Un scoop a tout pris (Partie 2)

Partie 2

Il n'y rien de pire qu'un fou, qui traite un homme a conviction de tueur.

C'est exactement ce que pensait Aboul Sackir (attache de presse de l'ARTICLE) en se levant ce matin.

La chaleur l'etouffa d'abord puis le reveilla si vite que toutes ses pensees lui revinrent plus rapidement qu'a la normale.

Il etait la depuis plus d'un mois. En fait il avait compte les 31premiers jours, puis, n'en pouvant plus, il s'etait laisse sombrer dans l'oubli du passe, et il imaginait facilement ces lendemains, puisque depuis qu'il etait la, les jours se repetaient a la maniere d'un cycle solaire.

La cause de sa presence dans le desert etait ce conflit qui durait depuis bientot 4 ans, enfin 4 ans c'etait la date qu'avait vu Aboul S. sur son dernier journal avant de partir.

Ce conflit opposait les forces de l'OTAN, et l'armee lybienne installe en syrie ( cette oeuvre est une fiction, toute ressemblance avec des personnes, des groupes ou affaires existants serait fortuite).

Aboul S. avait donc ete envoye comme reporter du cote de l'OTAN, pour ''devoile au monde ce que la guerre nous cache''; voila le slogan qu'affichait fierement l'ARTICLE.
En realite, le chef d'Aboul S. ne recherchait que le scoop.

Et ce scoop, cela faisait beaucoup de temps qu'il l'attendait, beaucoup trop de temps.
Pourtant, les reporters des autres journaux semblaient reussisaient a le trouver ce scoop.

Et au yeux du public, leurs journaux devenaient plus interessant car ils affichaient soi-disant la verite.
En realite, les journalistes mettaient en scene des actes, et deformaient leurs photos pour mieux les exploiter.

Mais tout cela n'etait que pur manipulation, et aux yeux d'Aboul, ce n'etait pas du journalisme!

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