Chapitre X

Je cours comme un fou qui se fait poursuivre par les médecins. Ça me paraissait très long, on dirait que la chambre était à 2 kilomètres. J'arrive, la porte est fermée.

<< UTHMAAAAAANNN !!!! LACHEZ MOI ! LACHER MOIIIIII.>>

- JADE OUVRE LA PORTE ! J'SUIS LA OUVRE LA PORTE.

Les poings fusaient, les coups de pieds pareille.

Ûmmi : A'oudou billah mina l'sheytan el rajim.
- Pousse toi maman.

Je prend de l'élan et BAM, la porte tombe d'un coup. Je rentre, elle était sur le sol, elle criait en regardant au dessus d'elle, elle avait l'air terrifiée.

Agit comme si c'était quelqu'un que tu connais pas et que tu dois aider... Ok Uthman agit.

Allah je demande Ton aide Allah. Protège moi contre ce djinn et Protège ma femme.

- Ûmmi garde un œil sur elle j'arrive dans deux secondes.

Je cours jusqu'au bureau, prend mon Livre Saint, mon Musk spécial et retourne avec mon qamis et mes ablutions.

Elle était assise en sous-vêtements. Ma mère semblait choquée.

- Aide moi va la couvrir, faut la couvrir et la tenir.

Elle hurlait toujours.

J : AIDEZ MOI !! Dégage imam de merde ! LAISSES MOI TRANQUILLE !

Une fois couverte avec la couverture et allongée sur le lit où elle se débattait en hurlant je commençais ma récitation.

J : Uthman ça m'fais MAAAAAAAAL ! NE L'APPEL PAS DIS LUI DE DÉGAGER ! MON VEEEEENNNTRREEEE.
- Tiens toi à carreaux ! Laisse ma femme tranquille ! Écoute moi bien je vais pas te le redemander deux fois, tu sors sans problème ou je te tue avec les paroles d'Allah.

Il rit.

J : Ah parce que tu croit me faire peur ? Dégage et laisse laaaaa !
- Ok tu l'aura voulu.

Je continu à réciter et il hurle. Il se bouche les oreilles. Je passe le musk rouge à ma mère qui lui en applique sur la gorge, les aisselles, la nuque, les bras, les jambes.

J : C'EST BOOOOON.
- Tu vas bien m'écouter, tu vas laisser ma femme tranquille, c'est ma femme ok ?
J : C'EST PAS TA FEMME !
- Ok.

Et je reprend la récitation. C'est ça, soit il se calme et il sort sans problème soit il se fait bruler et il meurt.

J : STOOOOOOOP.
- Ok, c'est quoi ton prénom ?
J : Harry.
- D'où tu viens ?

Il rit.

- D'où tu viens ?
J : Pourquoi je te le dirai saleté ?
- D'accord comme tu veux.

Je reprend ma lecture et encore, il souffre. Puis il me demande d'arrêter et me dis qu'il vient d'un tel qui se trouve au centre ville.

- Qui t'as ramené à elle ?
J : Une certaine Zeynab.

Ma mère m'a regardé, ce regard qui dit "Je te l'avais bien dis" et là une colère immense s'est emparé de moi. COMMENT OSEZ FAIRE DU MAL DE CETTE MANIÈRE ?!

- Je vais maintenant te demander de sortir sans problème si tu refuses tu est perdant parce que n'oublie pas que tu t'est attaqué à la mauvaise personne.
J : Je ne veux pas, j'aime bien où je suis. Je l'aime et c'est l'amour de ma vie. Elle est à moi et seulement à moi.
- D'accord je vais te redemander une dernière fois sachant que dans le cas contraire je te tue.
J: JE VEUX PAS !
- SORT DU CORPS DE MA FEMME ! C'EST MA FEMME ET SI T'AS PAS PIGÉ ÇA MOI J'VAIS TE L'FAIRE COMPRENDRE !

Il a essayé de me frapper mais el hamdûlillah les mots d'Allah sont toujours là et ma mère fait un très bon travail.

- OK fais ce que tu veux, tu l'a choisi.

Je commence à lire les duuas, les invocations qu'il faut pour le tuer, seulement un imprévu apparut.

J: MON BÉBÉ AAAAAAAAA MON BÉBÉ !!! UTHMAN IL ME FAIT MAAAAL AAAAAA.

Quel bébé ?! J'observe ma mère.

Ûmmi : Elle est enceinte de 4 mois Uthman.

Je fronce les sourcils. C'est pas le moment, après, maintenant concentre toi sur ton objectif.

- OH CALME TOI ! LAISSES MON ENFANT TRANQUILLE.

Ma mère met du musk sur son ventre pas très gonflée et ça s'arrête instantanément. Je reprend alors ma lecture pour le tuer mais encore une fois je fus couper :

J : C'est bon j'vais sortir mais ne me tu pas.
- C'est mieux pour toi. Sort sans causer de dégâts.

Espèce de merdeux va.

Je commence la procédure, puis après une trentaine de minutes de récitations, de tremblement et de sueurs, le corps de Jade s'apaisa sur le lit. Je continu un peu et j'arrête en remerciant Allah.

Ca faisait trois heures...

Ma mère la lâche et la couvre. Moi je la regarde, doublement choqué.

- Je pensais pas qu'elle serait capable de ça.
Ûmmi : Les djinns amoureux c'est tendance ces temps-ci ici.
- Pour des terres ûmmi, pourquoi ? Fallait le dire au lieu de tout ça, je les lui aurait donné sans problème... En tout cas je laisse Allah se charger de sa sanction mais tout c'que je sais c'est qu'elle a touché à ma femme, et quand on touche à ce qui m'appartient je ne vois ni à droite ni à gauche... Je ne la considère même plus comme un membre de Ma famille. En voulant blesser Jade elle m'a blessée moi en premier.
Ûmmi : C'est parce qu'elle t'aime qu'elle fait tout ça.
- Et moi je l'aime pas. J'ai déjà ma femme c'est finie, elle a 22 ans faut qu'elle grandisse la-dedans... Et depuis quand je suis pas mit au courant que j'vais être père ?
Ûmmi : Elle voulait que tu le vois par toi même.

Je soupire en frottant ma barbe.

- Qui d'autre le sait ?
Ûmmi : Ton père seulement.
- En plus... Woaa, c'est trop d'un coup là.

Ca bouge derrière, on la regarde et limite on se jète sur elle.

- Tranquille, tranquille.

Elle ouvre les yeux.

J: Ma gorge.

Ma mère court apporter de l'eau. Je l'aide à se redresser et lui embrasse le front.

- Ca va hobi ?

Elle hoche la tête. Je la sert contre moi en l'inondant de baisées. Ma mère l'abreuve et pendant ce temps je lui trouve l'un de mes t-shirt pour l'habiller. Elle l'enfile par dessus la tête puis baisse les yeux sur son ventre en le touchant.

Ûmmi : Je vais vous laisser.

Je lui embrasse le front en la remerciant et elle sort.

- Je suis désolé, soufflais-je.

Je l'embrasse et elle répond à mon baiser plusieurs fois.

- On a pas besoin de ces terres.
J: On en a pas besoin.

Je souris en caressant son ventre. J'étais comme un enfant qui découvrait pour la première fois un chat.

- Comme ça je vais devenir papa In Shâ Allah ?
J: Surprise, elle dessine un maigre sourire sur ses lèvres, c'est pas les circonstances attribuées pour ce genre de nouvelles.
- C'est pas grave, je suis le plus heureux du monde !

Elle sourit en me caressant la joue.

J: Je veux rentrer en France.

Je la regarde profondément dans les yeux.

- On va rentrer en France.

**

YoursWriter

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