Chapitre 6

[...]C'est sur le visage du patron que je m'endormis à demi assis contre cette porte. Sans savoir que demain allais être chargé en émotions.

J'étais toujours assoupi quand je reçu un coup dans le dos. Je m'étais endormi contre la porte et on venait d'essayer d'ouvrir cette dernière.

-Mait..Merde excuse moi ! S'ecria la voix de mon créateur derrière la porte.

Je me relève lourdement avant de me laisser tomber sur mon lit. Mathieu approcha et s'assoit à mes côté.

-J'etais venu pour te dire qu'on vas manger car il est midi et demi... Declara t'il d'une voix morne tout en me fixant.

-Pas faim. Repliquais-je avant de me tourner dos à lui.

Se dernier me prit par l'epaule et me fit revenir en face de lui.

-Dit moi ce qui ne vas pas. Me dit il d'une voix douce tout en me regardant inquiet.

Je fondis en larmes dans les bras de mon créateur. J'aime le patron. Oui j'aime le patron, mais je ne veux pas être un jouet. Une pute dont il se servirait. Je veux être la seule personne qui à le droit de l'approcher à moins de trente centimètre. Le seul à pouvoir l'embrasser. Le seul à qui il dirait je t'aime.

-Peut être qu'il t'aime aussi. Déclara mon créateur.

Je me redressa comme une flèche.

-Que... J'ai pensé trop fort ? Lui dis-je timidement.

-Tellement fort que tu l'as dit à voix haute ! Dit il en rigolant. Aller, souris, et viens manger avec nous.

Il se lève et sort en laissant la porte ouverte. Je le suis et me dirige vers la cuisine avec Mathieu. Tout le monde était déjà assis et Antoine était toujours la.

-Bah ? Patron c'est pas la ou tu dois nous demander ce qu'on faisait dans sa chambre avec tout un tas de propos sous-jacents degeulasses ? Demanda Mathieu d'un tond joueur.

-Ferme la gamin. Il avait dit ça d'une voix fatiguée. En resserrant les points sur la table.

Mathieu me lança un regard étrange après la phrase du patron. Regard que j'ai, de toute évidence, pas compris du tout. Nous nous asseyons, et je me trouva en face du patron.

-Oooh mais depuis quand t'es la gros ? Demanda subitement le hippie en regardant Antoine.

-Bah depuis ce matin. Repondis t'il en souriant.

Je ne peux m'empêcher de réprimer un rire nerveux et repensant à la situation dans la quelle j'avais trouver mon créateur et son ami, sur le canapé hier soir. Ce qui me valu les regards perçant de tout le monde autour de la table. Ainsi qu'un rougissement léger de la part d'Antoine qui avait du comprendre que je savais très bien qu'il étais la depuis beaucoup plus longtemps que ce matin. Mathieu qui avait fait une paella nous servit chacun notre tour dans le plus grand des silences. Je sursauta vivement quand je senti quelque chose en contact avec ma jambe sous la table et tout le monde me regarda incrédule. Sauf le patron qui souriait amusé.

-C'est.. Je me suis brûlé c'est tout. Declarais-je en m'empêchant de rougir en remarquant que c'était le pieds du patron, en face de moi, qui prenait un malin plaisir à remonter le long de ma jambe.

Le repas sembla duré une éternité à force de lutter contre la rougeur et le gêne face au pieds du patron qui n'avait pas arrêté de tout le repas.
Ils se levèrent chacun leur tour, le patron en premier pour aller je ne sais ou. Le geek allant continuer sa partie de Mass Effect, le hippie sortait en ville pour aller racheter de la drogue à Kriss (Minute papillon pour ceux qui n'aurait pas compris) Et Mathieu invita Antoine à aller de promener. En amoureux je suppose.
J'avais les mains dans l'eau, occupé a faire la vaisselle quand on me plaqua contre l'évier.

Hi les spaghettis volantes ! Prochain chapitre aussi dans un delai de trois jours maximum ! Et merci pour les plus de 443 vues sur mes cinqs premiers chapitres !

-Louis.

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