Chapitre LIV
•| Un vrai homme n'est pas celui qui est trop beau, qui a des muscles, de l'argent etc...
Un homme, un vrai, c'est celui sur qui tu pourras compter, avec qui tu pourras vivre sans craintes, car tu seras sur et certaine qu'il ne t'abandonnera et ne te tromperas pas. C'est celui qui n'ira pas raconter tous tes petits secrets à ses copains, et qui saura te pardonner encore et encore... Celui qui t'aimeras comme tu es, qui sera heureux de t'avoir, qui fera des efforts et sera reconnaissant envers toi. |•
**
Les larmes ne cessaient de couler, tout ce silence me dévorait et seules mes pleurs résonnaient.
Mon corps ne bougeait plus, mon regard était figé sur ce point invisible collé au mur et mes lèvres mouvaient seulement pour radoter des choses incompréhensibles.
Ce n'était plus moi...
"_ Uthman, appelais-je, Uthman, retentis-je comme un appel à l'aide, hélas le silence ténébreux fu ma seule et unique réponse.
Mes larmes sont alors devenus des sanglots sans relâche.
J'étais seule, seule, seule...
Par une force mystérieuse j'avais trouvé le courage de me lever, seulement, le degré de tremblement qu'émettait mon corps était quasi-totalement égale à celui d'un épileptique.
Je me suis traîner jusqu'au salon et w'Allahi c'est à ce moment que j'ai su qu'Allah m'avait sauvé.
Mon portable était sur le sol, l'écran était certes amoché mais lorsque j'ai mis mon pouce sur la reconnaissance d'empreinte, il s'est allumé.
Il s'est allumé.
Précipitamment, comme si mon temps était compté je tentais d'écrire sans débordement le numéro d'Omar que je connaissais par cœur.
L'espoir vivait encore.
Première sonnerie, deuxième sonnerie, troisième sonnerie, quatrième, il répond.
"_ Allô ?
Sa voix se propagea dans mes oreilles comme une réponse à mes SOS.
J'ai repris mon souffle en essayant de ne pas m'effondrer et j'ai répondu :
_ A... Allô Omar.
_ Mmmhm ça va Jade ? Y'a un problème ?
_ Omar... Omar vient s'il te plait.
_ T'es sur que ça va ?
Je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps.
_ Oh Jade !? Son ton s'éleva.
_ Omar s'il te plait viens me chercher.
_ QU'EST-CE QUI T'ARRIVES ?
_ Omar s'il te plait j'ai besoin de toi là.
_ Ok ok j'arrives de suite bouges pas !
_ Merci...Merci." sanglotais-je en coupant la ligne.
Le vent faisait vibrer ma peau, la fenêtre ouverte, je voyais le ciel violâtre, j'avais l'impression qu'il était ouvert. Doucement, je me suis relevés en constatant les dégâts autour de moi. Incapable de marcher plus loin je me suis allongée sur le canapé en me recroquevillant sur moi-même.
Les images tournaient dans ma tête en boucle... Ses mains je les sentaient encore sur mon corps, se baladant de haut en bas, faisant des cercles... Violant ma personne.
Pourquoi j'avais ouvert cette porte ?
"_ Ohhhh y'a quelqu'un ? JADE !?
Le son de la voix de mon grand brisa avec terreur ce silence. Sans que je puisse dire quelque chose il se trouvait déjà devant moi. Je me recroquevillais encore plus, honteuse de m'afficher dans ces conditions une fois encore.
Surpris, il s'approcha de moi et me prit par le bras en me relevant.
"_ Jade ? Hbiba pourquoi t'es comme ça ? Oh il t'arrives quoi là ? Il est trois heures du mat'.
J'explose littéralement en pleurs.
_ Il m'a touché... Il m'a touché, tremblais-je en retirant mon bras par reflex.
_ Qui t'as touché z*bi !
_ Je je j'le connais pas, pleurais-je, il est rentré et j'voulais pas, j'voulais pas et il a commencé avec son révolver j'pouvais rien faire Omar.
_ Il est où Uthman ?
Je hausse les épaules, détruite de toute part.
_ Je sais pas, une vague de larmes coula de mes yeux, il est parti il y a longtemps, sanglotais-je.
Ses bras m'enveloppèrent comme une protection. Ses lèvres se posèrent sur mon front et l'une de ses mains caressa mes cheveux.
_ C'est bon, chuchote-t-il, c'est bon j'suis là hbiba, c'est fini."
**
Après qu'Omar ait rassemblé mes vêtements dans une valises on avait quitté l'appartement pour rejoindre celui de mes parents. Tout le monde dormait, c'était bien meilleur comme ça.
On était allongé sur son lit, j'étais encore dans ses bras en sécurité et lui restait figé de cette manière, trop pensif à mon goût. Je n'avais plus de force, même pleurer épuisait mon âme.
"_ Tu sais qui c'est le gars ? Demande-t-il enfin.
_ Il m'a dit que c'était le pote d'Uthman, il s'appel Fares.
_ D'accord, souffle-t-il en plongeant sa main dans mes cheveux, comment ça se fait qu'Uthman n'est pas chez vous ?
_ Il est partit depuis longtemps...
Les larmes ont refait surface de plein gré. Quel faiblesse....
_ Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ces trucs là ? soufflais-je.
_ Allah T'aime bien c'est tout.
_ J'veux mourrir Omar, w'Allah j'veux mourrir, j'en ai marre.
_ B3ed char, dis pas ça !
_ Je sers à rien, je fais que des problèmes.
_ Mais non hbiba, c'est juste que les gens ont tendance à profiter de ta gratitude c'est tout... C'est bon Jade faut que tu dormes.
_ Je peut pas.
_ T'inquiètes pas je suis là, j'bouge pas."
Il me serra d'avantage et c'est comme ça que j'ai pu enfin trouver un minimum de repos.
**
Le lendemain.
"_ Jade ça fait longtemps que je t'ai pas vue, dit ma mère en me regardant.
_ Ah c'est... A cause du travail, et tout ça.
Elle hocha la tête sans chercher plus loin.
_ Et ça va à la fac ?
_ Mm ça va... Tu veux que je t'aide à faire la vaisselle ?
_ Vas-y viens ma chérie. Ah tu m'as manqué ma grande.
Elle m'embrasse la joue, je me suis légèrement retirer mais sans qu'elle ne s'en rende réellement compte.
_ C'est pas plus mieux si tu retroussais tes manches ?
_ Ah ? Non non ça va, me précipitais-je, j'ai froid.
Elle fronça les sourcils.
_ C'est juste les bras, regardes tu vas te mouiller.
_ Ca va maman !
_ Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-elle.
_ Oh ça va là-bas ? Questionna à son tour papa depuis le salon où il était posé avec Mehdi.
_ Khlas beba (c'est bon papa), y'a rien."
Je continuais la vaisselle mais on dirait que ma mère n'était pas du même avis.
"_ Qu'est ce que tu me caches Jade ?
_ Rien.
_ Jade.
_ Rien maman !
_ Relèves tes manches.
_ Je veux pas.
_ J'ai dis relèves tes manches.
Sans me laisser la possibilité de refuser encore une fois elle me prit alors par les bras en me faisant très mal et elle releva mes manches en découvrant mes bleus et mes rougeurs faîtes par la pression de Fares la veille.
_ C'est quoi ça ? Fit-elle choquée.
_ C'est rien, bégayais-je.
_ Jade pourquoi t'es remplis de bleus ?
_ Maman c'est rien...
_ Uthman te bat ? Questionna-t-elle horrifiée.
_ Quoi ? Non... Non.
_ Dit moi la vérité.
_ Y'a aucune vérité ok ?
_ S'il te plait... C'est lui qui t'a fais ça.
Je secoue la tête.
_ Il est parti depuis longtemps, dis-je la voix cassée.
_ Où ?
_ Je sais pas.
_ Comment ça tu sais pas ?
_ Je sais pas maman, pleurais-je irritée, il est parti !
_ Et c'est quoi ces marques alors ? Reposes-t-elle terrifiée.
_ Hier... J'essais de paraître normal mais je souffle et les larmes s'effondraient en déluge... Y'a un homme qui est entré chez moi et... Et il a fait ça...
_ QUOI ? AH WILI ! QUOOIII ?
_ Cries pas !
_ Il t'as touché ?!
_ Oui.
_ Il t'as violé ?
_ En quelques sorte."
Mehdi débarqua dans la cuisine en furie.
"_ Y'a quoi ? Oh yemma ?
Elle était assise sur une chaise et elle me fixait tristement.
_ Demande à ta sœur.
Il se retourne vers moi et comme toujours c'est brutalement qu'il m'attrapa sur mes blessures en serrant. Je me suis directement échappée loin de lui.
_ C'était quoi ça ?
_ Rien.
Il me prit un bras et appuya encore dessus fortement.
Je cris et il me lâche pour relever ma manche.
_ Oh c'est quoi tout ça ? S'énerva-t-il.
_ C'est des blessures, rien de grave.
_ Rien de grave ?!
Il prend l'autre bras et fait de même.
_ C'EST QUOI ÇA TA RACE.
_ C'est... C'est rien.
_ QUEL C'EST RIEN ?
_ Mehdi tu m'fais peur là.
_ QUI T'AS FAIT ÇA ?!
_ C'est un gars m'a fait ça..."
**
Coucou j'espère que vous allez toute bien !
Vos impressions sur ce chapitre ?
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Allez au max sur le book de Sofiiane c'est super convivial tout ça. Je compte sur vous pour commenter, voter et le partager au max ! Merci tout le mondeuuuhh quoi !
Bonne nuit sous La Protection du Tout-Puissant 😗💋
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