Chapitre XXVI

•| Comme je le dis, un regard vaut milles rêve, un amour vaut milles regards |•

[multimédia: Sajeda]

**

Son regard me réveilla. Il était au dessus de moi entrain de me contempler tout en caressant mes lignes. Son sourire ne voulait pas se décrocher de ses lèvres.

"_ Sbah el kheir, souris-je en m'étirant.

Il m'embrasse longuement.

_ Sbah el nour hyati (ma vie), t'as bien dormis ?

Le rouge me monte aux joues.

_ Uthman on n'a pas dormit...

Il rit puis posa sa tête sur ma poitrine en enroulant ses bras autour de mes hanches.

La nuit a été très très très très mouvementé, rien qu'en repensant à nos ébats mon corps ravivait cette flamme dans mon bas-ventre.

Je laissais balader mes mains dans ses cheveux pensive alors qu'il grognait encore en embrassant ma poitrine.

_ Uthman j'ai mal. J'ai l'impression que j'vais pas réussir à bouger.

_ Smahili. Je. J'ai pas contrôlé...

Ca me déchirait, c'était insupportable.

_ C'est pas grave.

_ J'te ramène de la crème ?

_ Oui s'il te plait.

Il met un boxeur et courus chercher la crème. J'en profitais donc pour prendre une pilule et me rallonger sous le drap sur le ventre.

J'avais très mal.

Il revient avec une noisette de crème dans la paume. J'étais toute rouge.

_ Met toi sur le dos.

Je me plis à ses ordres. Délicatement il se mit à masser mon bas ventre circulairement jusqu'à ce que la crème fut bien pénétré.

Je soupire et il se rallonge près de moi sur le dos, bras sous la tête. Je le contemplais, qu'est-ce qu'il est beau mon mari.

"_ T'aime bien me regarder, sourit-il sans décrocher son regard du plafond.

_ C'est pas moi qui reste éveiller pour regarder son mari dormir.

Il rit.

_ Tu m'cherche.

_ Un peu quand même.

_ Ca t'a pas suffit ?

_ Arrête ! Me plaignis-je en cachant mon visage rouge.

_ C'est trop tard, ça sert plus à rien de faire ta timide. Je suis outré !

_ Arrête de faire le bourge.

_ N'aie-je pas le droit d'avoir un langage correct ?

_ Si vous avez tous les droits.

_ Voici une réponse qui m'enchante pleinement, il le faisait d'une voix grave à en mourir de rire.

_ Haaaahahahah.

_ Guettez ce rire.

_ Il est beauuuuu.

_ Trop moche.

_ T'es méchant.

_ Et toi t'es moche.

Je me penche vers le sol pour ramasser ma nuisette à porter de main. Mes sous-vêtements étaient portés disparus pour l'instant.

_ Ep ep ep, j't'ai autoriser à te rhabiller ?

Je lui lance un regard noir.

_ Je me suis autoriser.

_ Toujours insolente.

Je lui souris en tirant la langue.

_ Viens là.

_ Je veux pas.

_ Tu n'a pas le droit de te refuser à moi, sourit-il malicieusement.

_ La nuit ne t'a pas suffit ?

_ Qui t'as dit que j'voulais faire ça coquine ?

Je rougis encore plus, j'ai cru qu'il allait tenter un truc mais non. La honte ! Je m'approche de lui sans broncher pour éviter de dire quelque chose qui me fera encore plus honte.

_ Tu m'surprend de jour en jour tu sais, rit-il.

Il me déposa sur son torse, je commençais à jouer avec sa chaine en argent.

_ J'ai bien décoré ton cou, dit-il.

Je souris en baladant mes doigts sur ses pectoraux.

_ Ma mère a vu, elle était choquée.

_ C'est le marquage de territoire spéciale mari possessif ça , c'est comme c'que tu m'a fait un peut partout sur le corps. Ton territoire.

Je rougis et le frappe amusée. Il attrape ma main.

_ J'suis heureux que tu m'aie enfin fais confiance.

Il passe sa main sur ma nuque et me tire pour m'embrasser. Je mordille sa lèvre inférieur ce qui lui soutira des sourires.

_ T'es mon mari. C'est normal. Juste, encore toute rouge, va moins fort la prochaine fois.

Il pose ses lèvres sur mon front.

_ T'inquiète hobi, c'était juste les pulsions. T'étais là...Depuis l'temps que...Voilà t'étais là et je...

Je le coupe en sautant sur le sol.

_ Stop, j'avais déjà compris.

_ Tu vas où ?

_ Je vais faire ton petit-déjeuné.

Qui aurait cru qu'un jour marcher serait aussi difficile que ça ? Je souffrais le martyre mais je me contentais de mordre ma lèvre inférieur pour atténuer cette douleur incessante et avancer.

Le petit-déjeuné préparé je retournais dans la chambre alors qu'Uthman était sous la douche pour ranger et aéré un peu.

"_ Jaaaaddeee tu peut venir me frotter le dos !? "

Je le rejoins dans la salle de bain embaumé de vapeur où le bruit de l'eau sur les parois dominait.

Il était debout de dos.

Je fondais sur place.

"_ Mdr tu rêves ?

Je cligne des yeux.

_ Regarde comme tu veux, mon corps t'appartiens.

_ Uthman, soupirais-je en reprenant mon souffle.

Je commençais à lui frotter le dos. J'arrivais pas à le regarder, j'étais beaucoup trop déstabilisé devant lui. Son corps, large, bronzé. Calmez vous hormones.

"_ Entre avec moi, supplie-il.

Oh...

_ J...Je..p.peut pas, y'a des trucs sur le feu, mentis-je.

Il se retourne et sourit.

Non ne regarde pas.

_ Hshem Uthman.

_ Pourquoi tu fais la déstabilisé ? Regarde je suis ton mari, au calme.

_ Non mais c'est hshouma...

Je baisse la tête.

_ Viens là.

Je n'ai rien vue arriver. Il me prit par la taille et me porta en me tirant dans la cabine avec lui.

_ Non ! Tu va me mouiller en plus cet ensemble est neuf ! Y a...Y a les trucs sur le feu aussi ! Criais-je.

Il me plaqua sans répondre contre l'une des façades en enroulant mes jambes autour de sa taille.

L'eau tombait sur nous. J'étais affolée.

Ses mains remontaient mes jambes lentement. Dans un élan, je pris son visage entre mes mains et posai mes lèvres sur les siennes pour faire diversion.

J'arrivais plus à respirer.

"_ C'est bon, c'est bon le truc là il va cramer. Soupirais-je en posant ma main sur sa bouche.

_ Vas-y un dernier bisous.

Je l'attrape avec ardeur et cette fois c'est un dernier baiser sur le torse que je lui fais avant de quitter la salle avec une serviette autour des épaules.

Il va finir par me tuer.

**

_ Tu peut me passer une cuillère hbiba ?

J'ouvrai le tiroir pour en prendre une mais sans faire exprès j'en fais tomber. Je lui donne et me penchais pour ramasser les autres.

_ Pousse toi un peu à droite.

Je le regarde sans comprendre en pivotant à droite.

_ Jolie jolie !

_ Non Uthman ! Criais-je en me redressant de suite, baissant au maximum ma nuisette.

Il était mort de rire.

_ T'es pas sérieux, grommelais-je.

_ Rooooo j'rigole, assit toi sur mes genoux, allez installe toi. J'aime trop te taquiner, t'es hloua quand tu t'affoles.

_ C'est mort.

_ Viens mon bébé d'amour à la jolie nuisette.

_ En plus le pire c'est que devant les gens tu fais le calme.

_ Devant les gens, t'as bien précisé. Ils me connaissent pas.

_ Uthman l'homme calme ZEMA.

_ Viens là sinon j'te mord les cuisses quand tu dors.

Je m'assis sur lui. Après un moment de silence je décidais de prendre la parole:

_ Uthman ?

_ Oui ma beauté.

_ Je vais aller voir mon meilleur pote...

Il arrête de manger et me regarde.

_ Quoi ? C'est qui lui ?

_ Il s'appel Samir.

_ C'est pas l'gars qui était venu devant la mosquée avant notre mariage ?

J'hoche la tête mais ne le laisse pas finir.

_ S'il te plait écoute moi mon cœur.

Je lui raconte en gros les choses nécessaires.

_ Non j'veux pas, conclu-t-il.

_ Uthman je ne veux pas le laisser tomber, c'est mon meilleur ami.

_ L'amitié fille garçon n'existe pas.

_ Uthman ! Fais pas ton jaloux heychek. J'e te jure que je t'aime mon amour, faut pas t'en faire.

Je prend son visage entre mes mains et y dépose mes lèvres légèrement sur les siennes en mordant l'inférieur comme il aime.

Il grogna en posant ses mains sur mon postérieur.

_ Jade je l'aime pas.

_ Il faut que je l'aide, je suis obligé, je peut pas le laisser, soufflais-je près de ses lèvres en passant ma main sous son t-shirt.

Il laisse un son roque échapper de sa jolie bouche.

_ Ok, c'est ok.

**

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