Chapitre 8 : Mise en garde Maternel.
Chapitre 8 :
Un beau soleil hivernal sembla ce matin-là, tenter d'encourager Zoro à garder espoir en son futur rendez-vous. Espérant enfin décrocher un emploi qui le sortirait de la panade financière dans lequel il était dernièrement. Il avait eu malgré tout bien des difficultés à émerger de son sommeil. Cette nuit encore il avait fait cet affreux cauchemar, ou une voix sinistre et moqueuse, ne cessait de le harceler, en lui affirmant qu'il n'était pas " normal", ou bien pas dans la " norme "; et que comme il l'avait souhaité, il resterait seul à jamais. Avec une incroyable perfection, il se rappelait encore de la panique qui l'avais saisie, lorsque cette même voix lui avait dit...
" Mais il te ment, tu n'es qu'une curiosité pour lui rien de plus..." "Il te laissera.." " Tu n'es qu'un divertissement...une bêtes de foire."
Le visage grognons Zoro après une longue observation ennuyante de sa tasse , ou a peu de chose près il faillit se rendormir dans le creux de sa main, il but d'une traite le reste de son café à demi froid. Et qui pour une fois n'était pas aussi désagréable qu'à l'accoutumé. Un miracle conclu t-il rapidement en débarrassant la table du petit déjeuner. Avec résolution, Le jeune homme enfouit au plus profond de son cerveau, les sensations et souvenir plus que désagréable lié à son mauvais rêve, et qu'il tenta ainsi d'enfermer à double tour. Après s'être préparer et bien habillé, pour une tel rendez-vous, le jeune homme sortit de son petit appartement qu'il ferma à double tour, descendit les marches, puis alla dans le local à vélo, prendre son bien. Durant le chemin qu'il parcourut sur les routes encore un peu humide, Zoro essaya de garder en tête les bon conseils que lui avaient donné sa mère la veille au soir, afin de faire bonne impression sur son potentiel employeur.
Se tenir bien droit, avoir l'air sur de soit mais pas trop, pour pas paraitre arrogant, et bien d'autre suggestion dont liste était affreusement longue. Tout le long du chemin le soleil, malgré les températures encore assez froide l'accompagna, comme pour lui donner courage. Cependant quelques nuages blanc paresseux, commençaient à habiller le ciel. Mais de ce détail Zoro, n'en fit que peu de cas. Et après trois quart d'heure de vélo, il arriva sur le parking des thermes encore assez calme à cette heure-ci. Curieux, il jeta une fois de plus un regard circulaire sur ce panorama qu'il avait vu la veille. Sans doute tentait-il de déduire parmi tout ses nombreux bâtiments ou était, les cuisines et le restaurant dans lequel travaillait Sanji.
- Je me demande comment il est au travail , s'avoua mentalement le jeune homme. Chiant ? Ou Cool et détendu comme il peut l'air parfois ?
Ne sachant pas laquelle de ses nombreuses entrées il devait emprunté. Le jeune homme hésita durant cinq bonne minute pour se faire une idée, d'où pouvait être dans ce tas de bâtiment le bureau de Monsieur Hope. Jugeant que perdre son temps ainsi était contre productif, il décida tout bonnement d'aller en direction que lui indiqué un panneau et sur lequel était inscrit "l'accueil".
L'endroit était tout bonnement immense et large. Le plafond haut de plusieurs mètres, laissait à avoir les plusieurs étage, ou des allées bordées de rambarde noire et dorée, laissé se balader quelques clients matinaux. Un long bureau circulaire de bois blanc trônait au beau milieux de cet immense espace. Selon toute vraisemblance il y avait de la place pour une moins trois employées vue le nombre d'ordinateurs et de sièges présents. Autour d'eux se trouvait des petits coins de discussions, où de confortable fauteuils de couleurs violet foncé, se faisaient face. Des plantes vertes étaient astucieusement disposés un peu partout, et se faisait à cette heure-ci entretenir par un employé.
S'approchant du large bureau, Zoro fut accueilli par une jeune femme d'environ 25 ans, et dont les cheveux noir intense étaient attaché dans une longue queue de cheval bien net, et qui ne laissait à aucunes mèches de cheveux aussi infimes soient-elles le loisir de déborder. Elle était vêtue, d'un tailleurs assez strict, et sur son blazer blanc était visible un badge ou était inscrit, son nom, son prénom, ainsi que que sa fonction dans l'établissement. Laissant sa collègue gérer l'accueil toute seule, elle l'accompagna jusqu'au bureau du patron, ou dans un premier temps Zoro fut reçu par la secrétaire de ce dernier.
Rigide et l'air sévère, cette dernière de part son attitude froide, tranchait avec la jeune femme de l'accueil qui à l'inverse avait l'air plutôt chaleureuse ou du moins assez commercial, pour ne pas avoir l'air aussi gelé qu'une banquise. Pourtant ce détail n'importa peu à Zoro, qui tenta de son mieux ne pas se laisser gagner par le stress. Il dut attendre encore dix bonne minutes, avant que le patron de l'établissement ne viennent le prendre en rendez-vous. Pendant ce temps, le vert prit soins de mettre son portable sous silencieux, afin d'être sur de son silence.
- Bonjour, s'exclama hâtivement le cinquantenaire, en ouvrant un peu brusquement les portes de son bureau. Désolé de vous avoir fait attendre ainsi.
Après s'être présentait l'homme secoua avec vigueur la main que lui tendait Zoro, puis l'invita à le suivre. Ne pouvant cacher une certaine surprise de paraitre sur son visage, Monsieur Hope observait le jeune homme avec un air un peu intrigué, pour pas dire incrédule. Sur le C.V qu'il avait vu, la case " oméga" avait été coché, et pourtant la personne qui lui faisait face n'en avait aucunement l'air. Bien au contraire.
- Asseyez-vous, je vous en prie, déclara t-il en tendant rapidement la main en direction d'un siège moelleux et confortable qui était face à son bureau.
A cet instant, un rayon de soleil traversa la baie vitrée de la pièce, donnant un lieu une agréable luminosité.
- Merci, répondit tout simplement le vert en prenant place, puis en croisant les jambes avant de tenté d'avoir un air détendu et sur de lui.
- Alors, alors,.... donc j'ai parcouru un peu votre C.V. Déclara le cinquantenaire en prenant le dit C.V entre ses mains. Vous avez déclaré être un oméga, c'est vrai ? Ne put-il s'empêcher de s'étonner à voix haute cette fois-ci, en levant l'un de ses sourcils broussailleux .
- Oui, c'est vrai, admit le jeune homme dans un discret hochement de tête. Je sais que mon apparences, rend la chose peu crédible. Mais c'est la vérité, assura Zoro. Je ne mentirai jamais sur un tel sujet.
- Mais comment ça se fait que vous soyez si,...Hésita le brun avant de reprendre....Aussi peu conforme à l'image qu'on se fait d'un oméga ?
Se retenant de lever les yeux au ciel, ou même de pousser un soupir agacé. Zoro expliqua rapidement l'histoire particulière qui était la sienne. Sans rien dire, ni lui couper la parole. Son potentiel futur patron l'écoutait avec attention, les mains jointes devant lui sur son bureau tout en secouant parfois la tête à l'occasion.
- Et bien quel histoire ! Reconnu t-il avec son petit accent anglais. Vous m'excuserez du doute que j'ai eu à votre égard. Mais le poste que j'ai à vous confier, je le réserve en général aux omégas demandeurs d'emplois, expliqua Mr Hope en levant son regard dans sa direction. Trouver du travail pour eux est assez compliqué...
- Je ne vais pas vous contre dire là-dessus, ne put s'empêcher de lâcher Zoro dans un petit rire blasé, avant de s'excuser.
- J'ai toujours trouvé injuste le fait que le moindre travail leurs étaient refusé, sous prétexte que la nature les avaient fait comme ils sont. Alors j'ai réservé un poste ou ils pourraient gagner leurs vies comme tout le monde, sans avoir la crainte d'être dérangé par de potentiel Alpha. Expliqua rapidement Mr Hope. Bon après je vais pas vous raconter de bobard, c'est un emploie comme un autre, mais pas un boulot de rêve non plus.
- Peu importe, assura Zoro j'ai besoin de travailler. Même si ce n'est pas le plus valorisant des travaille, j'assumerais ma tâche comme il se doit. Je suis un bosseur, et je n'ai pas peur de me lever très tôt, si il le faut.
Sans rien dire Monsieur Hope se leva de son siège, puis les mains croisées derrière le dos il se dirigea en direction de l'immense baie vitrée, ou il observa durant quelques secondes le magnifique paysage montagnard. A nouveau il se rappela de l'entrevu qu'il avait eu la veille avec Sanji. Jamais jusqu'ici ce dernier ne lui avait demandé d'engager quelqu'un qu'il connaissait. A présent le cinquantenaire se demandait si son précieux chef cuisinier, ne lui avait pas fait la demande, parce que cet étrange oméga était le siens. Sans doute eut-il l'espace d'un instant l'envie de poser la question à Zoro, mais très rapidement il s'en dissuada, et reprit là ou il en était dans cette entrevue.
- Vous travaillerez, à la blanchisserie de l'établissement, déclara l'homme en se retournant afin d'observer la réaction du jeune homme à cet annonce. Cela est bien loin de vos rêves d'avenir que vous venez de me raconter. Vous êtes près à assumer cette tache malgré tout ?
- Ça ne me dérange pas, certifia Zoro le regard sur de lui, un travail reste un travail. A si j'ai la chance d'obtenir ce poste je ferais en sorte que vous ne le regrettiez pas. Je vous l'ai dis, je suis travailleur, et je n'ai pas peur de faire des tâches harassante et difficile.
En entendant la franche détermination qui habitait la voix du vert, le patron de l'établissement se mit à sourire. Peut-être que finalement ce ne serait pas un mal, mais plutôt un bien que d'accorder à Sanji la demande qu'il lui avait fait. Peut-être aussi qu'un oméga avec une telle carrure rassureraient ceux déjà engageaient et qui parfois avait un peu peur d'être perturbé par des alphas un peu trop insistant. Car bien des fois, il avait dû licencier quelques uns d'entre eux et qui s'étaient fait engagé dans ses termes, pour un poste d'été, dans le but ridicule, de les approcher. Comme ci c'était la un repaire pour Alpha en maque d'oméga. Vexé par cette attitude qu'il jugeait " merdique " , c'est sans remord qu'il les avait viré.
- Bon, bon, fit-il en s'approchant de Zoro avant de lui tendre la main. J'espère que vous ne me décevrez pas alors !
- Que ..bégaya de surprise le vert l'oeil écarquillé. Vous..vous m'engagez ? Questionna t-il en voyant l'homme brun répondre par un simple mouvement de tête. Oh..merci, s'exclama t-il joyeux en lui serrant la main. Vous serrez pas déçu, je vous le garantie ..
- Ouille, et bien quel poignée de main, ria Mr Hope, vous êtes vraiment costaud.
- Oh désolé, s'excusa Zoro en se relevant de sa chaise, puis en suivant son désormais patron en direction de la sortie de son bureau.
Lorsque la porte fut ouverte Mr Hope désigna de la main sa secrétaire.
- Vous commencez Lundi matin, venez à 7 h. Ceux qui seront responsables de votre formation seront mis au courant d'ici là. Pour le moment se sera un mois d'essais, et si tout se passe bien, vous ferez partie de notre grande famille, ria t-il.
- Vraiment merci, répéta le jeune homme pour ce qui lui semblait être la centième fois.
Après avoir salué son patron, Zoro s'approcha de la secrétaire qui avait bien des papiers à lui fournir. D'un air un peu moins sévère, comme si à présent qu'il était employé elle n'avait plus à prendre son air revêche, elle lui parla d'un ton plus aimable.
- Vous avez sur cette feuille, tout ce dont j'aurai besoin pour préparer votre contrat de travail, ainsi que vos futurs paiement. Lundi venez à l'accueil à 7h du matin votre responsable vous y attendra pour commencer une formation. Pour les papiers, venez ici après votre journée de travail. Soit à 15h. Nous vous ferons une petite mise au point sur cette première journées, et sur quelques règles à respecter ici. D'accord ?
- D'accord, confirma Zoro en saluant la secrétaire, dont la douceur de la voix n'avait rien à voir avec son air naturellement rigide et sévère.
Après avoir rangés les nombreux papiers dans la poche de son manteau, le jeune homme prit l'ascenseur menant à l'extérieur avec des envies de sauter de joies. Enfin l'avenir s'éclairait un peu, et même si il ne s'était pas attendu à ce que le rendez-vous soit si court, et surtout ponctuer d'un avis positif, Zoro préféra laisser de coté ces détails et garda en tête le simple fait, qu'il ne serait bientôt plus dans la merde. En repassant devant l'accueil, il salua d'un bref mouvement de tête la jeune femme qui l'avait accompagné au bureau du patron, et qui à ce moment là, avait bien du monde devant son large bureau circulaire. Quand il fut dehors, le vert prit une profonde bouffée d'air fraie, fouilla dans la poche de son manteau, pour appeler en premier lieu sa mère, qui était en congé ce jour là.
- Ooh mon chéri c'est formidable, je suis si contente pour toi !! S'écria t-elle si fort, que Zoro fut obligé d'éloigner un instant l'appareil de son oreille, avant de l'approcher à nouveau.
- Je t'avais dis que la prochaine fois qu'on se parlerait j'aurai un travail, fanfaronna t-il un peu, tandis qu'il détachait d'une main l'antivol de son vélo. Avant de l'enfourcher, il jeta un dernier regard en direction du centre thermal.
- Tu commences quand ?
- Lundi. Je travaillerais dans une blanchisserie, je sais pas ce que je vais faire là-base. Mais je ferais en sorte qu'ils n'aient aucune envie de me foutre dehors crois moi. C'est pas un boulot de rêve, mais tant que ça remplie mon compte en banque, et mon assiette je vais pas faire la fine bouche.
- Si tu savais comme je suis soulagée, mon chéri. Avoua Yoko un peu émue, Je me faisais tellement de soucie pour toi !
- Je sais, murmura le vert. Je te connais assez pour savoir que tu as du te faire un sang d'encre pour moi. Mais tu peux te détendre . A présent tout vas aller pour le mieux. Ok ?
- Ok ! Mais Dit moi, mon bébé pourquoi tu ne passerais pas à la maison, pour qu'on discute un peu de tout ça. Ta petite soeur serait contente de te voir. On pourrait manger ensemble ? Quand dis tu ? Demanda la mère de famille qui ne perdait jamais une occasion, pour inciter son fils à venir la voir.
Toujours aussi aimante et désireuse de voir son " grand garçon", Yoko arriva à convaincre Zoro de venir manger ce midi là, avec elle et sa petite soeur. Le soleil toujours aussi désireux de l'accompagner, ne se laissa pas envahir par les nombreux nuages blanc; qui continuaient pourtant à bien envahir le ciel. Les températures toujours aussi fraiche, malgré l'astre solaire présent, lui donnait toujours l'impression de lui geler le bout du nez, ainsi que ses yeux qui rapidement se mirent à lâcher des petites larmes qui n'avaient rien à voir avec la moindre tristesse. Quand après une bonne heure de vélo, Zoro arriva en bas de l'immeuble, où il avait grandit, il salua fidèle à son habitude le gardien, qui à ces quelques mots démontra combien sa maman était bavarde...
- Ta maman, m'a dit tout les soucies qui ton frappé mon garçon, déclara l'homme en souriant joyeusement. Qui l'aurai cru ! Toi un oméga.
- Euh...fit le vert prit au dépourvue. J'aurai aimé qu'elle garde ça pour elle, marmonna t-il d'une voix involontairement moins aimable.
- Oh, mais c'est parce qu'elle se faisait du soucie pour toi voyons et..
- Passez une bonne journée, coupa Zoro en entrant dans la cage d'escalier où il grimpa quatre à quatre les marches, menant à l'appartement ou vivait sa mère et sa petite soeur. Si un bavard comme l'était le gardien de l'immeuble, connaissait les soucies qui lui était arrivé à coup sur tout le quartier était au courant. Et pour quelqu'un qui comme Zoro n'aimait pas être remarqué, ni pointé du doigts, cette simple idée arriva un peu à ternir sa bonne humeur.
- Tu as été rapide dit donc, commenta sa maman lorsque après avoir frappé à la large porte en métal elle l'invita à entrer. Tu n'as pas été imprudent j'espère ?
- Non t'en fait pas, répondit brièvement Zoro en recevant deux énormes bisous sonore sur ses joues. J'ai l'habitude de faire du vélo je te rappel.
- Izumi n'est pas encore rentrée de l'école, on va l'attendre, et déjeuner avec elle d'accord ? Questionna t-elle en observant son fils retirer ses chaussures et son blouson, avant de la suivre dans la cuisine.
- J'ai discuté avec le gardien....
- Ah ? Fit Yoko en essayant d'éviter le regard de son fils, quel savait être un peu en colère.
- Bon sang , tu lui as raconté mes problèmes ! Mais ça va pas !! S'insurgea t-il en tentant de ne pas se laisser distraire par la délicieuse odeur qui régnait dans la cuisine. Il a pas à savoir ça !! C'est MA vie, et en plus c'est un bavard.
- Oh, je suis désolée mon chéri. J'étais très triste pour toi à ce moment là, et c'est venu comme ça ..C'est tout...Tu sais comment je suis !!
- Oui , ça je sais. ronchonna Zoro. Ne raconte plus ma vie à qui que ce soit, c'est tout ce que je te demande.
- D'accord, je ne le ferais plus, assura la mère de famille en évitant toujours le regard de son fils, qui aussitôt eu de gros soupçons en direction de sa mère.
- Bon ok, à qui tu en as parlé encore ? Demanda t-il en croisant les bras sur son torse, l'air à présent blasé.
- Bah la voisine ..
- Raah Maman !
- Mais elle te connais depuis tout petit, je pouvais bien..
- Non, même si elle me connait depuis gamin, elle n'a pas à savoir !
- Mais elle t'aime bien tu sais.
- Je sais, et c'est gentil... mais arrête de parler de ma vie. Et surtout de ça !!!
Il eut un court silence durant lequel Yoko s'occupa des petits plats qui étaient entrains de mijoter. Vaguement elle promit à son fils, - qui n'en crut pas un mots- qu'elle tiendrait à présent sa langue. En attendant le retour d'Izumi de l'école. Le jeune homme raconta en détail l'entrevu qu'il avait eu avec son futur patron. Surprise sa mère, s'étonna un peu de la rapidité avec lequel, Mr Hope avait décidé de l'engager. Pourtant son esprit maternel expliqua cela d'une façon très simple, et logique...enfin pour elle.
- Il a dû voir que tu étais un bon garçon, courageux et travailleur, c'est pour ça. Conclut-elle en posant une main affectueuse sur la joue de son fils.
- Mais non, ria le vert avant de lever un oeil en direction du ciel. Je pense pas !
Ils étaient encore entrain de discuter quand, enfin Izumi rentra de l'école d'une humeurs massacrante. Après avoir claquée la porte comme elle savait si bien le faire, et après avoir ignoré les remontrances de sa mère, quand à ce geste fougueux - comme elle savait si bien le faire là aussi - la jeune fille déclara..
- Je hais l'école...ça devrait être interdit les interros surprise!!!
- Si tu travailles bien à l'école, déclara Yoko en plantant son regard dans les yeux de sa fille interro surprise ou pas ma puce, t'es censée connaitre tes cours.
Sans rien répondre à cela, l'adolescente retira ses chaussures ainsi que son manteau, puis alla poser son sac dans sa chambre avant de dire enfin bonjour à son frère ainé. Après avoir apprit la bonne nouvelle, qu'elle félicita rapidement, Izumi posa une question qui l'intéressait bien plus que ça.
- Tu t'es réconcilié avec Sanji ? Demanda t-elle en prenant place autour de la table, tandis que leurs mère remplissait copieusement leurs assiettes.
- Euh...fit Zoro qui pour une fois, ne s'était pas attendu à le voir débouler ainsi dans la conversation. Et bien, bredouilla t-il..on....s'est...revu...admit-il en détachant chaque syllabe, puis en baissant le nez en direction de son assiette. Ça sent bon, déclara t-il en tentant de dévier la conversation sur autre chose.
- Oh à quel occasion , tu l'as revu? Demanda à présent Yoko, très curieuse elle aussi. Il m'avait fait tellement bonne impression, la première fois que je l'ai vu. admit-elle comme plongée dans ses pensées.
- On s'est revu c'est tout, marmonna Zoro toujours aussi peu désireux de parler de sa vie, et encore moins de la façon dont ils avaient reprit "contacte". J'ai pas envie de m'étaler sur ce sujet.
Toujours aussi observatrice Izumi entre deux bouchées se mit à fixer avec une étrange intensité son frère ainé, qui ne semblait que bien peu à l'aise. Lentement elle vit la peau naturellement matte de son frère virer en une couleurs cramoisie, tandis que leurs mamans continuait de compter par le menu, combien Sanji lui avait fait bonne impression, et combien surtout il était beau garçon.
- Oooh, j'ai compris , cria presque Izumi qui observait toujours avec intensité son frère ainé. C'est devenu ton petit ami pas vrai ?
- QU...Quoi ? N..pff..non !!
- Ouais, ouais j'ai raison, se moqua un peu l'adolescente et se redressant de son siège puis en pointant du doigts le visage écarlate de Zoro. T'es tout rouge quand on parle de lui. C'est parce que t'es amoureux de lui, pas vrai ?
- Je suis pas amoureux de lui, détrompa le vert l'air de plus en plus gêné, dit toi juste qu'on se reparle. C'est tout.
- C'est pas ton amoureux ? Répéta avec bien des soupçons dans la voix Izumi, le regard chargé de doute. Genre, c'est pas ton copain ? Vraiment ?
- Non ! C'est pas mon copain...juste....un ami.
- Même pas un peu ?
- Comme si on pouvait être " juste un peu" amoureux de quelqu'un, se moqua Zoro dans un excès de moquerie.
- Pourquoi tu rougies alors quand on parle de lui ? N'abandonna pas la jeune fille, en continuant de bombarder son frère de question, tandis que Yoko les laissaient faire. Un peu comme si elle était attendri par leurs " entente."
- Je ne rougie pas !! Nia le vert les sourcils froncé. Arrête de me pomper l'air, tu me gonfles Izu..
- Siiii t'es rouge, quand on dit , Sanji ! Tiens, ... tiens ... regarde ! S'agita l'adolescente en prenant un air moqueur. Hein maman qu'il est rouge quand on dit.. " Sanji"? ...ah ah ah c'est trop marrant, ça recommence. Oh mais t'es dingue de lui en faite...
- Izumi chérie arrête, demanda enfin la mère de famille, en constatant la gêne profonde de son fils.
- Mais maman, c'est marrant ! J'avais raison quand je disais...
- Mettre ton grand frère mal à l'aise n'est pas un jeu, la disputa un peu Yoko. Tu veux que je te fasses la même chose, quand tu invites tes copines à la maison hein ? Tu serais contente ?
- Non ..marmonna la jeune fille ne boudant devant son assiette.
- Alors arrête ça tout de suite.
- D'accord, murmura Izumi en relevant son regard vert en direction de son ainé. Même si je sais, que j'ai raison.....t'es amoureux pis c'est tout.
- C'est pas vrai , faut que tu es le dernier mots jusqu'au bout hein !!! S'indigna Zoro en essayant de ne pas laisser la colère l'envahir. Tu sais quoi et bien....
Sans avoir le temps de finir sa phrase, Zoro entendit son portable sonner. Intrigué, il jeta un coup d'oeil et vit rapidement que c'était le sujet même de leurs conversation qui lui envoyait un sms. A nouveau, et sans même que la jeune fille n'ait à le voir ,elle comprit de qui il s'agissait et continua d'avantage de taquiner son frère, qui prenait énormément sur lui pour ne pas lui crier dessus. Ce ne fut que sous menace d'être punie que Izumi accepta, enfin de se calmer. Le déjeuner s'acheva dans une ambiance un peu tendu et lourde. Lorsqu'ils ne furent plus que tous les deux, et que l'adolescente boudeuse, alla se réfugier dans sa chambre, Yoko reprit la parole.
- Tout va bien mon chéri ? Questionna t-elle en le voyant répondre rapidement au sms.
- Oui, je sais qu'elle est en pleine crise d'adolescence, mais ..bon sang ce qu'elle peut être énervante.
- Je ne parle pas de ta soeur. Le détrompa la mère de famille.J'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose dans ta vie, et que tu n'oses pas m'en parler. Je suis ta maman adorée, et je sais quand mes enfants ne vont pas bien. Parle moi, si ça ne va pas.
- Qui parlerais de ça avec sa mère franchement.....bredouilla d'une voix mal assurée Zoro en s'accoudant sur la table avant de prendre son visage dans ses mains. Raaah, la vie est si compliquée... si bizarre....
Sans rien dire, la mère de famille commença à débarrasser la table et à remplir le lave vaisselle. Il était vrai que parfois, il lui arrivait d'être un peu maladroite avec son fils. Mais quand il était dans cet état là, Yoko savait parfaitement qu'elle devait être patiente et le laisser venir à elle, si il avait vraiment besoin de se confier à elle. Laissant Zoro tergiverser sur le fait de se confier à elle ou non, elle sortait de temps en temps de la cuisine, afin de jeter un coup d'oeil en direction de la chambre d'Izumi qui était toujours fermée. D'où elle était, il était aisé d'entendre que la gamine avait mis le sons de sa télé assez fort, et qu'elle regardait un épisode de sa série préférée.
- Bon bah, on va pas la voir avant un bon bout de temps.... commenta Yoko.
- Je me suis fais dépassé par mon tempérament Oméga.....lâcha enfin Zoro les yeux fermés le visage caché dans le creux de ses mains solides. Je...je peux pas tout te raconter car t'es ma mère..... mais...je me suis fait dépassé par ça....et je m'en veux..
- Qu'est-ce que tu veux dire par là.....
- Il.....il est venu m'aider pendant une " crise ". J'avais cru t'appeler pour venir m'aider....Mais c'est à lui que j'ai eu.... Mais j'étais pas moi même, j'ai même pas fait gaffe à la voix que j'entendais. Je n'avais plus de traitement,...C'est ce que je demandais......Et pourtant plutôt que prendre le suppresseur qu'il avait eu du mal à me trouver, quand il est venu.. et bien ...je ...j'ai ...j'ai....bredouilla t-il le visage écarlate......mon tempérament oméga a parlé et .....et...on..on a......murmura t-il mal à l'aise comme jamais.
- Aah, je vois ! Comprit Yoko en s'approchant de son fils, avant de lui caresser les cheveux. Tout les deux vous avez...
- L...le dis pas ! Articula t-il avec difficulté. S'il te plait le dis pas ....Mais oui...Et....je m'en veux. Parce que c'est nase .. de ne pas se contrôler. Et d'agir ainsi, c'est vraiment dégueulasse ...et injuste pour lui, qui ....dans un sens c'est fait avoir par moi...... En plus ce type.. enfin je veux dire ...Sanji...il attends à présent de moi que ..je sois aussitôt dingue de lui, ou dépendant....comme les omégas le sont en général... Parce qu'il est attiré par moi...d'une quelconque façon.....enfin c'est ce qu'il m'a largement laissé entendre. Mais je sais rien de lui, ni de ce que je ressens. J'arrive pas à me comprendre depuis ces derniers mois... ....je suis...neutre avec lui ....quand j'ai toute ma tête....et ...je me dis que si les choses continu ainsi,.....même si c'est un Alpha, il va ....souffrir par ma faute.....Il est casse pieds ...Mais il ne mérite pas que je lui fasse du mal....
- Ah là là mon chéri, et si tu laissais tout simplement les choses se faire, hein ? Te mettre la pression ne t'aidera pas à faire avancer dans un sens, ou dans un autre votre histoires. Avance petit à petit, apprends à le connaitre, dans un premier temps.....Plutôt que de vouloir passer de " rien" à " tout" ...aucune histoire ne nées en un claquement de doigts....apprend à le connaitre, et peut être ainsi les choses se feront naturellement ...
- Tu as peut-être raison. Je me mets sans doute trop de pression...admit Zoro en pensant durant un bref instant aux nombreux cauchemars qui le harcelaient dernièrement.
Peut-être ces derniers étaient-ils l'incarnation, des angoisses qui l'agitaient dernièrement ? Cette peur qu'il avait de ne pas être " comme il faut". Cette désagréable angoisse qu'il avait de voir un jour débarquer Sanji, chez lui en lui annonçant, qu'un oméga comme lui n'était pas ce qu'il cherchait finalement. Car après tout c'est ce qu'il lui avait dis ..
" Aucun Alpha ne voudrait d'un oméga comme toi ."
- Mon chéri, pardonne moi pour cette question très indiscrète ...Mais.....euh comment dire, hésita Yoko en posant la main sur sa propre joue, visiblement hésitante. Pendant que vous ....enfin tu vois...vous vous êtes protégé, n'est-ce pas ?
-.....
De nouveau écarlate, le vert secoua rapidement la tête de droite à gauche avant de cacher une fois de plus son visage dans ses mains. Quel idiot pourquoi avait-il engagé cette conversation embarrassante avec sa mère ? Pourquoi ne gardait t-il pas tout pour lui, comme il le faisait toujours ? Afin de ne déranger personne. Pourquoi ne se taisait-il pas ? Pourquoi ? Sans doute était-ce parce que trop de chose , trop de question l'encombraient dernièrement ? Et que d'une manière, ou d'une autre même quelqu'un d'aussi solitaire que lui, avait besoin parfois d'un soutient maternel rassurant. Solide il l'était, mais invincible certainement pas, car comme tout être humain lui aussi avait des faiblesses et des tourments qui avaient besoin d'être rassurés.
- Ce n'est pas prudent, affirma Yoko en sortant soudainement Zoro de ses pensées. Tu sais qu'à présent que tu es un oméga, tu peux porter des enfants...
- ...
- Mon chéri, Tu n'es même pas en phase avec ta nature, et tu t'acceptes entant qu'oméga avec encore beaucoup de difficulté. C'est totalement inconscient..Vous devez vous protéger..Et pas seulement à cause d'éventuel grossesse mais.....
- J'étais pas maitre de moi même, râla le vert honteux. Mon cerveau était embourbé dans ses ..conneries de merde....je......
- J'imagine, mais à l'avenir soyez plus prudents. Si tu ne veux pas vivre d'autre épreuves, que tu n'es pas prêt à assumer pour le moment. Ok ? ......Bon sang, gronda soudainement Yoko en faisant faire un petit bon de surprise à son fils, puis en sortant de la cuisine avant de crier d'une voix forte... Izumi ma chérie, baisse le sons de ton truc !!!
- Ok Mamounette, entendirent-ils.
- Incroyable, qu'elle ne finisse pas sourde, à force.
Sans doute parce que malgré le fait que certaine conversation avec sa petite maman, l'embarrassait fortement, le simple fait de ne pas toujours tout garder pour lui, le fit au final beaucoup de bien. Et apaisa même ses nerfs un peu à vif dernièrement. Habitué à vivre dans l'idée de ne jamais déranger qui que ce soit. Et gardant toujours en tête qu'il pouvait très bien se débrouiller tout seul, sans prendre la peine de déranger qui que ce soit. Zoro dût admettre ce jour-là qu'aussi solitaire soit-il. Même quelqu'un comme lui, avait besoin parfois de vider le trop plein de ses pensées et de ses angoisses, qui à certaine occasion lui donnait l'impression de se noyer en lui même.
Lorsqu'il quitta enfin l'appartement de sa mère, qui s'en voulu de ne pas lui imposer une tonne de petit plat, le jeune homme se sentit l'âme et le coeur plus léger. Aussi la remercia t-il pour cela. A l'horizon le soleil commençait lentement à laisser sa place à la lune. Le chemin du retour se fit dans l'habituel fraicheur de l'hiver, et lorsqu'il ne resta qu'un petit kilomètre, jeune homme décida de le parcourir à pieds. Tout doucement la neige se mit à tomber, tandis qu'un flocon de neige venait avec grâce se poser sur le bout de son nez.
Quand il arriva dans son quartier et plus précisément devant son immeuble, une fine couche blanche commençait à tenir sur les trottoirs. Avec rapidité Zoro rangea son vélo, puis se dirigea d'un pas précipité en direction du hall d'entrée, ou une chaleur agréable lui fit pousser un" ah" de contentement.
Le téléphone se mit à sonner lorsqu'il commença à grimper les marches menant à son appartement, d'un geste rapide il répondit.
- Oui ? A qui ai-je l'honneur, essaya t-il de plaisanter, car il savait exactement qui se trouvait au bout du file. Si vous êtes blond et un peu pervers sur les bords , ayez l'obligeance de raccrocher.
- Sympa ! J'étais à deux doigts de me vexer là ! Répondit sur le même ton Sanji. A deux doigts. Encore un petit effort, et tu y arrivais presque !! C'est ballot hein ?!
- Mince j'ai loupé mon coup. Bon sinon qu'est-ce qu'il y a ? Questionna Zoro en continuant sa montées des marches. Si c'est parce que j'ai pas pu répondre comme il faut tout à l'heure, je suis désolé, mais j'étais chez ma mère et..
Sans finir sa phrase, le vert qui était arrivé dans le couloir de son étage, vit devant sa porte d'appartement, Sanji qui attendait avec une main dans la poche de son blouson tandis que de l'autre il maintenait son téléphone près de son oreille. A ses pieds se trouvait des sacs en tissus chargées de ce qui semblait être des courses. De l'un d'eux dépassait même une bouteille d'alcool....
- Hey...oh ? T'es là ? questionna Sanji qui ne l'avait pas encore remarqué à l'autre bout du couloir. Quoi ? S'étonna t-il d'un air presque indigné, en regardant son téléphone. Il m'a raccroché au nez !
Mais rapidement le bruit de pas raisonnant dans le couloir attira son attention, et très vite un rire amusé face à ce quiproquo passa les lèvres du jeune Alpha. Rangeant son portable dans son blouson aviateur, il pointa du doigts les sacs de victuailles qu'il avait apporté avec lui...
- Tu m'as dit que tu avais été engagé, affirma t-il en se demandant si sa " surprise " sur ce sujet là, avait été assez crédible. Je me suis dis qu'on pourrait fêter ça ensemble, non ?
Sans rien dire Zoro qui était à présent planté devant lui, le fixait avec une étrange expression sur le visage. C'était comme, si à cet instant précis, une foule de chose lui traversait l'esprit, et qu'il hésitait quand à quoi dire, et quoi faire.
- Et bah quoi ? S'étonna le blondinet sur cet étrange mutisme.
D'habitude Zoro n'aurait pas perdu une occasion de l'envoyer balader. Où même il aurait tenté de le mettre en boite, encore qu'il aurait dit qu'il avait pas envie de le recevoir. Mais peut-être qu'au final, ce petit changement qu'il y avait eu entre eux, n'était pas qu'une illusion, et que quelque chose d'un peu sérieux naissait entre eux ? A cette simple idée Sanji se mit à sourire d'avantage, avant de voir le vert poser ses deux mains sur chacune de ses joues. Encore un peu perdu, Zoro sembla hésiter quand à comment agir...
- Tu veux me réchauffer d'un baiser ? Conclut rapidement le jeune homme aux cheveux doré, qui ne bougea pas et le laissé agir à sa guise.
- Je te l'avais promis non ? Enfin tu sais..par sms...tout ça..
- Oui, j'avais compris , sourit avec un petit air séducteur. Alors tu attends quoi pour me les offrir, ces baisés ?
Et sans que Sanji n'attende trop longuement la réponse, le jeune oméga pencha un peu la tête avant de poser ses lèvres contre les siennes. Son visage encore une fois ce jour-ci, prit une couleur cramoisie, tandis que l'Alpha répondait agréablement à cet initiative, qu'il apprécia à sa juste valeur. Lorsque leurs lèvres se séparèrent un sourire continuait d'orner le visage du beau cuisinier, tandis que l'air toujours embarrassé, Zoro tentait de se redonner un peu de contenance. D'un geste rapide de la main, il ouvrit la porte de son appartement, tandis que de l'autre il prenait celle de celui , qu'il avait parfois méchamment appelé " blond pervers ", pour l'inviter à le suivre à l'intérieur.
Dans son coeur et son esprit, Zoro ne savait encore où situer Sanji, mais une chose était devenu certain dès qu'il l'avait vu. Le voir ne le mettait plus en colère comme avant, bien au contraire.
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Et voilà pour le chapitre 8 : Ou Zoro trouve un emploie tout seul comme un grand ( ....on y croit ! Enfin lui pour le moment y croit). Mais ou sa sage mais trèèèès aimante maman lui donne de juste conseil.... Et ou enfin, il se rend compte que voir son charmant petit blond Alpha , ne l'énerve plus autant qu'avant.
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