Chapitre XLV
•| La colère commence par la folie et se termine avec le regret.
Ali Ibn Talib |•
[multimédia: Jade (c'est enfaîte deux photos qui se rapprochent le plus de ce que j'imagine. Laquelle vous préférez ?)]
**
~ Jade ~
Je ne faisais que pleurer. Non pas parce qu'il m'avait rembarré comme une chienne mais parce que j'avais un mal de chien à l'estomac. J'avais des nausées, chaud, froid puis encore chaud et encore froid.
Pourquoi un bébé maintenant ? Pourquoi j'ai pas étudié les cycles de grossesses avant de me lancer ? Pourquoi je me suis précipité ?
J'avoue que je pleurai aussi parce qu'il m'avait rembarré c'était mes hormones qui avait décidé de ça et je ne pouvais pas faire autrement.
Ya Allah j'ai l'impression que c'est elles qui décident sur moi.
Je n'en pouvais plus, alors j'ai pris mon portable et je l'ai appelé.
"_ Allô ?
_ Oui allô Omar.
_ Ouais hbiba ça va ?
_ Ouais... J'te dérange pas ?
_ Jamais wesh.
_ Y'aurais pas moyen que tu passes me prendre s'il te plait. J'ai envie de rester un peu à la maison.
_ Euh ouais... J'arrive.
_ Merci."
Je raccroche et me lève pour faire mon sac.
J'allais partir, j'allais m'en aller quelques jours pour le confronter à lui-même. Je n'oublierai pas ce qu'il m'avait dit. C'était tellement vorace et cru que la scène ne faisait que tourner dans ma tête et plus elle tournait et plus une sorte de colère jaillissait en moi contre Uthman. Contre la manière dont je n'avais pas su répliquer autrement !
Avec rage, j'ai pris des vêtements et je les ai entassés dans une valise que j'ai méchamment fermée.
"Khemja"
Ah oui ?
"Dégage"
Effectivement je vais partir.
J'enfile une abaya noir par dessus ma robe de chambre en satin vert émeraude et enroulais un voile noir et doré par dessus mes cheveux.
J'attend jusqu'à ce que mon frère me bip.
Il était vingt-deux heures et Uthman n'étais pas encore entré. Eh bien tant mieux pour moi.
J'éteignis les lumières, claquais la porte et roulais ma valise dans le couloir.
Omar était en bas et à vus d'œil il n'était pas tout seul. Plus je m'approchais et plus la silhouette de Souleyman se dessinait dans la nuit.
Oh mon Dieu, il ne manquait plus que ça.
"_ Ca va ? Demande Omar en m'embrassant le front.
Je me contentais d'hocher la tête avec un maigre sourire.
_ Ouais, soufflais-je.
_ Et Uthman il sait ?
Souleyman nous regarda.
_ Je t'expliquerai tout à l'heure.
Il me fixa septique puis entrais dans la voiture avec Souleymane qui avait mit la valise dans le coffre. J'ouvrais à mon tour la portière et m'installais sur la banquette arrière.
**
~ Uthman ~
Je monte dans l'ascenseur et sors mes clefs après avoir appuyé sur le bouton.
Je m'étais grave calmé. C'est vrai qu'en prenant du recul j'ai eu tors de l'avoir assaillit d'accusations comme ça. Waaa j'm'en voulais même.
W'Allahi j'avais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose... Abdel Karim m'a bien fait flippé ce con.
Au même temps c'est normal comme réaction. Comprenez moi, je reçois un appel d'un ami qui me dit que ma femme est avec un homme.... Aussi pour quoi j'ai cru Ilyes comme ça sans preuves... C'est mon pote aussi. Il va pas me mytho c'est logique.
Les portes s'ouvrent.
Je sors avec mes béquilles et m'approche de la porte en sonnant.
Rien.
Je sonne encore.
Toujours rien.
Peut-être qu'elle dort.
J'ouvre la porte. Tout était plongé dans le noir et il faisait froid. J'allume les lumières puis claque la porte avant de jeter mes clefs sur le comptoir de la cuisine en me faisant accueillir par Rubis.
"_ Oh Jade.
Aucune réponse.
Je parcours donc l'appartement en l'appelant, mais rien.
Notre chambre, vide.
Les chambres d'amis, vide.
Salon, vide.
Salle de bain, vide.
Je commençais sérieusement à paniquer. Je retournais dans le salon, il y avait jonché sur le sol des sacs Zara. Je les ramasse et m'aperçois que c'est enfaîte tous des vêtements de ma taille.
Je soupirais longuement en jetant le pull rouge entre mes mains sur la chaise en face.
Quel sorte de batârd j'ai fais ?
Soudain, après un long moment de silence j'aperçu sur le coin de la table basse une feuille.
Réfléchi bien à ce que t'as dis, je reviendrai peut-être dans quelques jours.
Jade.
Je m'allonge alors sur le canapé en jetant cette satané feuille sur la table.
La con de moi.
**
23h10
~ Jade ~
Sajeda pleurait dans mes bras. Je m'en voulais de ne pas avoir su rapidement que ma sœur allait mal à cause de ce connard de Marwan. Elle n'avait pas l'intention de s'arrêter et ça m'attrister profondément plus.
"_ C'est bon hbiba il n'en vaux pas la peine, chuchotais-je en lui embrassant le sommet de la tête.
Elle ne répondit que par un autre flot de pleurs.
_ Repose toi Sajedoush, et calme toi ma belle sinon les autres vont trouver ça louche.
Elle hocha simplement la tête puis essuya ses larmes et rejoignit son lit.
Les hommes... Tous pareils en fin de compte.
Je me relevais du sol et rejoignis la chambre d'Omar avec mon voile sur la tête parce que Souleyman allait dormir ici.
"_ Ca va ? Questionna Omar.
_ Ouais, j'suis juste fatiguée.
Souleyman était dos à nous entrain de jouer à la play, il arrêta sa partie et quitta la chambre en prévenant Omar qu'il dormait dans le salon.
_ J'vais essayé de me trouver une place, ça s'fait pas qu'il dorme dans le salon. C'est quand même un invité.
_ Mdr oklm c'est plus mieux comme ça.
_ Ouais.
Je retire donc mon voile et m'allongeais sur le torse nu de mon grand frère qui m'accueillit dans ses bras.
_ Vas-y dors, t'es toute pâle en plus.
_ C'est ma première grossesse aussi... J'ai trop peur.
_ T'inquiète hbiba, il m'embrasse le front, ça va aller.
Il caressait mes cheveux dans le silence, puis, sans vraiment me rendre compte je sombrais dans le sommeil.
Je pousse le jolie portail forgé. C'était un parc très particulier. Il faisait nuit noir mais juste à quelques mètres au dessus de moi les étoiles brillaient de milles feux dans le ciel violet. Ce parc était vide. Je ne sais pas comment mais, on dirait que mes jambes savaient où aller alors je leurs fis confiance et marchais en regardant le ciel émerveillée.
D'un coup je m'arrêtais sur le chemin et sur ma droite il y avait un grand arbre où en dessous était placé un banc et où une personne était assise.
Elle releva la tête et je pus reconnaître Samir.
J'ai couru et lui ai sauter dans les bras haletante.
"_ Samir tu vas bien ?
Il hocha la tête tout souriant sans répondre. Sa main tapota la place vide à côté de lui et je m'y installais très ému de le revoir.
_ Je suis fière de toi, souffle-t-il.
Je commençais à pleurer en lui caressant le visage. Il paraissait tellement bien.
Sans dire un mot de plus je le repris dans mes bras. C'était irréel, je, je n'arrivais pas à le tenir fermement. On aurait dit du vent.
_ Samir tu me manques.
Il laissa un baiser sur mon front et,
Et je me réveillais à bout de souffle comme si quelqu'un m'avait éclaboussé d'eau glacé. J'ai su par les signaux de mon estomac qu'il fallait que je cours et c'est ce que j'ai fais.
J'ai couru jusqu'aux toilettes vomir tout ce que mon estomac estimait d'indésirable.
Je respirais essoufflée devant la cuvette. Rapidement j'entendis des pas précipités se diriger vers la pièce. Lorsqu'ils se turent je me retournais et aperçut Souleyman, debout, seulement vêtit d'un caleçon jaune.
"_ Ca va ?!
Je ne répondis pas, le dos de la main devant la bouche pour m'éviter de vomir encore une fois.
Il s'approcha de moi et me releva sans difficulté. Mon cœur cognait dans ma poitrine, je l'entendais jusqu'aux tympans.
Il partit puis revint avec mon voile.
Je tentais de le prendre mais il m'arrêta en retirant ma main. Il posa le tissus sur ma tête en entourant mon visage avec, je ne le lâchais pas d'une semelle, nos regards étaient liés.
C'est quand il posa ses mains sur mes joues que je suis revenu à la réalité en les retirant doucement pour aller me rincer la bouche très gênée de ce rapprochement interdit.
_ Tu veux quelques chose ? Demanda-t-il en coupant ce silence.
_ Non merci.
_ Tu vomis toujours ?
J'hoche la tête.
_ Vas-y viens j'vais te servir un coca, ça t'enlèvera cet envie.
Je le suivis alors jusque dans la cuisine en m'asseyant sur une chaise. L'horloge affichait trois heures et demi.
Super.
_ J'espère que je ne t'ai pas réveillé.
Il secoua la tête dos à moi en ouvrant la bouteille de coca.
_ Tu n'as pas dormi ?
Il sourit.
_ Lela (non), j'faisais mon sport.
_ Oh.
Mes joues rougirent. Il me passa mon verre et je le remercie avec le sourire.
_ Tu t'es embrouillé avec ton mari ?
J'hochais la tête en regardant le coca.
_ Smeh c'était pas mon intention et j'te l'avais hlef.
_ Non non c'est pas de ta faute, me précipitais-je.
Je claquais mes ongles sur la table pour m'empêcher de le regarder.
Je n'avais plus envie de rester assise. Je me levais et m'appuyais contre le plan de travail en face de Souleyman.
Je l'observais en buvant mes dernières gorgées de coca... Il était charismatique, cruellement beau et très bien bâtit.... Mes poumons se compressèrent.
Je ne sais pas mais si c'est les hormones qui me font ça mais je leur demande de bien vouloir se calmer si c'est le cas.
Par manque de chance il s'en rendit compte mais, au lieu de dire quelque chose il me fixa de la même manière, ne décollant pas son regard du miens.
A ce moment là mon cœur redoubla d'effort, appréciant ce spectacle devant moi...
**
Oh My God 😱😱😱😱
Donnez moi vos impressions ! Créez des débats, j'veux voir ce que vous en pensez au max !
May Allah bless you sisters 😘💋💕🙈
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