Voici l'OS pour l'échange de @404projects

Aujourd'hui, j'ai décidé de partir faire la fête dans la meilleure boite de la ville, "le Braquemart". J'ai envie de boire ce soir, de fêter mon anniversaire en avance puisque demain j'aurais 20 ans et pourtant mes très chers amis ont d'autres choses de prévu. Du coup, me voilà deux heures du mat accoudé au bar à boire mon dixième verre de vodka coca. J'observe les gens dansés comme leurs pieds sur la piste, je vois des omégas qui tentent d'attirer l'attention de plusieurs alphas. 

Les bêtas eux préfèrent attendre que les plus faibles soient assez bourrés pour les chopé dans les toilettes. Ils savent très bien qu'ils n'ont aucune chance avec tout les mâles forts dans la pièce. Moi, je n'attends même plus qu'un oméga me repère, en tout cas j'ai pas trop d'espoir de rendre mon père fier de moi. Lui grand alpha qui n'attendais que son fils soit également un alpha puissant, s'est juste retrouver avec un beta mâle et une alpha fille. Avec un peu de chance je pourrais peut-être avoir de la chance et tombé fou d'amour de l'un des seuls omégas qui aimerais bien d'un beta comme moi. 

Je commande un verre de whisky pur pour faire passer la vodka qui commence à me taper sur le système. Je le bois cul sec en recommande un et me retourne en direction de la salle pour me moquer des danseurs du dimanche. Je rigole tout seul des tenues pourries de ces derniers; des chaussures jaunes moutardes, la chemise hawaïenne, des claquettes chaussettes...  Je ne comprendrais jamais la "mode" de nos jours. De nouvelles personnes entrent dans la boite, je les regarde et un homme retiens mon attention.

Il fait a peu près ma taille vers les 1m80, blond et super bien habillé. Mes yeux ne peuvent se séparer de sa silhouette élancée. Sa chemise noire qui laisse apercevoir ses bras musclées, sa peau halée et son pantalon serré qui ne laisse pas mon imagination faire son travail. Il s'assoit avec ses amis dans la zone VIP, une serveuse prend directement leur commande avant de leur ramener  deux ou trois bouteilles de champagne. Je les observe depuis déjà depuis au moins dix minutes. J'ai continué à picoler et j'avoue que ma limite est dépassée depuis un moment déjà. 

Je me lève et tout tourne autour de moi, je reste debout à attendre que mon vertige passe avant de traverser la piste de danse en titubant pour aller en direction des toilettes. Une fois la piste dépasser, je perd mon équilibre et tombe sur quelqu'un. Il me ratrappe mais ma tête tourne toujours alors qu'il me parle, je lui fais comprendre d'attendre un petit peu. Quand ça va mieux, je relève mon regard pour le remercier et mes yeux s'écarquillent, je me tien dans les bras musclés du beau jeune homme de la zone VIP. 

-Tu vas bien? Je pense que tu es un peu trop déchirer. Tu as besoin d'aide. 

Le blanc. Mon cerveau est blanc, je ne sais quoi lui répondre. Je le regarde et souris comme quand je ne comprends pas ce qu'on me dit et que j'ai la flemme de demander. Devant mon silence, il me pose une nouvelle question

-Tu t'appelles comment? 

-Jaemin.

-Moi c'est Jeno. 

Putain qui a laissé les volets ouvert. Je ne veux même pas ouvrir les yeux mais ma tête me rappelle à l'ordre. Il me faut un doliprane et maintenant. Je mets une main entre la lumière aveuglante et mon visage pour pouvoir ouvrir mes paupières qui restent lourdes. Je me réveille en douceur et me relève pour m'asseoir au bord du lit. Une deuxième douleur me lance et celle là est mal placée. Elle se situe dans le bas du dos, je me souviens pas d'être tombé hier. Enfin, je me souviens pas vraiment de ce qu'il s'est passé hier.

Mes maux me sortent de mes pensées et c'est à ce moment que je remarque que je ne suis pas chez moi. Je ne reconnais pas ma chambre. Je suis toujours dos au lit et je n'ai pas envie de me tourner. Une peur de vraiment comprendre l'origine de ce mal de dos. Je me retourne tout doucement et ce que je vois ne me plait pas du tout. Enfin si mais non, là n'est pas la question. 

Je vois un homme nue recouvert d'un drap en soie noir couché sur le ventre. S'il est nu et que je suis nu, il n'y a pas d'autre explication à mon problème premier. Je me lève du lit mais mes jambes me lâchent, un petit cri de douleur  m'échappe. Je ne bouge plus et j'attends pour voir si j'ai réveillé la "belle au bois dormant". Heureusement, il ne bouge pas d'un cils, je peux enfin respirer. 

Je me lève et file m'habiller mais malheureusement je me prends les pieds dans le tapis et tombe. L'inconnu qui dormait toujours se réveille en sur-saut et vient à moi. Il me trouve à genou sur le sol de son salon.

-Tu voulais fuir mon mignon? 

-Euh 

Sa voix me rappelle quelque chose, mon regard se pose enfin sur son visage et deux éléments de notre rencontre me reviennent. Mon admiration pour lui dès qu'il  est entré dans cette boite et "Jeno". Son prénom.

Il me tend son bras pour m'aider à me relevé.

-Tu devrais éviter de faire de grands efforts aujourd'hui. Hier, j'y suis pas allé de mains mortes. 

Il se retourne pour retourner dans sa chambre, sans doute pour mettre quelque chose sur son magnifique fessier et de loin, il me dit:

-Ah et évite de t'enfuir, on doit parler.

C'est la phrase que personne n'aime entendre, je baisse la tête et m'assois sur le canapé tout en frottant mon genou. Il revient quelques secondes plus tard pour aller dans sa cuisine ouverte, d'où il m'observe.

-Tu veux manger ou boire un truc? Café, thé, eau? 

Je secoue la tête pour lui signifier que ce sera rien pour moi. Il se met dos à moi et fait je ne sais quoi. Pendant ce temps, je l'admire. Son dos est aussi musclé que ses bras, des muscles que je ne connaissais pas se contractent et se décontractent. Je suis totalement fasciné par cet homme.

-Tu peux éviter de me manger du regard comme ça, pas que ça me déplaise mais ça va me donner des idées. 

Il rigole et je rougie. Il pose plein de condiment sur la table avec deux bols et tout l'attirail pour prendre un vraie petit déjeuner. Il m'invite à prendre place à ses cotés et j'accepte après un refus. Pendant le repas, on cause de tout et de rien, c'est comme si on se connaissait depuis des années. Il me met facilement à l'aise et ça me perturbe un peu. 

Une heure est passée et le moment fatidique est enfin arriver, nous nous sommes rassis dans le salon pour avoir cette fameuse conversation. 

-Bon, je vais pas passer par quatre chemin. Tu es mon âme-sœur. 

- Attend attend! Euh, il y a un problème, c'est pas possible. Vraiment, je peux pas être ton âme-sœur... Je suis un bêta. Seul les omégas et les alphas peuvent ressentir ça...

-Tu as du ressentir ce qu'il y a entre nous. Même bourré, tu ne m'as pas lâche une seule fois de la soirée et cette nuit a été fantastique. Tu t'es endormis dans mes bras, ta tête posé sur mon torse, c'est à ce moment là où je me suis dis que je ne voulais plus te perdre. On ne pourra pas se lier mais ....

-Attend attend.

J'ai eu trop d'information d'un coup. Oui, il y a quelque chose entre nous mais de là à dire qu'on est fait pour vivre notre vie ensemble. On ne se connait pas. Je l'ai rencontré hier et j'étais complètement torché... Je me souviens de rien à par notre premier échange. 

-Je ne voulais pas te faire peur.

Après notre longue conversation, il m'a raccompagné chez moi. Nous nous sommes échangés les numéros et on doit se revoir demain. J'avoue qu'il ne m'a pas trop donner le choix même s'il me plait un peu. Ma mère m'attendait assise sur son fauteuil lorsque je suis rentré dans la maison. Elle voulait savoir ou j'étais mais surtout qui était l'homme dans la voiture. 

-Il ne ressemblait pas à un oméga. Tu sais que ton père...

-Oui je sais maman. 

-Alors qui est-ce ? 

-Jeno, mon soit disant âme-sœur.

Je ne la laisse pas répondre, je file directement dans ma chambre où je m'enferme. Toute la journée, ma mère a essayé de rentrer dans ma chambre pour discuter de mon amant de la veille mais je ne lui ai pas ouvert la porte. J'ai passé tout mon temps à penser à lui, il n'est pas sorti de ma tête une seule fois. Je ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive, je crois qu'il me manque. 

L'heure du dîner est vite arrivé malheureusement pour moi. Ma mère a très vite cafté pour mon "âme-sœur" qui ne ressemble pas à un oméga. Il est pas trop fan de l'idée qu'un bêta puisse me convenir. Une petite dispute a éclaté à table et je sais pas pourquoi mais je l'ai appelé. Il a directement répondu avec une petite blague qui m'a vite remis d'aplomb. Lors de notre appel, il a très vite compris que ça allait pas trop et surtout le moment où mon père a hurlé qu'il n'allait accepter qu'un oméga. C'est à cet instant que Jeno m'a dit qu'il venait me chercher. 

Même après  tout  mes refus, il est quand même venu. Mon cœur a arrêté de battre lorsque la sonnette a retentit dans toute la maison. J'ai couru jusqu'à la porte mais ma mère l'avait déjà ouverte. 

-Bonjour madame, pardonnez moi pour le dérangement mais puis-je entré ? J'aimerais vous parler de votre fils. 

Et voilà, les ennuis continus. Elle l'a invité à rentrer et il s'est installé dans la salle à mangé avec mon père. 

-Monsieur, je m'appelle Jeno président de la NCT corporation et votre fils est l'être qui m'est destiné. 

Mon père est ahurit, il ne s'attendait à  tout sauf à ça. Mon amant pré destiné n'est pas un oméga comme il l'aurait souhaité et en plus de ça c'est l'un des alpha les plus prisé de la ville. Je n'étais pas au courant qu'il était le président de la très connue NCT corporation. 

-Monsieur Jeno, comprenez bien que cela n'est pas possible, mon fils n'est pas un oméga. C'est un simple bêta, vous ne pouvez pas...

-Je m'excuse de vous couper mais Jaemin n'est pas un simple bêta comme vous le dites, c'est  mon bêta. C'est pourquoi, j'ai décidé de vivre avec lui. 

Choqué. Voilà ce que nous sommes, les yeux exorbités, la mâchoire qui pendouille et le souffle coupé. L'atmosphère de la pièce qui était déjà tendu devient encore plus lourd. Après plusieurs minutes de silence, mon père lui répond.

-Bien, nous ne pouvons rien vous refuser après tout. 

QUOI! Mon père abandonne son fils aux mains d'un mec qu'il ne connait pas comme ça ? Il faut croire que oui puisqu'il envoie ma mère préparer ma valise. Moi, je reste au milieu de la pièce sans dire un seul mot.

Me voilà dans la voiture de Jeno, je n'ai toujours rien dit depuis tout à l'heure. 

-Désolé pour ça mais tes parents se seraient mis entre nous et c'est hors de question. Tu es à moi. Mon bêta à moi. J'aime cette phrase.

Au fond de moi, moi aussi j'adore entendre cette phrase. J'aimerais qu'il me la répète toute ma vie. 

Il prend ma valise et la pose dans la chambre principale donc dans sa chambre. Moi j'ose même pas rentrer ou encore enlever mes chaussures, j'attends juste dans l'entrée. C'est lui qui vient me chercher et qui m'emmène m'installer dans la chambre. 

Cela fait plusieurs jours qu'on cohabite, au début c'était extrêmement bizarre mais il a pris soin de moi, il a pris une semaine de repos. On a appris à se connaitre pendant ses "vacances" et j'ai pris ma décision. On va sortir ensemble et y aller petit à petit.