Chapitre trente-deuxième : Comme l'avaient dit les jumelles
Marchant l'un à côté de l'autre, éclairés à la faible lueur de la flamme dansante d'une lampe à motif d'éléphants siamois ramassée sur un meuble du couloir, Vertiline et Enoch avançaient sans un bruit dans les couloirs du Cirque. Il y avait deux grands couloirs principaux : l'un reliant la piste aux coulisses et aux loges des artistes (soit celui qu'ils empruntaient actuellement), et l'autre reliant la piste à une sortie extérieur qui menait actuellement au vide, mais qui devait être l'entrée principale quand le Cirque restait au sol, à PinkSmith. A en juger par les observations des deux compères, ils devaient se trouver également au rez-de-chaussé de l'espèce de tourelle qu'ils avaient aperçus avant d'entrer dans le Cirque il y a quelques heures de cela, là où devaient résider les spectateurs le temps du voyage. Le corridor où ils avançaient se faisait de plus en plus...présentable au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de la piste (la chambre des 'monstres' étant le summum du délabrement et du vétuste). De nombreuses portes, cette fois-ci droites et correctement ancrées dans les murs, représentaient ce qui devait être les chambres des autres artistes, des 'normaux'. Enfin, après encore quelques mètres faits dans le sombre couloir, Vertiline et Enoch reconnurent le grand rideau rouge qui démarquait l'entrée de la piste. A gauche et à droite, se faisaient respectivement face de belles portes blanches, chacune décorée d'une étoile, l'une au nom de Sir Barnabas Newton Fisherman, alias le directeur du Cirque de PinkSmith; et l'autre au nom de Ivan Nehemiah Helmett, alias Capriccioso l'homme-canon. Apparemment, l'homme que Vertiline avait pris pour un employé de seconde zone tenait une importante place au sein du Cirque...
Vertiline et Enoch hésitèrent un instant. Un raisonnement logique les amenaient à la conclusion que le morceau de clé était peut-être possédé par des personnes importantes du Cirque, soit Barnabas ou Capriccioso, par exemple. Cependant, un raisonnement illogique les amenaient aussi à la conclusion que lors de leur dernière venue ici, le morceau s'était révélé être coincé dans la trompe de deux éléphants siamois qu'il avait fallu faire éternuer (résultant en une conclusion gluante) pour obtenir le Précieux convoité. A raisonnement illogique déduction illogique : mieux valait ne pas se risquer à fouiller les loges de ces deux là pour l'instant! Surtout pas de nuit, et encore moins en étant 'séparés', qui plus est! Non, aussi stupide pouvait être leur idée actuelle, pourquoi ne pas aller dire bonjour aux éléphants, et voir si par hasard ils n'avaient pas encore des objets intrigants cachés dans la trompe? Allons, je vous voie déjà avec votre regard...biaiseux. Ne doutez pas des capacités de déduction de nos deux protagonistes, je ne le permettrai pas! M-Mais enfin, cessez de mal considérer ce que je vous dit! Ce n'était pas un reproche! Hééé! Revenez! Nooon! Revenez! Sans lectrices ni lecteurs, cette histoire n'a plus de raison d'être!
-Pauvre de toi...tu veux un mouchoir?
-O-Oui. Merci, Tim. Pssshhhhhrrrttttt!
-Curieux, j'ignorais que produire du mucus était une capacité dont les poupées humaines étaient dotées...
-Je suis un modèle très réaliste, voilà tout! Psssshhhhhhrrrrrrtttttt!
-Vraiment beaucoup de mucus...
-Bah, silence! Et au fait, qu'est-ce que tu fais dans cet accoutrement?
-Ah, ça? C'est une armure super résistante que j'ai fabriqué grâce au pouvoir de la quatrième dimension!
-Venant du Quatrième mur en personne, je ne suis guère surprise. Mais...pourquoi une armure?
-Hé bien, n'est-ce pas évident? Au vu des très nombreuse blessures que j'ai reçu au cours de ces trente deux dernier chapitres, il me fallait un équipement de qualité pour ne plus me retrouver mis à mal physiquement chaque fois que toi, l'un de tes personnages ou moi-même (comme en ce moment), me briserai sauvagement!
-Oh. 'Sauvagement', tu y vas un peu fort! Et donc... Elle est résistante, cette armure?
-Tâte-donc!
-Ça fait 'bong'. ...C'est sensé faire bong?
-Heu...je suppose? Tant que ça ne fait pas 'bang', tout devrait bien se passer.
-Hé, Tim?
-Oui?
-...Bang!
-OH NOOOOOOOON!
Il explose. (Et nous n'en faisons aucun cas).
Vertiline et Enoch parcoururent la piste vide, baignée d'une très faible lumière bleue contribuant à lui donner un air presque fantasmagorique. Aucun bruit ne régnait. La seule source de lumière, venant d'un petit trou dans la toile du chapiteau, éclairait seulement un pilier qui servait à la fois à accrocher le filet de secours pour les acrobates, et à maintenir la corde du funambule, projetant son ombre gigantesque à travers une bonne moitié de l'enceinte sablonneuse. A cela s'ajoutait la ridicule flamme dansante de la loupiote de nos deux compères, contribuant seulement à projeter leurs propres ombres dans des proportions gigantesques plus qu'à les éclairer véritablement. Les gradins, où s'asseyaient les spectateurs lors des spectacles, étaient eux aussi vides, sombres et presque invisibles dans l'obscurité. Le tout était maintenant de réfléchir : où pouvaient bien se trouver les animaux? Vertiline se souvenait avoir vu les éléphants pour la première fois dans ce qui ressemblait à une sorte de petite ferme intégrée au Cirque, où logeaient d'autres animaux plus ou moins exotiques. Par contre, elle ne se souvenait plus exactement où elle était située... Néanmoins, la ferme en question avait de ça qu'elle dégageait...disons une odeur bien distincte, de toutes les senteurs dont pouvait être composé un tel lieu. Mieux encore, c'était un parfum si fort et prononcé qu'il se démarquait même au milieu des autres odeurs de popcorn et de barbanana, de maquillage, et d'huile de lanterne brûlée.
Ainsi guidés par leur odorat, Vertiline et Enoch parvinrent jusqu'à une petite porte laissée ouverte, non loin du grand rideau rouge. La traversant, ils s'engouffrèrent alors dans un minuscule couloir, très sombres et très étroits, où les deux rencontrèrent quelques difficultés à atteindre la sortie. Drôle d'endroit pour passer, au passage (ah!), vu de la ridicule étroitesse du couloir. Mais Vertiline était fine comme un fil de fer et, Enoch si élastique qu'il pouvait plier et aplatir son corps d'une manière assez impressionnante, alors ils pouvaient quand même passer. Cependant, il aurait suffit que quelqu'un ne soit un peu trop large d'épaule ou trop rembourré à la ceinture pour que cela lui soit impossible... Enfin sortis, Vertiline et Enoch découvrirent avec joie que leur odorat ne les avaient pas trompés : la ferme était bien là. Plus sombre et plus petite que dans leurs souvenirs, certes, mais là quand même. Le sol était couvert de paille, de sable, et des déchets alimentaires allant des feuilles de laitue aux résidus de popcorn mal grillés et couverts de sucre rose. Les deux avancèrent en silence. La plupart des animaux étaient en cage et dormaient paisiblement, à l'exception du bébé narval dans son aquarium qui ne dort jamais. Mais nous savons tous que les bébés narval -en particulier celui-ci- ne dorment jamais, alors ne perdons pas de temps sur cet insignifiant détail, voulez-vous? Partout, de grandes cages aux barreaux de fer à moitié rongés pour certains maintenaient prisonniers divers animaux exotiques que l'on trouvait habituellement dans n'importe quel cirque : fourmis savantes en aluminium, ornithorynques bioniques, lions de mer métalliques, chèvres volantes supersoniques, et j'en passe. (Sans oublier le bébé narval, dont la particularité est comme vous le savez de ne jamais dormir. Pourquoi insiste-je donc sur ce détail? Hé bien!)
Vous le saurez en découvrant la suite au chapitre suivant : "Excusez ce pitoyable humour"!
...
...Non mais de qui je me moque? Poursuivons!
Nos deux inspecteurs en mousse poursuivirent leur exploration de la ferme, croisant encore quelques spécimens aussi uniques qu'intrigants, suivis du regard par le...oh bon, d'accord, vous en avez marre d'entendre parler du bébé narval. Qu'importe, mais il n'empêche que les éléphants étaient tout de même plus loin que dans leurs souvenirs... C'est finalement derrière une minuscule clôture en bois arrivant à hauteur de genou humain que Vertiline et Enoch parvinrent jusqu'au fruit de leur recherche nocturne. Allongés à même la paille de toute leur longueur et paraissant bien faibles, se tenaient devant l'humaine et le poulpe les seuls et uniques éléphants blancs et siamois au monde : Bimbo et Kimbo. Une peau blanche comme leurs défenses d'ivoire, trois pattes fermes et solides, une allure pachydermique et deux têtes chacune munie d'une trompe se partageant un même corps; voilà ce qu'était la plus curieuse, et peut-être la plus 'monstrueuse' possession du Cirque Fisherman. En tout cas, ça ne faisait aucun doute : c'était bien eux qui avaient eu la clé coincée dans une de leurs trompes il y a plusieurs mois de cela. Mais si Vertiline et Enoch avaient le souvenir d'éléphants heureux et en pleine santé lors de leur dernière visite, il en allait différemment aujourd'hui, au vu de l'état de grande faiblesse dans lequel semblaient être Bimbo et Kimbo...
Leurs yeux plaintifs fixaient un vide profond et triste. Leur queue chétive gigotait mollement en de petits mouvements fatigués en faisait remuer la paille autour d'eux. Leurs deux bouches s'ouvraient et se heurtaient sur le sol, laissant traîner par terre un gros filet de bave. Vertiline et Enoch se concertèrent un court instant : Bimbo et Kimbo avaient l'air bien mal en point, ils ne savaient absolument pas ce qu'ils pouvaient bien avoir, n'étaient de toute façon probablement pas en mesure de les aider si besoin, et pourtant avaient fait tout ce chemin pour les retrouver eux! Alors tant pis, même si ni Vertiline ni Enoch n'aimaient à déranger des malades, la situation se faisait particulière, et surtout urgente. Enjambant alors gracieusement la barrière (non, c'est une blague : il y eût toute une non-péripétie à propos d'un clou dans la barrière qui dérangea leur progression, un détail dont je me permet de vous dispenser), la demoiselle et le céphalopode s'approchèrent finalement de Bimbo et Kimbo. Les éléphants parurent ne pas les apercevoir au début, quand des inconnus s'agenouillèrent à leurs côtés. Tournant finalement leurs autres grands yeux sombres vers ces visages non-familiers, ils expirèrent un long et profond barrissement, retournant à leur état léthargique et apathique. Vertiline et Enoch échangèrent un regard : que faire? Bimbo et Kimbo étaient-ils malades? Ou simplement tristes? Et si ils se révélaient être malades, étais-ce vraiment à cause d'une clé coincée quelques part dans leur organisme? Car aller la chercher dans la trompe ou la bouche, en supposant qu'elle y soit, c'était encore faisable, pensa Vertiline. Si le morceau se révélait par contre être en plein voyage dans le système digestif des éléphants, alors là, hors-de-question!
Agitant fébrilement leurs trompes dans les airs, Bimbo et Kimbo poussaient maintenant de bien curieux soupirs. On aurait dit une...une mélodie. Plus expirées que soufflées, les notes s'échappaient de leurs trompes, rendant triste et pesante une musique qui pourtant devait être gaie et entraînante à l'origine, au vu de son rythme vif et de son air amusant. Cette mélodie...Vertiline et Enoch étaient sûrs de l'avoir déjà entendue quelque part...un instant, il fallait que ça leur revienne... Hummm... Ah! Oui, c'est ça! A la Galerie des Monstres de PinkSmith! C'était la musique qu'avaient jouées les jumelles siamoises Evelyn et Evelyn, au moment ou nos deux protagonistes avaient quittés leur tente! Quelles étaient les paroles, déjà? Hmm...pas moyen de s'en souvenir...ils n'étaient pas restés assez longtemps pour y prêter attention. Vertiline ne se souvenait que des deux premiers mots de la chanson, l'air lui étant rappelé par Bimbo et Kimbo.
"Éléphant, éléphant..." commença-t-elle à chantonner à voix basse sur la mélodie des siamoises.
Bimbo ou Kimbo (elle ne savait pas quelle tête était laquelle) ferma les yeux, tandis que son jumeau continua de barrir faiblement la mélodie. Il semblait la connaître par coeur, mais l'entendre avait l'air de démoraliser son compagnon... Alors que Vertiline ne savait pas trop comment faire pour savoir si les éléphants possédaient ou non le morceau de clé qu'elle cherchait, Enoch se mit à gesticuler curieusement dans touts les sens, effectuant une sorte de...danse...tribale? Difficile de trouver un nom à ce qu'il faisait. Cela incluait en tout cas de grands mouvements de tentacule désordonnés et à première vue totalement anarchiques, un jeu de souplesse avec son lobe frontal, des crissements de ventouse, des retournements spectaculaires dans la poussière, des couinements tentaculaires, et encore d'autres choses étranges aux suffixes plus ou moins appropriés. Quoi qu'il en soit, aussi étrange fût sa parade, Bimbo et Kimbo semblaient avoir compris le message qui leur fût adressé. Remuant leurs trompes au sol, ils gémirent quelques sons accablants que Enoch parût peiné d'entendre. Après quoi, le céphalopode rapporta les dires des pachydermes à son amie.
"Alors comme ça, quelqu'un leur manque, mais tu n'as pas réussi à comprendre qui? Et ils n'ont vus le morceau de clé nulle part? Voilà qui ne nous avance guère..." résuma Vertiline en esquissant une moue pensive. Quand à Bimbo et Kimbo, ils avaient fermés le yeux, trop désintéressés ou trop attristés au souvenir de jours regrettés pour pouvoir poursuivre la conversation. Affalant leurs têtes au sol, ils demeurèrent dans un sommeil profond. Se levant et retournant derrière la barrière, Vertiline et Enoch s'adossèrent à celle-ci pour réfléchir.
"Bon. Reprenons." commença-t-elle en accompagnant ses dires de gestes de la main. "Les éléphants n'ont pas l'air d'avoir ce que nous cherchons. Nous sommes en pleine nuit, alors mieux vaut éviter d'aller fouiller dans la chambre du patron. Quand à nos camarades de chambre, je doute fortement qu'ils puissent avoir le morceau..." Enoch renchérit quelque chose en couinant, exposant son avis sur la situation. "Oui, je pense que c'est la meilleure chose à faire." poursuivit Vertiline en portant sa main à son menton. "Dès demain matin, nous nous arrangerons pour nous faufiler dans les loges de Barnabas et Capriccoso. L'idéal serait de faire ça pendant que les autres s'entraîneront sur la piste. Pour l'heure, mieux vaut retourner dans notre chambre." Cette décision approuvée, les deux commencèrent à rebrousser chemin, en direction de la petite entrée empruntée précédemment. Pendant ce temps là, le bébé narval feignait le sommeil en flottant dans son aquarium. Vertiline et Enoch étaient presque arrivés à l'entrée quand soudain, Vertiline sentit une sensation extrêmement désagréable, froide et humide, parcourir ses jambes; la paralysant sur place.
"Oh non... Pas encore, pas encore, pas encore..." maugréa-t-elle dans un mélange de supplication et d'appréhension effrayée. Levant la lanterne qu'elle avait gardée en main devant elle, la jeune femme remarqua avec le plus grand des dégoût que Brutus en personne était encore entrain d'escalader son corps! Peu rassurée à l'idée de toucher le corps écailleux et glacé du reptile, Vertiline tenta sans succès de le retirer de là. Bien évidemment, Brutus était aussi vicieux qu'il en avait l'air. En conséquence de quoi, il ne daignait absolument pas lâcher prise! Et pendant ce temps là, le bébé narval observait la scène avec une grande attention.
"Enooooch...s'il te plaît!" appela Vertiline en grinçant des dents, alors que son compagnon était occupé à voir si le bébé narval savait quelque chose sur le morceau de clé. Revenant vers son amie au pas de course, Enoch tenta à son tour de détacher Brutus, qui s'enroulait pendant ce temps jusqu'à la taille de Vertiline (ce qui avait l'air aussi douloureux que désagréable à en juger par l'expression faciale de celle-ci, car Brutus semblait se serrer si fort autour d'elle, qu'il finirait par en broyer ses os). Mais cette fois-ci, Brutus semblait serrer encore plus fort que d'habitude, d'autant que les efforts de Vertiline et Enoch pour le retirer étaient vains... Le visage de Vertiline commençait à pâlir dangereusement, tandis que Brutus compressait sa cage thoracique à un tel point qu'elle menaçait d'être étouffée d'ici peu! Alors qu'elle avait de plus en plus de mal à respirer, Vertiline nota les gros yeux verts de Brutus qui la fixaient avec un regard terrifiant. Multipliant les efforts pour le retirer, la jeune femme et le poulpe commençaient à être à court d'options quand soudain, à hauteur du visage de Vertiline, le serpent ouvrit grand la bouche. La perspective de longs et fins crocs pointus n'était certainement pas la vision que notre héroïne aurait aimé avoir à ce moment, et elle espérait secrètement que Brutus était juste entrain de bâiller... Alors qu'Enoch, malgré sa force incroyable, parvenait à peine à détacher le reptile des jambes de son amie, le bébé narval, lui, s'était fait du popcorn entre temps, et le mangeait maintenant en observant la scène avec attention!
Et là : Brutus planta ses crocs dans le cou de Vertiline! Et au moment même ou il les retira de sa chair, il délivra la jeune femme de son emprise, et quitta les lieux à toute vitesse avant même qu'Enoch n'ait le temps de le rattraper. S'agenouillant, puis s'asseyant au sol, Vertiline commença par reprendre son souffle, et vérifier si ce fichu reptile ne lui avait pas brisé une côte ou quelque chose du genre, tant il lui avait fait mal; le tout en massant sa blessure au cou. Accourant pour évaluer les dégâts, Enoch saisit la lanterne d'une tentacule et analysa la plaie de son amie, dégageant quelques mèches de cheveux verts au passage. Deux petits points séparés de trois centimètres chacun marquaient désormais la peau de Vertiline, et étaient déjà entourés d'une petite zone rosie qui allait sans doute tourner au rouge vif ou au violet foncé d'ici demain matin... Pourtant, à la surprise du poulpe, Vertiline affirma qu'elle n'avait pas si mal que ça. Plus de peur que de mal, en soit. Ce qui l'inquiétait bien plus, c'était que la petite attaque surprise de Brutus pouvait peut-être lui réserver une autre surprise de type...empoisonnée. Et pendant ce temps là, le bébé narval avait fini son popcorn, et attendait patiemment la suite des événements.
Décidant finalement de rentrer à leur chambre, Vertiline et Enoch, qui débattirent sur le chemin des sordides conséquences que pouvait avoir le possible poison de Brutus sur la jeune femme, furent tout à coup éblouis par un grand rayon de lumière qui se jeta sur leurs visages. C'était...déjà l'aube...? Mais ils avaient eu l'impression que leur escapade n'avait duré qu'une heure tout au plus! Enfin bon...maintenant qu'ils étaient les premiers réveillés, restait à attendre que les autres artistes en fassent de même et ne partent s'entraîner. Et à ce moment là, leur véritable enquête pourrait commencer!
Ainsi, découvrez vite la suite au chapitre suivant : "DOSSIER AQUATIQUE"!
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