Harry hébergeait le petit oméga depuis trois semaines, honnêtement il n'avait pas envi de le laisser repartir chez sa mère. Sa présence, le quotidien qui s'installait doucement, sa petite voix qui résonnait de temps en temps dans la maison, tout indiqué que son âme sœur n'était autre que Louis.

Passer autant de temps avec lui ne serait pas bénéfique pour la séparation du à la guérison. L'oméga se faisait à sa vie avec l'alpha, dans ce cocon protecteur ou la sécurité régnait en maître. Même Pyp, heureux dans sa nouvelle cage, rejoint par ses congénères ne semblait plus vouloir repartir. Harry doutait qu'Anne lui laisse son fils indéfiniment sans marquage, sans preuve concrète de leur union.

En ce moment Louis était aux fourneaux, son envie de cuisiner venait souvent, de plus en plus en réalité, le taquiner. Bientôt il lui faudra reprendre la route de la librairie de Jean. En attendant c'était le mâle dominant de la maison qui s'en mettait plein la panse et les papilles.

Harry songea sérieusement à reprendre une activité physique stable, il avait déjà pris deux kilos ! S'occuper du jardin n'était pas réellement régulier, ne suffirait certainement pas. Avec dépit, parce que huit du matin venait de sonner, il remonta chercher un survêtement.

Avant le footing, un passage rapide dans la cuisine. Louis s'y trouvait déjà, plongeait dans son carnet de recettes, à la recherche du repa de midi. Les perles bleus furent étonnées de voir Harry en survêtement, chose plutôt inhabituel. L'oméga pencha la tête sur le côté, rien d'étonnant à le voir prendre deux muffins au chocolat cœur caramel beurre salé.

"Où vas-tu ? Murmura Louis.

-Courrir un peu, chéri. Tu cuisines divinement bien, je suis un homme comblé mais si ça continu je ressemblerait plus au bonhomme Michelin ! Tu sais à quel point je ne peux pas résister à toutes tes pâtisseries, gloussa l'alpha en se glissant derrière son amour, enlacant les hanches étroitement. "

L'oméga rigola un peu. Un son merveilleux pour les oreilles d'Harry, ces temps ci, le petit être le faisait de plus en plus souvent. La vie reprenait, pas à pas, doucement mais sûrement. Le corps câliné se retourna, une paire de lips roses, charnues à souhait, vola les siennes dans un baiser passionné au bon goût de gâteau. Cela aussi Louis apprenait à le faire plus fréquemment.

Même si le traumastime restait bien présent dans sa mémoire, son instinct, sa raisons prenaient le pas. Il était bien conscient des efforts fournis quotidiennement par l'alpha, ce dernier souffrait plus ou moins de l'absence de la chaire. Louis concevait qu'avoir constamment l'être aimé, oui ça il n'en doutait pas et les sentiments étaient partagés, sans pourvoir communiquer charnellement devait être une torture*.

Mais voilà, le blocage était la et temps que l'oméga n'aurait pas appris à aimer de nouveau son corps, à le voir différemment sans penser au viol subit, l'acte sexuel n'aurait pas lieu. Louis respectait énormément Harry pour cela : lui laisser le temps, avancer à son rythme sans le brusquer, ne rien faire d'intime sans son accord.

C'était pour cela que l'oméga n'avait pas peur du mâle, que ses sentiments, sa conviction sur leur relation étaient si fort : l'amour rendait invisible, à deux chaques montagnes infranchissables devenaient un tas de sable insignifiant.

Finalement, après avoir goûter plusieurs fois les lèvres offertes, ainsi que la mousse oreo en préparation, Harry parti courir deux bonnes heures. Il faut dire que les baisers, les petits mots d'encouragement murmurés tendrement au creu du cou, avaient grandement aidé.

Onze heures sonnait lorsqu'il franchit la porte d'entrée. Immédiatement une délicieuse odeur vient lui léchée le nez. Definivement, il ne mourra pas de faim.

"Tu es rentré ? Questionna Louis en passa la tête par l'ouverture de la cuisine, ça a été ?

-J'ai jamais autant courut de ma vie ! Je suis mort ! Je pu aussi, la moufette du coin à qu'à bien se tenir y a de la concurrence !"

L'odeur de sueur n'empêcha pas Louis de lui donner un nouveau baiser, plus chaste, pour le féliciter. Au menu : salade verte avec un peu de jambon de pays et de mozzarella, quelques tomates, un poulet rôti aux herbes de Provence et laurier avec ses petites pommes de terre, formage et verrine de fromage blanc 0% aux fruits de saison. Oui, la famine ne risquait pas de gagner le logis, aucuns risque.

Harry songea qu'avec une mère pareille leurs enfants grandiraient dans les meilleurs conditions possibles, entourés d'amour, de bonnes choses à manger...

"À quoi tu penses ? Ton visage s'est fermé d'un coup... J'ai fait quelque chose de mal ? S'inquièta Louis.

-Non, non, rien de grave. Tu viens prendre un douche avec moi ? Ou un bain... J'adore tes massages capillaires."

Louis arrêta la four, le bain n'allait pas durer une heure et le poulet ne manquait que de trente minutes de cuisson. Même s' ils mangeaient plus tard ce n'étaient pas un drame.

L'eau était chaude comme il le fallait, ni trop ni pas assez. Harry n'avait pas lésiné sur la mousse ce qui ravissant l'oméga. Installé entre les jambes puissantes, Louis ne tarda pas à chercher plus de contact, plus de peau à peau. L'alpha le laissa trouver une position qui lui convenait mieux. Toujours se besoin irrépressible de se sentir protéger, en sécurité.

Harry renifla discrète l'air, l'odeur généralement fruité et douce de son oméga commençait à devenir plus sucrée. Les chaleurs n'étaient pas loin, la nature reprenait ses droits, Louis retrouvera bientôt sa vie certe pas comme avant.

La tête posait sur l'épaule de son mâle, le reste du corps positionné étrangement mais confortablement, l'oméga retracer les contours des tatouages visibles, des muscles ou alors des formes abstraites sorties de son imagination. Il était bien.

"Dis... À quoi tu pensais ?

-Tout à l'heure tu veux dire ? Dans la cuisine ? Louis acquiesça, Oh... Eh bien je me disais que tu ferais une mère géniale et que nos petits grandiraient dans un merveilleux foyer.

-Tu... Tu veux des enfants ? Avec moi ? Demanda Louis, incrédule.

-Oui, bien sûr que j'en veux Louis, tu es mon âme sœur, ma moitié sans toi je ne serais pas parfait, pas moi alors comment veux-tu qu'un jour je ne te fasse pas un bébé ? "

Louis avait déjà pensé à cela, mais il n'imaginait pas qu'Harry partageait son souhait. Fonder sa propre famille, prouver au monde entier que cette histoire était terminer, qu'il était heureux, accompli et vivait une vie de famille parfaite avec son homme et ses enfants. Oui, il le voulait mais le chemin sera long, très long. Louis savait que jamais îl ne guérira réellement de ce viol, c'était impossible, on oublié jamais vraiment, c'était imprimé dans la chaire.

"Hazz... Je crois que j'ai envi de faire l'amour, murmura l'oméga."

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Note de moi : je vous explique un petit truc vis à vis de l'histoire, je vous parle de comment j'écris les chapitres et à la fin GRANDE ANNONCE À LIRE ABSOLUMENT.

*: ici les omégas et les alphas peuvent avoir une communication sommaire via les rapports sexuels, pas de véritable conversation plutôt un échange de sensations, de sentiments. C'est très important dans la vie d'un couple.

Bon voilà Louis se remait pas à pas, ça va un peu mieux, il parle de nouveau mais ce n'est pas encore ça. Comme il le dis, il ne l'oubliera jamais et ne sera jamais complètement guérie. Est-ce que ça va peser sur leur relation ou non ? À voir 🤔

BON ! comme promis je vais vous en apprendre plus sur mon mode de fonctionnement niveau écriture des chapitres ! Je me souviens d'une lectrice qui m'avais poser la question, j'espère qu'elle se reconaitra, la réponse que j'avais fourni il y a quelques semaines à un peu changé !
En effet j'ai découvert la Broderie diamant, semblable au canevas. Cette activité, si vous voulez pour grand-mère 🙄, me permet de me détendre, de faire le vide dans ma tête et d'imaginer à loisir les scènes de l'histoire (et des autres également) ainsi je les retravaille en rêve, en faisant de la broderie jusqu à trouver la version qui me convient le plus. Je n'imagine pas tout, juste les grandes lignes. Beaucoup d'auteurs écoutent de la musique, moi j en suis incapable alors j'ai trouvé à palier. Il faut savoir que chaque histoire publiée à était longuement travaillé autant avant de m'endormir que lorsque je fais du Diamond painting (version anglaise du nom).

C'est à la base un concept très populaire en Asie, qui grâce au conifement notamment, à connu une assez grande notoriété en France. C'est à peut près comme le canevas où la peinture a numéros sauf que la c'est des petites perles en plastique nommées diamants.

Celui-ci est celui que je suis entrain de faire, la toile est assez petite donc je n'attend rien du résultat final mais je peux vous poster d'autres que j ai fait, si vous voulez ?

Enfin voilà !

ENSUITE ! Comme je vous le disait plus haut lorsque je pose mes petites perles à la pince à épiler, je réfléchis beaucoup à mes histoires donc c'est avec plaisir que je vous annonce : Un peu d'amour, beaucoup de chocolat aura un TOME 2 ❤️