Le lendemain, la maison des Potter était en pleine effervescence. Les décorations d'Halloween ornaient chaque recoin : des toiles d'araignées en plastique, des citrouilles sculptées aux visages grotesques, et des lumières scintillantes créaient une atmosphère festive et chaleureuse. Bien que la maison soit encore silencieuse, Albus, se sentant un peu plus confiant après sa discussion avec Harry, s'apprêtait à vivre une journée mémorable avec sa famille et ses amis.

Lily, avec ses cheveux roux flamboyants, dans son costume de Boursouffle, se regardait dans le miroir. Elle était impatiente de montrer son déguisement, un gros nœud bleu orné de paillettes brillantes.

— Regarde-moi, je suis nœud nœud ! Je suis la plus belle de tous les Boursouffles ! s'exclama Lily avec enthousiasme.

Albus sourit, trouvant le costume de sa sœur adorable.

— On dirait que tu es prête pour la fête, nœud nœud ! taquina-t-il.

— Oui, et j'ai hâte que tout le monde arrive ! Mais toi, qu'est-ce que tu es censé être, Albus ? demanda Lily, curieuse.

Albus, se frottant la nuque, répondit avec un sourire timide.

— Eh bien, c'est simple... je suis potionniste. C'est tout ! hésita-t-il.

Lily plissa les yeux, visiblement intriguée.

— Tu as des potions magiques dans ta poche ? questionna-t-elle, curieuse.

— Non, pas vraiment. C'est juste un costume de potionniste, avec une cape et quelques accessoires. Pas de potions à portée de main, désolé de te décevoir ! répondit Albus en riant.

Soudain, la porte d'entrée s'ouvrit avec un grand bruit et James entra, accompagné de Clémentine, sa petite amie. James, déguisé en super-héros avec une cape rouge flottante, avait l'air confiant. Clémentine, dans un costume de pirate avec un chapeau à larges bords et une chemise à rayures, était ravissante.

— James ! cria Lily en courant vers lui.

Harry, qui était dans la cuisine à terminer les préparatifs, se tourna à l'entente des cris. Lily, impatiente, sauta dans les bras de son grand frère.

— Je suis tellement contente de te voir ! s'écria-t-elle, rayonnante.

— Moi aussi, petite sœur ! répondit James en souriant et en la serrant dans ses bras. Comment va la plus belle des Boursouffles ?

Albus les observa avec un sourire, heureux de voir sa sœur si enthousiaste.

— Je suis content de te voir, superman, taquina Albus.

— Moi aussi, monsieur le grand... potionniste, c'est ça ? répondit James en riant.

Clémentine, souriante, s'approcha.

— Salut Al, je parie que James gagnera le concours de déguisements avec sa cape.

— Merci, merci ! Je vous présente Super James, ici pour sauver Halloween ! fit James en faisant un geste théâtral.

Albus secoua la tête en souriant.

— C'est Halloween, pas le jour des héros...

— C'est tout comme ! Allez, il faut que je montre mon costume à maman, dit James.

Juste à ce moment, Ginny sortit de la cuisine, portant un plateau de cupcakes décorés avec soin.

— Regardez ce que j'ai préparé avec Lily ! Des cupcakes en forme de fantômes, parfaits pour la fête d'Halloween, annonça Ginny en souriant.

— Oh, ça a l'air délicieux ! s'exclama James, les yeux brillants.

Albus se pencha vers un cupcake, mais Ginny l'en empêcha.

— Pas avant la fête ! On doit d'abord accueillir tous nos invités, dit-elle en riant.

Lily observait avec impatience, ses yeux s'illuminant à chaque bruit venant de l'extérieur.

— Quand vont-ils arriver ? demanda-t-elle avec excitation.

Albus observa sa mère avec admiration. Elle avait toujours cette capacité à transformer chaque occasion en un moment spécial. Il se sentit plus à l'aise en se rappelant que la fête était avant tout un moment de partage en famille.

Soudain, des coups retentirent à la porte.

— Les invités sont là ! s'exclama James en sautant sur place. C'est le moment de briller, mesdames et messieurs !

— Oui, c'est l'heure de l'arrivée des sorciers et sorcières les plus effrayants de la ville ! ajouta Albus en riant.

Lily courut vers la porte. En un instant, la maison se remplit de cris et de rires, chaque enfant déguisé ajoutant à l'ambiance festive.

Les premiers invités à arriver furent Molly et Arthur Weasley, suivis de Bill et Fleur, qui avaient amené leurs enfants : Victoire, Louis et Dominique. Teddy, le filleul de Harry et le compagnon de Victoire, les accompagnait, tous deux récemment rentrés de leurs aventures autour du monde à la recherche de plantes et d'animaux fantastiques.

— Vous ne devinerez jamais ce que nous avons trouvé lors de notre dernier voyage ! annonça Victoire avec un sourire.

— Quoi ? demanda Albus, curieux.

— Nous avons découvert une plante qui fait changer la couleur des objets ! répondit Teddy en riant.

Albus était fasciné par les histoires de ses cousins, espérant un jour partager des aventures similaires.

— Vous avez aussi ramené des bonbons, j'espère ? demanda James avec un clin d'œil.

Fleur, toujours élégante, sourit en secouant la tête.

— Désolé, mais nous avons tout mangé en chemin ! dit-elle avec un accent français.

Juste après, Charlie Weasley entra, accompagné de Mathéo, son compagnon qu'il présentait à sa famille. Mathéo, un grand blond avec une peau bronzée, des yeux bleus et des taches de rousseur, était un éleveur de dragons passionné. Il avait un sourire chaleureux et semblait impatient de faire connaissance.

— Tout le monde, voici Mathéo ! mon petit ami, annonça Charlie avec enthousiasme.

— Bonjour à tous, je suis ravi d'être ici pour Halloween, dit Mathéo en souriant.

— J'espère que tu as un costume de dragon, sinon ça va être ennuyeux ! taquina James.

Tout le monde éclata de rire. Albus, se concentrant sur l'ambiance de la fête, se sentit heureux entouré de sa famille.

Ginny, voyant que tout le monde était là, s'éclaircit la voix pour attirer l'attention.

— Mes chers petits sorciers et sorcières, je vous invite à participer au concours de déguisements ! Préparez-vous à montrer vos costumes les plus incroyables ! annonça-t-elle avec enthousiasme.

Lily, excitée, leva la main.

— Moi, je veux participer ! s'écria-t-elle.

— Bien sûr, nœud nœud, tu es la plus belle des Boursouffles ! encouragea James.

Albus observa les préparatifs, se remémorant l'importance de ces moments passés ensemble. La joie et l'amour qui régnaient dans la maison étaient inestimables.

Alors que la fête battait son plein, Victoire prit la parole, attirant l'attention de tout le monde.

— Tout le monde, nous avons une annonce à faire ! annonça-t-elle en souriant.

Teddy, à ses côtés, semblait nerveux mais heureux.

— Oui alors voilà, nous... commença Teddy en s'éclaircissant la voix.

— Nous allons nous marier ! dit Victoire avec un sourire radieux.

Les cris de joie et les applaudissements fusèrent dans toute la maison. Albus, heureux pour sa cousine, se tourna vers James.

— C'est incroyable ! Je ne peux pas croire qu'ils se marient ! s'exclama-t-il, souriant.

— Ça va être une grande fête ! répondit James en souriant.

La fête continua, les rires et les joies résonnant dans toute la maison. Albus se sentait chanceux d'être entouré de sa famille et de ses amis, partageant des moments inoubliables. Il jeta un coup d'œil vers James, heureux de voir son frère et Clémentine si heureux ensemble.

La fête battait son plein, et les enfants riaient en jouant à des jeux de société et à des charades dans le salon. Les adultes se rassemblaient autour de la table de la cuisine, discutant joyeusement des récits de leurs aventures. Au milieu de tout cela, Arthur Weasley, le grand-père d'Albus, se fraya un chemin parmi les convives pour rejoindre son petit-fils.

— Eh bien, Albus, dis-moi, as-tu enfin une petite amie ? demanda Arthur avec un sourire malicieux.

Albus, absorbé par son verre de jus de citrouille, faillit s'étouffer. Il cracha le liquide orange à moitié sur le sol, ses joues s'empourprant instantanément.

Albus, gêné, répondit :

— Non, non, pas du tout, Grand-père !

James, qui observait la scène avec un sourire amusé, se pencha vers son grand-père.

— Je pense que tu viens de mettre Albus dans une situation délicate, Grand-père. Il est plutôt concentré sur ses études en ce moment, taquina-t-il.

Arthur leva les mains, feignant la déception.

— D'accord, d'accord. Mais sache que je suis sûr qu'une petite amie apprécierait tes talents en potions, dit-il avec un sourire.

James, voyant l'embarras de son frère, s'approcha et posa une main réconfortante sur son épaule.

— T'inquiète pas, Albus fera tomber les dames plus tard, murmura-t-il avec un clin d'œil.

Albus soupira, soulagé par la réaction de James.

— Oui, je devrais me concentrer sur mes potions, ce sont elles les vraies femmes de ma vie, répondit-il avec un soupçon d'ironie.

Arthur s'éloigna, riant de bon cœur.

James, s'approchant d'Albus, proposa :

— En fait, si tu veux, je peux aussi te donner un petit coup de main pour ce qui est de trouver quelqu'un.

Albus se tourna vers James, l'air soudain plus sérieux.

— Écoute, James, il y a quelque chose dont je dois te parler...

James, curieux, plissa les yeux et le scruta intensément.

— Tu es amoureux de quelqu'un ? demanda-t-il en souriant.

Albus soupira.

— Heu, oui, mais c'est compliqué...

— Parle-moi, je suis là pour ça, l'encouragea James avec un sourire encourageant.

Albus prit une profonde inspiration.

— Tu sais, je pense que je suis attiré par les garçons.

James avait toujours su qu'Albus avait des préférences pour les garçons, mais cette révélation le touchait.

— Je me doutais un peu, mais ça ne change rien pour moi. Et alors, qui est l'heureux élu ? Il y en a un ou je ne m'appelle plus James Potter ! s'exclama James.

Albus, hésitant, répondit :

— C'est... Scorpius.

James éclata de rire, incapable de contenir son amusement.

— Oh, c'est juste parfait ! Tu imagines la réaction de nos parents quand ils vont l'apprendre ? Un Malfoy !

Albus, un peu triste, baissa les yeux.

— C'est compliqué... et je ne pense pas que ce soit réciproque...

James, voyant la tristesse sur le visage de son frère, perdit son sourire.

— C'est vrai, ce n'est pas facile. Mais ça ne veut pas dire que tu dois cacher ce que tu ressens. Tu sais que je suis là pour toi, peu importe ce que nos parents penseront, dit-il plus sérieusement.

Albus, soulagé, répondit :

— Merci, James. Ça fait vraiment du bien de le partager avec quelqu'un.

James, avec un sourire malicieux, ajouta :

— Alors, tu me promets de me tenir au courant si tu te lances dans une grande histoire d'amour avec lui ?

Albus sourit en retour.

— Promis, mais je ne suis pas prêt à le dire à tout le monde encore.

James, sérieusement, conclut :

— Prends ton temps, petit frère. Mais souviens-toi, je serai toujours là pour toi.

Albus se sentit soudainement plus léger, comme si un poids avait été levé de ses épaules. Il se tourna vers la fête, se rendant compte que, peu importe ce qui se passait avec Scorpius, il avait un soutien inébranlable en James.

James, amusé, proposa :

— Et maintenant, revenons à notre potion d'amour en préparation, d'accord ?

Les deux frères échangèrent un sourire complice avant de retourner à la fête, entourés de rires et de joie, sachant qu'ils pouvaient compter l'un sur l'autre, peu importe les défis à venir.

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