Chapitre trente-et-un

Le média c'est le fond d'écran de mon portable mdr. C'est un défi que @Ankhesen m'a donnée.

Désolée si je n'étais pas très présente cette semaine. J'avais une semaine de congé et j'en ai profité pour regarder Buffy the vampire slayer :p (ps : c'est super bon! Oh et Spike est à moi ok?!)

CHAPITRE TRENTE-ET-UN

Il est sept heures du matin lorsque j'arrive finalement à la maison. Isaac me sourit et me fait salut de la main, alors que je franchis la porte. Je l’entends s'éloigner tranquillement, avec sa voiture et je ferme la porte derrière moi.

Je m'avance tranquillement vers l'escalier après avoir enlevée mes chaussures, sauf qu'une figure m'attend sur les marches. Jenni me regarde, une expression mélangée entre l'inquiétude, la frustration et le soulagement. Elle se lève rapidement vers moi et me prend dans ses bras. Elle me sert fort, mais se retire de l'étreinte rapidement. Elle me regarde dans les yeux et je peux voir qu'elle a pleurée.

- Ne pars plus comme ça, espèce de débile! Tu m'as fait une de ces peurs! J'ai cru qu'on t'avait enlevée. J'ai avertie papa Stilinski de ta disparition et il est partit à ta recherche. J'ai vraiment envie de te frapper, tu sais?

Elle prend une grande respiration, en fermant les yeux. Quand elle les ouvre de nouveau, elle a l'air plus calme.

Quant à moi, je reste là, à la fixer, en ne disant aucun mot. Je ne dois surtout pas parler, parce que ça devrait sûrement déclarer la troisième guerre mondiale.

Jennifer vs Gemma.

On sait tous qui est-ce gagnerait.

Jenni.

Quand elle veut, elle est vraiment redoutable. Elle est même effrayante alors qu'elle est fâchée. Sérieusement, si un jour vous lui voler ses skittles- Non attendez, n'y pensez même pas! J'ai déjà essayée et j'ai eu de la difficulté à me remettre de mon mal de dos.

- Où étais-tu? fini-t-elle.

Là, je dois répondre. C'est ça le truc, avec Jenni, il faut savoir quand parler et quand il ne faut pas le faire. C'est sûrement pour ça que je suis sa meilleure amie.

- Avec Isaac.

- Oh!

Tiens, tout d'un coup, un sourire apparait sur son visage. Puis, ses sourcils se froncent.

- C'est moi ou ils te veulent tous?! elle s'exclame soudainement, et fortement.

Et bien sûr, à ce moment, nous entendons un raclement de gorge. Je lève les yeux et Jenni se retourne, pour trouver Stiles, en haut des marches qui nous regarde d'une façon un peu bizarre. Je sens de la tension, je ne saurais dire si c'est vrai... Mais cette situation semble awkward. Enfin, moi ça ne me dérange pas, je suis habituée à ces moments où tu te sens très mal à l'aise.

Je me demande si cela a un rapport avec ce que Jenni vient de dire, mais les joues de Stiles sont légèrement roses. Cute.

- C'est bien ce que je pensais, murmure doucement Jenni.

Puis, soudainement, sans aucune raison apparente, elle éclate de rire. Stiles et moi, on jette un coup d'œil à l'un et l'autre, pour reporter notre attention sur la blonde.

Elle est devenue folle.

- Heu, Jen, ça va? je tente alors, avec un ton de voix incertain.

- C'est juste que-... hahaha-.. oh mon dieu-... il est là puis-... on parlait de-... hahah-... bref.

Et je n'ai absolument rien compris.

 Elle arrête subitement de rire. Oui, elle commence et termine de la même façon : sans qu'on puisse le prévoir. Elle est bizarre, c'est pour ça qu'elle est ma meilleure amie, je suppose.

- Okay..., dit doucement Stiles, en descendant les escaliers.

- Je vais appeler le sheriff, pour lui dire que tu es ici!

Elle parle rapidement, puis, me fait un clin d'œil avant de parler. Je fronce doucement les sourcils, mais lorsque je vois Stiles, je comprends. 

Diabolique Jenni...

Je me retrouve donc seule avec Stiles. Il se dirige vers la cuisine, et inconsciemment, je le suis. Je suis très fatiguée, mais il faut que je mange avant. Je regarde Stiles se prendre un bol de céréales, mettre du lait dedans et commencer à manger.

- Quoi? me demande-t-il, la bouche pleine.

Je souris un peu, retenant un rire et je hausse les épaules en me servant à manger. Nous restons là, en se regardant dans les yeux, prenant notre petit déjeuner. Il a du lait qui lui coule sur le menton... Il ne sait vraiment pas comment manger. Mais bon, c'est Stiles hein. Il ne fait pas tout comme tout le monde.

- C'est la fête de Lydia bientôt, je crois.

Oh.

Oh non.

Oh merde.

Pas la fête de Lydia.

Qu'est-ce qu'il se passe déjà à la fête de Lydia?

Je crois que c'est Peter qui revient, mais je n’en suis pas sûre.

- Ah, dis-je distraitement.

- Tu vas y aller?

- Je ne sais pas...

J'aimerais mieux éviter, en fait. Stiles hoche la tête, prend son bol et le met sur le comptoir. Il me dit alors qu'il va se laver, sort de la pièce et me laisse seule. Une chance que nous ne sommes pas un jour de semaine, car je suis très fatiguée. Je devrais dormir, vraiment.

Et c'est ce que je compte faire.

Après 10 heures de sommeil

Je me fais réveillée par un bruit. Je ne suis pas capable de l'identifier rapidement, mais je crois entendre mon nom. Je grogne, murmure quelque chose d'incompréhensible étant dans mon état de demi-sommeil et me retourne sur moi-même.

Le son se fait entendre une nouvelle fois et je suis capable de l'identifier.

Quelqu'un cogne sur la porte de ma chambre et répète mon nom dans l'espoir de me réveiller. C'est une voix masculine. Je ne sais pas qui c'est, mais je suppose que je ne pourrais le savoir seulement si je vais ouvrir la porte. Ou crier à la personne d'entrer, peut-être. Enfin, ça dépend si c'est un loup-garou, comme ça, je n’aurais pas besoin de crier.

On teste la théorie.

- Entre, je chuchote.

Et la personne entre. Tiens, c'est un loup-garou. Ah, je savais!

J'ouvre mes yeux, lorsque je sens la présence près de mon lit. Il fait noir, mais je peux quand même discerner une silhouette. La personne porte des pantalons noirs, c'est dur à voir, mais je la vois quand même s'avancer vers moi.

Je suis trop fatiguée pour osée me lever et regarder qui c'est. Je cligne des yeux plusieurs fois, avant de me décider de me mettre en position assise. Je regarde la personne, et je sais instantanément qui il est, malgré la noirceur.

Derek.

- Qu'est-ce que tu fais là?

Le fait que je viens de me réveiller parait dans mon ton de voix.

Bordel, je dois sentir mauvais de la bouche. Il faudrait que j'aille me brosser les dents, là. Je viens de me réveiller quand même, hein! Il ne faut pas l'oublier.

- Gemma.

C'est mon nom!

Brosse à dents, brosse à dents, brosse à dents.

- Oui? je demande, timidement.

Brosse à dents, brosse à dents, brosse à dents.

 - Tu as faim? sa question me prend par surprise.

Brosse à dents, brosse à dents, brosse à dents.

- Bordel, va s'y te brosser les dents! Pas la peine de le répéter trois fois.

- Hein? je fronce les sourcils.

- Tu as encore pensée à voix haute, Gemma.

Ah, ça explique tout.

- Va te laver, te préparer, enfin bref, ce que tu veux. Ne prend pas trop de temps. Je t'attends.

- Tu m'attends?

Brosse à dents, brosse à dents, brosse à dents. Je ne suis pas capable de m'enlevée ça de la tête, mais il faut quand même que je pose mes questions. Je ne peux pas le faire en me brossant les dents, hein?

- Ouais. Mais pas pour longtemps. Stiles m'énerve après trente secondes, et ta copine, après cinq minutes.

- Et moi, après combien de temps? un sourire en coin se forme sur le coin de ma bouche.

Cinq minutes pour Jenni, c'est bien. C'est un exploit pour Derek, sérieusement.

- Deux secondes. Surtout quand tu pose trop de question, comme maintenant. Va te laver.

- Dis-moi que je pues, tant qu'à y être.

- Tu pues.

Merci. C'est très apprécier de ta part.

Je secoue la tête, me lève et prend des vêtements avant d'entrer dans la salle de bain. Je fais ce qu'il faut que je fasse.

Je me demande si Derek est toujours dans ma chambre. C'est bizarre qu'il soit ici et je me demande pourquoi. Il m'a demandé si j'avais faim. Pourquoi me demanderait-il cela? Et puis, pourquoi est-ce qu'il m'attend?

Des fois Derek m'énerve vraiment à être mystérieux comme ça. Il ne s'explique jamais et il ne fait jamais de longues phrases!

Bon, je pourrais passer une éternité à m'énerver sur Derek, mais le méchant chien m'attend. Il faut que je me dépêche. Sinon, il risque de venir me laver lui même.

Non, Gemma, ne pense pas à ça.

NE PENSE PAS À ÇA!

Je suis qu'une pauvre adolescente remplis d'hormone, mon dieu.

Je chasse mentalement toute image concernant Derek et je finis de me laver. Je me prépare ensuite et blablabla, ce n’est pas très intéressant. Je finis par mettre une paire de jeans et un t-shirt, comme d'habitude. J'ai un style très simple.

Parce que vive la simplicité, hein?

Je sors ensuite de la salle de bain, passe par ma chambre pour prendre mon portable. Derek n'est plus là. Par contre, j’entends des voix en bas, alors je suppose qu'il y est. Je mets mon téléphone dans ma poche et je descends les escaliers.

Je trouve Derek, Jenni et Stiles dans le salon. Le shérif n'est pas là, mais en même temps, je me demande s'il voudrait bien se tenir avec une bande d'adolescents. Quoi que, Derek est considéré comme un adulte. Il a quoi... cinq ans de plus que nous? Quelque chose comme ça.

Jenni n'arrête pas de parler, de rougir et de glousser. Derek semble s'en foutre royalement de ce qu'elle lui dit. Stiles, quant à lui, mange des chips et écoute Jenni.

- Euh, yo.

C'est la seule chose que j'ai trouvée à dire, c'est nul, mais au moins, ça coupe Jenni dans son histoire de poisson rouge. Oh oui, je me rappelle du poisson rouge. Il me faisait peur, avec son surpoids. Il était super gros, omg!

- Tiens, salut! me dit Jenni. J'étais en train de dire aux mecs, comment tu as tuée mon poisson!

- Quoi? Je ne l'ai pas tué! C'est toi qui lui as mis un truc pas net dans son aquarium!

- Pff, ouais c'est ça.

Je roule des yeux. Je ne suis pas une tueuse de poissons.

Je ne suis pas une tueuse tout court!

Derek se lève subitement, visiblement content que je sois arrivé. Il devait trouver barbant ce que Jenni racontait, j'en suis sûre. D'un côté... Pas mal tout le monde aurait trouvé cette histoire de poisson plutôt nulle.

Derek me prend par le bras et me tire jusqu'à la porte. Il m'ordonne de mettre mes chaussures, ce que je fais, en jurant contre lui dans ma tête.

Il m'a fait mal au bras, ce crétin.

Il veut m'emmener quelque part. C'est leur nouveau truc? Avant c'était m'attacher, maintenant c'est m'enlever? Oh attendez, on m'a déjà enlevé une fois. C'était déjà là.

- On va où? je le questionne, les bras croisés.

Il me regarde, ennuyé, ouvre la porte et sort. Je souffle, le suivant, fermant la porte derrière moi.

- Répond à ma question!

Je n'avancerais pas avant qu'il me donne la réponse. Je décide de faire une révolution, s'il ne me dit pas où on va, je ne bouge pas.

- Tu comptes rester là longtemps? me demande-t-il, s'avançant vers moi.

- Jusqu'à temps que-

Je n'ai pas le temps de continuer ma phrase, qu'il me prend en sac de patates et me transporte jusqu'à sa voiture.

- C'est une surprise.

Son ton de voix est sec et autoritaire. Je sens qu'il ne faut pas que j'argumente, mais je ne peux m'empêcher de lui crier dessus quand même. Je lui demande de me faire descendre, je gigote, mais rien ne fonctionne. Arg., je déteste ça.

Quoi que... En même temps, j'ai un transport gratuit et je ne suis pas obligée de marcher.

Je vois qu'on se dirige vers sa voiture, qui est stationnée plus loin. Pourquoi il est allé la mettre là, sa voiture? C'est assez loin de la maison. Il est con.

Alors qu'on arrive finalement près du véhicule et qu'il me dépose par terre, je sens quelque chose voler dans les airs. Une flèche. Oh merde, pas encore.

Derek se dirige vers sa voiture, je tente de le rejoindre, mais je sens des bras m'entourer et rapidement, je perds la vue. Quelqu'un vient de mettre un sac sur ma tête. J’entends Derek crier mon nom, puis, il pousse un cri de douleur.

Bordel qu'est-ce qui se passe?

Je ne peux pas le deviner, parce qu'on me donne un coup sur la tête et tout devient noir.

Enfin... Tout était déjà noir à cause du sac, mais bon.

_________________________________

OH HEY!

Comment ça va? Moi bien, bien.

Au fait, j'ai ajoutée Jenni dans le casting. Eliza Taylor la personnalise. The 100, baby!

Je n'ai pas grand chose à dire, en vrai. Alors, la routine quoi.

Vous êtes géniaux, je vous aime, merci infiniment. Bon, je me répète, mais bref. C'est comme ça la vie.

160K et plus, wow! Sérieux. C'est BIGBIGBIGBIGBIG.

-22smiles

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top