•6•



Ginny avait reçu la lettre de James et, pleine d'inquiétude, elle décida d'aller voir Harry. Elle le trouva dans le jardin, un sourire moqueur aux lèvres alors qu'il observait des fées se battre pour lui offrir une fleur.

— Mon chéri ? appela-t-elle.

Harry se retourna, affichant un léger sourire.

— Ah oui, mon amour.

— Ça va mieux ? Tu as l'air plus... joyeux...

— En fait, James m'a écrit une lettre...

— Ah oui ? Que dit-elle ?

Il lui tendit la lettre, et elle la lut avec attention.

"Coucou papa,

Je voulais encore m'excuser pour la phrase maladroite que j'ai dite l'autre fois. Je m'en veux tellement...

Tu sais, si j'ai dit ça, ce n'est pas parce que je te considère seulement comme un héros. Je te vois avant tout comme mon père. La preuve, tu es allé parler à Albus, et depuis, je ne l'ai jamais vu aussi heureux !

Papa, ne pense pas que tu es juste un héros à nos yeux. Tu es bien plus que ça : tu es notre père, et c'est ce dont nous sommes le plus fiers ! Tu nous rends heureux chaque jour et tu es là pour nous relever quand ça ne va pas. Sans toi, je ne serais pas né et nous ne serions pas qui nous sommes aujourd'hui.

Parce que moi, je suis James Potter, le gars le plus beau (ne nous mentons pas à nous-mêmes).

Albus est sûrement le plus intelligent et raisonnable (bon, pas sûr que ça vienne de toi...).

Et Lily est super forte naturellement au Quidditch, mais surtout, elle est aussi gentille que toi ! Je n'ai jamais vu une petite fille de 9 ans vouloir aider une araignée à traverser la route !

Bref, papa, certes tu es un héros, mais tu es NOTRE héros.

James Potter, fier de l'être."

Un sourire se dessina sur les lèvres de Ginny. C'était typiquement James : sincère, tout en gardant son humour.

— J'ai compris que je ne devais pas croire que ma famille me voyait comme le reste du monde... dit Harry.

Ginny lui prit la main et l'embrassa.

— Je te l'ai toujours dit, Harry. On t'aime tel que tu es, pas pour ce que tu as fait, même si, entre nous, cela te rend irrésistible...

Harry sourit, visiblement touché par ses mots.

— Ah oui ?

— Oui, répondit-elle, amusée.

Harry se redressa, un air espiègle sur le visage.

— Alors, Madame Potter, accepteriez-vous de danser avec moi ? demanda-t-il en entendant la mélodie de leur danse de mariage provenant du salon.

Ginny leva les yeux au ciel, un sourire malicieux sur les lèvres.

— Oh là là, mon chéri, je suis désolée, mais même si tu es Harry Potter, je dois t'avouer que tu n'as jamais su danser...

Harry feignit l'indignation.

— Comment oses-tu ! Moi qui t'ai sauvé la vie ! Tu devrais me vénérer !

— Mon chéri, depuis le moment où c'est toi qui m'as mise enceinte trois fois, je ne te suis plus redevable de rien. J'ai beaucoup regretté ton intervention dans la Chambre des Secrets pendant mes accouchements...

Harry prit un air dramatique.

— Très bien, Madame Potter, souhaitez-vous revenir dans le temps ? Je vais demander à Hermione si elle a toujours son retourneur de temps.

Ginny rit.

— Oh non, tu es fou ! Je ne pourrais pas profiter de tes délicieuses pâtes au pesto ! Et puis Hermione ne l'a plus, alors tu devras me supporter...

— Me voilà perdu... répondit-il, feignant d'être désemparé.

Elle lui tapota l'épaule avec tendresse, et ensemble, ils se dirigèrent vers le salon, leurs rires résonnant dans l'air.

                                                                                  ••••••••••

Albus Potter était assis à une table, entouré de vieux tomes poussiéreux et de parchemins éparpillés. À ses côtés, Scorpius Malfoy feuilletait un livre de potions, l'air concentré.

— Tu es sûr que c'est la bonne formule pour le Philtre de paix ? demanda Scorpius  en scrutant le texte.

— Je crois que oui, répondit albus en grattant son crayon. Il a fallu qu'on s'assure qu'on respecte la bonne quantité de menthe. Si on n'y fait pas attention, cela pourrait devenir une potion de mauvaise humeur.

Scorpius hocha la tête, son regard se perdant un instant dans les étagères chargées de livres. Il appréciait ces moments passés à travailler avec Albus, même si les devoirs semblaient parfois accablants.

Soudain, la porte de la bibliothèque s'ouvrit avec fracas, interrompant leur réflexion. James, le grand frère d'Albus, entra avec une énergie débordante, un sourire radieux illuminant son visage.

— Albus ! Scorpius ! s'écria-t-il en s'approchant de leur table. Vous devez absolument rencontrer Clémentine !

Albus leva les yeux, intrigué.

— Clémentine ? demanda Scorpius. C'est qui ?

James affichait un sourire complice, comme s'il avait une grande nouvelle à partager.

— Clémentine Dragoneau ! Elle est à Poudlard depuis trois ans, et devinez quoi ? On sort ensemble depuis deux semaines !

Albus se redressa, un mélange d'excitation et de curiosité l'envahissant. Il avait entendu parler de la fille de Luna Lovegood et Rolf Dragoneau, mais il ne l'avait jamais rencontrée.

— Wow, c'est génial, dit Scorpius, s'accoudant sur la table. J'aimerais bien la rencontrer.

James hocha la tête, un brin de fierté dans sa voix.

— Elle est juste à l'autre bout de la bibliothèque. Je vais l'amener ici.

Albus échangera un regard avec Scorpius, l'enthousiasme grandissant. Il était impatient de faire connaissance avec Clémentine, surtout après avoir entendu tant de choses sur sa famille fascinante.

Après quelques instants, James revint, Clémentine à ses côtés. Elle avait des cheveux blonds, ondulés, et un regard pétillant, plein de curiosité.

— Salut, tout le monde, dit-elle d'une voix douce et rêveuse , un sourire chaleureux sur le visage. Je suis Clémentine Dragoneau.

— Salut, Clémentine ! s'exclama Albus, un peu nerveux mais heureux. Je suis Albus, et voici Scorpius.

Scorpius inclina la tête avec un sourire.

— Enchanté de te rencontrer, Clémentine.

Clémentine leur rendit leur sourire, visiblement ravie.

— C'est super de faire votre connaissance. James m'a beaucoup parlé de vous deux. J'ai entendu dire que vous êtes assez doués en potions.

— On essaie, répondit Scorpius en souriant. Mais James a raison, Albus est super doué  dans ce domaine.

James, visiblement satisfait, prit une place à côté de Clémentine.

— Vous savez, je suis sûr qu'elle pourrait nous apprendre quelques trucs. Son père a des recettes secrètes qu'il lui a transmises, expliqua-t-il.

Clémentine sourit avec fierté.

— Oui, c'est vrai. J'aimerais bien partager certaines d'entre elles avec vous, dit-elle, ses yeux brillants d'enthousiasme.

Albus se redressa, intrigué par l'idée. Apprendre des astuces de potion de la fille de Luna serait fascinant.

— Ça serait génial ! J'aimerais vraiment savoir ce que tu as appris, ajouta-t-il.

James observa la conversation avec satisfaction, heureux de voir ses amis s'entendre si bien.

— Je savais que vous alliez bien vous entendre, dit-il, fier de sa copine . Clémentine est vraiment formidable. Rajouta t'il en lui embrassant la joue 

La discussion se poursuivit, et Albus réalisa qu'il avait beaucoup à découvrir sur Clémentine et son héritage. 

                                                                                   •••••••••

                                                         

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top