Un poème écrit par:lexie_mtl
Dis moi, mon ami; comment pourrais-je oublier ce soleil sur son visage ? Cette impression d'être devenue un paysage.

Ses yeux me contemplent à 10:05 du matin.

Ce fut le même sentiment quand il dû me tenir les mains, pour éviter d'échapper à ce destin.

Ce sourire que j'aime qui me transporte à l'autre bout de la France.

Il est aussi doux qu'une petite danse.

Il sent,

la lavande et le sapin,

les feuilles et le romarin.

Il illumine toutes les choses, tristes soient-elles.

Comment pourrais-je oublier son rire,

Provoquant l'armistice de toutes les guerres, de tous les génocides, de tous les suicides. Il faisait en sorte que j'arrête de penser à mourir.

Son rire, un son si singulier, rempli de masculinité. Il produisait une musique avec ses paroles, il est de l'art.

Pourquoi est-ce que j'y repense si tard?

Je n'oublierai pas le soleil sur son visage,

la couleur sable de sa peau, ses yeux verts tel un bouquet de fleurs, les petites taches brunes sur ses joues,son long manteau gris ressemblant au mien.

Je n'oublierai pas sa façon de faire, D'oublier 80% des choses qu'il devait effectuer, Sa manière ridicule de marcher, Son écriture illisible à en faire glousser, Sa carrure et son élégance, Son égo surdimensionné..., Lorsqu'il me faisait pleurer de bonheur, Quand il me disait que c'était un honneur, Sa manière de rester concentré, Son apparence d'apprenti boucher, Sa simple façon de faire, Quand il me disait de me taire.Son imposence,

Son respect,

Sa générosité.

Je n'oublierai pas, le soleil sur mon visage

Quand je recevais un message de sa part,

Quand il disait des bêtises,

Quand j'ai été en retard, Lorsque je lui ai dit des sotises,

Quand j'ai pleuré dans ses bras,

Quand j'étais au plus bas,

Quand il a été là.

Quand il me souriait,

Quand il me saluait.

Quand il riait.

Quand je lui ai marché sur le pieds, Quand je l'ai bousculé,

Quand je l'ai regardé.Quand il m'a dit qu'il m'avait apprécié.

Quand on discutait.

Quand on savait.

Je n'oublierai pas,

Le soleil sur nos visages.