Chapitre 6 : Deux âmes passionnées.
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Chapitre 6:
Depuis sa dispute avec Sanji, Zoro n'avait plus eu de nouvelle de ce dernier. Loin d'être chagriné par cela, il s'était malgré tout un peu étonné sur le simple fait, que ce type terriblement obstiné et collant ne cherchait plus à communiquer avec lui. Son écharpe noir, qu'il avait oublié dans son studio avait été banni près de la porte d'entrée et pendait depuis sur le porte manteau. Pourtant et même si elle était assez éloigné de la pièce principal, une sorte de parfum constant correspondant au blond Alpha, arrivait parfois à chatouiller son nez. A chaque fois que le jeune homme se rendait compte de cela, un froncement de sourcils apparaissait bientôt sur son visage, et déformait ses traits dans une expression colérique.
Pourtant une chose était sûr et certaine pour Zoro , ce n'était pas à lui de prendre contact avec cet enquiquineur pour qu'il vienne récupérer son bien. Si il l'a voulait, il n'avait qu'à se déplacer, ou même appeler.
La conséquence qu'eut aussi leurs légère bagarre fut l'apparition de deux grands hématomes qui apparurent sur ses flancs, dès le lendemain de leurs échanges un peu musclé. Situé là même ou Sanji l'avait emprisonné de ses puissantes jambes. Lorsqu'il en avait pris conscience, le en allant se doucher un certain étonnement s'était peint sur son visage en voyant les deux grandes marques, marbrer sa peau. Le miroir ainsi lui avait renvoyé l'image et la preuve de ce que lui considérait comme une sorte de défaite. Car après tout, il avait été contraint de lui demander, pour pas dire supplier de relâcher prise, parce qu'il manquait d'air.
- Putain, jura le vert en effleurant du bout de ses doigts la peau un peu bleuie et un peu sensible . C'est quoi cette force de taré, qu'il a dans les jambes celui là ?
Durant l'espace d'un instant, Zoro avait tenté d'imaginer comment devait être le blond, quand il se battait sérieusement avec quelqu'un. Pour lui il était évident qu'il s'était retenu un minimum et que ça façon d'agir n'avait été au final que la réponse d'un Alpha face à un oméga un peu trop impétueux. Néanmoins l'idée simple qu'il devait être réellement dangereux de se prendre l'un de ses coups de pied, lui effleura l'esprit. Alpha est dangereux, sacrée mélange qui fit comprendre à Zoro qu'il ne fallait peut être pas autant sous estimer le blondinet, comme il l'avait fait jusqu'ici. Mais très vite ses pensées abandonnèrent le jeune homme qui avait été trop collant avec lui, pour s'occuper de ses affaires personnelles.
Ce jour-là, les températures tombèrent de quelques degrés en dessous de 0. L'humidité laissé par la pluie tombée durant la nuit avait rendu les trottoirs glissant et difficilement praticables. A la télévision les journalistes ne cessaient d'ailleurs d'en parler, comme si il s'agissait là d'un événement incroyable. En voyant les chiffres négatif indiqué par la météo, l'idée de sortir et d'affronter ce genre d'intempérie n'enchanta que très peu Zoro. Et pourtant quoi qu'il en pense, il devait ce résoudre à quitter la chaleur de son studio. Tout d'abord pour déposer le fameux chèque, qu'on lui avait envoyé avec la lettre d'obtention d'aide. Mais aussi pour remplir son frigos qui à chaque fois qu'il l'ouvrait, donnait l'impression de crier famine tant il était vide. Habillé le plus chaudement qu'il put, le jeune homme qui n'avait pas d'écharpe prit le partie d'utiliser celle que le " blond pervers " avait laissé chez lui.
- Il n'avait qu'à pas l'oublier, déclara t-il à haute voix sans que personne ne l'entende. Jamais mis une truc d'un telle qualité en plus.
Et puis enfin, il était sorti de chez lui. A peine mit-il le pied dehors que le froid lui donna la sensation désagréable de lui sauter dessus. Un horrible frisson avait aussitôt couru le long de son échine, le secouant un peu au passage. Ne pouvant prendre son vélo, pour des raisons de praticité quand à ramener ses courses, le jeune homme s'était résolu à marcher d'un pas vif et rapide, dans le but évident de se réchauffer. La balade forcé dura une bon quart d'heure avant d'arriver à la banque. Une fois là-bas il prit le temps de profiter de quelques secondes de chaleurs avant de se débarrasser de sa première corvée. A peine fit-il attention à la banquière lorsqu'elle lui affirma dans un sourire commercial que le chèque serait mis sur son compte durant la journée, ou au plus tard le lendemain.
Le froid allié au vent lorsqu'il dut mettre de nouveau les pieds dehors, commençait à lui donner un léger mal de crâne. Il marchait donc d'un pas résolu parmi la foule peu présente en cette matinée fraîche, quand à l'intérieur de la poche de son manteau son téléphone se mit à sonner. Après avoir ouvert un peu son chaud vêtement Zoro parvient non sans quelques difficulté, à s'en emparer. Retirant l'un de ses gants un peu abîmé, Zoro observa le prénom afin de s'assurer sans doute que se n'était pas Sanji, puis se décida à décrocher.
- Quoi Izumi ? Aboya t-il en frottant l'une de ses paupières avec la paume de sa main. Je suis occupé.
- T'es toujours pas réconcilié avec Sanji ? Demanda l'adolescente qui par sa mère avait été mise au courant de la dispute. Sans doute cette dernière devait trainer devant la télévision, car malgré le vent et la foule, le jeune homme parvenait à l'entendre.
- Pour être " réconcilié " encore aurait-il fallu que nous soyons amis. corrigea le vert avec humeur avant de rattraper par reflex, une dame qui avait failli tomber près de lui à cause du sol glissant.
- Merci, dit-elle tandis que Zoro secouait vaguement la tête d'un air de dire " ce n'est rien".
Au bout du téléphone, la jeune fille voulu insister un peu sur une réconciliation entre son frère et Sanji. Pas par charité, ni gentillesse, mais surtout parce que le blondinet lui avait promis de lui donner un jour les autographes de ses acteurs favoris. Sans doute Izumi aurait-elle dû avoir un peu honte d'agir et de penser ainsi, mais étrangement ce sentiment pour le moment ne la traversa pas une seule seconde.
Durant quelques minutes Zoro la laissa, déverser sur lui une tonne de bla bla qui ne l'atteignait même pas. Marchant en direction du magasin le plus proche de chez lui, ses mots de crâne semblaient s'intensifier au fur et à mesure que cette discussion inutile persistait. Et l'écharpe qui était noué autour de son cou, et le protégeait un peu mieux du désagrément de l'hiver, lui faisait à présent regretter de l'avoir pris. Lorsqu'une idée soudaine lui traversa l'esprit. Pourquoi l'avait il prise ? Réfléchissant à toute vitesse, le vert comprit qu'en la portant, c'était un peu comme si il s'était collé dans les narines, le parfum entêtant de cet idiot de Sanji. Le même qu'il avait dégagé quand il s'était battu ...enfin à peu de chose près.
- Je suis trop bête pourquoi je ne me suis pas contenté de la laver...déclara t-il à voix haute dans le téléphone.
- De quoi ? questionna au bout du fil Izumi. Putain tu m'écoutais pas ? C'est dégueulasse... De me laisser parler dans le vide.
- Écoute petite soeur, en tant ordinaire. J'aime bien quand tu me téléphones, mais si c'est pour me parler de l'autre, c'est pas la peine. Et puis j'ai plein de chose à faire, et une migraine carabiné qui se pointe....donc à plus tard.
- Mais..
Et puis sans pitié le jeune homme avait raccroché en se disant tout de même qu'il s'excuserait plus tard auprès de sa petite soeur, qui à ce moment précis devait certainement le gratifier de tout un tas de nom d'oiseau très imagé. Le temps qu'il passa au magasin fut rapide. Ne se sentant de moins en moins bien, il avait pris au hasard tout ce dont il pensait avoir besoin, et qu'il fourra dans son sac rapidement après avoir payé la somme dut. Les clients autour de lui, l'avaient regardé d'un air plutôt étrange. Sans doute était-ce à cause des grimaces provoqué par les maux de tête terrible qui l'accablaient, et qui ne devait certainement pas le rendre aimable, qui faisait que les passants l'observaient ainsi. Sûrement même !!
Le retour jusque dans son immeuble parut durer des heures. À chaque pas il avait l'impression que son cerveau palpitait dans sa boite crânienne. D'ailleurs n'allait il pas tarder à se fendre en deux, si ça continuait ainsi ?
- Vous allez bien ? Questionna une voisine dont la voix lui parut lointaine, un peu comme dans un film ancien au sons mal réglé.
D'un vague oui, il lui avait répondu à la jeune femme, tandis que l'odeur de l'écharpe continuait de provoquer en lui une étrange réaction. Les pas dans le hall d'entrée, paraissaient raisonner avec force à ses oreilles. Un peu comme si le plafond avait été aussi haut que celui d'une cathédrale. A présent ce n'était le plus le froid qui lui giflait les joues. Mais une nappe de transpiration qui envahissait son front et perlait même dans son cou. Le souffle court, il grimpa les quelques étages menant à chez lui, en satisfaisant de ne croiser personne. Un juron passa ses lèvres presque tremblotante, quand il réalisa...
- C'est pas vrai......déjà ? Marmonna t-il en tentant de focaliser son attention sur la porte d'entrée de chez lui, et qui n'était plus qu'à quelques mètres. Ça fait même pas trois semaines....c'est quoi ce délire.
" Elles risquent d'être instables durant quelques mois." se rappela t-il soudainement, en ayant l'impression d'entendre l'infirmière lui murmurer cette vérité directement dans l'oreille.
- Putain de merde, gronda t-il en s'approchant enfin de sa porte d'entrée.
D'une main mal habile, il chercha les clés dans ses poches, qui à peine arrivée dans ses mains, tombèrent au sol avec un fracas métallique désagréable. Se penchant pour les récupérer, le jeune oméga crut sur l'instant qu'à baisser la tête ainsi, le sol étaient entrain de tanguer sous ses pieds. Fort heureusement, et par il ne savait quel miracle, il arriva à éviter de justesse la chute. Plus loin dans le couloir, un voisin était entrain de sortir de chez lui. Une étrange inquiétude fulgurante le saisie. Comme si son instinct d'oméga, lui dictait de vite rentrer chez lui. D'un geste un peu paniqué et peu sur, Zoro arriva enfin à tourner la clé dans la serrure, poussa la porte, et s'engouffra dans son studio comme si la mort était soudainement venu à ses trousses. Avec fracas il claqua la porte derrière lui.
Le souffle court, le corps en ébullition le jeune homme à cet instant avait l'impression d'être trempée des pieds à la tête. Comme si il venait de se prendre un orage sur la tête. D'un geste désordonné il laissa tombé son manteau, l'écharpe et ses chaussures au sol, sans même prendre la peine de les ranger. Ses courses furent déposées en vrac dans la minuscule cuisine, tandis que d'un geste plein d'appréhension, il s'approchait de la coupe en verre posée sur sa table de nuit. Là, il farfouilla un peu dedans afin de prendre une dose de suppresseur.
- C'est ..une blague ? Marmonna un peu paniqué le jeune oméga, après quelques secondes de recherche....y a plus de dose ? Rien ?
Un peu alarmé par cette idée, Zoro se mit à ouvrir tout les placards de la pièce principal, et commença à fouiller dedans avec frénésie. Il alla même chercher dans le meuble de sa salle de bain, dans le maigre espoir de voir une ampoule permettant de pratiquer la piqure de suppresseur, qui ainsi l'aiderait à calmer ses saloperies de chaleurs, qui étaient entrain de débarquer. Mais rien, absolument rien.... ne venait donner un maigre espoir que cette sensation désagréable d'être fébrile et mal dans sa peau, s'estomperait bientôt.
A présent, il le savait. Il ne pouvait plus sortir sans prendre le risque de laisser ses phéromones s'éparpiller un peu partout. La simple idée de croiser un Alpha dans ces conditions là, ne l'enchantait pas plus que ça. Assis au sol, les genoux replié contre lui même, Zoro se balançait d'avant en arrière, et cherchait une solution utile pour calmer tout cela, sans se laisser aller aux obscénité de la dernière fois. Le simple fait de sentir ce fameux fluide glisser le long de ses cuisses musclées, ajouta à son mal-être. Et puis en plus de tout ceci, il y avait toujours cette horrible migraine, qui embrouillait son esprit, et l'empêchait de garder la tête au clair.
- Je ...vais demander à maman....d'aller me chercher ce qu'il faut.....marmonna t-il pris d'un soudain vertige...putain que je hais ça....
La vue trouble, il arriva à attraper le téléphone posé sur sa petite table en bois. D'un geste dénué d'agilité, il fit glisser les noms de son répertoire jusqu'à " maman" . Enfin le crut-il puisqu'il s'arrêta en faite à un numéro de téléphone situé juste au dessus de celui de Yoko, et qui était nommé, " Le blond pervers"...
- Quoi ? Répondit la voix mal aimable du blondinet qui en voyant le prénom de Zoro s'afficher sur son écran fit une légère grimace en le voyant.
" Aide...Moi ...." bredouilla le vert d'une voix haché au téléphone, et qui pris dans sa crise de reconnu même pas la voix pourtant grave de Sanji....." aide moi .....il me faut .....il me faut ....Mes suppresseurs...je n'ai plus rien.....L...la porte n'est pas fermé à clé....si..s'il te plait.....et ne dit rien à ....Izumi...."
Et puis là s'était achevé le coup de téléphone qui laissa le blond dans une profonde perplexité. Était-ce une blague stupide de Zoro ? Se demanda t-il un bref instant en scrutant d'un oeil vague le plafond de son appartement, avant de conclure peu après avec une certaine sévérité que c'était impossible, puisque ce dernier n'avait absolument aucun humour. Assis dans son canapé de cuire blanc, Sanji hésita un peu quand à quoi faire. D'un geste machinal, il fumait la cigarette qu'il venait d'allumer. De son autre main, il éteignit la télévision qui ronronnait un programme qu'il avait pourtant tenu à regarder.
- Si je lui trouve ce qu'il faut.. , supposa t-il en se relevant de son canapé qui lui avait couté assez cher. D'un geste agacé il écrasa la cigarette dans un cendrier en verre remplie de mégot. Je pourrais peut-être ....lui poser le tout dans son entrée ...après il n'aurait plus qu'à se débrouiller pour le reste voila..... le tout c'est de rester le moins possible en sa présence....hum....mouais ça peu marcher....
Ne sachant pas vraiment si son plan était idéal ou pas. Le jeune Alpha s'habilla rapidement d'un long manteau noir, puis enfila sa paire de gant en cuire. Après avoir mis une paire de chaussure noir parfaitement cirée, il sortit de son loft d'un pas rapide avant de regagner sa voiture. Durant plus d'une heure, il parcouru la ville, et tenta de convaincre plusieurs pharmaciens de lui fournir des suppresseurs dans le but évident d'aider Zoro. Mais obtus et borné, les responsables refusèrent tous de lui donner quoi que ce soit.
- Ce n'est pas une question d'argent, assura l'un d'entre eux en agitant les mains devant lui, lorsque l'alpha lui tendit quelques billets. Mais de lois. Vous avez une ordonnance on vous donne ce qu'il faut. Pas d'ordonnance pas de médicament....
Agacé d'entendre tout ces refus, il lui fallut encore un bon quart d'heure en plus pour qu'en fin, une responsable d'une petite pharmacie accepte de lui fournir ce qu'il lui demandait. C'était certes une seule petite dose cédée du bout des doigts, mais cela au moins permettrait à Zoro de calmer sa crise. Et de potentiellement lui filer l'ordonnance qu'il devait certainement avoir, et ainsi lui fournir tout ce dont il avait besoin pour les jours à venir.
Lorsqu'à nouveau Sanji entra dan la voiture, une sorte de souffle agacé passa ses lèvres. D'un geste mécanique il frottaient ses mains gantées et pourtant glacées. Pourquoi se décarcassait-il autant pour quelqu'un qui passait son temps à l'envoyer balader ?! Ou bien encore à se méfier de lui, quoi qu'il dise où quoi qu'il fasse ? C'était son week-end de congé après tout. Et comme un idiot, il le gâchait pour un type, qui le regardait toujours comme si il était son ennemie.
- Je suis vraiment trop stupide !
Mettant un bref instant ses pensées et questionnement sur pause, le jeune homme aux cheveux blond démarra sa voiture, puis se dirigea en direction du quartier où habitait Zoro. Si ce dernier se méfiait de lui, c'était peut-être aussi un peu de sa faute ! Reconnu t-il en reprenant le file de ses songes, là ou il les avaient stoppé. Le rentre dedans qu'il lui avait fait quand il l'avait revu par hasard, n'avait pas été des plus discret, quand il y repensait. A présent, il regrettait même un peu cette manière qu'il avait eu d'agir.
Mais cette façon franche qu'il avait eu de lui dire les choses, avait aussi eut pour but de dérider un ce type qui souriait peu, et grondait beaucoup. Avec une sorte de naïveté, se disait-il tout en gardant les yeux braqué sur la route, il avait cru que le taquiner comme il l'avait fait, auraient fini par les rapprocher un peu.
Son espoir avait été, de le détendre. Afin que Zoro arrête de le voir seulement comme un dingue, où un ennemi, et qu'ils apprennent ainsi un peu plus à se connaître, voilà tout. Car c'était un fais réel ! Il voulait le connaitre, et en apprendre plus sur lui. Mais jamais Zoro n'avait baissé la garde pas une seule seconde. Pas même par téléphone quand ils s'envoyaient des messages, qui parfois l'avaient quand même bien amusé, à certaines occasions.
Malgré tout, et ceux depuis ce soir où il lui était venu en aide. Sanji avait gardé dans son esprit, telle une idée obsédante, cette sensation terrible qui l'avait électrisé l'espace de quelques secondes, quand il avait senti ses phéromones. Ces dernières semblaient au final n'avoir jamais quitté son odorat, et restaient présente en lui, comme un sentiment persistant accroché à sa peau.
Les nuages sombres l'accompagnèrent tout le long du chemin. Et comme toujours lorsqu'on est pressé, Sanji eut la désagréable impression de se taper tout les feux rouge de la ville. Comme si les infrastructures même de Saint-Etretin avaient décidé de lui mettre des bâtons dans les roues.
Avec une sorte de compassion pourtant, Sanji essayait de se représenter mentalement dans quel état, devait-être Zoro. Sans absolument rien pour le calmer, pas même les divers douleurs que les chaleurs pouvaient engendrer, le vert devait subir un calvaire des plus terrible. Surtout avec ajoutait à cela une fierté comme la sienne.
Quand Sanji arriva enfin devant l'immeuble de Zoro, il dut encore tourner quelques instant avant de pouvoir enfin trouver une place libre où se garer. Une fois de plus, le vent glacé toujours présent, lui donna l'impression de l'agresser lorsqu'il sortit de sa voiture. Secoué par un frisson désagréable, le jeune homme traversa à grandes enjambées le parking, puis entra dans le Hall de l'immeuble. La chaleur qui y faisait, contrastait terriblement avec le froid de l'extérieur. Deux à deux il grimpa les marches, puis arriva devant la porte d'entrée du studio de Zoro. Hésitant encore, il se décida enfin à frapper....
- M...ma...maman, c'est...toi ? Demanda le vert, derrière l'épaisse porte en métal. Son esprit était si trouble, si confus qu'il n'eut pas le reflex de regarder par l'oeilleton.
- Non, c'est pas elle... attend avant d'ouvrir, le prévient Sanji ses yeux bleue braqués sur la poignet de porte en métal. Tu as dû ..te tromper....en appelant, c'est moi que tu as téléphoné au lieu de ta mère... Mais ..non ! l'averti une seconde fois l'alpha, n'ouvre pas encore...j'ai réussi à obtenir une dose de suppresseur pour toi....je te la donne, mais surtout....referme vite derrière toi ...ok ?
- Sanji ?? Marmonna d'une voix emprunt d'une étrange tonalité le vert.
Le suite de à cette proposition ne vient que par un geste. Une porte qui s'ouvre en grand, sur un Zoro bien différent de ce qu'il était habituellement. C'est à dire plein de méfiance et d'agacement. Aucune sévérité n'animait son regard émeraude, et son visage n'était en rien marqué par son habituel irritation. Un débardeur blanc et quasiment trempée pendait sur ses épaules. Son pantalon mal attaché, et pas même boutonné laissait à supposer bien des choses.
La bouche entrouverte, son souffle était aussi rapide que celui d'un marathonien après une longue course. D'un geste brusque, il attrapa le poignet de Sanji et le tira vers l'intérieur de son studio avant de claquer avec force la porte d'entrée, qui raisonna dans tout le couloir. Immédiatement le jeune homme aux cheveux blond, pressa la main sur sa bouche et plus précisément sur son nez, qu'il ne tarda pas à pincer. Coller contre la paroi de métal, il tendait avec agacement en direction du locataire ce qu'il était venu livrer, et qu'il avait eu tant de difficulté à obtenir.
- Prend ça....et laisse moi ressortir tout de suite, demanda t-il d'une voix prise d'hésitation, comme si il n'arrivait pas à se convaincre lui même. Ton appartement est saturé de tes phéromones. Je ne devrai pas...enfin ..je dois sortir vite fait.....
- Chuuuut, murmura le vert en se collant à lui, puis en engouffrant son nez dans la nuque du blondinet. C'est..cette odeur....marmonna t-il à lui même en serrant ses bras autour de la taille du blond......celle de ton écharpe....
- Quoi ? Mon écharpe ?? Enfin.. peut importe....Prend ça ! s'impatienta Sanji en arrivant à le repousser un peu, puis en collant dans sa main, l'échantillon de suppresseur qu'il avait eu tant de difficulté à avoir.. dépêche toi de l'utiliser...dès que ta crise est passé, tu me donnes ton ordonnance et j'irai te chercher ce qu'il faut. Expliqua t-il, avant de s'étonner de la réaction de Zoro. Oh ? Tu m'écoutes ?
Baissant le regard dans sa main, Zoro observa la dose comme si elle lui était étrangère. L'air un peu indifférent, il la releva au niveau de son oeil, la tenant que par deux doigts. Un peu comme si il cherchait à voir au travers.
Et puis d'un geste rapide il la balança sur le coté, comme si elle n'avait aucun intérêt pour lui. Aussitôt l'ampoule s'éclata contre le mur, et se brisa en plusieurs morceau, réduisant à néant les efforts qu'avait fait Sanji pour l'avoir. La crise était si forte et lui embourbait tellement l'esprit, que Zoro n'avait plus aucun contrôle sur ses pensées, et sur son corps. La satisfaction qu'il désirait et qu'il souhaitait, n'avait rien à avoir avec une simple piqure dans la cuisse.
- Putain, faut que je me casse de là, réalisa Sanji en attrapant la poignet de porte d'entrée qu'il ouvrit un peu avant d'être calquée par le locataire des lieux qui posa rapidement la main au dessus de sa tête. Sérieux...je voulais juste t'aider ...Mais pas comme ce que tu crois vouloir.....bredouilla le jeune homme blond, de plus en plus sous l'emprise des phéromones qui saturaient totalement le studio.....Si tu me laisses partir je pourrais peut-être ...
- J'ai si chaud, murmura d'une voix langoureuse... le vert en cherchant à défaire le beau manteau noir de son " invité" qui ne lutta pas beaucoup. D'un geste presque agacé le locataire jeta le vêtement au sol, comme si ce dernier avait cherché à entraver sa route. Il tomba là, même où était son propre manteau. Faut que tu m'aides....
- C'est ce que j'étais venu faire, mais t'as tout fichu en l'air, gronda Sanji le regard sévère, la mâchoire serrée. Imbécile !
A nouveau le blondinet essaya d'ouvrir la porte d'entrée pour sortir de la pièce tant qu'il avait encore l'esprit plus ou moins clair. Mais une fois de plus, la porte fut claquée avec peut-être même un peu plus de force que la fois précédente. Petit à petit ses propres phéromones commencèrent à " répondre " à celles présentes dans la pièce, malgré tout les efforts qu'il faisait pour empêcher ça.
- Aide moi, alleezzz aide moi.....répéta le vert tel une vieux disque rayé. Tu peux toi...hein ?
- Oui... Mais.. , bredouilla Sanji en fermant lentement les yeux avant d'appuyer l'arrière sa tête sur la porte d'entrée. Dans un geste las, il passa la main sur son visage...les choses étaient entrain de furieusement lui échapper...
Une fois de plus coller contre le corps bien battis du jeune homme aux cheveux blond, la bouche de Zoro voguait à présent sur la joue pâle du blondinet qui au fur et à mesure, ou il restait dans cet endroit, perdait progressivement toute volonté de quitter les lieux.
Parfois Sanji secouait la tête, comme pour chasser son instinct d'Alpha, qui l'incitait à céder aux avances de cet oméga en chaleur. Et dont le corps musculeux était si ventousé au siens, qu'il pouvait sentir l'excitation de ce dernier contre sa cuisse. Mais cela eu bien peu d'effet. Et bientôt sa logique, ses idées plus ou moins clair, s'effacèrent face à ses sens naturellement dominant.
La poignet de porte fut enfin libre de toute emprise. Que ce soit de l'un ou bien de l'autre. Avec rapidité il vira les gants de cuire qu'il portait et les jeta au sols sur le tas de vêtements qui commençait à faire une jolie pils. Ses mains voyageuses et curieuses s'agrippèrent à la taille à peine vêtue de son vis à vis, et dont la peau brûlante le réchauffa un peu. Avec curiosité, elles glissèrent sur la peau douce et remontèrent jusqu'au niveau du dos, avant de le serrer contre lui. Une sorte de souffle de soulagement se fit entendre près de son oreille, un peu comme si le vert était ravi de le sentir abandonner, ses idées idiotes de l'abandonner ainsi.
- Bon sang, ce que tu es fort, arriva à commenter Sanji en sentant les bras puissant de cet étrange oméga se nouer autour de son cou, et qui tel un quantique ne cessait toujours de lui demander de " l'aide."
Sa bouche bientôt n'y tient plus, et s'empara des lèvres du vert. A cela, un souffle de semi satisfaction se fit entendre de ce dernier. Leurs langues devenu avide par cette tension sexuel qu'il y avait à présent entre eux, se joignirent dans un balais enivrant. Avec fureur, elles s'unissaient, se liant et se déliant à un rythme vertigineux, qui les faisaient grogner de contentement. Leurs pas, malaisé dans le petit studio, les mena à la pièce principal, où parfois d'un simple et léger coup de pied, l'un ou l'autre dégageait les obstacles que Zoro dans ses recherches précédentes avait jeté au sol.
Sanji à présent avait envie de le toucher partout, et de marquer sur son propre épiderme, la sensation délicieuse de le sentir frémir contre lui. Il avait voulu qu'il reste, et bien soite. Il resterait, mais ferait en sorte que ce moment qu'ils allaient partager, ne soit en rien à la suite de cela chargé de regret, mais au contraire, de délice. La cadence de leurs baisés augmenta, leurs bouches assoiffées se happaient avec une telle furie, que bientôt une légère couleur rosé les ornas rapidement.
- T'auras pas intérêt à m'en faire le reproche après ! le prévint Sanji, lorsque l'arrière des genoux du locataire des lieux butta contre le canapé lit défait, et aux draps chamboulés.
Sans un mot, le vert se contenta de remuer vaguement la tête de droite à gauche. Assis sur le rebord du lit, ses mains s'appuyant légèrement en arrière. Il vit penché près de son visage, le jeune homme aux cheveux doré qui s'empara une fois de plus de ses lèvres, avec une certaine gourmandise. D'une main, il lui tenait le menton, tandis que sa langue voyageuse déviait en peu de sa cible d'origine, pour venir se balader dans son cou...
- Aaah, lâcha le vert devenu d'une sensibilité presque extrême, et qui en temps ordinaire l'aurait plutôt choqué.
En entendant cela, le blondinet se mit à sourire...pas un simple sourire, agréable à regarder, non ! Un sourire emprunt d'une satisfaction, face à un constat qui lui plaisait....cette voix à peine entendu, et qui en disait long. Il voulait l'entendre à nouveau.
Comme se jetant là un défis, l'alpha se mordit la lèvre inférieur, avant de plonger à nouveau ses mains sur le buste de cet oméga si peu ressemblant aux autres. Durant quelques secondes elles glissèrent sur les abdominaux parfaitement dessinés, et remontèrent de façon à ce que l'encombrant vêtement, soit retiré. Celui-ci voyagea dans les airs avant de tomber sur le sol au font de la pièce.
Dans son cou Zoro sentait les multiples baisés de cet Alpha qu'il avait cru ne plus voir, et qui là tout de suite était la personne dont il avait le plus besoin. L'esprit prit dans un tourbillon de folie, lui si peu enclin à laisser qui que ce soit l'approcher. Se laissa guider sans même penser à se rebeller. D'un geste un peu brusque le blondinet le repoussa sur la couche moelleuse de son lit, tandis que ce dernier n'appuyait qu'un genoux sur le rebord de son canapé lit.
- Quelle balafre ...marmonna Sanji à lui même, en voyant la longue cicatrice qui barrait le buste de l'oméga. Très vite il laissa ça de coté...puis reprit ce qu'il était entrain de faire.
D'un geste rapide, l'alpha retira le pull qui était sur ses épaules, ainsi que le t-shirt qu'il portait juste en dessous. Sur sa taille il sentait les mains du vert qui de toute évidence cherchèrent après cela à défaire la boucle de sa ceinture.
- Chuuut, patience......souffla le blondinet en se penchant près de l'oreille du vert. Laisse moi agir.....c'est moi qui mène la danse ...ok ?
- ...o...ok.....
De son oeil unique, qui l'espace de quelques secondes s'était caché derrière sa paupière, Zoro tenta malgré tout de faire le point sur le blondinet juste au dessus de lui. Cette beauté blonde qui était la sienne, et qu'il avait déjà remarqué la première fois qu'il l'avait vu, sembla à cet instant précis s'intensifier. Ses cheveux d'or aussi souple et léger que le vent, son regard bleue qui lorsqu'il le regardait lui donnait l'étrange sentiment de ne pouvoir s'opposer à lui.
Sans doute était-ce parce que ce dernier était Alpha que le vert ressentait cela ? Surement même ! A nouveau il reprit, son observation semi silencieuse entrecoupé seulement par sa respiration rapide, lié à son état de surexcitation. Il observa ses lèvres, dont les baisés étaient d'une telle intensité et d'un tel délice qu'il aurait voulu encore y gouter un peu. Il observa sa peau pâle, qui accentuait cette beauté indéniable et lumineuse, le rendant encore plus exaltant. Plus excitant.
Ce type qu'il avait tant envoyé balader, insulté, et grondé. Et sur qui il avait passé ses nerfs, parfois de façon assez facile. Était là, devant lui. Encore une fois, il avait voulu lui venir en aide, malgré la rancune qu'il aurait pu avoir à son égard, face aux méchancetés qu'il pouvait souvent lui jeter à la tête. Mais non, Sanji avait voulu l'aider plutôt que de le laisser moisir et pourrir dans ses désires frustrant provoqués par ses chaleurs. Peut-être Sanji lui en voudrait-il de l'avoir poussé à accepter ses avances ? Ses pensées brèves mais réelles passèrent l'esprit embrouillé de Zoro...
Mais ses questionnement s'échappèrent bientôt, quand il vit les mains pale de ce bel homme se poser sur son jean. D'un simple coup d'oeil, de son beau regard azuré, il sembla lui demander la permission pour aller plus loin. Ce qui lui fut accordé. Doucement le vêtement glissa le long des jambes imberbe du vert. Très vite le sous vêtement suivi le même chemin, et bientôt une autre pile de vêtement s'étala au sol, juste au pied du divan.
Avec un certain empressement, les deux jeunes hommes s'installèrent plus confortablement. La main du blondinet, continua de se promener sur le corps parfaitement sculpté du vert. L'autre restait posée sur la joue brune, et lorsque ce dernier fermait les yeux, il lui faisait une tendre caresse sur la joue...
- Ne fuit pas.....murmura le blondinet.
La main voyageuse quitta le buste, contourna les hanches et glissa le long d'une cuisse. Ce corps si fort qui frémissait sous son touché, lui plaisait de plus en plus. Son regard bleuté se gavait des multiples expressions de l'oméga. Un sourire même naquit sur son visage. Il fut plein de fierté et de satisfaction, quand il vit les lèvres du vert s'entrouvrir pour laisser passer une long gémissement, de soulagement quand il s'empara de la verge tendue. Sans attendre il lui procura un premier délice. Avec habilité sa main débuta des gestes précis et pressés.
C'était si dingue pour lui, de voir ce type ronchon et grognon se laisser ainsi toucher. De le voir vibrer et frissionner, de l'entendre gémir, rien qu'avec cette simple caresse coquine. A nouveau le blondinet mordilla sa lèvre inférieur. Son instinct le pressait de s'emparer de ce corps fort. Et pourtant la raison arriva à garder le dessus. Hors de question de faire ,cela sans un minimum de plaisir commun.
L'acte pour l'acte était agréable. Mais lorsqu'il était travaillé et étudier pour procurer à son partenaire, un plaisir maximum il n'était que plus délicieux.
- A...aaah....s'écria presque dans un spasme le vert en creusant ses reins vers l'avant, quand il se mit à jouir dans la main du blond.
Mais plutôt que de rester allongé au beau milieux de ses draps embrouillé par leurs agitations, le vert toujours pris dans ses chaleurs, se redressa un bref instant en position assise, avant de passer les bras autour du cou du blondinet. Surpris ce dernier cligna des yeux, tandis que près de son oreille, il entendait la voix grave du vert encore prise dans ce premier plaisir visiblement pas assez rassasiant.
- Me laisse pas comme ça .....souffla t-il le corps toujours aussi bouillant d'envie lubrique incontrôlable.
- Ce n'est pas ce que j'allais faire, assura le blondinet en déposant un simple et léger bisous sur sa joue.
D'un geste un peu brusque, Sanji le fit basculer vers l'arrière. Sa main resta posée un instant sur le buste musclé , dont l'un des doigts glissa le long de la cicatrice. Avec une certaine souplesse, il retira le reste des vêtements qu'il portait, et qui allèrent rejoindre le tas situé au pied du canapé lit.
L'œil grand ouvert cette fois-ci le vert, observait avec encore plus d'attention le corps de cet Alpha aux courbes magnifique. Avec difficulté, il avala sa salive à la simple idée que bientôt leurs deux corps seraient lié l'un à l'autre. Un nouveau frisson d'excitation et d'impatience courut le long de son épine dorsale. Une fois de plus , ils partagèrent de long et multiples baisés, où leurs langues satisfaites de se retrouver, se joignirent en toute hâte.
Le corps du vert était dans un tel état d'ébullition que le blondinet fut parfaitement surpris, lorsqu'il constata que l'entrée de son corps n'avait pas réellement besoin de ses bon soins pour la suite des choses. A nouveau il se pencha près de l'oreille du vert, où il laissa échapper une demande très certainement lié à son instinct d'Alpha...
- Je ne veux pas que tu me caches la moindre de tes émotions....souffla t-il en mordillant le lobe, tandis que sa mèche blonde chatouillait un peu l'arrière du cou mate de Zoro.
Sa main curieuse, ou plutôt ses doigts allèrent par sûreté quand même dans un certain endroit, dans le but évident de ne procurer aucun mal, mais aussi pour tâter le " terrain ".
- Je veux t'entendre.. Zoro...je veux te voir.....
Rien ne vient à ses demandes, juste quelques plaintes , poussé par son état de surexcitation qui continuait de le rendre impatient et pressé. A peine eut-il une réaction quand le jeune homme au cheveux dorée le préviens de sa venu en lui. Pourtant son regard vert se porta sur le visage de se bel homme situé au dessus de son visage. Il observa son corps dont la carnation pâle tranchait avec le doré de sa propre peau. Un crie de pur bonheur se fit entendre de lui, faisant frissonner Sanji jusqu'à la racine des cheveux quand il l'entendit. Ce dernier toute fois rejeta la tête en arrière en évoluant lentement dans le corps du vert.
C'était pour lui comme plonger directement un océan de délice. Un juron manqua même de passer ses lèvres, mais à la dernière limite il parvient à le retenir. Décidé à observer la moindre réaction de ce bel homme qui avait pourtant était si dur avec lui, l'alpha remonta sur ses épaules les jambes de ce dernier, avant de plonger un peu plus en avant en lui. Ses mains se posèrent de chaque coté du visage de son amant, et doucement il commença à faire des vas et vient. Sa langue glissait sur ses lèvres en l'entendant prendre son plaisir grâce à son savoir faire. Mais quand Zoro allait pour fermer les yeux à nouveau, il lui faisait toujours cette étrange demande..
- Non ....regarde moi....je veux pouvoir admirer ton regard...
A peine entrouverte, l'iris verte se perdit dans celle azurés du blondinet. Les mains puissantes du jeune homme aux cheveux vert ,se posèrent sur le dos de Sanji, ses doigts coururent un instant le long de la colonne, tandis que sa voix impossible à faire taire, poussait des " haa " de satisfaction, mais aussi un peu obscène.
- T'arrête pas..t'arrête pas.....lâcha t-il en le sentant le prendre encore plus profondément, encore plus fort.. ça fait tellement du bien....
- C'est dingue , murmura à lui même l'alpha dont les mouvements de hanche s'intensifièrent. T'es si bon....si bon....
Bien sûr il avait déjà eut des relations sans lendemain, mais à cet instant Sanji avait l'agréable sensation de vivre la relation physique la plus exaltante de toute sa vie. Et bientôt sa voix alla rejoindre celle du vert, dont les commentaires de plaisir le faisait sourire de fierté. Ses coups de hanches prirent de l'ampleur et agitèrent bientôt le corps puissant du locataire des lieux. A présent aucun d'eux ne pensait au possibles conséquences de tout ceci. Seul le plaisir intense qui les faisaient vibrer était important à leurs yeux.
Était-ce des secondes ou des minutes qui passèrent ? Aucune idée, mais c'était comme si ils étaient tout les deux perdu dans un espace temps ou seul l'autre comptait. Le bruit du claquement de leurs deux corps unie n'arrivait même pas à attirer leurs attention. Seul le plaisir fou était le maitre dans cette suave situation. Mais bientôt la fin approcha et toujours plongé dans les étranges envies, le blondinet demanda à son amant de prononcer son nom..juste pour l'entendre le dire d'une façon différente des autres fois, ou il n'y avait eut que agacement...et exaspération...
- Allez.....s'il te plait....quémanda Sanji en augmentant la cadence....
-N...n..on...aah....aah....aah....
- A...allez....
Mais rien ne passa la voix du vert, hors mit un pur crie de jouissance quand l'étreinte atteignis son paroxysme. De son regard émeraude, il remarqua à peine l'expression d'extase du blondinet, à cette apothéose plus que délicieuse.
Le souffle court ..le corps repu, Zoro eut l'étrange sentiment, que ses forces l'abandonnèrent. Avec une sorte de lourdeur, il laissa son corps se détendre dans le creux de son lit, tandis que son oeil à demi ouvert se fermait, un instant. Enfin , il avait eu ce que son coté oméga n'avait cessé de lui réclamer. A peine sentit-il, Sanji glisser sur le coté, et caresser de ses longs doigts l'une de ses joues.
- Tu as envie de dormir ? entendit-il vaguement près de son oreilles, comme si son esprit était pris dans un rêve......
- hmm..non....s'entent-il dire dans un mensonge ridicule, et pourtant c'était un fait. Une étrange et brusque fatigue se mit à l'envahir, lui donnant l'impression que lutter contre était peine perdu...
- Endors toi......souffla à nouveau le blondinet en déposant un baiser dans son cou... je m'occupe de veiller ton sommeil. Je m'occupe de tout...
De tout ? De quoi précisément ? Que voulait-il dire ? Rien de précis, ne répondit à ces questions qui furent vite oublié dans un sommeil serein. Le vert ne sentit pas, les draps être reposer sur son corps gavé jusqu'à la gueule de satisfaction physique. Il ne sentit pas non plus, son amant, puisqu'il n'y avait pas d'autre adjectifs que cela qui lui correspondait, sortir du lit, et fouiller dans son appartement à la recherche de cette fichu ordonnance.
Car l'esprit à nouveau clair, Sanji comprit rapidement qu'à son éveil Zoro, aurait très certainement des paroles bien différentes de ce qui avait été les siennes durant ses chaleurs. Les minutes , les heures défilèrent sans que rien n'arrache le jeune homme des griffes de Morphée. A l'extérieur le froid s'intensifia et laissa tomber sur la ville une pluie verglaçante, tout ce qu'il y a de plus désagréable. Emmitouflé dans sa couette, Zoro émergea qu'en début d'après-midi, une étrange odeur de cuisine parvient à envahir ses narines, alors que sa tête était recouvert de sa couette...D'un oeil vague, il ouvrit la paupière avant de voir en premier lieu lorsqu'il réapparut à la surface, sa coupe en verre qui trônait sur sa table de nuit. Dedans se trouvait..
- ...des suppresseurs ? Murmura t-il la voix enroué ...d'un geste vague il frotta son visage, puis se redressa en position assise dans son lit. Sur la table, se trouvaient des couverts qui avait été mis, tandis que la délicieuse odeur de cuisine qu'il avait sentit , continuait de se faire sentir. Aaah..fit-il dans une grimace d'inconfort, au niveau du bas de son corps.
- Réveillé ? Demanda la voix reconnaissable de Sanji.
Avec rapidité, Zoro leva la tête en direction du jeune homme, qui se grattait la joue avec une sorte d'appréhension qui était visible sur son visage. Immédiatement tout lui reviens à l'esprit. Leurs relation sexuel , cette obstination avec lequel il avait collé le blondinet, cette envie constante qui l'avait harcelé ,et qui avait tourné dans sa tête jusqu'à le rendre marteau...Ses cris de plaisir durant l'acte,...ses sensations folle qui lui avait plu ....Tout, il se rappelait de tout. Comprenant plus ou moins se qui traversait l'esprit chamboulé du vert, le jeune homme au cheveux blond vient à s'assoir sur le bord du lit, avant de poser une mains sur l'épaule de ce dernier.....
- Tu m'en veux.. je suppose, murmura t-il comme si avec un certain fatalisme il se doutait que tout lui serait mis sur le dos. Et que bientôt des cris de reproche allaient être proféré.
- C'est quoi, ces réactions que j'ai eu ? ....répliqua pourtant le vert.....les yeux écarquillés car pour une fois il ne pensa pas un instant à garder fermé son oeil invalide. ....c'était quoi cette façon dégueulasse de réagir ?
- Ton instinct à pris le dessus, souffla Sanji d'une voix calme, en voyant l'iris d'un jolie vert se porter sur son visage.
En une fraction de seconde, le visage de Zoro passa au rouge vif....Et l'envie de se cacher sous sa couette frôla même son esprit pourtant fière....Sa mémoire farceuse et cruelle il ne savait trop, ne cessait de lui montrer en boucle des images de lui criant et ce tortillant de satisfaction sous les assaut du blondinet juste à coté de lui...
- Tu m'en veux ? Demanda une secondes fois le jeune homme aux cheveux doré en penchant la tête sur le coté....
Plus aucune chaleurs ne venait enquiquiner Zoro, plus aucune désire ridicule et excessif, plus aucune crise ..plus rien. Comme si ce qui s'était passé avait été suffisant pour le calmer.
- Non je ne t'en veux pas..bredouilla t-il la main devant la bouche. Tout est de ma faute.....assura t-il en prenant son crâne entre ses mains. Je me suis comporté de la façon, dont je redoutait le plus....s'exclama t-il, j'étais persuadé que là aussi je pouvais être une exception et que je ....saurais résister à tout.........finalement....
- Finalement, ce n'est pas le cas...personne parmi les alpha et les omégas, ne peuvent résister indéfiniment à leurs instincts. C'est triste dans un sens, car on est un peu esclave de ça...mais...c'est ainsi qu'est fait notre monde. Tu n'es pas le seul , à t'être fait dépasser par ton instinct et tu ne seras sans doute pas le dernier....
- Putain, jura Zoro en détournant à nouveau la tête, car honteux il n'osait même plus regarder Sanji sans rougir comme un idiot....j'arrive même pas à te regarder......En tout cas......merci, pour ...sans rien dire il désigna le paquet de suppresseur à nouveau présent dans sa coupe. Tu es allé les chercher pour moi n'est ce pas ? Tu m'aides alors que j'ai été plus d'une fois con avec toi.....
- Je suis sur, que tu n'arrives pas à me regarder dans les yeux, parce que tu me trouves terriblement beau à présent ? Pas vrai ? taquina Sanji afin de chasser du visage de Zoro la honte,les questionnement et autres sentiments désagréable qui le traversait pour le moment...
- Faut toujours que tu trouves une excuse pour te vanter,répliqua aussitôt Zoro en fronçant les sourcils.....t'es...t'es ..qu'un idiot, et puis aussi un crétin ! Un peu prétentieux mais...
- Hey, doucement là, sur les insultes quand même, s'indigna faussement le blondinet en se parant d'un faux air outré.
- Mais tu es quelqu'un de bien, ajouta Zoro en passant la main sur sa nuque, sans toujours parvenir à regarder directement son amant dans les yeux....Peut-être trop bien, je ne sais pas vraiment comment je pourrais te remercier, du simple fait de ne pas m'avoir abandonner dans la merde ou je me trouvais.
- Oh pour ça c'est simple, répondit immédiatement Sanji en posant ses mains sur les épaules du vert avant de le plaquer sur le lit. Avec Rapidité, il grimpa sur le divans pour se positionner au dessus de ce dernier..d'un regard chargé de taquinerie, il se mit à sourire..... ne me rejet plus, et je serais comblé...Je ne laisserais aucun alpha te voler à moi......
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Voila pour le chapitre 6. Je n'ai pas écrit ce genre de scène depuis presque un an. Et à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser. J'espère juste que ce chapitre vous à plu...
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