Partie 4

A partir de ce moment-là, Aboul était impatient, et pour une fois, sa journée passa vite, car tout ce qu'il faisait, il le faisait en pensant à cette soirée éminente, et à l'article qu'il allait pouvoir faire.

L'avenue Loom était en plein milieu d'une ville que controlait l'OTAN, ce qui était donc sans risque pour Aboul.

Il s'y rendit donc sans arme, et sans soldat pour le protéger.

Le soir venu, il s'empara de son manteau et quitta la pièce.

Dehors, le bruit des armes résonnait dans le froud et le noir.

Aboul marcha sans un bruit vers les rues adjacentes puis il se dirigea vers le seul endroit qui disposait encore de quelque moyens de locomotion.

Arrivé, il entra dans la batisse où flamboyait une vieille lampe à huile.

Se prélassant sur le comptoir, le loueur de véhicule ne vit que quelques secondes plus tard notre homme:

''Bonsoir, où voulez-vous allez?''-

- '' J'ai rendez-vous sur l'avenue Loom''

Le loueur fit signe à Aboul de le suivre.
Aboul n'était pas très confiant mais détermimé à enfin quitter ce cauchemar pour rejoindre sa famille, il le suivit.

Ils marchèrent dans un couloir sombre, se terminant sur une porte.
De l'autre coté, se trouvait une voiture, l'homme ouvrit une portière, et Aboul se glissa à l'intérieur.

Puis l'individu s'installa sur le siège du conducteur à coté de lui.
Il conduisit longtemps, Aboul regardait sa montre, il voyait l'heure défiler, et bientot, l'horloge installée par l'OTAN après la destruction de l'ancienne, sonna 18H.