Le petit garçon est parti ce matin. La salle est plongée dans un silence typique d'hôpitaux.

Quatre jours qu'on est là. Quatre jours qu'on attend. Quatre jours qu'ils nous disent qu'ils vont bientôt me déplacer dans une chambre digne de ce nom. Quatre jours que je dois respirer dans un masque à oxygène.

La nuit dernière j'ai demandé à l'infirmière blonde de service de nuit si elle voulait bien me le remplacer par une canule reliée à une bouteille. «Non, pas pratique.», a -t'elle répondu.

À croire qu'elle manque de temps pour parler correctement.