Chapitre 102


Je retourne sur le terrain finalement, l'enquête sur les héros mort continue avec moi en plus dans la team pour trouver la solution de cette affaire. Nous avons trouvé quelques infos intéressantes, cependant, une chose nous turlipine, celui que l'on a pu relier à tous ces crimes est un sans alter. Les autres ont eu du mal à croire qu'il était coupable, ce qui lui a permis de commettre quelques autres crimes. J'ai dû leur expliquer encore une fois, qu'il a pu recevoir un alter. En vérité, je suis sûr qu'il n'en a aucun. Grâce à un test ADN, je me suis bien retenu de leur dire. Il fallait bien que l'affaire avance, leur manie de ne pas vouloir approcher les gens sans alter est vraiment problématique. Ok, ils représentent une minorité, mais même si c'est une minorité ils sont un peu moins de 20% de sans Alter à naitre. Pourtant je n'ai pas trouvé d'autres statistiques. C'est bizarre, les gens occultent complètement l'existence des sans alter.

Je n'aime pas ça, j'ai l'impression que toute notre société passe à côté d'un point important. Bon je dois interroger le type qui se nomme Shinji Ikara.

Je rentre dans la salle d'interrogatoire, il a été visiblement battu, je leur ai pourtant bien dit de ne rien faire. Ce type pense qu'il est censé être un témoin, en agissant ainsi on va lui faire comprendre que l'on le considère déjà comme un villain.

-Katsuki : Je vais chercher de quoi te soigner....

-Shinji : Arrêtez de faire genre, pour vous, nous autres sans alter ne sommes que de la vermine, vous nous rabaissez continuellement.

Je le regarde droit dans les yeux, je peux y lire une haine profonde.

-Shinji : Vous, les altériques, vous êtes devenu les plus nombreux, vous nous voyez comme des petites merdes. Lorsqu'un couple de sans alter arrive à avoir un enfant qui a un alter, il se fait prendre par vous, soi-disant héros.

-Katsuki : N'importe quoi !

Je le regarde, je remarque une certaine ressemblance avec une personne....

-Shinji : Je ne dis pas n'importe quoi ! Mon petit frère a été enlevé sous nos yeux parce qu'il avait un alter. C'est aussi une façon d'empêcher nous autre de nous rebeller, en montrant que certain membre de notre famille est bien accepté, les gens ont tendance à prendre sur eux. Mais maintenant s'est fini.

-Katsuki : Que veux-tu dire ?

Il me sourit, on toque à la porte.

Je sors de la pièce pour aller voir ce qu'il se passe.

Cela fut une erreur.

Quelques minutes plus tard, quand je suis revenu, il s'était pendu. 

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