Métamorphose urbaine
Un nuage flotte dans la céleste immensité,
Sous lui, la pollution, la paresse, la lassitude,
Tous les maux, toutes les vicissitudes,
Croupissent ici, dans les bas-fonds de la cité.
Une lourde atmosphère roule ses flots,
À travers les avenues, les rues, les allées,
La mélancolie, le spleen, de tristesse voilés,
S'immiscent partout, chez soi, dehors, au boulot.
Mais un vent bienfaiteur fait son apparition,
De sa fraicheur, il ravive l'air insipide,
De sa force il écarte l'émanation triste et fétide,
Balaye les chagrins, les misères en décomposition.
Une pluie froide et saine, de son onde pure,
Lave les rues des déchets, des soucis,
Le malheur et l'affliction elle adoucit,
Et nettoie les cœurs sales et impures.
Enfin le soleil, de sa chaleur bienveillante,
Sèche les flaques d'eau et les larmes qui restent,
Et de sa démarche rapide et leste,
Il caresse la ville scintillante.
5 juillet 2023
Note: je précise bien que j'utilise le mot "cité" (1ere strophe) dans son sens plus ancien, en désignant l'entièreté de la ville.
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