De nouvelles bases
Comme d'habitude n'hésitez pas à commenter,c'est très important pour moi ! Ca motive pas mal ! Et à voter si le chapitre vous à plus !
Je pense pouvoir poster le vendredi si tout ce passa bien. Je ne promet rien, mais je vais essayer!
Rentrer trempé n'est pas vraiment ne bonne idée.
Comme si ma journée n'était pas assez pourrie comme ça, Mara est venue avec son chef cuisiné personnelle.
Elle m'a regardé d'un drôle d'air, celui que prenait tout le monde à l'enterrement de Papa et qui m'insupportais.
Elle me dit d'aller me changer. Il n'y a pas de reproche dans sa voix, ni dans son regard et instinctivement, je sais que quelques choses cloche.
Le repas est somptueux, une merveille. Tout pourrait être parfait si Mara et grand-mère ne restaient pas aussi silencieuse.
Après avoir engloutis ma tarte aux pommes, je vais me réfugier dans ma chambre. Je voudrai écouter aux portes mais la fatigue m'en empêche. Je tombe littéralement sur mon lit et mon portable avec. Il vibre encore et encore mais je suis trop fatigué et faible pour l'attraper.
Mon sommeil est agité, je me réveille à plusieurs reprises pour aller vomir, et aussi bizarre que cela puisse être, la première idée qui me passe par la tête à ce moment-là c'est que c'est dommage parce que le repas était vraiment bon.
Puis, sans doute alerté par mes soubresauts, Mara entre dans ma chambre. Elle pose sa main froide recouverte de bagues de valeur sur mon front. Son visage est très près du mien et je peux voir les petites rides sur son front. Son maquillage est parfait, comme toujours. Elle sent bon, une odeur de fleurs, du printemps et ça me rassure, ça me rappelle maman.
Elle sort ensuite en trombe et je me rendors. Quand j'ouvre à nouveau les yeux j'aperçois une silhouette, elle me fait penser à papa. Je l'appelle faiblement avant de sombrer à nouveau dans un sommeil sans rêve.
Je me réveille, il fait jour. J'ai la bouche pâteuse, je colle et j'ai mal partout.
Le chemin vers la salle de bain semble interminable, mais l'eau chaude sur mes muscles me fait du bien.
Ma fièvre a baissé, mais je n'ai toujours pas l'envie d'aller en cours. L'idée même de penser que je pourrais les croisés me donne envie de me cacher sous ma couette et de ne jamais en sortir.
Après avoir retrouvé mon portable sur ma table de lit et en mille morceaux, je me dis que leur dire en personne que je compte démissionner serait le mieux, et puis ce n'est pas vraiment comme si j'avais le choix.
Après m'être habillée je descends au salon. Je ne sais pas l'heure qu'il est ni même combien de jours j'ai dormi et je m'en moque un peu. J'espère juste que grand-mère soit à son club de Tarot du troisième âge pour avoir la maison rien qu'à moi.
À la place j'y retrouve ma mère en pleine conversation téléphonique avec je ne sais qui. Elle fait des allées et retours dans la cuisine sans me voir. Elle porte un haut simple noir sous sa veste Versace, un pantalon de grand couturier et des Louboutin, ses préférés. Je l'observe en cachette, elle est belle.
Je sais que je ne suis pas objective, après tout c'est ma mère, mais il n'empêche qu'elle est belle. Elle relève ses cheveux couleurs été en chignon, le portable sur l'épaule. Je ne veux pas la déranger, je vais au salon et m'enfonce dans le canapé moelleux de grand-mère.
Elle me rejoint quelques minutes plus tard, deux tasses de café en main.
- Comment ça va ma chérie ? T'as fièvre est tombée ?
- Je pense. J'ai dormi beaucoup ?
Elle remonte le patchwork dans lequel je me suis couverte. Non pas que sa présence me dérange, au contraire ! Mais que fait-elle ici ?
- Deux jours. Tu te sens comment ?
- Un peu courbatue mais rien d'insurmontable. Maman, qu'est-ce que tu fais ici ?
Elle apporte sa tasse à sa bouche et je sais rien qu'à sa posture qu'elle va me mentir.
- Ma fille est malade et je n'ai pas le droit de venir la voir ? Tu devrais boire beaucoup avec un peu de citron, ça devrait éviter un claquage ou des crampes.
Ça fait mal. Elle vient de me mentir sans scrupule et droit dans les yeux en plus. Jusqu'à maintenant, ni elle, ni papa ne venait me voir quand j'étais malade, même pas pour mon appendicite.
Je n'insiste pas, je suis contente qu'elle soit là malgré tout.
Je sors de sous la couverture et me jette à son coup.
- Oh !
Elle sent toujours aussi bon un mélange de litchi et de bonbon à la framboise. Elle caresse mes cheveux avec douceur, je n'ai pas envie de bouger. Je voudrai m'agripper à elle, mais je sais qu'ensuite ce sera pire.
- J'ai profité que tu dormes profondément pour aller faire quelques achats. Je t'ai pris quelques vêtements et un nouveau portable, Mara a marché dessus sans le vouloir.
- J'ai vu ça. Merci maman.
Elle relâche sont étreinte et j'en fais de même à contre cœur. Elle ne reste pas longtemps, comme à chaque fois. Elle part le soir même. Elle me manque déjà.
La réalité me fait fasse avec violence, demain je vais reprendre les cours et je n'en ai pas envie, j'ai des cours à rattraper et une activité à trouver si je ne veux pas avoir Mara sur le dos.
Je dors mal cette nuit-là, papa me manque. Il aurait trouvé les mots pour me réconforter et à sa manière m'aurait donné le courage d'affronter cette journée.
Quand j'arrive au lycée, tout le monde me regarde et j'ai un mauvais pressentiment. Si il n'y avait que leurs regards, je les entends chuchoter sur mon chemin. Mon portable vibre encore et encore dans la poche de mon jean. Je l'ignore depuis ce matin. J'ai mis ma sim dans le portable que maman m'a achetée et la mémoire est saturé de message que je n'ai pas encore lu.
Je m'avance en essayant de faire abstraction des autres. J'y arrive presque, je suis à deux pas de ma salle classe, quand une main me tire le bras en arrière et m'entraîne vers une salle vide. Je me dégage violemment et tombe nez à nez avec Shane.
Il a le regard dur et semble furieux.
- Pourquoi tu ne réponds pas ?
- Ce ne sont pas tes affaires ! Ça tombe bien que tu sois là, je voulais attendre ce soir mais bon, tant pis. Je démissionne.
- De quoi tu parles ?
- J'ai bien réfléchi et je ne pense pas que ce soit un métier pour moi !
Il me regarde un long moment, son regard n'est plus dur mais doux et triste. Le même regard qu'avait Mara la dernière fois.
- Ella-Jean pourquoi tu ne réponds pas à ton téléphone ? Me redemande-t-il doucement.
- J'ai trop de message et je n'ai pas eu le temps de faire le tri, j'étais malade.
Je sors mon portable de ma poche pour lui montrer ma mémoire saturé. Sans que je m'y attende, il me le prend des mains et le met dans la poche arrière de son jean avant de partir en courant.
- Eh !
- Tu me remercieras plus tard ! Ah et tu ne peux pas démissionner ! me cri-t-il avant de se fondre dans la masse d'élève et de disparaître.
Voilà pour ce chapitre ! Alors verdict ?
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