Chapitre septième : Alleluia!
Les insectes quittèrent la tombe soudainement, et semblèrent même déserter le cimetière tout entier. Les racines d'Edelwood se replièrent tout d'abord sur elles-mêmes, se contorsionnant ensuite dans un étrange ballet, se tressant les unes aux autres en entourant de toute part la pierre tombale. La terre remua dans un bruit d'outre-tombe, et une lumière verte à en réveiller les morts jaillit alors d'un étroit escalier qui apparût pile sous la tombe. En provenance de ce même escalier parvenait aux oreilles de nos deux fossoyeurs en carton ce qui semblait d'ici être un chant religieux : un ave un pater, un vera, un pâté, ou quoi que ça puisse être; le principal était que c'était vraiment mal chanté...
"Hé bien, nous sommes au bon endroit au moins..." soupira Vertiline avec un non-entrain grandiose. Enoch l'imita, et les deux s'engouffrèrent alors sous terre... Après plusieurs mètres de marche prudemment descendues, ils arrivèrent alors jusqu'à une sorte de chapelle, incroyablement bien décorée et conservée comparé à ce à quoi n'importe quel explorateur ou pilleur de tombe aurait pu s'attendre. La pièce, d'une vague forme de croix, et dont le sol était recouvert de gros damiers bleus foncés et noirs, était dominée par de grands piliers taillés en pierre noire s'élevant jusqu'au plafond, où se rejoignaient des voûtes en croisée d'ogive. Symétriquement placés sur les côtés droits et gauches, plusieurs bancs en bois semblant très inconfortables mais néanmoins tous occupés par une véritable armada de petites vieilles bien pieuses et de petits vieux bien pieux faisaient tous face au choeur de la chapelle : un large autel en métal rouillé complètement vide derrière lequel avait été installé un grand orgue. Et en ce moment même installé à l'orgue, hé bien...devinez donc... Bien tassées sur leurs bancs, les mémères et les pépères, ayant toutes et tous un chapeau aux proportions et décorations inutilement complexes vissé sur la tête et un petit livret dans la main, chantaient tous très faux sous la mélodie de l'instrument mal accordé :
"Aaaaallééééééluuuuuiiiiaaaaaa! Suiiiivooooons noootreuh bergeeeeeer.
Iiiiiil-nous-mè-ne-ra-sur-les-che-mins-du-reeeeeepeeeen-tiiiir!
Pour-lui-notre-foi-ne-sau-rai-ta-riiiiir!
Aaaaallééééééluuuuuiiiiaaaaaa! Suiiiivooons noooootreuh bergeeeeeer!"
Vertiline et Enoch ne se firent pas prier pour boucher leurs oreilles. Malheureusement, c'est pile lorsqu'ils prirent cette raisonnable initiative que la personne assise face à l'orgue cessa sa musique et se retourna vers son auditoire. Sans un mot, il avança vers l'autel vide, et leva alors ses deux bras au ciel en criant à son tour : "ALLELUIA"! BlueSmith, son atmosphère, et même sa Chapelle cachée étaient effrayantes, c'était un fait. Jebediah Obadiah Inchcombe le clerc des lieux était ridicule avec sa voix de canard, c'en était un autre. Jebediah avait cela de particulier que, voyez-vous, il n'était ni vraiment vivant, ni vraiment mort pour autant. Tout du moins, on ne pouvait pas le décrire uniquement en l'un comme uniquement en l'autre. D'apparence, l'on suggérait qu'il soit macchabée. Il n'était en effet qu'un squelette, fait d'une matière s'apparentant à du fer incrusté d'aventurine et d'éther de-ci de-là pour combler les trous, dont le corps était certes caché par un large manteau semblable à celui arboré par les généraux de la maréchaussée qu'il portait comme une cape, mais cet accoutrement n'était pas suffisant pour dissimuler sa nature. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il semblait, pour un squelette, plutôt bien charnu à certains endroits. Car revoyez-vous, comme dit précédemment, Jebediah ne tenait ni complètement du mort, ni complètement du vivant. "Quoi donc? Est-ce un mort-vivant?" demanderaient alors la lectrice et le lecteur impliqués. "Mieux que ça mes chéris, c'est un Liche!" vous répondrait alors votre humble servante et hôte pour ce récit. "Un Liche? Qu'est-ce ça dire que ceci?" vous écrierez vous alors intempestivement? "Liche (nm) : Le Liche est, dans la littérature et les jeux fantastiques ou merveilleux, un sorcier mort qui se maintient dans un état de mort-vivance grâce à ses pouvoirs magiques." vous répondrais-je donc une fois mon dictionnaire dégainé. Mais trêves de palabres. Jebediah le Liche, donc, toujours les bras et l'air, psalmodiait quelques divines paroles face à son auditoire admiratif :
"Ce n'est pas au moyen de viles économies pécuniaires, mes très chères soeurs et très chers frères, que vous parviendrez au Salut éternel! En ces moments d'incertitude et de hasard, seule une chose pourra vous sauver, et vous différenciez de ceux préférant, avares, conserver jusqu'au moindre sou! Il faut payer! Car c'est en donnant, mes estimés fidèles, oui; c'est en donnant que votre avenir, que votre vie future dans l'Au Delà sera assuré! Pour le futur, pour la prospérité, pour le Salut, donnez, donnez tout votre argent!! Alleluia!
-ALLELUIA!" s'exclamèrent en choeur les mémères et les pépères en levant les bras en l'air comme si ils étaient sur un manège à sensation. Jebediah, sans tourner la tête de ses fidèles, dit alors à l'attention de Vertiline :
"Hé bien, les retardataires feraient mieux de s'asseoir!" Elle douta que ces paroles lui fussent adressées au début, mais les regards inquisiteurs lancés sur elle par toute l'assemblée parvinrent à la convaincre.
"Monsieur...Jebediah?" commença-t-elle, persuadée qu'elle allait se faire couper d'un instant à l'autre. "J'aimerai vous demander si...
-N'avez pas entendu le prêtre? Asseyez-vous!" cingla immédiatement une grande vieille toute fine et toute aigrie, dont le grincement de dent glacial avait résonné à travers toute la Chapelle.
"-C'est que, repris Vertiline, il faudrait vraiment que je parles à...
-Asseyez-vous!" la coupa froidement la vieille en lui lançant un regard noir. Soupirant intérieurement (car elle était trop occupée à afficher un sourire ingénu à l'extérieur), Vertiline regarda donc autour d'elle où pouvait-il bien rester une place parmis les bancs. Par chance ou par malchance, elle en trouva une sur un banc adjacent à celui de la grande vieille qui venait de lui crier dessus. Se mordant les lèvres, Vertiline s'assit donc, et l'ennui la gagna dès la première minute ou Jebediah reprit son discours.
"Sans attendre davantage, je vous prie, récitons le vingt-sixième pater." entonna Jebediah avec son insupportable voix de canard. Toutes les mamies et tous les papys se levèrent alors d'un geste, leurs petits livrets fermement serrés dans leurs mains arthrosées. Le feuilletant, ils poussèrent tous un petit "AhHA!" à l'unisson lorsqu'ils parvinrent enfin à la supposée page du vingt-sixième pater. Ainsi accompagnés à l'orgue comme à la voix (malheureusement) par Jebediah, toutes et tous se mirent à chanter, là encore très faux, un chant aux paroles des plus justes et des plus poignantes, dans une langue étrangère qui n'était cependant pas inconnue à Vertiline, celle-ci érudie d'un enseignement que peu de sa caste pouvaient se vanter de posséder :
"Ego sum propter pecuniam multam valde dives.
(J'ai beaucoup d'argent car je suis très riche.)
Im 'sic, sic in animo meo pressi horti.
(J'en ai tant, alors je l'enterre dans mon jardin.)
Et nuda ossa inveni, dixit:
(Puis un squelette le trouve, il dit :)
"Hoc personam non habet multum pecuniam, est dives nimis".
("Cette personne a beaucoup d'argent, elle est très riche".)
Sequitur igitur ossa pecunia.
(Puis le squelette s'en va avec l'argent.)
Ut probabiliter opus suum et ossa supellectilem.
(Il en avait sans doute besoin pour ses trucs de squelette.)
Puto.
(Enfin je crois.)
Honeste, Non sum tamquam nuda ossa versatus?
(Franchement, est-ce que j'ai l'air d'être un expert en squelettes?)
Alleluia!"
Tout le monde fit un signe religieux qui échappa à Vertiline (qui n'avait d'ailleurs même pas entonné ces très saintes paroles) et se rassit, sauf là encore notre héroïne (et aussi Enoch qui s'était trouvé une place contre ses jambes, ne l'oublions pas), qui retenta son appel :
"Monsieur Jebediah, pouvons-nous...
-Aaaaaasseyez-vous!" scanda la vieille glaciale en foudroyant Vertiline du regard. Ce que la jeune femme fit aussitôt.
"Hrm! Hrm!" toussa bruyamment le Liche pour rappeler à l'ordre la grande aigrie et ses sermons braillards (toussement qui tint d'ailleurs plus du caquètement canardesque). "Poursuivons sur le vingt-sixième ave, voulez-vous?" continua-t-il sur le même ton. Plusieurs pages tournées et un nouveau "AhHA!" à l'unisson plus tard commença donc le vingt-sixième ave, dont je vous ferai la grâce de ne pas vous en révéler les paroles, sans quoi nous y passerions la journée autrement. Car autant le pater (un grand concentré de sagesse) fût court et concis, l'on ne pût en dire autant de l'ave (un grand non-concentré de possible sagesse), qui fût long et éparpillé. Après ce qui sembla être des heures à Vertiline et Enoch, ou tout du moins, les minutes parmis les plus longues de leurs vies, le laborieux ave prit enfin fin; et les mémés et les pépés, fatigués d'avoir tant chanté, s'assirent alors comme des masses, tout serrés qu'ils étaient sur leurs bancs. Se levant alors d'un bond avec la même énergie que la Vieillesse avait mise à s'asseoir, la Jeunesse (Vertiline) fit deux pas vers l'avant en s'exclamant :
"Bon! Maintenant...
-AAAAAAAAASSIIIIIIIIIIIS!!!" cingla l'Aigrie si fort que sa voix en fit trembler les tuyaux de l'orgue. Complètement paralysée dans son action sur le moment, Vertiline secoua la tête pour reprendre ses esprits, et, malgré les remontrances de la vieille, s'avança plus déterminée que jamais vers Jebediah Obadiah Inchcombe.
"Assis! Assis! Assis! Asseyez-vous, nom de nom, asseyez-vous!!" commença à criser la grande aigrie, qui répétait sans cesse ces quelques mots à un impressionnant niveau sonore, tel un jukebox fou, tout en moulinant hystériquement des poignets quitte à en donner des baffes à ses voisins. Vertiline fit néanmoins l'effort de ne pas prêter considération à ces dires et s'avança accompagnée d'Enoch face au grand Liche, qui faisait très facilement trois bonnes têtes de plus qu'elle. Vous ais-je précisé que Vertiline n'était pas vraiment grande? Bref, ainsi face à lui, qui de son côté la considérait à peine avec une pédanterie fort déplaisante, Vertiline lui demanda donc :
"Monsieur Jebediah, je suppose que vous vous souvenez de moi." dit-elle en croisant les bras, de sorte à paraître légèrement plus imposante. Le Liche tourna un oeil mécanique vers elle, sans détourner l'autre du grand livre plein d'ave et de pater qu'il consultait en tournant vivement ses pages, sûrement à la recherche du vingt-septième pater.
"Annoncez-vous. Si c'est le cas, probablement ne vous aurais-je pas oublié." dit-il de son horrible voix qui en fit frissonner Enoch, car elle lui faisait la même impression qu'un crissement d'ongles sur un tableau noir (de quoi vous rappeler de délicieux souvenirs à toutes et tous.)
"-Mais bien sûr! Je suis Zelda Amaryllis Butler. Nous nous sommes rencontrés il y a quelques mois de cela, monsieur Inchcombe." (Ne pensez point qu'au cours d'une quête ou elle risquerait de se faire plus d'ennemis que d'amis, Vertiline conserverait son vrai nom auprès de tous ceux qu'elle rencontrerait. En ce cas-ci, étant donné qu'elle avait plus ou moins emprunté le nom de Zelda lors de son échappatoire de prison à GreenSmith, autant en profiter et le conserver.)
"Ah, alors vous venez pour le morceau de clé, je suppose." dit placidement Jebediah de but en blanc.
"-Heu...o-oui." bredouilla Vertiline, surprise du flegme de son interlocuteur. Elle tourna rapidement la tête vers les mamies et les papys, craignant que les dires de Jebediah ne les aient alertés et que les ennuis ne commencent pour elle... Seulement voilà, le moment que Vertiline n'ait ce bref échange avec le prêtre cadavérique, tous étaient d'un seul coup entrés en profond coma sur leurs bancs (ils s'étaient endormis comme des masses, si vous préférez. Oui, même l'Aigrie). Ce avec un rythme et une coordination presque...surnaturels.
"Bon. Hé bien voilà. Ne me dérangez plus à présent, mademoiselle Butler." dit nonchalament Jebediah en détachant la pupille de son oeil mécanique droit, qui se révéla être le premier morceau de clé. Tout autant décontenancée que vous, Vertiline accepta le présent sans broncher, un peu penaude. Elle se demandait sincèrement pourquoi cela avait été si simple, sachant les méthodes qu'elle avait dû employer lors de sa première visite à la Chapelle pour s'emparer du morceau... Quelles fût-ce ces méthodes, me demanderez-vous? Hé bien, libre à vous de l'imaginer; je n'en sais rien moi-même! Mais elle restait néanmoins très surprise que son plan de faire croire à Jebediah qu'ils s'étaient connus par le passé pour ensuite lui soudoyer le morceau de clé ait si bien fonctionné.
Soudain, alors que Vertiline et Enoch s'apprêtaient à partir sans demander leur reste, laissant ainsi Jebediah et sa cohorte d'octogénaires endormis à leurs ave et leurs pater, toutes les lumières en provenance des torches accrochées aux murs de la Chapelle s'éteignirent d'un coup. La pièce se retrouva dans le noir complet. Déglutissant bruyamment, la demoiselle et le poulpe saisirent respectivement la tentacule et la main de l'autre, frissonnants, et désireux de partir au plus vite sans demander leur reste. Peut-être n'étais-ce qu'une impression, mais il leur sembla également que l'atmosphère se fit soudainement plus froide, l'air plus mordant... Se collant l'un à l'autre, Vertiline et Enoch, tremblants comme des feuilles autant sous le froid que sous la peur qui les gagnaient, firent alors quelques pas hasardeux en des directions tout aussi hasardeuses, puisqu'ils n'y voyaient rien. Vertiline sentit soudain un souffle glacé parcourir son échine, lui mordant le cou avec autant d'ardeur que les crocs d'un vampire assoiffé, et elle sursauta en poussant un cri qui effraya Enoch. Leurs pas s'accélérèrent, et ils ne se mirent que plus vivement en quête de la sortie, quand bien même ils étaient susceptibles de se cogner n'importe où. A la lumière d'une unique torche qui se ralluma comme par magie juste devant eux, apparût alors une gigantesque ombre menaçante, aux formes si grossières qu'elle en était tout bonnement effrayante. L'ombre se rapprocha d'eux, vint sous leur pieds, puis derrière leur dos, et la lumière s'éteignit à nouveau comme par enchantement. Mais alors que Vertiline et Enoch se pensaient tirés d'affaire (tout du moins pour l'instant), l'ombre réapparût alors devant eux, gigantesque et terrorisante, nimbée d'un brouillard bleuté fantasmagorique, et ayant vaguement l'apparence de Jebediah Obadiah Inchcombe, Liche de son état et gardien de ces lieux.
"QUICONQUE...emprunte...AU...trésor...DE...cette...CHAPELLE...doit...PAYER...son...DU!" souffla-t-il d'une voix glaciale. Le souffle coupé et les membres paralysés, ni Vertiline ni Enoch ne parvinrent à dire quoi que ce soit. Cette terreur languissante qui animait tout leur corps leur rappelait fortement des souvenirs de leur première escapade à BlueSmith, il y a six mois de cela...
"Un...DU...de...CHAIR...et...DE...sang...!" poursuivit le Liche mécanique, sa voix pincée ne résonnant que plus terrifiante au fil de ses paroles. Enoch en tomba à la renverse, entraînant Vertiline dans sa chute. Celle-ci tenant toujours fermement en main le morceau de clé que Jebediah lui avait si généreusement donné (peut-être pas si généreusement au final...), commençait à comprendre les intentions du Liche, et ce pourquoi celui-ci lui avait fait don du trésor de BlueSmith sans broncher. La créature éclata d'un affreux rire guttural. Son ombre s'éleva comme si il levait les bras au ciel, et il scanda :
"BIENTOT...vos...CORPS...vos...AMES...seront...MIENS! Vous...REJOINDREZ...assez...TOT...les...IMPUDENTS...ayant...OSÉ...vouloir...S'ACCAPARER...ce TRÉSOR...dont...JE...suis...LE...gardien...! VOS...corps...RESTERONT...ici...PIÉGÉS...à...JAMAIS! Vous...VIEILLIREZ...et...DEMEUREREZ...en...CETTE...Chapelle...POUR...l'éternité! HAAAAHAHA!!!" Mais bon. Ca, c'était dans les faits. Car le temps que Jebediah n'achève son discours grandiloquent, Vertiline et Enoch en avaient profité pour se relever et prendre leurs jambes et tentacules à leur cou. Dans le noir, pensez, on n'y vit rien. Et Jebediah se retrouva donc seul. Et un peu ridicule. Et avec le trésor de BlueSmith maintenant en possession d'une inconnue... Amen.
Une fois sortis de la Chapelle, Vertiline et Enoch se mirent à courir dans tous les sens sans se retourner, tant qu'ils s'éloignaient au maximum de cet endroit! Qu'importe qu'il fasse encore nuit noire et qu'ils n'aient plus de lanterne, ils coururent encore et encore jusqu'à retrouver Norbert avec une joie non dissimulée, sautèrent dedans, et firent le firent cracher, tousser, puis enfin démarrer en plus de temps qu'il n'en fallût cependant pour le dire.
Confortablement installée sur le siège passager tandis qu'Enoch conduisait le tacot, Vertiline contemplait le morceau de clé fraîchement obtenu. "Le premier d'une longue expédition..." pensa-t-elle avant de le ranger dans son corsage, pour plus de sécurité. Puis, elle sortit de ce même corsage (assurément le meilleur endroit où conserver tout ce dont on pouvait avoir besoin) un papier froissé qu'elle déplia et posa sur ses genoux.
"Voyons voir..."déclara-t-elle à voix haute "BlueSmith et sa Chapelle, c'est fait. Il nous reste donc encore six destinations possibles. J'ai établit une petite lise des lieux à visiter où nous avions obtenus les morceaux de clé la dernière fois. Théoriquement, c'est là qu'ils devraient à nouveau se trouver! Alors... nous avons la Fabrique de sucrecarries à GreenSmith, le Cirque de PinkSmith, les Mines de GreySmith, l'Asile de PurpleSmith, l'Orphelinat de YellowSmith, et le Moulin de RedSmith... Est-ce que quelque chose te tente en particulier, Enoch?" Le poulpe leva un oeil au ciel, signifiant à son amie qu'il était pensif. Puis, apercevant un panneau sur sa droite, il tourna derechef en sa direction. Vertiline parvint rapidement à lire "PurpleSmith : 2 miles" alors que le tacot fit un bond extraordinaire sur un minuscule caillou, et que Norbert sembla aux portes de l'agonie à cet instant précis. Remettant à sa place le papier ayant manqué de passer par dessus bord, Vertiline dévisagea son camarade, qui avait suite à ce petit imprévu, quelque peu ralentit la cadence du véhicule.
"Tu veux te débarrasser du pire en premier, c'est ça?" sourit-elle nerveusement.
Découvrez vite la suite au chapitre suivant : "La Parade des folles"!
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