Voilà une nouvelle petite histoire ! J'espère qu'elle vous plaira ! Ce n'est pas forcément le type d'histoire que je sais écrire, alors si au long de l'histoire vous avez des idées n'hésitez pas!
Bonne lecture!
Ps:🎶 José Gonzalez- heartbeats 🎶

Ce qui est énervant quand on a des parents célèbres, c'est justement qu'ils soient célèbre.
Petite, mon père m'amenait à ses concerts et parfois sur ses longues et interminable tourné et ma mère sur les plateaux de tournage. Il y avait toujours du monde autours de nous et très souvent je voyais des choses que je n'aurais pas dû voir.

Je n'allais pas souvent à l'école et j'avais de sales note. Autant dire que le début de ma vie ne s'annonçait pas terrible.

Heureusement, un an plus tard ils divorçaient, leurs carrières décollaient et je me retrouvais à vivre en France avec ma hippie-chic de grand-mère. Je n'ai jamais compris comment ma mère et mon père ont fait pour tomber amoureux. Ma mère est du genre très snobe, alors que mon père est tout le contraire.
C'est vrai que maman est une femme très belle. Petite, il m'arrivait de la regardait pendant des heures. J'essayais de lui trouver des défauts sans y parvenir. Elle était la définition même de la douceur.

Je passais la plupart de mes vacances avec ma mère à Hollywood et ne voyait que très peu mon père qui lui habitait la plupart du temps à New-York. Lors de nos rencontres on ne parlait et ne vivait que pour la musique. C'est lui qui m'a appris la guitare et tout ce que je sais aujourd'hui sur la musique.

Cet été pour la première fois depuis longtemps ma mère m'a autorisé à partir quelques jours en tournée avec le groupe de mon père. Ce fut pour moi une expérience enrichissante que je n'oublierai jamais.

On vient tout juste de rentrer. Papa est fatigué. Il a dormi toute la journée et se plein de migraine. Plutôt qu'il séjourne à l'hôtel, maman l'a gentiment invitée à la maison.
Enfin, c'est l'excuse qu'ils ont trouvés pour m'expliquer sa présence à la maison.
Je sais que toute les petites filles rêve que leurs parents se remettent ensemble, mais certains signes ne trompe pas. Pour commencer à noël, j'avais trouvé des affaires sale de mon père dans la corbeille et une brosse à dents en plus dans la salle de bain ainsi que divers affaires de toilette pour homme.
Au début, je me suis dit que peut être ma mère avait trouvé quelqu'un, mais j'ai très vite changé d'avis quand j'ai vu leurs regards avant le départ de la tournée. Je trouvais aussi étrange que ma mère accepte que je parte sans y mettre aucune objection.

J'ai à peine de temps de poser mes affaires que maman m'appelle déjà.

- Bonjour mon cœur ! S'exclame-t-elle au téléphone. Vous êtes bien arrivés ?

- Oui, on vient tout juste.

- Je viens vous chercher et on mange ensemble ?

- Je ne serais pas contre un bon restaurant, mais je doute que papa soit d'humeur, il a une migraine carabinée depuis ce matin.

- Oh. Ce n'est pas très grave, ce ne sera que toi et moi alors.

Je pouvais entendre dans sa voix, une pointe de déception qui me fit sourire. J'avais raison ! Pensais-je.
Ma mère était une très bonne actrice, arrivait à faire gober ce qu'elle voulait à n'importe qui. Enfin sauf à moi. Notre repas se passe comme toujours dans la bonne humeur. Elle me pose des questions sur la tournée, et me parle de son nouveau film. Je lui résume autant que possible mon aventure essayant de n'oublier aucun détail. Je pouvais voir dans son regard une fierté non dissimulé. Elle m'explique alors ses projets et me révèle qu'elle et papa ont en eux aussi pour moi à la rentrée et qu'ils m'expliqueraient tous à la maison.
On rentre une heure plus tard, pressé de retrouver papa.

Quand on arrive il est allongé sur le canapé. Si jusque-là, son état ne m'avait pas alerté, le voir ainsi m'inquiète. Je m'approche pour le réveillé mais à la vue de la flaque de sangs sur le tapis et le canapé, je recule en criant. Ensuite tous s'enchaîne et s'en mêlent, c'est comme si je n'étais plus maître de mon corps. Tout devient flou. Maman crie elle aussi. Je sens ses doigts fin et froid agrippé mes bras et me secouer. Mais je ne peux rien faire. Quand je reprends enfin mes esprits on est déjà à l'hôpital. Je ne sais plus comment on est arrivée ici. On s'installe sur des chaises. Maman ne pleure plus. Elle pianote sur son portable et fini par partir téléphoner. Je reste un moment, seule. Je finis par m'endormir sur les chaises.

À mon réveille, quelques heures plus tard, maman est revenu. Ses cheveux ne sont plus qu'un amas de nœud rassemblé en un vulgaire chignon. Elle a pleuré et son maquillages à couler.
Les yeux rouges, elle me sourit quand elle me voit.

- Ça va ma chérie ? Me demande-t-elle la voix enrouée.

Je me contente de hocher la tête, pas sûr que si j'ouvre la bouche, une déferlante de larmes inonde les joues.
Je me relève avec peine et un médecin vient vers nous. Il porte encore le masque d'opération et son regard est grave. Prise d'une vraie panique et par peur de ce qu'il pourrait dire je prends mes jambes à mon cou et traverse l'hôpital en courant.

Je trouve une salle de réunion vide et m'y cache. Adossée contre un mur je laisse enfin les larmes retenue jusque-là, se déverser.
Alors que je pensais seule, une silhouette s'approche de moi. C'est un jeune d'à peu près mon âge. Il a les cheveux court en bataille.
Il porte un jean, qui a dut connaître des jours meilleure et un tee-shirt noir sombre.
Je ne peux pas distinguer les traits de son visage ni la couleur de ses yeux. Il me tend une canette de soda et s'assoit à côté de moi. Il ouvre la sienne et la boit en silence. J'essaye de faire de même, mais chaque gorgé me brûle la gorge tellement elle est serré.
Il finit la sienne d'un trait et se lève.

- Ce fut un réel plaisir ! Dit-il avant de disparaître dans le monde réel.

Alors verdict ?