chapitre 8

Nous montons dans une berline noire envoyée par l'agence. Quinze minutes plus tard, nous en descendons. La même femme nous accueille devant l'entrée d'un building d'environ dix étages. 

Je regarde autour de moi et je vois des petits groupes comme le notre. Pour participer, nous devions être âgés maximum de vingt ans. Mais à bien y regarder, j'ai l'impression d'être l'un des plus jeunes.

Un homme sort du bâtiment et prend la parole.

"Bonjour, est ce que tous les participants sont arrivés?" Dit il en regardant les accompagnateurs à tour de rôle.

"Oui!" Répondent ils

"Bien suivez moi."

Nous montons les marches. Nous passons la porte qui donne accès à  un immense couloir qui en son centre est positionné un bureau qui doit être en temps normal l'accueil.

"Vous allez me suivre. Nous nous rendons dans la salle de conférence où nous allons être reçu par le jury."

"C'est ici" nous dit il avant de pénétrer à l'intérieur. Vous allez tous vous asseoir sur les chaises misent dans l'assemblée. Ensuite, nous allons appeler les participants un à un pour discuter avec vous."

"D'accord" répondis je mort de trouille.

"Fais pas cette tronche, ils vont pas te bouffer!" Dis mon ami amusé par mon comportement peu naturel.

Nous sommes à présent assis à attendre  le jury qui arrive enfin à des minutes qui me paraissent interminables.

Je regarde tout le monde à la recherche d'une seule personne. Mon coeur bat à une vitesse incroyable. Mais à l'instant où mes yeux se posent sur lui, tout semble s'arrêter. Tous s'assoient en face de nous, sur des chaises derrières de longues tables en bois.

Ils prennent la parole les uns après les autres. Je ne fais pas attention aux mots qu'ils sortent de leur bouche. Je ne vois que lui. Il parle aussi mais je n'arrive pas à suivre. Je suis subjugué. Je ne réalise même pas que Fabrice glousse à mes cotés. Je l'entend comme un bruit de fond.

"Mr Frédéric Imbert ?...
Mr Frédéric Imbert...."

Tout à coup je reviens sur terre parce que mon ami m'envoie un coup de coude dans les côtes.

"Aie... Mais ça va pas ?" dis je

"C'est à toi andouille" me lance t'il

Je me lève de ma chaise et je me présente devant eux. Et ce que je redoutais, arriva.

En effet celui qui m'interroge est mon idole.

"Bonjour, alors je t'écoute. Même questions que tes rivaux."

Je me sens défaillir. Et puis surtout je dois être écarlate. Je suis en nage. Et je dois être écarlate... Et le plus dramatique c'est que je ne sais pas du tout ce que je dois dire étant donné que je n'ai rien écouté tellement j'étais très loin d'ici entrain de l'admirer.

"Ça va jeune homme ?"

"Hum... Oui oui" fini je pas dire en me raclant la gorge.

" Alors c'est à toi tu es le dernier participant que l'on doit entendre"

Je me décide sous ses yeux noisettes et perçants à me lancer dans une improvisation totale.

"Bonjour,
Je m'appelle Freddy. Et je veux devenir photographe animalier, plus que journaliste. J'ai postulé parce que j'achète tous les mois votre éditorial. Je suis fasciné par vos articles. Je n'ai pas la prétention de gagner votre concours mais grâce à lui j'aurais pû rencontrer la personne dont j'admire le plus le travail au monde. Dans tous les cas je suis ravi d'être ici et de m'enrichir d'une telle expérience."

Pendant mon bref discours, à chaque fois que mon regard s'hasardait à croiser le sien, je baissais la tête et je  triturais mes doigts frénétiquement.

" Bien vous pouvez vous asseoir."

Je ne me fis pas prier.

Il repris la parole.

"Avant de vous laisser visiter l'agence par mes consoeurs, je vous vous indiquer un dernier challenge afin de désigner les trois gagnants et surtout le premier d'entre vous qui aura la chance de me suivre sur une mission du 10 au 30 août."

" Wahou ! Génial dit l'un de mes rival."

" Vois allez devoir me rédiger un article sur la faune et la flore en Patagonie. Vous avez jusqu'à jeudi soir 18h."

Oh putain pensais je... Sachant qu'on est deja mardi demain.

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