elles sont unies par un lien spécial en tant que jumelles et je trouve ça impressionnant. Étant majoritairement fils unique, je n'ai jamais eu l'occasion d'avoir une connexion pareille avec quelqu'un. Bien que j'ai été très proche d'Anissa, elle a toujours été mon aînée et c'était différent.
Nous partageons le repas dans une ambiance de convivialité et de complicité. Les discussions sont animées, les anecdotes fusent, et je sens que l'atmosphère se détend peu à peu. J'essaie de faire preuve d'humour et de légèreté pour apaiser les tensions avec Prune, et elle répond timidement avec des rires discrets.
C'est lorsque la mère de Prune raconte une anecdote que je deviens hilare.
— Un jour, nous étions en train de décorer la maison pour Noël, et les jumelles étaient surexcitées à l'idée d'accrocher les décorations dans le salon. Elles couraient partout, choisissant soigneusement chaque guirlande et boule, comme si elles participaient à une mission très importante.
À l'entente de ce début d'anecdote, Prune et Cerise commencent à rire en regardant leur mère et je ne peux m'empêcher de sourire tendrement.
— Tout allait bien jusqu'à ce que Prune ait l'idée de grimper sur une chaise pour accrocher une grande guirlande au-dessus de la cheminée. Cerise voulait absolument l'aider, mais elle était plus petite et n'arrivait pas à atteindre aussi haut que sa sœur. Prune, ne voulant pas que Cerise se sente exclue, a eu l'idée de la laisser monter sur ses épaules pour atteindre la guirlande. Elles étaient toutes les deux hilares, faisant des grimaces amusantes et se tenant les mains pour se soutenir. Leur petit numéro d'acrobatie a duré quelques secondes avant que Cerise ne perde l'équilibre et que les voilà toutes les deux qui tombent en arrière, atterrissant sur le canapé en éclatant de rire.
Tout le monde autour de la table rigole et le père des jumelles continue :
— C'était tellement drôle de les voir dans cette position, la tête à l'envers et les jambes en l'air ! Elles se sont mises à rire aux éclats, incapables de se relever tant elles riaient de leur propre bêtise. Nous nous sommes tous joints à leur hilarité, et cette scène est devenue une de nos anecdotes familiales préférées à raconter lors des fêtes de fin d'année.
Mon regard croise alors celui de Prune et nous rigolons ensemble, comme avant et c'est à ce moment que je me rends compte que Noël a vraiment quelque-chose de magique.
Je sais que la route vers la réconciliation ne sera peut-être pas facile, mais je suis prêt à faire ce voyage avec Prune.
Ma mère me regarde et je la supplie du regard de ne pas raconter une anecdote sur moi. Mais apparemment, elle ne parle pas la même langue ophtalmique.
— Oh, laissez-moi vous raconter l'une des anecdotes sur mon fils ! C'était lors d'une sortie en famille dans un parc d'attractions.
Oh non, pas celle-là, je vous en supplie.
— Ace était déjà un jeune adolescent plein d'énergie et d'enthousiasme. Nous avions passé la journée à faire des manèges et à profiter des attractions. L'excitation était à son comble lorsque nous avons décidé de monter dans le grand huit, l'une des montagnes russes les plus impressionnantes du parc.
Je me rappelle de ce jour comme si c'était hier, drôle et humiliant.
— Ace était très excité à l'idée de vivre cette expérience, mais il avait aussi une petite appréhension. Néanmoins, il était déterminé à surmonter ses peurs et à vivre l'expérience à fond. Quand le moment est venu, nous nous sommes installés dans le wagon du grand huit, et les sangles de sécurité ont été bouclées. Ace tenait fermement la barre de maintien avec une expression mélangeant l'excitation et l'anxiété.
Prune fixe son regard dans le mien en souriant et écoutant la suite de l'anecdote de ma mère.
— Le grand huit a démarré, et nous avons commencé à monter lentement vers le sommet de la première pente. Ace était de plus en plus tendu, mais il restait déterminé à profiter de l'expérience. Puis est venu le moment tant redouté : la descente vertigineuse à pleine vitesse ! Ace a crié comme jamais, mélangeant des rires nerveux et des hurlements d'excitation. C'était une symphonie de sons qui a attiré l'attention de tous les passagers dans le wagon.
Merci maman pour tous ces détails, on s'en souviendra...
— Mais ce n'était pas tout ! À mesure que le grand huit prenait de la vitesse, Ace a ouvert la bouche pour crier, mais le vent a emporté sa casquette ! C'était à mourir de rire, sa casquette s'est littéralement envolée dans les airs ! Ace a réussi à la rattraper en plein vol, mais pendant ce temps, ses cheveux se dressaient en l'air, donnant l'impression qu'il avait été électrisé par le grand huit !
Génial, elle vient de sortir son téléphone, j'étais sûr que ce jour allait arriver dans ma vie.
Elle montre la photo quand je sors du manège et tout le monde éclate de rire autour de la table.
Prune ne lâche pas son regard du mien et je fais de même. Mon dieu cette fille finira par me tuer.
Alors que la journée avance, les tensions s'atténuent davantage, laissant place à l'esprit de Noël qui nous unit tous. Nous discutons de tout et de rien dans la bonne humeur la plus totale. Même quelque anecdotes croustillantes continuent de fuser.
— Il y a une anecdote hilarante que j'adore raconter à propos de ma fille Prune. C'était lorsqu'elle était toute petite, âgée de seulement trois ans, commence son père.
Ah, ça commence plutôt bien et ça m'intéresse fortement.
— Un après-midi ensoleillé, nous étions en train de nous promener dans le parc, et Prune portait une jolie petite robe rose avec des volants. Elle adorait courir et sauter partout, faisant preuve d'une énergie débordante.
Finalement, je reconnais bien notre Prune internationale.
— Soudain, elle a remarqué un groupe d'oiseaux sur l'herbe, et sa curiosité l'a poussée à s'approcher d'eux. Elle s'est approchée à pas de loup, essayant de ne pas les effrayer. C'était vraiment adorable de la voir se concentrer autant sur ces petits oiseaux.
Prune rougit violemment et je rigole légèrement en la voyant dans cet état.
— Mais voilà où ça devient vraiment drôle. Alors qu'elle s'approchait des oiseaux, elle a trébuché sur sa propre robe et est tombée sur les fesses ! Heureusement, elle n'a pas été blessée, mais elle était tellement surprise qu'elle s'est figée sur place, les yeux grands ouverts, comme si elle avait vu un fantôme.
Je ne peux m'empêcher de rire et elle fusille son père du regard :
— Sérieusement, je n'étais qu'une enfant !
— Mais tu étais déjà très drôle ma chérie.
Elle s'enfonce dans son fauteuil et en me voyant rire, mon père intervient :
— Ne vous inquiétez pas, Ace aussi en a fait des belles.
Il me regarde droit dans les yeux et je sais pertinemment qu'il va se venger.
— Un jour, Ace jouait un match de baseball avec son équipe lors d'un tournoi local. C'était un match très important, et tout le monde était concentré et déterminé à gagner.
J'en étais sûre, il aime me torturer avec cette histoire. Je fuis le regard moqueur de Prune en regardant sa sœur qui a décidé de se moquer de moi également.
— Il était le lanceur de son équipe ce jour-là, et il se préparait à lancer la balle avec toute sa force. Le moment du lancer est arrivé, et Ace s'est élancé, mais il a glissé sur une petite flaque d'eau sur le monticule de lancement ! C'était à mourir de rire ! Il a trébuché maladroitement et s'est retrouvé les fesses dans la boue, sous les rires amusés de ses coéquipiers et des spectateurs présents.
Et voilà que tout le monde rigole ! C'était il n'y a pas très longtemps en plus, il a vraiment choisi celle qui me ferait le plus de mal à entendre.
— Tout le monde était mort de rire en le voyant dans cette position incongrue, mais Ace a gardé son sens de l'humour et s'est relevé en riant lui-même. Il a secoué la boue de son uniforme et a plaisanté en disant : "Eh bien, je voulais faire un lancer glissant, mais je ne pensais pas que ce serait à ce point-là !"
Une nouvelle vague de rire démarre et mes joues rosissent légèrement. Je suis un peu gêné, il est vrai que j'ai rétorqué cette magnifique phrase, mais même si ça a fait rire quelques personnes, d'autres étaient complètement insensibles et même légèrement gênées elles aussi.
Après un délicieux repas de Noël, nous nous sommes tous réunis dans le salon pour le moment tant attendu : le déballage des cadeaux. L'ambiance est joyeuse, et chacun d'entre nous est impatient de découvrir ce que le "Père Noël" nous a apporté.
Cerise a ouvert le premier cadeau avec un grand sourire. Elle a découvert un magnifique nouvel appareil photo, et ses yeux pétillent de joie. C'est le cadeau parfait pour elle, car elle adore la photographie et elle est déjà impatiente de capturer de précieux moments avec son nouvel appareil.
En plus de l'appareil photo, Cerise a reçu d'autres petits trésors : un album photo personnalisé pour ranger ses souvenirs, un trépied pour faciliter ses prises de vue, et une carte cadeau pour acheter des accessoires pour son appareil photo. Elle remercie chaleureusement tout le monde, ravie de ses cadeaux qui vont lui permettre de développer sa passion pour la photographie.
Ensuite, c'était au tour de Prune d'ouvrir ses cadeaux. Elle découvre avec enthousiasme un nouvel ordinateur portable, spécialement choisi pour répondre à ses besoins pour ses études et son travail. Ses yeux brillaient de joie en réalisant qu'elle pourrait désormais accomplir ses tâches académiques sans avoir de problème de démarrage ou de lenteur, dont j'ai été témoin ces derniers mois.
Elle a également reçu d'autres cadeaux qui lui étaient utiles : une sacoche pour transporter son ordinateur en toute sécurité, une imprimante pour imprimer ses documents, et une carte-cadeau pour acheter des livres.
C'est désormais à mon tour d'ouvrir mes cadeaux. Chaque année, je ne demande rien, je me laisse surprendre par mes parents parce que je n'aime pas ça. Je n'aime pas faire une liste d'envie. Je sais, vous pouvez trouver ça carrément bizarre, mais depuis que je ne crois plus au Père Noël, j'ai perdu toute envie de créer des listes.
J'ouvre alors le premier cadeau avec empressement et je suis instantanément surpris et ravi de découvrir des billets pour un gros match de baseball à New York ! Mon cœur s'emballe de joie, car c'est l'une de mes équipes préférées, et assister à un match dans cette ville mythique est un rêve devenu réalité. Je trouve également dans mes cadeaux d'autres petits trésors qui me correspondent parfaitement. Il y a un nouvel équipement de baseball avec une batte dernier cri et un gant professionnel, le tout dans ma marque favorite. Je peux déjà sentir l'excitation monter en moi à l'idée de fouler le terrain avec ces nouveaux équipements.
Mes yeux brillent, je suis littéralement comme un enfant devant tous ses cadeaux.
Dans un autre paquet, je découvre une casquette de mon équipe favorite, arborant fièrement ses couleurs. Je me presse de la mettre sur ma tête, sentant une connexion instantanée avec mon équipe.
Enfin, je découvre une carte-cadeau pour ma boutique de sport préférée, me permettant de choisir d'autres articles de baseball selon mes préférences. C'est comme si le Père Noël avait compris exactement ce qui me ferait plaisir cette année. Un véritable Noël en famille entouré de gens que j'aime et avec des cadeaux surprenants !
Je me presse de remercier chaleureusement ma famille pour ces cadeaux incroyables, et je sais que cette fête de Noël sera inoubliable. J'ai hâte de vivre ce gros match de baseball à New York, une expérience que je partagerai sans aucun doute avec Lenny et Joshua, mes acolytes de toujours. Noël est véritablement une période magique.
Plus tard dans la soirée, les parents de Prune et Cerise quittent la maison, mes parents montent se coucher et Cerise rappelle Joshua pour lui raconter sa journée.
J'en profite pour monter dans ma chambre et ouvrir le tiroir de ma table de nuit. Dans celui-ci se trouve un écrin : le cadeau de Noël de Prune.
Alors que je le sors délicatement, on toque à la porte de ma chambre.
— Ace, tu es disponible ?
Je me tourne et trouve Prune, souriante devant moi.
— Pour toi, toujours.
Elle avance et referme la porte avant de me tendre un paquet cadeau.
— Je me suis dit que ça te ferait plaisir.
Je m'assois sur le lit et elle fait de même, puis je commence à ouvrir l'emballage.
Je la regarde, regarde l'intérieur du paquet puis la regarde à nouveau :
— Tu... tu les as eu où ?
— Ta mère m'en a donné certaines, j'en ai trouvé par terre dans ta chambre un jour que je te cherchais aussi et c'est quand je les ai trouvées que j'ai ensuite demandé à ta mère pour te faire ce cadeau, m'explique-t-elle.
Je sors le cadre photo de l'emballage et découvre toutes les photos de James et moi au fil des années et je ne peux m'empêcher d'être ému.
— Merci, c'est... c'est juste parfait.
Elle rigole doucement et se lève, mais je retiens son poignet et lui tend l'écrin.
— J'avais aussi un cadeau pour toi, ça n'est pas aussi bien que le tien, mais je trouvais ça beau.
Elle écarquille les yeux avant de s'asseoir et d'ouvrir l'écrin.
— Mais Ace, tu es complètement malade !
— Prune...
— Tu te rends compte que c'est magnifique et que ça a dû te coûter une blinde.
— On s'en fiche du prix, rien n'est trop beau pour toi.
Elle regarde le collier avec une magnifique améthyste brillante.
Puis, avec délicatesse, je glisse le collier autour de son cou délicat. Mes doigts effleurent sa nuque, lui procurant une douce sensation de chaleur et d'affection. Le contact de ma peau contre la sienne est comme une caresse silencieuse, un langage que nous seuls pouvons comprendre.
Je m'attache à faire ce geste avec tendresse.
Elle touche la pierre avec douceur, le collier maintenant autour de son cou. Ses yeux s'illuminent d'une lueur d'émerveillement et d'émotion. Je peux voir qu'elle aime le cadeau, mais surtout, elle ressent toute l'attention et l'amour que j'ai mis dans ce choix.
Je reste silencieux pendant un instant, laissant les mots dit précédemment se perdre dans l'atmosphère calme et paisible qui nous entoure. Mes yeux ne quittent pas les siens, captivés par leur profondeur et leur sincérité.
Elle sourit doucement, une lueur d'amour et de reconnaissance dans ses yeux. Nos regards se fixent, et nous ressentons cette connexion si forte qui nous unit. C'est comme si le temps s'était arrêté, nous laissant profiter de cet instant de pure complicité. Puis, sans dire un mot, elle se rapproche de moi, ses mains trouvant naturellement leur place sur mon visage. Nos lèvres se rencontrent dans un doux baiser, rempli d'affection et de tendresse. C'est un moment magique où nos cœurs battent à l'unisson, et où nos âmes se rejoignent dans une danse intime.
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