Chapitre 27 : Le passé de Maël.
Chapitre 27:
C'était une pièce sans fenêtre et sans autre ameublement que quelques chaises, une table, et un néon fixé au plafond. Autour de ses poignets fins, se trouvaient une paire de menotte qu'il regardait avec un certain détachement. Son regard vert, ne reflétait pas ce brin de folie et d'excessivité que beaucoup avaient perçu en lui. Combien de temps s'était écoulé depuis son arrestation chez ce gorille vert ? Il avait beau chercher et triturer ses méninges, il ne parvenait pas à fixer de date précises. Le silence était totale, et malgré ses entraves, il arriva à passer un peu la main dans ses cheveux, repoussant ainsi en arrière ses fins cheveux blond clair.
Dans sa bouche, il ressentait un gouts amer, sans doute causé par sa pathétique situation ainsi que par son échecs cuisant. Mais aussi parce qu'on lui avait imposé la visite d'un psy. Sans doute afin d'évaluer son état mentale, afin de voir si il avait conscience de ses actes. Et si il savait faire la différence entre le bien et le mal. Bien sûr qu'il savait faire la différence. Jamais il n'avait prétendu être un petit ange tout droit descendu du ciel. Mais ses nerfs à vifs et ses vociférations confuse, n'avait pas aidé à faire voir en lui l'être sain qu'il aurait dû être. Depuis, il prenait des médocs qui calmait ses nerfs, mais abrutissait un peu son corps devenu lent comme un escargot. Son esprit pourtant ne perdait rien de ses capacités, et tout les jours à chaque heure, il ruminait sa défaite.
Il revoyait encore comme dans une boucle interminable, les images de Sanji lui jetant un regard chargé de haine, et de colère. Pourquoi le rejetait-il ainsi ? Pour préférer se monstre musclé ? Lui, il était dans la norme, il était beau. Pourquoi n'était-il pas comme " les autres " à le vouloir absolument. Sanji n'avait-il pas compris qu'il était sa planche de salue ? Le seul et dernier espoir de voir que la vie, n'était pas un immense tas de merde ? Peut-être que si ! Peut-être que Sanji le savait, et préférait malgré tout le laisser moisir dans le troue noir, ou il avait toujours vécus.
- Son monstre attend un bébé....avec un corps pareil....il n'ira pas jusqu'au bout! Marmonna le prisonnier en rongeant ses ongles jusqu'aux sang. Les miens sont tellement plus beau....
Quelques secondes s'écoulèrent avant que la porte de la pièce, où il était enfermé ne s'ouvre. Là, entra une avocates qu'on lui avait imposée. Grande, mince les cheveux noir retombant sur ses épaules. Des yeux un peu trop grands donnait l'impression de lui manger un peu le visage. Et ses joues creuse, laissé à supposer un âge un peu trop avancé. D'un pas rapide, ou ses talons parurent faire un vacarme d'enfer, elle s'approcha de son client avec qui elle avait déjà eut une entrevu plutôt brève. Devant elles, elle posa un attaché case en cuire marron et sorti un dossier qui concernait son client.
- Vous êtes sûr de votre choix ? Lui demanda t-elle en se penchant près de son oreille.
Son souffle puée la nicotine et le mauvais tabac. Maël toussa un peu, face à cette odeur désagréable, puis hocha la tête. En face de lui se tenait deux flics. L'un d'eux avait discuté avec Sanji, le jour même de l'attaque. Mais l'autre, il ne se rappelait pas vraiment l'avoir déjà vu. Même si de toute évidence aux vue de ses cheveux blanc, la retraite n'était plus très loin pour lui.
- Je vais vous raconter une histoire passionnante, ria soudainement le bel oméga en croisant des jambes. Ça risque d'être un peu long, mon vieux prenait une chaise, vous n'allez pas tenir debout aussi longtemps...vu votre âge.
- T'occupe pas de ça, et dit nous tout ce que tu as, à nous dire ! Coupa l'homme aux cheveux blanc qui alla s'appuyer contre un mur. L'autre pendant ce temps là prenait des notes, tandis que derrière une vitre sans teint, leurs collègues enregistraient la discussion.
- Vous connaissez le groupe religieux, "les petits agneaux de dieu" ? Demanda Maël en s'adossant sur sa chaise, puis en frottant ses yeux de la paume de sa main. Comme si il cherchait ainsi à se réveiller.
- C'était une sectes assez dangereuse qui à fini en suicide collectif. Répondit aussitôt le policier assis en face de lui. Il y a de nombreuses enquêtes et plainte porté à leurs encontre...car d'autres filière s'étende dans le pays. C'est comme coupée une tête à une hydre..il y en a toujours une qui repousse.
- Je vous demande pas de me faire un résumé de leurs histoire, l'interrompit l'oméga en baillant. Je vous demande juste si, vous connaissez.
- Attention au ton que tu prends ! Le menaça le plus âgé. C'est pas toi qui pose les questions ici.
- Oui, oui bon ok ! Fit le prisonnier en levant ses grands yeux vert en direction du ciel. Je suis né dans cette sectes. Mes parents étaient des toxicos bêtas, ils portaient en eux le gêne propre aux Alpha et oméga, et me l'ont transmit. Ce sont les pires êtres que la terre ait portée...Pour le bonheur de leurs cher gourou, ils ont toujours été près à tout. Jusqu'à se salir les mains de,...bien plus salement que moi ! Voyez ce que je veux dire ?
- Tu parles des nombreux incendie que tu as provoqué à travers la ville ? demanda le policier assis. Car c'est bien toi ?
- Allez savoir de quoi je parle ! Se moqua encore une fois Maël en haussant les épaules, avant de très vite reprendre. J'ai toujours su que je serais un oméga. Depuis tout petit, j'ai vu les autres enfants vivant dans se troue à rat grandir et se développer bien plus rapidement que moi. J'ai toujours été frêle, et sans force physique prodigieuse......j'imagine que ce monstre de Zoro a dû grandir autrement lui....Saloperie !
- Concentrez vous sur votre récit, murmura l'avocate près de son oreille ! Évitez pour le moment de parler de Monsieur Roronoa, ou encore de l'insulter.
- Désolé, désolé , ma langue à un peu fourché, reconnu Maël en levant les mains devant lui. Je disais donc. J'ai grandi dans la secte " les agneaux de dieu". Rien de pire que d'évoluer dans un endroit pareil. Mes parents étaient les chiens de garde des "hautes autorités " de la secte..ils faisaient tout ce qu'on leurs ordonnaient de faire. Ils ne réfléchissaient pas par eux même..si on leurs disaient par exemple " mange ", ils mangeait. Si on leurs disait "arrête " ..ils se stoppaient aussitôt. Il était pas foutu d'utiliser leurs propres neurone....
- Ils sont encore en vie ? Demanda le policier assis en face de lui.
- J'sais pas, supposa Maël dans une moue incertaine...Dans tout les cas, je n'ai pas grandi avec une maman faisant de bon gâteau pour le gouter. Ni un papa me lisant des histoires pour m'endormir. Avant qu'ils ne comprennent ma particularité... ils me voyaient que comme un être faible, indigne de servir leurs précieux supérieur. Je n'étais pas fort, je n'étais pas sportif, et mon physique à la base d'homme se féminisait au fur et a mesure des années.....j'ai grandit à coup de pied aux fesses, et à coup de ceinture. On me frappait pour tout je dois dire. Quand je répondais pas assez vite...ou que je me pressait trop, ....que je me plaignait d'avoir mal, ou juste parce que j'étais là devant eux.. ma simple vue leurs donnaient des pulsions violentes...Suis-je un monstre à regarder ? Cette question...cette putain de question, je me la suis souvent posée....Expliqua le jeune homme blond en tapotant sa tempe...
- Pourquoi vous faites vous appeler Maël ? Questionna le vieux flic toujours adossé au mur. On a enquêté sur vous, et ce n'est pas votre..
- C'est mon nom ! Coupa l'oméga le regard mauvais !
- Vous vous appelez, Mathieu Cro..
- Je m'appelle Maël. C'est le nom que je me suis donné, quand j'ai été libre ! Cria plus fort ce dernier. Continuez comme ça, et je ne vous dit plus rien.
Lançant un coup d'oeil rapide, le plus jeune des deux agents de polices fit comprendre à son collègue, qu'il ne valait mieux pas insister. D'un geste bref de la main, il encouragea le prisonnier à reprendre son récit. Le souffle court Maël fusilla du regard celui qui l'avait interrompu ainsi, puis reprit la parole.
- Sans déconner vous êtes chiant, ronchonna t-il en secouant la tête, puis en inspirant profondément. Mes parents m'ont trouvé utile uniquement que comme punchingball humain. Mais quand j'ai eu treize ans, et qu'ils ont compris que leurs gamin était un oméga, leurs vision à changé. Les omégas, dans cette sectes sont vu, comme des êtres rare mais important...déjà que dans le monde ils sont rare......Mais là-bas il sont placé assez haut dans leurs hiérarchies...Des hommes pouvant enfanter,..n'est-ce pas prodigieux et magnifique ?
Là, il fit une courte pause, massa ses tempes un instant puis repris.
- Pour une fois le gamin qu'ils détestaient tant, leurs à beaucoup apporté. Ils étaient les parents du seul oméga, de la " communauté.". Le dernier étant mort de maladie je crois..précisa Maël en faisant de gros guillemet avec ses doigts. Ils sont monté en grade...ont eut un logement plus grands...... Leur gourou leurs a ordonné de ne plus me battre..Et ça c'était un vrai bonheur pour moi, rien que pour ça j'ai été infiniment reconnaissant. Plus de claque, plus coup de pieds, plus de coup de balai ou de ceinture.....J'étais vraiment heureux....et rien que pour cela je me suis mis à admirer leur gourou....Il me sauvait de la maltraitance et de la famine...c'était forcément quelqu'un de bien ! Enfin c'est ce que j'ai pensé à l'époque.
- Comment s'appelait votre gourou, demanda l'homme toujours assis en griffonnant sur un papier.
- Leurs gourou, objecta immédiatement Maël avant de froncer des sourcils, comme pour forcer sa mémoire. Je ne me rappel pas avoir su son vrai prénom une seule fois dans ma vie. Je sais qu'on devait tous l'appeler Seigneur. A présent je comprends qu'il devait souffrir du complexe de dieu.....ça aurait dût être le diable plutôt.....
Encore une fois il y eut un gros silence...
- A quinze ans, ils m'ont " marié " selon leurs pratiques, à un garçon qui devait avoir à peu près dix-huit ans. C'était l'un des fils que le " seigneur." avait eu avec ses nombreuses épouses ...C'était un alpha qui avait fait un caprice pour m'avoir comme matrice à bébé. Franchement il n'était pas beau du tout...avec ses gros traits épais, et son petit corps trapu...mais je me suis dis que c'était un bon moyens de vivre encore un peu mieux. J'ai donc pris cet homme qu'on m'imposait comme époux.....Et c'est là que le chose son parti en couille...
- C'est à dire ? Demanda toujours le même le policier assis en face.
- C'est à dire...que mon mari durant nos ébat avait beau me mordre la nuque. Il avait beau me marquer....ça ne marchait pas, j'étais toujours capable d'avoir envi d'autre Alpha que lui. C'était pourtant lui même un Alpha....mais ça ne marchait jamais.
- Jamais, s'étonnèrent les deux hommes incrédule. Tandis que l'avocate paraissait très étonner de cela.
- Jamais !! J'avais des tas de cicatrices dans le cou...expliqua Maël en pivotant un peu sur sa chaise, pour montrer les marques anciennes présente ici et là sur sa peau. Je ne m'imprégnait pas de mon alpha...et à vrai dire je ne le reconnaissais que seulement parce qu'on me l'avait imposé entant que mari...mais c'est tout. En faite si vous voulez mieux comprendre les choses, c'est comme si un bêtas cherchait à marquer un autre bêtas, c'est totalement inutile !
- Mais comment c'est possible une telle chose ? Questionna le vieux flic, vraiment surpris au vu de l'expression sur son visage. J'ai jamais entendu qu'une telle chose était possible..
- Je suis le seul cas recensé. Même si le gourou, enfin devrais je dire, ricana t-il avec méchanceté. Même si le " seigneur " n'aimait pas les hôpitaux, il a ordonné qu'on me face ausculter par des professionnels. Le fait qu'un oméga insoumis soit marié à son fils ne lui plaisait pas au début....les scientifiques ont découvert que j'avais une déficience dans mon petit corps d'oméga...je ne suis pas marquable.....rien ne marche....pendant un temps ils ont pensé que c'était génétique, puis physique , un peu comme si mon corps rejetait les marquages qu'on m'imposait... Bref en un mot, ils ont découvert que j'étais supérieur à la moyenne.....
Encore une fois Maël fit une pause, puis demanda à avoir une boisson prétextant que toute cette discussion lui donnait grand soif, et que si il n'avait pas de quoi se désaltérer il risquait de ne plus pouvoir parler. Agacé par son petit manège, le plus jeune des deux policier alla chercher une boisson fraiche puis reviens rapidement dans la salle d'interrogatoire. Là, après avoir pris soin de vider lui même le contenu de la canette dans un gobelet en plastique, il encouragea le prisonnier à reprendre.
- Lorsque mon mari, a compris qu'il ne pourrait jamais me soumettre totalement ! Il m'a répudié ..enfin c'est le terme qu'il a utilisé. Mais en même temps leurs putain de mariage n'avait de sens que dans leurs foutu communauté. J'avais quinze ans bientôt seize et j'attendais mon premier enfant, qu'il n'eut même pas envie de reconnaitre......Mes parents m'en ont voulu d'être aussi " original". Mais qu'est-ce que j'y pouvais moi. Ce n'était pas de ma faute, si ce gros porc n'arrivait pas à me marquer...ce n'est pas de ma faute non plus, si entant qu'Alpha il ne me donnait vraiment pas envie de me soumettre à lui.......
A nouveau il y eut une pause, durant lequel il but une gorgée de boissons fraiche. Un " aah " sonore se fit entendre, tandis qu'il reprenait son long récit.
- Les années qui suivirent furent les pires de ma vie. Le gourou après mon accouchement à menacé de me prendre mon fils. La seule petite source de bonheur.....si vous l'aviez vu, murmura dans un grand sourire Maël, mon fils était un vrai ange descendu sur terre. Blond bouclée, sa peau aussi belle que la mienne....il était rond et potelé...un vrai petit chef d'œuvre....
- Pourquoi vous à t-il menacé...Dans quel but...
- Renouveler leurs races....ces imbéciles se voyaient comme supérieur au genre humain. Et moi j'étais la matrice idéal pour leurs faire de beau enfants. Comme si leurs nombreuses femmes ne leurs suffisait pas...Ils voulaient plus d'Alpha et surtout d'oméga. Donc le " seigneur." quelques mois après la mise au monde de mon fils, à profité du retour de mes chaleurs...Et donc de l'état de surexcitation dans lequel j'étais dans ses moments là... pour donner à son petit fils...une petite soeur....que je mit au monde quelques mois plus tard.....la pauvre bichette était absolument magnifique......mais..
Cette fois-ci Maël prit une pause. Sur sa joue glissa une larme qu'il chassa rapidement de la paume de sa main. Un reniflement se fit entendre tandis, qu'une petite toux salvatrice l'aidait à reprendre contenance.
- Mais....elle est morte quelques heures après sa naissance.....la mort subite du nourrissons...j'ai pleuré ma petite princesse. Ce petit ange partie trop tôt. Mais le " seigneur " ma dit qu'il m'en ferait d'autres que je n'avais pas à " chialer pour ci peu". Mais il n'a pas mentit....à dix-huit ans il m'a à nouveau mis enceinte...une autre petite fille.....Entre deux, a chaque fois cette idiot essayait de me soumettre en me mordant la nuque..les trois quart des cicatrices que vous voyez là, vienne de lui.....d'autre, on était fait par des alpha après lui...qui voulait leurs propres petits rejeton....
- Vous avez eu combien d'enfant au totale...en comptant..la petite qui est décédée ? questionna le flic assis sur sa chaise.
- J'ai eu cinq enfants. A peine je mettais au monde mes bébés qu'à mes premières chaleur on me remettait en cloque. Murmura Maël...on dirait pas, se força t-il à sourire. Quand on voit mon magnifique corps svelte. Qui pourrait supposer que j'ai porté cinq être magnifique ? Un garçon et quatre filles. A ma dernière grossesse..j'ai compris que même si me taper des Alpha ne me dérangeait pas...je resterais malgré tout pour eux, qu'une matrice à bébé....je ne voulais pas non plus, que mes petits grandissent, et vive plus tard ce que j'étais entrain de vivre. Après tout peut-être que eux, aussi porté mon anomalie...
- Alors pendant les dernières semaines avant que j'accouche...j'ai réfléchi à un plan pour les sauver.... ma grand mère maternel avait eu l'intelligence de tourner le dos à mes parents....Elle habite ici à Saint Etretin.... Un soirs alors que j'étais rond de six mois, j'ai attendu que tout les membres soient réuni dans la salle commune autour d'un bon repas.....j'ai prétexté ne pas me sentir bien pour aller me reposer...avec l'aide de deux des femmes du gourou...on a bloqué les portes menant à la grande salle, ou ils dinaient tous tout les soirs...Mes parents faisaient parti du lot.....j'ai enduit les portes de produit inflammable....j'ai craqué une allumette....et pouf le feu divin les à mené de vie à trépas.....C'était de belle grosses flamme purificatrice.
- Et vos enfants... ?
- Mais faites pas cette tête voyons, qu'allez vous vous imaginer. Mes enfants sont des merveilles pas question de leurs laisser, ni de priver le monde de leurs présences. Rassura aussitôt Maël. Les femmes du " seigneur" avec qui je me suis sauvées, les avaient pris avant de sortir...pendant qu'ils étaient tous entrain de cuire à la broche comme des petit cochons. Elles aussi ont sauvé leurs marmailles. Moi, les deux épouses du gourou et les enfants étions entrain de nous sauver, à travers cette putain de foret ou était installé la secte.....Le feu à sauver ma vie et à purifier mon passé ...C'est là que j'ai réalisé , que ce prodige de la nature..à savoir les flammes arrivaient à calmer la colère qui gronde en moi depuis toujours....
- Où êtes vous aller ensuite ?
- Chez ma grand-mère. J'avais réussi à lui faire parvenir des lettres sans attirer l'attention de tout le monde, et quand j'y pense c'est putain de miracle. Elle a accepté immédiatement de me recueillir, heureuse de me voir sortir de cet enfers. Les deux femmes qui m'ont aidé, son parti dans leurs coins peu après ça, et je n'ai jamais eu de nouvelle.
- Où sont vos enfants à présent ?
- Ma grand mère les élèves...elle est riche et vit dans une grande maison...Quand j'ai mis au monde la dernière de mes filles, je lui ai confié aussitôt... De mes quinze ans, jusqu'à mes vingt ans, j'ai été presque constamment enceinte...J'aime mes enfants, mais je n'étais plus apte à les élever....j'avais peur...de les détruire comme mes propres parents l'ont fait avec moi.....Grace à l'argent de ma grand mère.....j'ai pu trafiquer tout mes papiers d'identité et devenir quelqu'un d'autre....Ainsi, je suis devenu Maël. Mais rassurez vous.. je ne les élèves pas, mais je les vois souvent, et ils m'aiment..l'ainé à 9 ans...mon fils est si beau....si vous savez et mes fi...
- Qu'avez vous fait ensuite ? le coupa L'agent de police, en voyant un air agacé mais fataliste se peindre sur le visage de l'accusé.
- Quand l'enquête sur la mort mystérieuse de la secte " les agneaux de dieu. " à été qualifié de suicide collectif. J'ai décidé de vivre par moi même....J'ai quitté la grande maison de ma grand mère....j'ai trouvé un job, au thermes de Saint-Etretin..Le boss là-bas, ne voit pas les omégas comme des poules pondeuses, mais comme des gens normaux..ça m'a fait un sacrée choque dans un premier temps de voir que de tels personnes comme ça existaient......Mais les gens là-bas étaient sympa, un peu choqué de ma manière très libre de parler de sexe...mais ça restait amusant. J'ai porté tout le long, un collier en fer pour cacher les cicatrices des morsures, présente dans mon cou. Je ne voulais pas qu'on me pose de question à ce sujet, et je voulais surtout pas parler du passer de mon ancien moi.....je disais donc, que je faisais ça pour qu'aucun alpha ne me marque....Et ils l'ont cru...
- C'est donc là-bas que vous avez rencontré Sanji Vinsmoke ?
- Aah, si vous l'aviez vu ce jour-là , où je l'ai rencontré pour la première fois ! Les Alphas travaillant en cuisine avaient encore l'autorisation de descendre en blanchisseries pour nous apporter nos repas de la pause déjeuner. Je savais qu'il était très populaire, car tout mes collègues l'appréciaient énormément....Mais je ne savais pas encore à ce moment là, que c'était lui le fameux chef de cuisine que tout le monde cherchent à identifier....
- Hein ? Fit l'avocate avant de s'excuser de ce franc étonnement. Sans doute parce que le moment n'était vraiment pas venu pour s'arrêter sur ce genre de détail.
- Oups, fit malicieusement Maël, j'aurai peut-être pas dû dire ça ! Mais peu importe. Il est entré dans la pièce..comme un rayons de soleil, expliqua t-il le regard un peu fou. A peine je l'ai vu que mon estomac ces mit à se tordre.....il était si beau, si souriant....Il avait beau être un alpha, il m'a parlé comme à un humain normal...pas comme si j'étais une loque...ou un tas de merde ! Il souriait, plaisantait. Et ses plats son divin.
" Tu va m'en dire des nouvelles.."
- Sa main avait touché mon épaule, mais j'avais l'impression qu'il m'avait attrapé le coeur. Je n'ai jamais été amoureux ! Pas dans le monde ou je vivais...c'était impossible. Mais lui, lui je l'ai aimé immédiatement...presque aussitôt...quelques secondes tout au plus on suffit à ce que je sois totalement dingue de lui. A la suite de ça, j'ai tout fait pour qu'il me remarque...plaisanté, je me suis fait le plus beau possible, pour qu'il me regarde...je me suis mit à fumer pour faire comme lui ....la clope donne une haleine dégueux mais c'est pas grave....j'ai essayé parfois de le séduire, ...je lui faire comprendre, que je n'étais pas oméga craintif, et que si il me voulait, il n'avait qu'à claquer des doigts. Je le voulais dans mon lit et entre mes cuisses à tout prix..je le voulait plus que tout au monde ...
- Je vois, je vois, calmez vous un peu s'il vous plait, le coupa dans son délire le plus vieux des deux hommes en face de Maël.
- Mais..ça n'a pas marché...rien n'a marché.... Au début, il souriait...et me repoussait doucement pour ne pas me vexer, pour ne pas me blesser. Mais plus ça allait, et plus il était dure avec moi. Mais je n'arrivais pas à lâcher prise...Et si vous me lâchez là, j'irais à nouveau le voir pour lui faire comprendre que c'est moi qui lui faut...pas ce MONSTRE !!! S'emporta Maël avant de prendre son visage dans ses mains...Aaah désolé je ne voulais pas crier....Mais je le voulais plus que tout. Je voulais pour une fois choisir le père de mes futurs autres enfants.....je voulais avoir le droit d'avoir un compagnon rien qu'à moi et que j'aurai choisi .....Mais ....Mais il est tombé amoureux de se dégénéré de la nature ! Non mais vous l'avez vu Hein ? Vous avez vu le morceau ? Il est immense et plein de muscle...
- Vous parlez de Monsieur Roronoa ? Supposa à juste titre le policier brun. Oui, je l'ai vu. C'est un homme très grand pour un oméga, mais rien je justifie vos actes à son encontre...
- RIEN ?! RIEN !! gueula soudainement Maël. Il m'a volé mon espoir de vivre un amour parfait. Sanji devait être celui avec qui je devais faire ma vie et voir le vrai bonheur....Je le voulais tellement , tellement.....ce sale Zoro de mes deux, à réussi à réveiller en moi mes vieux démon. Mais nervosité, ma colère...tout ce que j'avais plus ou moins réussi à faire taire au fond de moi s'est réveillé....et je n'arrivais les calmer qu'en mettant le feu ici et là. A chaque fois que je faisais ça... la paix revenait eu moi comme ce jour ou j'ai détruit mon ancienne vie...
Le souffles court, les yeux débordant de haine, l'avocate tenta dans des paroles calmes douce et mesurer de calmer son client, allant même jusqu'à lui proposer de reprendre l'entrevu une autre fois.
- Les vannes sont ouverte, pas question de remettre ça à plus tard, le contredit immédiatement le blondinet. Ce monstre d'oméga géant, m'a tout prit. Il m'a prit mon dernier espoir...j'avais beau m'accrocher à l'idée que Sanji ne l'avait pas marqué. Rien n'y faisait, il ne voyait que lui...ce tas de muscle au corps épais...et massif...son visage , ses cheveux, son regard, rien n'est aussi beau que moi. Pourquoi le veut-il lui et pas moi ? Les alpha ont toujours voulu m'avoir...parce que je leurs fait de beau enfants...pourquoi Sanji n'a pas compris que moi seul pourrait lui faire de jolie petit bijoux...Pourquoi à t-il fait un bébé au monstre là.....
- Quand j'ai quitté le travaille parce que je ne supportait plus de voir sa gueule...j'ai passé des jours et des jours à ruminer ma rage....j'ai bien essayé de me calmer en allant voir mes petits chez ma grand mère....Mais même eux n'arrivaient plus à apaisé mon âme....J'ai alors fait des recherches..j'ai trouvé où il habitait, et j'ai attendu, attendu, attendu, qu'il repasse chez lui...tout les jours je venais, tout les jours j'espérais...Et plus je faisait le poireau comme un con, et plus j'avais envie de lui tirer cette foutu balle dans le crâne...je voulais juste qu'il crève pour qu'il me rende Sanji....je voulais le voir pisser le sang.. je voulais qu'il meurt sous mes yeux, et là je lui aurait ri au nez...en lui disant qu'il ne fallait pas se mettre en travers de ma route....
- Mais finalement c'est vous qui vous êtes mis en travers de la sienne. Se moqua le policer âgé. On impose pas ses sentiments aux autres. Rien ne justifie votre colère selon moi...enfin bon, c'est pas moi qui suis juge. Mais vous n'êtes pas près de revoir la lumière...
-Comme si je l'avais déjà vu une fois votre foutu lumière. Lâcha Maël le visage humide de larme. Je n'aurai pas du naitre ! La vie est un gros tas de merde...et la seule chose magnifique qui me soit arrivée ce sont mes enfants, au moins eux j'ai pu les protéger. Chacun de leurs pères étaient des connards...Mais jamais ils n'auront leurs manière de penser, ni leurs perversion.....ils sont magnifique et feront de grande choses...Je suis peut-être un monstre à vos yeux...Car j'ai tué tout les membres de la secte ou j'ai grandi....parce que j'ai foutu le feu un peu partout en ville...et parce que j'ai encore voulu assassiner quelqu'un. Mais Je suis fière d'avoir pu mettre au monde de telle petits Anges..Mes enfants vivront la vie que je n'ai pas eu ..... Vous pouvez ...me foutre dans un troue profond et jeter la clé, je m'en fiche totalement à présent...eux seront heureux....Et moi je pleurerais à tout jamais mes échec...Jamais je n'aurai Sanji..jamais...à quoi bon regarder dehors...quand la seule personne que vous désirez plus que tout ne vous aime pas ?
Là furent les dernières paroles prononcé par Maël. A la suite de cela, il termina la boisson qu'on lui avait apporté et ne voulu plus ajouter quoi que ce soit à sa déposition. Le soir même, il retournait en cellule ou jusqu'à son procès, il servait étroitement suivi par un psychologue.
****
Grâce au soutient de son frère cadet Sanji parvient à calmer un peu la culpabilité qui restait encore assez présent au font de lui. Reconnaissant, il avait remercié son frère de tout ce qu'il avait fait pour lui, en lui promettant de l'aider d'avantage dans la recherche d'un appartement. Et que même il serait près, lorsque Yonji ressentirait le besoin de fuir Judge, de l'héberger chez lui.
De son coté Zoro après la première nuit passé à l'hôpital, commença à ressentir les premiers effet lié au choc d'avoir failli mourir. Le moindre cliquetis un peu sonore lui faisait faire des bon, en lui rappelant lui bruit typique d'un révolver qu'on arme. A chaque fois, il levait son bras valide devant lui comme pour se protéger d'un éventuel tire. La souvenir de ce canon posait sur sa tempe avait laissé au font de lui quelques marques, sur son esprit. Et quand il rentrait dans cet état de semi panique, son coeur prenait toujours une cadence assez violente, tandis que dans son dos des nappes de sueur dégoulinaient.
Pourtant et sans doute parce que tel était sa nature, il continuait de faire bonne mine quand il recevait de la visite. Celle de sa mère, sa soeur et de Sanji n'étaient pas vraiment une surprise. Et c'était toujours avec le sourire aux lèvres qu'il les accueillait, car leurs simple présence lui faisait du bien. Son visage lorsque sa petite maman était là, était toujours envahi de tas de petit bisous, et de caresse dans ses cheveux courts. Dans ces moments là, il avait l'étrange impression d'être une sorte de bébé géant. Sa petite soeur, bien loin de vouloir l'enquiquiner comme elle le faisait parfois, cherchait tout les moyens pour lui faire plaisir. Quand à Sanji, son visage rayonnant cachait une culpabilité que Zoro arrivait parfaitement à lire dans son regard azure.
Il y eu dans la foule de ses visiteurs, Sora accompagnée de sa fille, ainsi que de Niji et Itchiji. Reconnaissant ils les avaient remercié de leurs présences. Mais la venu dans l'hôpital de trois vedettes aussi connu, remuèrent un peu l'étage où il avait été installé. Pour un rien, des infirmières venaient demander des autographes, ou prenaient des photos avec eux. Sora habituait sans doute de voir cela, resta assise sur une chaise près du Lit de Zoro..Aucun de ses visiteurs ne savaient encore que dans son ventre poussait un petit bébé...Et pourtant...
- Pour une personne en convalescence, tu as un teint incroyablement fraie, lui lança Sora tandis que Sanji un peu indignait par le bazar ambiant, ainsi que le manque de professionnalisme du personnel médicale allait se plaindre au responsable de l'étage.
- Ah bon, vous trouvez ? S'étonna Zoro en levant un sourcils incrédule. Je ne fais pas vraiment attention à ce genre de chose, vous savez..
- Je trouve! On me faisait souvent cette réflexion quand j'attendais Reiju. " Vous avez bonne mine Madame Vinsmoke." ...Pareil avec les garçons..même si j'avais l'impression d'être un ballon au bord de l'implosion, plaisanta t-elle dans un rire discret.
- J'imagine que ça a dût être difficile, d'attendre quatre enfants, reconnu Zoro dans un grimace qui disait clairement, "j'espère ne pas vivre ça."
Sans rien ajouter de plus, il observa la mère de son cher Alpha. Calme souriante, le teint toujours aussi pâle, avec de surcroit un petit air fatigué. Et pourtant il y avait dans son attitude, un petit air de joie, que le jeune homme n'osa pas interpréter.
- Arrêtez de faire le show aussi, vous là ! S'indigna soudainement Sanji. Zoro a besoin de repos, pas que vous fassiez une rencontre avec vos fans, au beau milieu de sa chambre.
- Mais on a rien fait petit frère, sourit jolie Reiju en allant le prendre dans ses bras. Ne t'énerve pas comme ça, sinon tu vas faire de la peine à ta grande soeur.
- J'ai pas quatre ans arrête ça, marmonna le blond qui donnait toujours l'impression de régresser à l'âge de bambin quand sa grande soeur agissait ainsi avec lui.
- Tu sors quand de l'hosto ? Demanda Niji les mains enfoncée dans ses poches en jetant un coup d'oeil à l'extérieur. Ici y a de quoi déprimer...tu serais mieux chez Sanji, si tu veux mon avis.
- Demain, après ...quelques examens supplémentaires...bredouilla le vert, qui savait parfaitement que pour s'assurer que tout allait toujours bien, il passerait sa première échographie.
- Quel Histoire quand même, répéta encore une fois Itchiji en secouant la tête de droite à gauche, tandis qu'un calme reposant venait à nouveau s'installer dans la pièce. Père a beau ..avoir du mal à t'accepter, personnellement ce n'est pas mon cas, ni celle des autres d'ailleurs.....et un membre de ma famille blessé, me met vraiment en colère...
- Ce petit rat, crèvera en prison. Murmura Niji.
- Ne parlons pas de lui, coupa aussitôt Sanji. J'ai pas envie d'entendre la moindre allusion à son propos pour le moment. Zoro n'a pas besoin de parler encore une fois de ça...non plus...
Sans rien ajouter de plus, le blondinet s'approcha du lit où était son oméga, puis déposa un léger baisé sur sa joue. Tranquillement, il lui prit sa main puis se mit à lui sourire, comme pour lui demander sans avoir besoin de prononcer le moindre mot, si ils pouvaient parler du bébé. Comprenant cela, le vert se mit à sourire à son tour puis hocha la tête de haut en bas. Plutôt que de se remémorer des évènements assez lourd, pourquoi ne pas parler de chose joyeuse ?
- On a quelque..
A peine Sanji avait-il dit ces trois mots, que la porte de la chambre s'ouvrit en grand. Yonji qui avait eu un léger empêchement car une audition lui avait été proposé au dernier moment, arriva avec sur le visage un immense sourire.
- C'est qui le plus chanceux, et le plus talentueux de la famille ? C'est bibi ! S'exclama t-il en guise de salut, tendis que famille et beau frère le regardaient comme si il était apparu soudainement comme par enchantement. L'audition s'est passé à merveille, j'ai tout déchiré !
Sans rien dire d'autre il pénétra d'avantage dans la pièce, puis alla serrer la main valide de Zoro, tandis que sa petite maman riait avec amusement.
- Yo frangin, fit-il en levant le pouce. T'as vraiment meilleur mine, t'as pris de couleur !
- Tu nous à coupé dans notre élan, bougonna Sanji en lui faisant signe de s'éloigner un peu. T'assoie pas près de lui, ...allez ouste..
- C'est comme ça, que tu me remercies d'avoir été un super frangin ? Bah dis donc, c'est pas sympa.
- Ça n'a rien à voir ! Et puis je t'ai déjà dit merci plusieurs fois, et je tiendrais ma promesses quand à t'aider à trouver un appartement..
- Quand on sera voisin, je viendrais te faire chier tout les jours, juste pour le plaisir de te torturer mentalement ! Promis Yonji en pointant du doigts Sanji.
- Comment ça voisin ? S'étonnèrent d'une seule et même voix les deux autres frères ?
- T'as eu l'appartement que tu as visité hier ? Questionna Reiju.
- Je sais pas encore, mais je suis sûr de l'avoir ! Fanfaronna le cadet de la famille, être connu ça aide à faire pencher la balance.
- Bah t'as pas honte de compter que là-dessus toi !! Commenta le blondinet, en sentant la main intacte de Zoro venir reprendre la sienne. Bon, bon , bon peu importe ! On avait un truc à vous dire..
- Va y avoir plus de possibilité de manger à notre faim, si tu pars vivre dans ton coin, charia un peu le bleue.
- Hey, vous m'écoutez !!! Insista le cuisinier..
- Je t'emmerde Niji ! Je suis pas un avorton comme toi. J'ai besoin de bien manger, pour entretenir mon superbe corps d'athlète.
- Pff...quel connerie, s'indigna le rouge, corps d'athlète et puis quoi encore !
- Vous êtes aussi prétentieux les uns que les autres, ajouta Reiju. Vous devriez avoir honte...
- C'est pas vrai, constata Zoro, c'est toujours aussi compliqué de parvenir à en caser une quand ils sont là !
- Fermez là deux minutes, s'exclama d'une voix un peu plus forte Sanji.
Mais le brouhaha ainsi que les petites pique que les frères et sœurs aimaient à se lancer, continuèrent encore un bon bout de temps. Fataliste et n'ayant qu'une faible envi de se prendre la tête avec ce petit détail, Zoro les laissa interagir entre eux, et posa à nouveau la tête sur l'oreiller. Comme toujours Sora observait sa petite marmaille échanger entre eux. Aimante elle adorait les voir aussi complice, même si souvent ils se chamaillaient pour des broutilles. Mais avec ce qui s'était passé, elle comprit vite que au delà de tout ceci, ses enfants étaient soudés, et que toujours ils se soutiendraient dans les moments difficile. Même si là, dans cette petite chambre d'hôpital , ça ne se voyait pas tellement.
- Je suis supérieur à toi, toi, et toi, conclus Yonji en pointant chacun de ses frères et soeur du doigts. J'y peux rien, si je suis au dessus de la masse..
- Faut pas confondre être au dessus de la masse, et être à la masse ! Crétin! Ricana Niji en tirant la langue.
- Bon ça suffit, là ! Vous pouvez vous calmer deux secondes ! S'impatienta quand même Zoro au bout d'un long moment. Vous êtes crevant !
- Un, deux ou trois, peu importe ! Un trou duc, reste un trou duc ! Se moqua encore un peu Yonji.
- Les enfants ça suffit, vous devenez grossier là ! Il y a un convalescent je vous le rappel! Intervient Sora ! C'est fous ce que vous pouvez être indiscipliné..
- Mais bouclez-la les bouffons ! Vous êtes pas sur un ring là ! Coupa Sanji en fronçant ses étranges sourcils.
Comme toujours lorsque les quatre frères étaient ainsi lancer, les calmer parût être de plus en plus ardu. Et ceux qui passaient dans le couloir près de la chambre de Zoro, en venaient à croire qu'une terrible dispute avait lieux. Parfois une infirmière ou un docteur frappait, entrée, et restaient stupéfait de voir que ce qu'ils avaient pris pour une terrible engueulade, n'était qu'un échange un peu vif entre frères Alpha. Et sans doute le capharnaüm aurait pu encore durer un bon bout de temps, malgré les demandes de silence de la mère et de la fille, si l'oméga n'avait pris les choses en main.
- J'ATTENDS UN BÉBÉ !! Cria avec force Zoro, en espérant passer au dessus de toute ces voix qui se chamaillaient. J'attends un bébé..répéta t-il en voyant le silence venir soudainement...aaah enfin vous la fermez tous !
- C'est ....vrai ? Questionna Niji en retirant lentement les lunettes noir qu'il avait gardé sur son nez, ou c'est juste pour nous faire taire.
- Sérieux ? Murmure Itchiji visiblement très surpris.
- Un bébé, s'exclama d'un petit crie strident Reiju en s'approchant du lit, ou elle prit presque immédiatement Zoro dans ses bras, un peu comme elle le faisait avec Sanji. Oooh c'est merveilleux !!
- Mon instinct ne m'avait donc pas trompée, pleura de joie Sora en tendant la main en direction de son fils au cheveux blond. Oh un adorable petit bébé qui va agrandir la famille, je suis si heureuse.
- Je l'ai su avant vous bande de nase ! Et je vous ai rien dit ! Se venta Yonji en bombant le torse. Le frangin attend un bébé, alors à présent il lui faut du calme ! Arrêtez un peu de hurler.
- Tu te fous de moi ? Dès que tu es arrivé, t'a foutu la merde !! Non mais.....s'offusqua profondément Sanji, avant de prendre une profonde inspiration afin de ne pas céder à ses nerfs. C'était pas prévu, mais c'est vrai on va avoir un bébé !!
Comment allait être leurs réactions, ça l'un comme l'autre s'étaient posée la question. Et à vrai dire hors mis les larmes de joie de Sora, aucun d'eux ne s'attendaient à ce que les trois frangins avec en prime Reiju déclarent qu'il faudrait faire une grande fête pour célébrer l'heureuse nouvelle. Car après tout, ce petit bout qu'il allait naitre dans quelques mois serait un magnifique liens entre leurs deux familles.
Mais c'était un fait, la joie et le bonheur était là, et emplissait d'heureuse et agréables ondes l'air ambiant dans la petite chambre. Resterait plus à l'avenir que faire avaler la nouvelle à Judge, en espérant que sa réaction ne ferait pas trop de vague. Mais ça c'était une autre histoire. Et plutôt que de focaliser son esprit, sur ses inquiétudes et point noirs, qui parfois faisaient palpiter d'angoisse son coeur, Zoro se laissa envahir par la bonne humeur ambiante, car après tout c'est de cela dont il avait le plus besoin.
*****
Et voila pour le chapitre 27, ou en apprends pourquoi Maël est comme il est. J'espère avoir répondu à vos interrogations. Sinon je m'en excuses. L'histoire avance et s'approche tout doucement de sa fin.
J''espère que ce chapitre vous à plu.
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