Rêve 1
30/01/2021 - Rêve 1
Autour de moi, des mouvements agitées débarquèrent de nul part et vint s'immerger dans mon profond sommeil. Jusqu'alors je dormais avec légèreté après la dure journée d'hier. La veille, de lourdes nouvelles s'étaient abattus sur nous. Je me réveillai prise de secousse incessante. Eprise de panique, je laissai échapper un cris de surprise. Mais lors que je reconnus ma mère, je fus tiraillé à la vue de ses traits durcis par la peur. Elle criait des ordres à mon père et me sonnait de sortir de mon lit. L'urgence qui se lisait sur son visage, ne laissait aucun doute sur la gravité de la situation. D'un coup, mes neurones se reconnectèrent à la réalité. Ainsi, j'entendis des cris, des hurlements déchirants, des klaxons, une multitude de sons des plus désagréable au réveil. En me levant, je resta planter là, un instant avant de reprendre conscience. Devant moi, ma mère avait disparu. Je me hâtai à faire mon sac, je pris en main mon portable. Je rejoignit ma famille qui se tenait déjà près de la porte de ce qui a été notre appartement durant ces années de vie. Mon grand père coupa court à mes observations lorsqu'il débarqua accompagné de sa femme dans l'appartement. De sa main libre, il empoigna mon frère et le tira par la sortie. D'un même mouvement nous les suivirent. Nous dévalâmes les escaliers à une vitesse que je me pansa même pas capable. L'adrénaline fis naitre en moi des sensations inconnues. Cette cavale nous menèrent au sous sol. Impossible de sortir, une bonne centaine de personnes couraient de partout. Un embouteillage de voiture s'accumulaient à sa sortie. Je perdis presque de vue mon père quand le voisin du premier me bouscula. Il ne s'excusa même pas il était transi de peur. Comme quoi, l'urgence d'une situation faisait perdre toute forme de politesse. Il était déjà compliqué auparavant mais cette histoire ne rendit pas la chose plus existante. Je perçus mon grand-père changeait de direction toujours mon frère collait à lui pour se diriger vers la sortie de secours. Bizarrement ici, les gens ne s'y précipitaient pas. A l'ouverture de cette porte clignotante, une grande bouffé d'air me submergea, mes yeux se fermèrent un instant. Cette instant de normalité ne dura qu'un temps. Trop court fut ma seule pensée à ce moment qui me traversa l'esprit. En réouvrant les yeux, je vis ce que nul personne souhaiterait voir. Devant moi, se dressait une ville engloutis par la frayeur et le sang. Des gens encastraient d'autres voitures espérant fuir le plus vite, des coups de feu se faisaient entendre de loin, des enfants criaient abandonnés au bord d'une quelconque route. Le désarroi et la peur se lisaient dans chaque visage. Ma famille, elle, en faisait toute autant partie, nous courûmes le long de l'avenue. A en perdre mon souffle, je regrettai presque les cours d'athlétisme que j'avais abandonné petite. J'avais jugé trop activement que la course ne me servira jamais. N'oubliez jamais que rien n'est inutile, là, fus ma plus grande bêtise en ce monde. Je serrais de toute mes forces mon sac. J'eus peur en cette instant de perdre mes derniers souvenirs. De loin, un immeuble plus grand que les autres éveilla en moi, une chose inexplicable. Stupidement, je suivis mon instinct sans prendre en compte ma famille. Je traversa la voie sous les cris de détresse de ma mère. Sans me retournais, je savais qu'ils me suivaient. Ne sachant pas où j'allais, je suivis juste ce fil invisible qui me rejoignait. D'un point à un autre, une force surnaturelle et un courage sans nom me prit aux tripes. Je slalomais entre les voitures embouteillés ou encastrés les unes sur les autres. Je sautais au dessus des cadavres déchiquetés des passants. Je me stoppai enfin devant le bâtiments au grandes portes. Devant moi s'élevait un gratte-ciel monumentale, il brillait de mille feu dans le cœur de cette ville. Sa splendeur m'émerveilla et je fus irrésistiblement attirée à entrer. Quand je pausa un pied sur ce sol poncé. Ma surprise sur la grandeur de la salle fut telle que j'en tombai à genou. Une frêle main se tendit face à moi, celle d'un jeune enfant, son regard si attendrissant fondit sur mon cœur. Je pris alors sa main et me releva. Sa main moite réchauffa la mienne. Il me guida vers ces escalateurs bondés de monde qui menait tout en haut du monde. Un dizaine d'escalators semblait grimper les étages. Etape par étape, marche par marche, il me guida vers mon chemin. Sa main me lâcha quand une force le tira loin de moi. C'est à ce moment là, que je me retournai. Je vis une foule désordonné et chamboulé fuir. Je cherchai mon frère dans cette vague. Mon regard capta celui de mon grand-père et de ma mère mais plus celui de mes deux êtres familiers. Une larme coula le long de ma joue, elle s'écoula. Je sentais au fond de moi que je ne les reverrai pas de si tôt. Tout en observant cette scène surréaliste, je suivis du regard mon grand-père bousculait les gens pour me rejoindre. Mon escale se stoppa à un étage. Mon arrêt soudain, souleva une vague de mécontentement et ces gens m'oppressèrent. Ce fil d'orée réapparut par enchantement. Il me mena vers un couloir en retrait, un espace plus sombre et plus calme. Etrangement, ici, aucun chahut ne se faisait entendre. La porte du fond, blanche, attira mon attention. Elle se trouva entrouverte. J'étais pourtant persuadé qu'il y a quelques minutes elle se trouvait fermer. Avec délicatesse, j'ouvris plus amplement cette ouverture. Et, je découvrais avec effroi, un corps qui baignait dans son propre sang dans son bain. Son corp vide de toute âme inondait la salle. Ses yeux exorbitait regardait en face de lui. Je jetai un œil dans cette direction et découvrit une écriture dégoulinante sur le carrelage du mur. Le sang paraissait encore frais. Cette mise en scène barbare n'u pas d'effet sur mon corp en semi-conscience devant le spectacle qui se déroulait devant moi. Un homme criait à sans arrachés les organes. Il tenait en sa main un couteau tranchant tachés d'une couleur rougeâtre. Ses yeux fixait les miens tandis que je recoulais en arrière prudemment. Il trancha sa tranché d'un mouvement rapide et vif. Je ne silla pas comme paralysée par l'acte. Une coulée de jus m'éclaboussa la figure. Infame. Cette odeur m'épouvantait. Cette horreur prenait fin quand cette inconnu tomba à genou puis s'écroula face contre terre. Une mare de liquide rouge l'englobait. Mon grand-père apparu comme par magie et il me fit quitter ce lieu. Il calma mes spams qui parcouraient tout mon corps et m'entraina vers un autre couloir, un autre endroit. Etourdie, je ne fis plus attention à l'environnement qui m'entourait mais je savais une chose nous ne fuyons plus. On descendais. Nous atterrîmes dans un palier d'immeuble. Comme si ma vie paisible du quotidien ne m'avait jamais quitter. Le soleil rayonnait en travers des vitres de la bée vitré. Cette pièce ne contenait seulement deux lits dont un à une place et une terrasse. Ce lit étais pour moi. Je quitta mon grand-père et rejoignit mon coin de paradis, mon lit. Je m'envouta dans mon lit en écoutant ma playlist quotidienne de musique. Ce soir là, je m'endormis sereine. Tout ça ne pouvais être réelle. Pourtant au petit matin, je fixa la pièce lumineuse et vide. Il n'y avait plus personne. Je ne reconnu ni ma chambre ni le lieu. Je me pris les bras dans mes écouteurs et fis tombée mon téléphone par mégarde. En le ramassant, je m'attendis au pire. Après tout il était tombé sur le mauvais côté soit la vitre. La vitre brisé de me choqua pas mais la batterie vide de cette outil, oui. Je me précipita à la recherche de mon chargeur dans mon sac. Une fois sorti, je le brancha. J'attendis une minute accroupie devant mais plus de contact ne se faisait. Le courant ne marchait plus. Impossible pour moi de rechargeai mon téléphone. La tristesse qui m'accabla me rendit que plus malade de notre ère numérique. Ce virus eut raison de moi. On frappa alors à ma porte. Curieuse, j'ouvris précieusement celle-ci. Un couple âgé me fis face. Ils se tenaient souriant l'un à côté de l'autre trempé. Il pleut dehors disaient-ils. Ils souhaitèrent entrer. Méfiante de leur intention, j'hésita. Ils en profitèrent pour rentrer. Ils s'assirent sur le lit double, en balançant leur jambe d'avant en arrière. Tranquillement, ils me regardèrent en souriant m'approcher de mon lit. Non, rassurée, j'écoutai leur histoire et leur envie à partir dans le Sud de la France. Apparemment, là-bas, nous pourrions vivre librement et faire les magasins. La mamie semblait tellement heureuse par cette perspective. Qu'elle réussit à me faire esquisser un sourire. Malgré, leur joie débordante, je ne voyais pas où ils voulaient en venir. Alors, je leur posa simplement la question. A cette évocation, ils se levèrent et partirent en me laissant, seule . Tout me devins flous. La dernière chose que je me rappela avant de me réveiller. Et, le sérénité qui m'entourait quand j'arrivais enfin à mon but. Je ne serai décrire l'endroit dans lequel je me retrouvais. Simplement, j'avais l'impression d'avoir traverser un monde et d'être atterrit dans une salle transparente. Où l'eau coulait dans son lit et que le soleil réchauffait nos âmes. J'étais accompagné d'amis mais aucun membre de ma famille s'y trouvait. J'étais là où je devais être.
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