XIX
Antonio baissa la tête, honteux, puis la releva aussitôt. Il y avait du bruit dehors. Ipal encocha une flèche et s'approcha de la fenêtre brisée. Quand il vit qui arrivait à leur rencontre, un sourire s'étira sur ses lèvres et il se tourna vers sa famille.
– C'est l'homme et les cinq du Kontikaj !
Ipal leur fit signe. Avec un grand étonnement sur tous les visages, ce ne fut pas six personnes qui s'introduirent dans la maison, mais la tribu du Kontikaj dans son grand complet. Puis l'impatience et la curiosité prirent le dessus, et les deux tribus se racontèrent mutuellement ce qu'il leur était arrivé. L'homme avait envoyé Tonki et Akatij alerter leur tribu et l'évacuer de la forêt pendant qu'il partait avec Itak, Konti et Kaji en reconnaissance pour juger de la dangerosité de l'extérieur et remonter la cause du feu. Ils avaient trouvé trois singes et les avaient capturés. L'expression de leurs visages révélait qu'ils comprenaient quelques mots, mais ils avaient refusé de parler. Puis l'homme avait vu les Woukini sortir en courant de la forêt, suivis d'Apuuntak ; ils avaient observé ce qui se déroulait. Pour pouvoir se rapprocher, ils avaient poussé les singes dans le feu.
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