Face à la mer,

Seul,

Regardant au loin,

Cette ligne où l'eau bleue rencontre le bleu du ciel,

Cette ligne si proche et pourtant si lointaine,

Cette ligne enfin, qui limite l'œil de l'homme,

Mais qui fait rêver son imagination,

Face à cette ligne,

Et face à cette immensité,

Face à cette merveille,

Je me sens bien petit,

Mais mes idées, mes pensées, elles,

Sont géantes, et s'envolent,

Au-dessus des vagues, des mouettes,

Des cerfs-volants,

Tourbillonnées par le vent,

Volant vivement sur la côte,

Je m'évade.

Je traverse cet océan,

Je rêve de découvrir de nouveau paysages,

J'imagine d'autres horizons, d'autres terres.

Puis le ressac de la mer, qui monte,

Me rappelle ici en Europe, en France, en Bretagne,

Et je retrouve cette belle plage,

Où l'eau sombre pousse les algues

Sur le sable blanc,

Retourne les coquillages,

Érode les châteaux de sable,

Avant de redescendre

Avec regret.

18 juillet 2023