CHAPITRE SEPT

 Nous sommes samedi. Le shériff est partit travailler, comme à tous les jours, sérieusement, parfois je me demande s'il a des congés. Stiles est en ce moment même chez Lydia, il est aller voir si elle allait bien. Je crois que Scott est avec Derek, malgré que Stiles m'a dit Allison. Enfin, ce n'est pas trop dur à deviner quand Stiles dit : ''Der-Allison! Ouais, Allison!''

Je n'ai pas de nouvelles d'Isaac, ni de Derek et le reste et honnêtement, tant mieux parce que j'ai autre chose à faire aujourd'hui.

Oui, je vous jure, je suis capable de faire quelque chose sans eux! Comme une grande fille!

Okay, reprenons. Je suis présentement dans la salle de bain, je viens tout juste de sortir de la douche. Je me fais tranquillement une tresse et je fais ma petite routine du matin. Je me retrouve par la suite devant l'armoire où sont entreposés mes vêtements que Stiles m'a acheté pour pas cher. 

C'est cool parce que la plus part sont des t-shirts de groupes, et j'adore ceci. Je prend donc la seule paire de jeans que j'ai ainsi qu'un chandail noir et jaune de Nirvana. 

Je sors de ma chambre, toute prête et je descend vers l'entrée. Sur un petit bureau situé près de la porte se trouve le vieux cellulaire portable du shériff, qui l'a fait réactiver pour moi. 

C'est vraiment n'importe quoi. C'est irréaliste. C'est trop insensé. C'est... je n'ai plus d'adjectif, malheureusement. 

Ce que je veux dire par là, c'est que tout ceci, le fait qu'ils m'accueillent si facilement, alors que je suis une parfaite inconnue, c'est presque impossible. Qui invite un étranger trouver sur son trottoir à vivre chez eux, hein? Stiles et son père. Qui d'autres ferait ça?

C'est comme si le destin voulait vraiment que je leur face confiance et que je reste avec eux. 

- Gemm-

- AAAAAAAAAAAAAAAAH! je sursaute alors que la porte s'ouvre devant moi. 

Oh mon dieu, j'ai eu la peur de ma vie. Nom d'un loup-garou! Isaac est là. Sa bouche est entre-ouverte, parce que je l'ai coupé dans le milieu d'une phrase.

- Tu sais que j'aurais pu avoir une crise cardiaque?

Il ne fait que rire à ma phrase stupide. 

- Je suis venu ici pour te dire que tu devrais rester ici ce soir. Ne sors surtout pas.

Pourquoi? ... Oh. C'est la pleine lune. Je vois.

- Ok, je dis simplement.

Je crois qu'il est surpris que je ne proteste pas, vu son expression. Je lui souris et je sors de la maison. On est pas encore le soir, alors je peux très bien le faire. 

- Où est-ce que tu vas? Isaac se recule et m'attends un peu plus loin dans la cour avant, pendant que je barre la porte et que je range les clés dans mes poches. 

- Je vais m'acheter des tampons, c'est un mensonge. Il pourrait entendre mon coeur battre plus rapidement lorsque je dis cette phrase, mais je crois plutôt que les paroles l'ont destabilisé. 

- Heu...

- À plus tard!

Je lui souris une nouvelle fois et je le contourne pour me diriger vers l'endroit où je voulais aller. Après de longues minutes de marche, que j'aurais du faire à pied ou en taxi, j'arrive finalement à la destination que je voulais. 

J'espère seulement qu'aucun membre de la meute est là. Cela serait fort inquiétant et aussi, peut-être que Derek menacerait de me tuer une nouvelle fois.

Parce que je me trouve à la clinique vétérinaire, en l'attende de réponses. J'ai appellée Deaton ce matin, je lui ai demandé s'il avait du temps libre, pour qu'on puisse discuter... De choses sérieuses. 

Si un loup-garou me trouve là, je crois sérieusement qu'ils vont remettre mon existence en doute. 

C'est donc pour cela que je regarde autour de moi, pour m'assurer qu'il n'y a personne et je rentre dans la clinique. 

- Deaton?

- Gemma, c'est ça? me dit-il, sortant de nul part. Je t'attendais.

Il me fait signe de le suivre, ce que je fais bien sûr. Nous nous trouvons à l'endroit où les animaux sont sensés être oscultés. Bien que je ne sois pas un animal, j'ai l'impression que c'est moi qui doit aller sur la table pour me faire examinée. Ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais ce n'est pas faux... D'une certaine manière. 

- Alors... Je suppose que ce dont tu veux me parler, ces choses ''sérieuses'' sont en fait une histoire de loups-garous? Scott est venu me voir et m'a parler de toi et de ton odeur, pas humaine. 

- Ouais, en fait, j'ai appris cela récemment que je n'ai pas une odeur humaine. Mais pourtant... C'est ce que je suis?

- Alors ça, il dit en haussant les épaules, on ne peut jamais être bien sûr. 

Il se met alors à ranger des trucs, sans me regarder, attendant sûrement que je parle. Il faut que je me lance. Il faut que j'avoue tout.

- Tu vas peut-être me pendre pour une folle, mais...

- Ça m'étonnerait. J'en ai vu des choses, tu sais? il me dit tranquillement.

- Oui, je sais. C'est bien cela le problème. Et ce que je vais te dire risque d'être pire de ce que tu as bien pu imaginer.

Je viens tout juste de piquer sa curiosité, je le vois. Il lève la tête et me fixe, dans les yeux, tenant une petite boîte dans la main. Il la repose par la suite, proche de moi et continu de me regarder, sans fléchir le regard.

- De quoi est-il question? il me questionne, étudiant mon visage.

- Je vais tout expliquer, mais il ne faut pas que je sois interrompue. 

- Je ne le ferais pas, ne t'inquiètes pas pour cela. On dit que j'ai une bonne écoute, il me sourit.

Je souffle bruyamment et essuie mes mains sur mes jeans. Super, j'ai les mains moites. Cela me rend nerveuse, j'ai comme peur de tout avouer. Mais je sais que je dois lui dire. À lui, et à personne d'autre. 

- Nous sommes dans une série télévisée.

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SUP! 

Alors, premièrement, je vais remercier particulièrement @MaMelissette parce que c'est elle qui m'a donnée l'idée que Gemma en parle à Deaton. J'y aurais pas pensée, sinon. Merci beaucoup! :)

Sinon...

Merci beaucoup encore une fois! Je vous aimes! 

Et vous êtes géniaux, il ne faut pas l'oublier.

- 22smiles