Chapitre Seize: Un Baiser Au Creux Du Cou
Nouveau format Point de vu !
Mon cerveau a du avoir un beug, me faire croire que ce que je voulais entendre depuis longtemps est enfin sortir de cette magnifique bouche. Un mirage. Oui, juste une illusion, rien de plus.
Pourtant, devant mon silence, Louis vient poser sa tête contre mon torse, de façon à pouvoir me regarder. Timidement son doigt vient toucher ma joue.
"Tu m'écoutes ?
-Je crois... Tu peux répéter ?"
La chaleur de l'eau avait rosie sa peau, une agréable teinte légèrement pastel. Je crois qu'à ce moment, cette soudaine accentuation de rose n'a pas pour cause la chaleur du bain. Sa réaction m'amuse, enfantine et mignonne. Un peu cliché comme raisonnement. Trop de tendresse à réceptionner pour ce petit être, pas assez de bras pour câliner.
"Non, tu n'avais qu'à écouter, répond t-il fermement."
Quand il veut, depuis que la vie revient peu à peu, son caractère de cochon refait surface. Une tête de mûle qui ne lâche ni sa position ni sa décision. Depuis un certain temps ce trait là s'était effacé, remplacé par l'oméga en détresse. D'un certain côté j'aime le Louis timide, peu sur de lui, qui a besoin de moi mais d'un autre côté celui qui se Rebelle de temps en temps est tellement craquant aussi !
"Tu te sens pré ? Demandais-je doucement, Je veux dire ton médecin t'a dis quelques choses à ce sujet ?"
Silence. Pas de réponse immédiate. Quelques minutes passent, sa respiration me paraîs plus régulière, plus calme. Morphée à du rependre son sable magique. Pourtant quand je me penche, ce sont bien deux prunelles bleues qui me fixent.
" Qu'il fallait que j'en discute avec toi, que l'on voit ensemble... Dit-il en murmurant, Je ne me sentais pas près à discuter de..
Ça...
-C'est normal. Rien de plus normal châton, tu n'as pas à t'en vouloir pour ça. Ni moi, ni ton médecin n'avons à te forcer à parler de ta sexualité ! Tu as envi, OK, mais si tu te juge pas assez fort mentalement prend ton temps, je ne vais certainement te blâmer pour ça ! Ce n'est ni mon rôle ni mon intention... "
Un petit bruit de ventre, discret mais pas assez pour passer inaperçu, l'interrompt. Tandis que le silence s'étale, une jolie couleur framboise pare les joues de mon oméga. Mon rire résonne sans trop que je puisse le contrôler.
" Si je ne m'abuse, là pour l'instant c'est plus ce qu 'il y a dans le four qui t' intéresse."
En même temps il faut dire que midi a sonné depuis un petit moment déjà. Mon ventre ne dirais pas non à un bon repas non plus.
Je laisse Louis sortir de la baignoire en premier, pour la bonne raison que faute d'avoir des rapports je peux au moins me rincer l'œil de temps en temps. Oui, bon d'accord j'en profite peut-être un peu beaucoup. Faut dire qu'il a tout ce qu'il faut là où îl faut !
En revanche devant la chair de poule qui commence à apparaître sur son dos je ne reste pas les bras ballants. Oui, trop d'amour face à cet être,j en deviens presque gaga. À mon tour je quitte l'eau devenu tiède pour enrouler le magnifique corps dans une serviette de bain épaisse. Immédiatement Louis cherche un câlin, la proximité d'un corps plus fort, la protection. Comme depuis plusieurs mois, je ne lui refuse pas, encore moins après sa révélation. Mon ventre contre son dos. Rien d'érotique. Juste un moment de tendresse.
Par désir, par instinct peut-être aussi, je laisse mon visage tombé au creux de son coup. J'y dépose une miryade de baiser papillon. Doucement mon petit brun se trémousse et glousse sous la chatouille.
"Ça ne tiendrai qu'à moi je te kidnapperais dans le lit pour te tuer de câlin et de chatouille, murmuais-je contre sa peau.
-C'est tantant oui, mais honnêtement la perspective de manger l'ai encore plus et à choisir le manger est plus important !
-" le manger" très français tout ça ! "
Son rire cristallin emplit la pièce comme une douce mélodie. Comme ça me manque de ne pas l'entendre plus souvent, ça reviendra un jour mais pour l'instant je me contente de ça. Dans l'histoire je ne suis certainement pas celui à plaindre.
" Bon ben, puisque un vulgaire repas est plus important qu'une séance de câlin ainsi soit-il."
Il pouffe de nouveau avant d'enfiler sa tenue "jour de flemme", son pyjama quoi. Enfin, la nuit il porte une nuisette mais pour les jours comme aujourd'hui c'est le pyjama classique décoré de Winnie l'ourson. Pas hyper sexy mais selon lui hyper confortable.
Personnellement ça sera jogging ample et tee-shirt, sweet.
Ne jugé jamais un livre à sa couverture, jamais ! Louis est, à mon sens, tout petit et tout frêle. À croire qu'il ne mange presque rien ou en petite quantité... Mon œil, c'est un ogre, enfin surtout en période hormonal, celle qui précéde les chaleurs, il mange plus que moi !
Le repas est vite expédié malgré touts les efforts fournis pour le faire. Après la vaisselle, que Louis tiens absolument à faire à la main car, si j'ai bien compris, plus économique que le lave-vaisselle -pas tout suivis à cette histoire- c'est après midi détente. Comprendre : canapé, bonbons fait maison, chocolat chaud, films pour moi, lecture pour mon oméga ainsi qu un gros plaid bien chaud.
Définitivement je crois que je pourrais rester là, comme ça, mon petit oméga entre mes jambes, moi qui sert d'oreiller à temps partiel, pour le reste de mes jours.
Alors que dans mon films, d'ailleurs aucunes idées de quoi sa parle, les papouilles c'est bien mieux, un bébé pleure de tout son soul, Louis se contorsionne de façon comique pour pouvoir me regarder.
"Dis... Tu veux un bébé ? Demande-t-il doucement.
-Bien sur oui, mais pas tout de suite, dans... Je sais pas deux ans ?
-Oui, dans deux ans c'est bien."
Je n'ai pas tout suivis... Peut-être l'approche de ses chaleurs, les hormones que le cri du bébé dans la télévision à réanimé ? Qui sait. En tout cas je crois que mon petit bout d'oméga vient de me dire qu'il comptait bien avoir une famille avec moi.
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