Chapitre 20: Sanji, le mâle Alpha !
!! Attention , il y a une légère scène lemone. Je vous demanderais surtout de garder un langage polie, et d'éviter d'être grossier sous le prétexte justement que c'est un lemon. Dans tout les cas vous êtes prévenu. ( Si ce genre de chose vous gêne, je vous rappel que rien ne vous force à le lire, donc merci de ne pas m'en faire le reproche).
Sinon plus important !! Bonne lecture à vous ! ^^
Chapitre 20:
Cette journée ou les deux familles avaient été mise à l'honneur, toucha à sa fin. Lentement l'après-midi laissa place à la soirée. Avant de partir et de quitter le loft de son fils, Sora prit le temps de le serrer tendrement dans ses bras. Son bonheur était beau à voir, et soulageait énormément son coeur de maman. Non loin d'eux, ses fils qui à présent savaient rester un peu plus sage et correcte envers Zoro, saluaient ce dernier. Yonji, qui ne savait pas l'appeler autrement que " Frangin " le taquina un peu, avant de jouer un fausse scène de séparation déchirante avec Dark Miaule. Ce qui au passage amusa Izumi.
Le félin visiblement très attaché au frère de son propriétaire, miaulait en discontinu en se frottant contre ses longues jambes de Yonji. Comme si ainsi il cherchait à le soudoyer d'une quelconque manière, pour qu'il reste encore un petit peu plus longtemps. De toute évidence ces deux-là étaient copains, et pas qu'un peu. Il fallait dire aussi, qu'à la base, Dark Miaule était le chat de Yonji. Mais encore une fois son père toujours prompts à détruire le moindre bonheur chez enfants, afin sans doute de garder toujours la main mise sûr eux, l'avait incité à s'en débarrasser dès qu'il l'avait eu. Déclarant comme excuse un peu bidon que les poiles de chat n'étaient pas bon pour la santé fragile de Sora, qui pourtant n'avait aucune allergie de ce type. Il y avait eu des disputes et des cris, mais malheureusement Yonji avait dû capituler.
Au final , et même si cela lui avait fait mal au coeur, Yonji avait décidé non pas de se séparer totalement du chaton qu'était Dark Miaule à l'époque. Mais plutôt de le confier à Sanji, qui lui avait son propre appartement avec personne au dessus de lui, pour lui dire quoi faire, ni comment.
Au début le blondinet avait hésité, car avoir un animal de compagnie n'avait jamais vraiment été l'un de ses objectifs. Mais comprenant que son cadet ne faisait pas ça par simple caprice, mais plutôt par contrainte à cause de leurs enfoiré de père, comme il le nommait souvent. Il avait finalement accepté de le récupérer, afin que Yonji puisse continuer à le voir, lorsqu'il lui rendrait visite.
A présent, à chaque fois que son frère venait le voir, c'était la même chose. Sanji n'existait tout simplement plus au yeux de Dark Miaule, qui semblait avoir garder dans un coin de sa petite tête de matou, que ce grand type à cheveux vert était à l'origine son premier Maitre. Des ronrons, et des câlins étaient offerts alors à l'acteur, qui était bien heureux de ne s'être jamais débarrasser réellement de son chat, comme le lui avait ordonnée son père.
Comme se fut le cas le matin, ce fut un chauffeur qui vient à chercher la famille de Sanji. Yoko qui conduisait elle même une petite voiture un peu mal fichu, leurs avaient fait un dernier signe de la main, avant de repartir en trombe en direction de son appartement.
Durant les première minutes du voyage, il y eut dans la large voiture de luxe que le silence et bien peu de bavardage. Sans doute chacun réfléchissait à cette agréable journée qu'ils avaient passé. Et qui pour au moins quatre d'entre eux, les sortaient un peu de leurs emplois du temps assez chargés, ou le divertissement n'avait que peu de place. Sora elle, souriait doucement on observant de ses beaux yeux bleue, le paysage citadin passait à toute vitesse devant son regard. Une certain fatigue commençait à se faire sentir en elle. Mais peu lui importait se léger détails. Son fils était en couple avec un gentil garçon, et de toute évidence il était très heureux avec lui. Et cela suffisait amplement à son coeur de maman, pour se sentir emplie rassurée et pleine de joie.
Après la discussion qu'elle avait eu avec Yoko, la mère de famille après quelques instants de réflexion interne prit une importante décision. Détachant son regard du paysage qui défilait devant la fenêtre de sa portière, elle le porta sur chacun de ses fils et fille.
- Les enfants, dit-elle au bout d'une voix très sérieuse en faisant ainsi se retourner tout les visages de sa belle progéniture, dans sa direction. Je vais discuter avec votre père, afin qu'il n'ait plus cette emprise sur vous, sur votre vies ainsi que sur votre emploie du temps.
- Quoi ? S'étonna ouvertement Yonji qui ne s'était pas du tout attendu à entendre cela.
- Tu sais bien qu'il n'acceptera pas de nous " relâcher", marmonna Niji le front de nouveau appuyé contre la vitre de la voiture. Il n'y a qu'une chose qui compte à ses yeux. Ses ordres, ses désires, ses envies ... on est ses instruments....
-Maman, tu sais bien, qu'il nous tiens avec ces contrats à la con, qui nous lie à lui. Il n'y aucun moyens de les casser pour qu'on puisse retrouver notre " libre arbitre", compléta Itchiji qui cacha à nouveau son regard derrière ses lunettes noirs, qui était resté toute la journée dans le col de sa chemise.
- Je sais bien qu'il y a tout ces documents qui vous obliges à travailler pour lui durant encore un certain temps, avoua Sora en baissant un peu la tête. Mais en voyant le bonheur de votre frère, j'ai été heureuse c'est vrai. Mais j'ai réalisé, combien votre père vous privait de tout ça..Et je me sens un tellement fautive car, je n'ai pas sus défendre vos droits, ni vous protéger mes chéris.
- Maman, ce n'est pas de ta faute, assura aussitôt Reiju en lui prenant la main. Il a toujours profité de ta santé fragile pour faire ses coups en douce. Tu n'es pas responsable de ses actes.
- La frangine à raison, certifia Yonji en croisant les bras sur son large torse. On a aussi eu la faiblesse durant un temps, de ne plus chercher à se rebeller contre lui, et de suivre bêtement ses ordres sans chercher à penser par nous même. " Tourne cette pub" " va à se festival"," va faire cette séance de dédicace " fait si, fait ça...
Sans rien ajouter de plus, ni nier ou même à contre dire les propos de Yonji, les trois autres confirmèrent ses dires par un mouvement de tête positif commun. Mais peut-être qu'en effet il était temps pour eux de mettre fin à cette mascarade qui les enchainaient tous à une vie qu'ils n'aiment pas forcément.
-Je suis votre mère. C'est à moi de prendre soins de vous, reprit Sora en relevant la tête, puis en poussant une mèche de cheveux blonde qui glissait sur ses épaules. Et je vous promets qu'un jour vous pourrez comme Sanji, mener la vie dont vous avez toujours voulu. Je veux que vous rêviez à nouveau les enfants, je veux que vous décidiez vous même de votre avenir...que vous trouviez l'amour. Je veux que vous soyez heureux, car je vous aimes tellement mes chéris que je ne peux me faire à l'idée que vous passiez encore à coté du bonheur qui vous tend les bras. Mes soucis de santé ne sont pas une excuse..
- Tu ne seras pas seule pour affronter papa, murmura Reiju touchée par les paroles de sa douce maman.
- On t'aidera à lui dire ses quatre vérités, ajouta Yonji, tendis que Itchiji confirmait d'un mouvement de tête, et que Niji souriait à nouveau.
En entendant ses paroles maternel pleine d'amour, chacun des enfants Vinsmoke tendit la main en direction de celles de leur mère. Eux aussi l'adoraient plus que tout, car malgré cette façon qu'elle avait de se dénigrer pour des fautes qui n'étaient pas les siennes, chacun d'entre eux avait une parfaite conscience de l'affection qu'elle leur portait. Et plutôt que d'attendre encore une fois que les choses se passent sous leurs yeux, sans jamais chercher à intervenir, les quatre frères et soeur se promirent comme dans un accord tacite que cette fois-ci ils iraient jusqu'au bout, et ne reculeraient plus devant Judge.
Le temps de la rébellion était arrivée aussi pour eux.
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A la reprise du boulot le lundi, Zoro tout comme Sanji d'ailleurs arrivèrent aux thermes avec une franche bonne humeur. Bien entendu se lever aussi tôt était toujours un peu compliqué et difficile. Mais ce week-end avait été si positif, et si agréable qu'au final ce léger désagrément leurs passa rapidement au dessus de la tête. Le simple fait que leurs mères soient devenue rapidement amis, ajoutait à leurs visions de l'avenir une petite touche de sérénité, qui tranchait avec le profond désarroi qui avait saisi Zoro, lors de sa première rencontre avec Judge.
Cette fois-là malgré son fort caractère, le vert se souvenait encore de l'horrible impression qu'il avait eu, d'être vue comme une sorte de chose bizarre, que jamais, Oh grand jamais, personne n'aurait voulu voir, avec son fils. Comme si il avait été un truc dégoutant et ignoble à regarder. Tout le long il s'était senti insulté par le chef de famille, qui n'avait jamais cherché une seconde à cacher son hostilité envers lui. A peine leurs regards s'étaient-ils croisée que cet homme à la crinière de lion, s'était aussitôt mis à le haïr.
A l'inverse Sora avait été parfaitement adorable, même si l'entendre s'attendrir sur les histoires un peu ridicule de lui enfant, n'avait pas été les moments le plus mémorable de la journée. Et ses multiples " maman arrête ça." n'avaient su calmer la bavarde Yoko, qui plus d'une fois avait su déclencher un jolie fou rire chez Sora.
Mais au final, peu lui importait ces petits détails. La journée avait été génial et c'est tout ce qui comptait pour lui. Sans doute aurait-elle pu virer à autre chose, si Niji avait persisté dans son envie de provoquer un peu Sanji. A cause sans doute de sa nature même d'Alpha. Mais pour Zoro se n'était pas là, le seul élément qui avait justifié leurs petites prises de becs. Il y avait eu dans les paroles ainsi que dans l'attitude du bleu, une amertume que Zoro eut l'impression de voir comme une sorte de profonde jalousie. Pas parce que Sanji était en couple avec lui , et que Niji avait des " vues " sur lui ! Non absolument pas.
C'était plutôt envers la liberté d'action du blondinet que Niji avait ressenti, du moins de son point de vu, une sorte de profonde jalousie. Sanji était libre, et n'avait pas le poids discontinu de son père dans sa vie. Il agissait et vivait comme bon lui plaisait, en décidant lui même de chaque action qu'il faisait. Contrairement à ses frères et soeur qui en aucun cas, n'avaient cette liberté et vivaient dans une sorte de prison dorée.
Et même si Zoro les connaissaient depuis peu de temps, il espérait malgré tout voir un jour, ou chacun d'eux auraient le loisir de penser et d'agir comme bon leurs semble, sans que l'ombre permanente de Judge ne vienne les brider. Sinon un avenir bien sombre et triste, les attendaient.
Le temps était assez pluvieux en ce début de semaine. Et le beau temps du week-end ou le soleil avait été la star, paraissait à présent n'être qu'un lointain souvenir. Comme toujours Zoro, après avoir échangé un dernier baisé avec Sanji avant de se séparer, avait traversé l'immense Hall d'accueil du bâtiment principal. Là, il avait pris le temps tout de même de saluer sa collègue de travail; d'un geste simple de la main. Tout en sifflotant, ce qui montrait, sa bonne humeur, il avait pris l'ascenseur qui menait à la blanchisserie. Comme toujours l'équipe du Week-end leurs avaient laissé un bazar monumental qui écorcha un peu le sourire qui était resté vissé sur son visage jusque-là. Comme toujours des machines n'avaient pas été vidé, et une montagne de linge à repasser, semblait à lui seule être tout un défis.
Il y eut alors bien des grondements et de l'indignation dans la petite équipe, à présent plus sereine et plus calme depuis que Maël n'était plus là. Une partie voulu se plaindre directement au directeur, de cette façon qu'avaient l'équipe du week-end de leurs laisser tout le sale boulot à faire. Alors que eux à l'inverse, à la fin de la semaine rendaient les lieux nickel propre, sans que le moindre linge ne traine. Malgré tout, le travail devait se poursuivre, et bientôt tel une ruche bourdonnante toute la fine équipe se mit au turbin.
Depuis qu'il avait rencontrer Lys, Zoro s'était tout de suite très bien entendu avec lui. Et à force de papoter régulièrement avec lui, les deux omégas avaient involontairement instauré une habitude qui consister à raconter son week-end à l'autre tout les lundi. Ainsi le vert qui avait toujours été assez solitaire, éprouvait le plaisir tout simple d'une amitié sincère.
- Oh c'est formidable si vos mères s'entendent si bien, assura l'homme aux cheveux azure tandis qu'il s'attelait à l'énorme tas de repassage à faire. Près de lui Zoro qui allait beaucoup moins vite que lui l'aidait, avec des gestes parfois encore un peu maladroit et hésitant.
- Et toi ton Week-end ? Questionna t-il sans prendre le temps de levait l'oeil de sa machine à repasser professionnel.
- Oh m'en parle pas. Ma fille était malade. Un rhume carabiné,... Ma pauvre chérie. J'ai passé tout mon Week-end à m'occuper d'elle, car dans ces cas là, elle ne veut même pas que mon mari prenne le relais. " veux pas toi ." qu'elle ne cessait de lui dire... Expliqua Lys dans une sorte de rire compatissant. Le pauvre je crois que ça l'à un peu vexé...
- Je vois, murmura simplement le vert tandis qu'un silence suivi cette petite anecdote.
Autour d'eux, les deux employés écoutaient le bruit typique des machines professionnel tourner en discontinue, ainsi que le bavardage de leurs autres collègues. Parfois un rire raisonnait ici, ou là, démontrant ainsi combien l'ambiance au travail était beaucoup plus sereine.
Lys était devenu depuis qu'il avait fait sa connaissance, une sorte de repaire pour Zoro entant qu'oméga. Lui qui n'avait absolument aucun autre exemple, dans le genre avait fini involontairement pas le prendre pour " référent ", et écoutait parfois ses conseilles juste et sage avec beaucoup d'intérêt. Même si il avait un physique en parfaite opposition au sien, il ne se sentait pas vraiment gêné à l'idée, de le prendre comme un ainé, et ce dernier paraissait être toujours près à l'aider. Au final c'était beaucoup plus facile pour lui de parler à Lys pour avoir quelques conseils, plutôt qu'au professionnel de santé.
Dans tout ceci, ce qui dans un certain sens fascinait le vert, était la manière assez sereine qu'avait Lys d'être un oméga. Épanouis, et heureux il en semblait pas être en colère un seul instant contre la vie, sur le fait de l'avoir fait ainsi.
Zoro lui était encore à accepter les contraintes lié à son évolution, ainsi qu'à contrôler parfois la colère qui le saisissait encore occasionnellement.
- Dit, marmonna le vert un peu curieux. Ça t'a fait quoi d'être enceinte ? T'as pas trouvé ça ..hum...bizarre ?
- Bizarre ? Répéta Lys en levant un sourcils de surprise. Bah non, puisque je suis un oméga. Et puis ma fille n'était pas un accident, on l'a désiré mon mari et moi. Donc non ce n'était pas étrange pour moi. Je savais à quoi m'attendre.
- Mais...ce que je veux dire, bredouilla Zoro, comme t'es un homme tu ..
- Je crois que pour toi, tout cela parait étrange et peut-être même un peu surréaliste, car tu as évolué très tard, le coupa involontairement Lys, avant de lui indiquer d'un geste de la main, un plie mal repassé. Tu étais déjà adulte quand ça s'est produit. Tu avais eu le temps de grandir et de penser comme un bêtas. Et donc changer ainsi du tout au tout ne te perturbe pas seulement physiquement, mais un peu mentalement, je pense. Et franchement il y a de quoi.
- Sans doute , dût admettre le vert en recommençant son travail sous la surveillance de Lys. Je sais que j'ai des chaleurs, je sais que je ne suis plus du tout normal..enfin je veux dire, se reprit-il, je ne suis plus comme un bêtas. Et j'ai bien conscience que ce genre de chose est possible pour moi. Mais franchement....j'ai du mal à croire que moi, je peux aussi porter des enfants....C'est vrai quoi ! Marmonna t-il le visage écarlate...Regarde moi. Qui pourrait dire qu'un corps comme le mien pourrait avoir des bébés dans son ventre ....c'est...totalement dingue.
- Ce sont là, les conséquences d'une évolution trop tardive, précisa Lys compatissant. J'ai su à 13 ans que j'étais un oméga, et en toute honnêteté ça ne m'a pas vraiment surpris, car j'ai su instinctivement que j'en étais un. Après tout mon physique ne trompe pas. Mais contrairement à toi, j'ai eu toute mon adolescence pour m'y faire et pour m'habituer à ..certaine contraintes etc...toi tu es encore dans la découverte et l'acceptation...
- Peut-être qu'en effet si, tout s'était déroulé normalement, je ne serais pas aussi en lutte contre la nature qui est à présent la mienne. Même si dernièrement, je commence un peu plus à m'accepter.
- Oh ça, c'est parce que tu as trouvé l'homme de ta vie, plaisanta un peu l'oméga aux cheveux azure dans un petit rire discret. Plus sérieusement, trouver son compagnon pour la vie, nous aide énormément à nous stabiliser. Leurs présences nous rassure instinctivement. Et je suis sûr que même quelqu'un d'aussi costaud que toi, il t'arrive parfois de te sentir bien, quand Sanji est tout près de toi. Pas vrai ?
- Oui c'est vrai, reconnu timidement l'homme aux cheveux vert le visage rouge écarlate. Quand je suis angoissé par je ne sais quoi....enfin c'est suivant la situation. Il arrive à me calmer. Je veux dire, il n'a pas forcément besoin de parler, pour que je me sente bien. Il suffit qu'il soit près de moi et mes nerfs, ou mes inquiétudes...s'apaisent tout doucement.
Tout en travaillant le duo continua à discuter. Et malgré leurs " blabla", la pille de linge à repasser commença lentement mais surement à diminuer. Mais une chose était sûr et certaine, parmi la petite équipe travaillant à la blanchisserie. Si l'équipe du Week-end continuait ainsi, il y allait avoir de sérieux problèmes entre eux.
- On est pas leurs larbins, gronda à l'heure de la pause de midi l'un des collègue du vert.
La journée passa rapidement, et la pluie qui les avaient accompagné pour aller au travail très tôt ce matin là, abandonna tout doucement les armes. Discrètement un soleil assez timide commença à montrer le bout de ses rayons. A l'extérieur du bâtiment principal, Sanji fidèle à ses habitudes attendait que Zoro sortent, tout en fumant une cigarette. D'un geste digne d'un addict à la nicotine, il savourait avec un délice presque gourmand, cette première clope de l'après-midi. Paisible il observait les volutes de fumées s'élever dans les airs, avant de se faire emporter par une brise un peu forte.
Lorsqu'il eut fini de fumer sa clope, dont il ne resta qu'un petit mégot qu'il écrasa dans un cendrier extérieur, Zoro le rejoignit enfin. Sans attendre, le vert expliqua les tuiles qui s'abattaient toujours sur son équipe, et qui faisait que le lundi était toujours une journée chargée. Le vent de plus en plus rude continuait de souffler avec une certaine force, donnant à l'occasion l'étrange sensation de siffler à leurs oreilles.
Dans la voiture, tandis que Sanji roulait tout en grognant comme toujours contre des conducteurs qu'il jugeait parfois imprudent, l'oméga continuait de ronchonner un peu.
- Je veux dire, dit-il en agitant un peu les mains de manière agacé. Nous on leurs laisse un endroit nickel chrome. Et eux comme des gros dégueulasses, il nous laisse un véritable champs de bataille. C'est pas normal, qu'ils fassent ça !! Je croyais que le travaille et les exigences étaient strict et....
Et ? Et quoi ? Ça seul Zoro aurait pu répondre à cette question. Mais un feu rouge passant par là, le blondinet en avait profité pour lui voler un tendre baisé, qui au passage lui cloua le bec. La réaction qu'eut Zoro, amusa aussitôt Sanji qui ne se retient pas de rire. La bouche à demi ouverte, les joues teinté d'une couleur rosé, il sembla durant un instant que le vert avait perdu totalement le file de ses pensées...
- Je te dévorerais tout cru quand t'es comme ça, avoua avec une franche sincérité dans la voix le blondinet. Quand t'es tout perdu, tout gêné, brrr..insista t-il comme si un violent frisson assez agréable le saisissait, je te jure que tu me rends dingue de toi.
- T'as vraiment l'esprit cochon toi hein, se moqua gentiment Zoro dont les joues continuaient de garder une teinte rosée.
- Oui, mais c'est pour ça que tu m'aimes, pas vrai ? Répliqua le cuisinier dans un léger coup de coude dans le bras de son oméga, avant de redémarrer la voiture.
Ce matin Lys lui avait bien dit, que trouver leurs moitié pour la vie, les aidaient énormément à se stabiliser. Et à vrai dire à ce sujet, Zoro ne pouvait nier cette pure vérité. Lui qui parfois s'était sentis l'envie de ne côtoyer personne et de rester dans ses habitudes de loup solitaire, se découvrait à son contact une âme social, curieuse voir même un peu bavarde. Il n'avait plus envie comme auparavant de rester dans son coin, sans voir personne. Non à présent, il osait un peu plus rêver, et faire quelques souhaits sur cet avenir qui au final, lui semblait de moins en moins sombre. Tant qu'il l'aurait à ses côté, le jeune homme le savait, ils seraient prompte à franchir chaque étape de la vie, ainsi que chaque épreuve. Ils étaient fait l'un pour l'autre, et c'était là, l'une des premières chose que lui avait dit Sanji. Et plus les jours passaient, et plus cette vérité prenait racine dans son coeur.
Il l'aimait, comme n'avait jamais aimé qui que se soit avant cela. Et la simple idée que son blondinet soit loin de lui, lui procurait d'horrible angoisse qui, parfois semblait lui couper littéralement le souffle.
D'un geste de la main, qu'il glissa légèrement sur son front, il chassa ses inquiétudes qui n'avaient à ce moment précis aucunes raisons d'apparaitre dans son esprit. Le bonheur était là, alors autant le savourer plutôt que de le gâcher avec des angoisses idiotes.
- Wouah, fit le blondinet lorsqu'ils arrivèrent sur le parking de l'immeuble de Sanji. Qu'est-ce qui me vaut, cette joie soudaine ?
- Hein ? S'étonna le vert en sortant de ses pensées avant de cligner de l'oeil d'étonnement. Pourquoi tu dis ça ?
- Tu relâches tes phéromones...t'as encore un peu de mal à les contrôler, expliqua le cuistot dans son éternel sourire plein de charme. Mais dans tout les cas, elles dégagent un certain bonheur, qui et loin d'être désagréable à ressentir.
- Bah, fit l'oméga en détachant sa ceinture de sécurité, lorsqu'ils furent garé, puis en sortant de la voiture. Je me disais juste que j'étais assez heureux avec toi, le charia t-il dans un large sourire plein de provocation. Enfin juste un peu, hein !!
- Seulement un peu ? Fit semblant de s'offusquer profondément Sanji, en posant une main sur son coeur. Un peu comme si il venait de se prendre une balle en pleine poitrine. Juste un peu ? Répéta t-il en verrouillant les portières. Oh tu me blesses là !
Amusée Zoro le suivi en direction du hall d'entrée de l'immeuble, parfois il passait une main discrète sur sa nuque se demandant si enfin, il était près à demander à cet homme dont il était totalement dingue, de le marquer. Mais l'idée de prononcer ses quelques mots ,faisait remonter en lui une certaine timidité qui l'agaçait un peu, et l'humilier parfois.
Comment dire ça ? Comment le demander, sans se sentir ridicule ? Il observa alors de nouveau Sanji, qui ouvrait sa boite aux lettres pour y prendre un courrier pourtant absent. Il contempla la beauté de ses traits, le teint de sa peau pâle, et cette belle blondeur qu'il aimait par dessus tout. Son oeil unique détailla aussi sa silhouette qui sous ses vêtements cachait un corps élancé mais musculeux, et qui bien des fois l'avait sacrément fait vibrer.
A nouveau, le jeune oméga n'arriva pas vraiment à se contrôler. Et comme souvent dans ses cas là, le cuisinier s'en rendit immédiatement compte. Souriant, il l'embrassa à nouveau, avant de poser une main délicate sur la joue du vert.
- Rentrons vite à l'appartement que je te dévore en entier, susurra t-il près de son oreille.
- Gourmand, murmura à le vert avant d'essayer de prendre le même ton. J'espère que tu as assez d'appétit.
Seul un sourire un peu carnassier répondit à cette question plus que chargé de sous entendu. Ils montèrent donc dans l'ascenseur totalement vide. Là, ils en profitèrent pour échanger un baisé assez profond, qui laissa à leurs deux langues l'occasion de se retrouver avec une certaine satisfaction. Arrivée à l'étage où habitait Sanji, les deux hommes avancèrent à grandes enjambées en direction de la porte d'entrée qui fut ouverte en toute hâte. Rapidement elle fut refermée dans un grand claquement qui raisonna dans tout le couloir. Comme toujours Dark Miaule vient à les accueillir. Mais était-ce son instinct ? Était-ce seulement qu'une simple envie limité de leurs dire " bonjour" ? Vaste mystère que personne ne chercha à résoudre, car à peine le chat les avaient t-il vu, qu'il les abandonna bien vite pour aller jeter un oeil à travers la fenêtre afin de regarder le monde extérieur.
Leurs deux lourds manteaux tombèrent au sol, tandis qu'à pas feutré le chat du loft abandonnait finalement la fenêtre pour trottiner en direction de son bol de croquette. Les lèvres des deux amants se scellèrent une fois de plus, leurs faisant même parfois pousser des petits soupirs plein d'envie et d'impatience. Sans jamais vraiment se lâcher, ils se dirigèrent non sans se cogner parfois contre un meuble, en direction de l'étage ou le large lit du blondinet paraissait les appeler.
Là, ils firent l'amour passionnément, tout en prenant malgré tout le temps de faire du bien à l'autre. Encore une fois le vert se sentit totalement engloutit par le savoir faire de son Alpha. S'abandonnant totalement à lui, il le sentit mouver en lui, lui décrochant ici et là des gémissements profond qui démontraient combien, il savait lui faire plaisir. Son oeil unique ne se détacha qu'à de très rare occasion de ce beau visage séduisant, dont les iris azure le détaillaient en entier. Parfois sa main en peu tremblante sous ses délices qui rendaient son corps de plus en plus gourmand, glissa dans les doux cheveux blond qu'il ramena vers l'arrière, découvrant ainsi totalement le visage de son aimé.
- Aah, lâcha t-il au bout d'un moment d'une voix langoureuse, aaah.. Sa..Sanji...c'est....c'est si bon, lâcha t-il en posant les mains sur les joues de ce dernier, sans s'en rendre compte que pour la première fois depuis qu'ils étaient tout les deux. Il lâchait le prénom du blondinet qui coquin avait toujours souhaité l'entendre l'appeler ainsi.
A cet instant se fut comme si une décharge électrique frappait l'alpha, court-circuitant ainsi en une fraction de seconde son cerveau. Excité à l'entendre gémir son prénom de cet manière, son regard amoureux parut en une fraction de seconde briller d'un étrange éclat lumineux. Le simple fait de l'entendre, l'appeler ainsi, alors que jusqu'ici il s'y était toujours refusé, le rendit presque totalement dingue d'excitation. Son souffle qui était rapide jusqu'ici s'accentua d'avantage, tandis que ses coups de hanches s'amplifièrent délicieusement. Et pourtant au bout d'un moment un mot passa ses lèvres, son corps enfiévré par tout cela, parut vouloir parler et agir pour lui.
-...Merde.....marmonna t-il soudainement d'une voix roque, en réalisant qu'il était entrain de perdre le contrôle de son propre corps....
- Hey, hey....s'exclama brusquement Zoro en crispant l'une de ses mains sur l'épaule de son amant, pou..pourquoi tu ....tu grossis .......là ? Gémi t-il étrangement en jetant un coup d'oeil rapide vers le bas...Hey !! Répéta t-il en faisant à présent une tape sur l'épaule, du blondinet qui à ce moment là, lui donnait l'étrange sensation d'être dans un état de trans, ou il ne savait quoi...
-Bou..bouge pas..., murmura le cuisinier en appuyant tout doucement son front contre celui de son oméga. Ses sourcils étaient froncés, et sa mâchoire un peu crispés. Ses bras continuaient de maintenir les jambes de son amant, un peu relevées ...
- Attend, attend, paniqua à présent Zoro t'es pas entrain de faire....Ce truc....ce truc d'Alpha là.. se souvient t-il brusquement. Sanji..c'est pas ça, hein ? Raaah putain !! Tu peux pas stopper ça !!
-N...non, bien sûr que non.. je peux pas... s'exclama l'alpha honteux d'avoir en un sens perdu totalement le contrôle de lui même, juste en entendant Zoro gémir son prénom.
- Tu m'as vraiment noué alors ? S'affola le vert l'oeil écarquillé, en osant enfin prononcer le mot ! C'est une putain de blague ?
- Je suis désolé, répéta encore une fois le blondinet en osant ouvrir enfin les yeux. Je pensais pas réagir ainsi...
Là, il vit une franche panique animer le visage de son oméga. Se mordant la lèvre inférieur le blondinet continua de s'en vouloir, d'avoir ainsi perdu le totale contrôle de son corps. Son instinct d'Alpha dominant avait pour la première fois de sa vie, prit le parfait contrôle de lui même. Excité par l'agréable acte d'amour. Cette même excitation s'était décuplée un peu bêtement en entendant simplement son oméga gémir son nom. Et de toute évidence, même si Zoro n'avait toujours pas pris la peine de tout retenir en ce qui concernait les omégas, ce détail là, il l'avait bien inscrit dans son petit crâne.
A réalité Sanji ignorait que les explications liés à cet acte, Zoro ne les avaient pas seulement lus, mais aussi écouté de vive voix, par la spécialiste qui s'occupait de son cas un peu particulier.
" Le nœud est un gonflement à la base du pénis de l'alpha. Il apparait parfois pendant l'acte, le rute ou juste après l'orgasme. Il a pour but assez simple de remplir l'oméga de sa semence, afin d'augmenter les chances de conception. En général cela peu durer 10 à 15 minutes, mais certain cas très extrême peuvent durer une heure. Mais c'est malgré tout assez rare."
A l'époque, a peine l'explication avait-elle été fini à , que Zoro n'avait eu qu'une envie ! Foutre le camps le plus loin possible, pour ne plus rien entendre d'aussi malaisant.
A présent, c'était comme si les deux amants étaient parfaitement bloqué, dans un posture loin d'être agréable et confortable. Les yeux fermés, la main posées sur ses paupière dont l'une était doté d'une cicatrice assez fine, Zoro continuait de subir en silence ce " nouage " auquel il ne s'était pas attendu. Et aux excuses multiple que lui soufflait presque en discontinue son amant, il comprit rapidement que Sanji non plus, ne s'était pas attendu à ce qu'une telle chose arrive.
Le visage bourrelé de remord, le blondinet sentit malgré tout la main de celui qu'il voyait déjà comme son oméga se poser sur sa joue. Doucement leurs regards se croisèrent..
- Me détestes pas, je t'en supplie....souffla le cuisinier inquiet...je me suis fais dépasser par mon instinct...je suis tellement désolé...j'ai perdu la tête quand...tu as gémi mon prénom...c'est..c'est nase.....
-Je....je te ...déteste pas, tu sais bien...marmonna difficilement le vert car, le pauvre avait l'impression qu'un certain endroit de son anatomie était distendu à son maximum....Ne fait pas...cette tête de ...chien battu sa complique les choses...
En dépit de la difficulté lié à la posture particulière et compliqué dans lequel étaient les deux amant, Zoro arriva à appuyer tout doucement son front contre l'épaule pâle de Sanji. Les mâchoires à nouveau serrer, il était facile d'entendre ses gémissements contenu, tandis que l'épreuve semblait vouloir persister un peu trop longtemps à son goûts. Pratiquement sans interruption, il eut la désagréable sensation de sentir en discontinue le fluide de son amant se répandre en lui.
Au final l'épreuve dura 10 longues et interminable minutes. Et quand enfin, le blond alpha put enfin se " détacher de lui" , une honte abyssale habitait sa posture et son regards. Zoro lui s'était couché sur le coté, tandis qu'un certain désagrément pour pas dire autre chose, ne lui donné que peu envie de se lever. A nouveau il ferma les yeux, tandis qu'un calme étrange l'habitait. Était-ce sa part oméga qui était en lui, et qui parvenait à calmer ses nerfs parfois un peu fragile ? Ou alors était-ce parce que têtu comme il était, il refusait de penser aux risques à venir ?
- Zoro...murmura d'une voix encore pleine de chagrin Sanji ,qui après avoir enfilé son pantalon s'était agenouillé à même le sol du coté du lit ou il était resté couché.
Avec prudence, il s'accouda sur le matelas ou il croisa les bras, pour y poser son mentons. Ses belles iris bleue avaient perdu de cet étrange éclats qui durant un bref instant avait animé son regard. Tout doucement le vert tendis la main et la posa sur le crâne de son cuistot chéri.
- Moi aussi je me suis déjà fait dépasser par mon instinct d'oméga..et je t'ai pour ainsi dire littéralement sauté dessus.....disons...essaya t-il de plaisanter malgré une petite panique interne qu'il maitrisait étrangement. Qu'on est à égalité.
- Dit pas ça, souffla Sanji en niant de la tête. Dans mon cas c'est pire....je ..je t'ai fais mal, et ne dis pas le contraire....heureusement dans un sens que tu es un oméga...ton corps et physiquement fait pour supporter ça..Mais rien qu'à cause de ça, je me sens comme la dernière des merde...
- J'étais pas en chaleurs, et de plus entant qu'oméga je suis encore un peu instable. T'en fais pas je suis sûr qu'il n'y aura aucune conséquence, à ce dérapage.
- Mais..
- Il n'y en aura aucune, répéta à nouveau Zoro en fermant à nouveau l'oeil.
- Tu sais bien que..
- Aucune ! Rabâcha une fois de plus le vert.
- Mais, écoute moi au moins, c'est important, insista une fois de plus Sanji.
Aussitôt le visage inquiet de Zoro se redressa. Avec rapidité, il s'accouda sur le matelas, avant de poser les mains sur les joues de Sanji. Un air un peu perdu s'afficha sur son visage.
- Je t'en pris, articula t-il difficilement car il avait l'impression de ne plus avoir de force. Je ne veux vraiment pas parler de ça...vraiment pas ! J'ai....juste besoin que tu restes près de moi...j'ai juste besoin de tes bras....Mais par pitié ne me parle plus de cela...
Bouleversé, le blondinet n'ouvrit plus la bouche, et grimpa à nouveau sur le lit. Là, il sentit Zoro se retourner pour venir se réfugier tout simplement dans ses bras, qui ne tardèrent pas à entourer ses fortes épaules.
- Je t'aime Sanji tu sais, murmura le vert qui détestait le voir se sentir aussi mal et fautif. C'est malheureux tout de même, essaya t-il de plaisanter. Tu vas encore être obligé de me dorloter pour te faire pardonner.
- Ah ? souffla simplement le blondinet, qui savait que ce que faisait là, Zoro était une petite comédie pour l'aider à aller mieux. Si..il n'y a que ça pour te faire plaisir alors.
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Et voilà pour le chapitre 20.
Comme vous avez pu le lire, Sora a décidée de prendre les choses en mains, et compte bien défendre les intérêts de ses enfants. Ces derniers d'ailleurs bien loin de vouloir rester passif, compte, l'aider dans ce projet qui les aidera à retrouver peut-être une certaine liberté.
Et puis, il y a aussi Sanji qui s'est littéralement fait avoir par son instinct de mâle Alpha, et qui à présent se sens très mal vis à vis de Zoro.
D'ailleurs que pensez vous de la relations d'amitié entre Lys et Zoro ?
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