Chapitre 59
Hey mes Cerises ❤️,
Bon, pour éviter que je me répète, jusqu'à la fin de ce tome, tous Ces chapitres, je les aimes. Voilà, c'est dit 😁.
Bref ! Bonne lecture, pas de message parce que je veux laisser le mystère et ne rien vous expliquer. À vous de voir et de comprendre.
J'espère que vous allez kiffer.
WARNING ; CHAPITRE LONG PARCE QUE PLUSIEURS POINT DE VUE MAIS JE NE VOYAIS PAS OÙ LE COUPER DONC ... PAS DE PLAINTE 😠
Bien à vous.
PEACE AND LOVE-
-JFL
PS: Pour les musiques, j'ai un souci, ça ne marche pas et ça m'énerve parce que ça rend archi bien. Et je n'arrive à en mettre qu'une en média alors je le mets entre les chapitres ... je ne sais pas si vous allez les voir (merci Wattpad et vos modifications qui cassent les bonbons 😑). En tout cas, essayez de les écouter avec votre téléphone ou l'ordinateur ...
Note du 20/11/2018 : Chapitre corrigé grossièrement par des soucis de tirets haha. Donc, certains commentaires ne sont plus là :((((. Et de concordance avec le début retravaillé.
***
(NDA : À ÉCOUTER AVEC "MEMO" DE YEARS & YEARS - ALORS CE GROUPE MAIS SURTOUT OLLY 😍, LE CHANTEUR EST FABULEUX. JE VOULAIS ABSOLUMENT LE PARTAGER AVEC VOUS PARCE QU'ILS SONT TOPS ET QUE JE N'AVAIS PAS EU L'OCCASION DANS LE PRÉCÉDENT CHAPITRE)
https://youtu.be/Q-fDOzy3-Ms
ISAAC
Le temps venait de se figer.
L'air était saturé d'émotions diverses.
Mon coeur avait cessé de battre avant de reprendre par une course folle.
Elle se tenait là.
Devant moi.
Elle avait changé en deux mois.
Je le voyais.
Elle était déterminée et était devenue celle qu'elle était avant de me connaitre.
J'avais connue cette jeune fille prête à tout pour obtenir ce qu'elle voulait même en prenant les plus grands risques au dépend de sa vie.
Cette fille m'avait laissé pantois par sa force. Et face à elle, j'avais encore cette même émotion qui m'envahissait la première fois où je l'avais croiser. Ou j'avais vu ce regard qui voulait tout dire ...
Elle prit un pas et je reculai sans trop savoir pourquoi mais je le fis.
— C'est moi qui devrait pointer mon arme vers toi, dit-elle. Baisse-là, ordonna-t-elle froidement.
Sa voix. Elle me provoqua un frisson puissant. Sa voix était forte et n'exprimait aucune émotion.
Je ne pouvais pas savoir si elle me détestait au point de me vouloir mourir. Je ne savais rien. Je ne pouvais plus lire en elle. Elle s'était fermée. Définitivement. Je l'avais complètement perdu ...
Je finis par abaisser mon arme et la rangeai dans ma ceinture avant de me décaler pour la laisser entrer, après avoir regardé à l'extérieur si personne ne l'avait suivi. Apparement, elle était seule.
Elle me dévisagea tout en passant près de moi et entra.
Je refermai la porte derrière elle et me tourna.
Durant deux mois, j'avais imaginé nos retrouvailles, mais aucunes ne ressemblaient à ce que j'avais imaginé.
Elle voyagea son regard à travers la petite pièce et laissa échapper un petit rire amer qui me retourna complètement mais je ne fis rien.
— C'est donc ici que tu te caches depuis deux mois, affirma-t-elle.
C'était clairement une affirmation. Comment le savait-elle ?
J'allai lui demander mais elle pointa du doigt la montre que j'avais au poignet. La réplique parfaite d'une montre que j'avais acheté il y a des années et que j'adorais. Elle l'avait cassé alors qu'on s'entrainait. Bien sûr, j'avais été dégoûté sur le moment, mais que valait une montre par rapport à l'amour ? Alors je lui avais dit que ce n'était rien.
Bornée qu'elle était, elle m'avait acheté une nouvelle montre. La même. Exactement la même. Je crois que c'était à ce moment là que je lui avais dit mon premier « je t'aime ».
— Je ne sais pas pourquoi, mais, j'y ai placé une puce traçable, expliqua-t-elle sans me regarder. Peut-être que j'avais senti tout ça.
— Quoi ?
Elle releva son regard vers moi et ricana doucement.
— En fait, je l'avais placé au cas où, un jour j'aurais eu des doutes d'infidélités sur toi Isaac, ajouta-t-elle. Et finalement, tu m'as été infidèle en quelque sorte.
— DD ...
Elle leva la main pour me faire signe de me taire et je le fis. Je n'avais pas vraiment de raison de parler à part pour me défendre sauf qu'à cet instant, elle voulait me dire tout ce qu'elle avait sur le coeur.
— Je sais tout. Je sais que tu étais la seconde taupe. Je le savais depuis que Miranda Parker a été arrêté et que Gaby a dit dans l'audio qu'il y avait une seconde taupe. Je l'ai toujours su Isaac, commença-t-elle. Mais mon amour pour toi, m'a fait fermer les yeux sur cette vérité terriblement douloureuse, dit-elle entre les dents. Je me suis dis que tu ne me ferais jamais ça. Tout le monde sauf toi ! Tout simplement parce que tu savais m'aimer comme aucun mec ne m'avait aimé. J'étais tellement accrochée à cet amour que tu m'avais donné que je ne voulais pas ouvrir les yeux. Tu m'as brisé le coeur Isaac. Tu m'as trahi et ce que tu as fait est impardonnable ! Ta personne me donne juste envie de vomir. De nous deux, tu es le plus fort, dit-elle en imitant des applaudissement. Tu m'as bien menti. Tu es le meilleur Isaac. En fait, tu nous as tous battus Isaac. Tu es définitivement le meilleure ! Tu as berné tout le monde avec excellence et William a été le premier à voir la vérité pendant que je priai qu'il ait tort mais chaque jour, je me rendais à l'évidence que tu étais le coupable.
Ses yeux me mitraillèrent et elle avança vivement vers moi pour plonger son regard dans le mien. Et sa main s'abattit sur ma joue comme jamais elle ne l'avait fait. Ça lui venait du coeur. Je le sentais.
Je n'osai pas la regarder car je comprenais sa douleur. Sa plus grande peur avait été réalisé : la perte. Elle m'avait perdu alors qu'elle avait confiance en moi.
— J'avais confiance en toi, dit-elle d'une voix brisée. Isaac putain ! J'avais confiance en toi.
Je finis par la regarder. Ses yeux étaient baignés de larmes et d'une immense peine.
Elle leva sa main et me montra la bague de fiançailles qu'elle avait toujours. Je fus hébété de voir qu'elle l'a porté toujours.
Elle regarda son doigt avec un sourire peiné.
— En deux mois, je n'ai pas réussi à l'enlever parce que ... parce que je t'ai réellement aimé et que j'espérais que ce n'était qu'un foutu cauchemar Isaac. Deux mois où ... où je voulais te dire à quel point que tu es celui qui m'a le plus brisé.
Elle retira l'alliance et prit ma main avant de la placer.
Je pinçai mes lèvres entre elles, totalement au bord des larmes aussi.
— C'est définitivement fini. Peu importe les raisons que tu vas m'expliquer, peu importe les sentiments qui sont encore là, dit-elle en posant une main sur sa poitrine, toi et moi, c'est fini. Après cette histoire, tu seras définitivement rayé de ma vie Isaac. Comme si tu n'étais jamais apparu.
Je serrai la bague dans mon poing et elle recula d'un pas avant d'essuyer ses joues rageusement.
— Je veux tout savoir Isaac et je veux que tu accomplisses quelque chose pour moi.
***
Elle était assise et je faisais les cent pas devant elle.
J'en avais tellement gros sur le coeur que je ne savais même pas par où commencer. J'avais tellement de choses à lui
— Arrête de marcher comme ça Isaac, tu me donnes la nausée. Explique-toi.
Je croisai son regard et soupirai avant de m'asseoir près d'elle.
— Gaby a tout prévu, débutai-je. Ma rencontre avec toi a été prévue par elle. Je faisais parti de son putain de plan. Et j'ai été terriblement con de ne pas me méfier d'elle, mais ... elle anticipait mes interrogations avant même que je ne pense aux questions en se faisant passer pour un homme au début. Elle m'a manipulé comme un débutant DD, parce que j'étais en colère contre toi et parce que mon oncle voulait que je me venge. Il voulait te voir échouer ... parce que pour lui, s'il s'est retrouvé dans ce grand handicap, c'est à cause de ton intervention sur sa dernière mission ... et j'en ai honte. J'ai été aveugle et naïf.
Je me tus et étrangement, je la sentis se détendre légèrement.
Je poursuivis en fermant les yeux.
— Au début, elle se faisait passer pour Blake Jenson comme tu le sais. Je te jure DD, sur ma vie, qu'elle savait comment me parler. C'était édifiant. Elle m'avait mis en confiance en disant que je devais le faire pour mon oncle, le dernier membre de ma famille et que je devais laver son honneur.
Je rouvris mes yeux et lui jetai un bref coup d'oeil. Elle me sondait du regard pour voir si je mentais, mais elle savait que ce n'était aucunement le cas.
Je repris alors :
— Puis, elle m'a dit que ... pour t'atteindre le plus facilement, ça serait que je sois en couple avec toi. Mais, je n'étais pas intéressé par une relation et surtout, je savais que ça rendrait difficile ma vengeance. Tu ne parlais jamais, esquissai-je une sourire mélancolique. J'avais l'impression que tu allais tuer quelqu'un à chaque fois. Tu étais tellement froide et tu étais une acharnée du travail. Surtout avec tes recrues. Et ... Je n'avais pas spécialement envie de t'approcher de peur de me faire rejeter comme une vulgaire chaussette, raillai-je, même si c'était pour parfaire le plan de Gaby. J'avais de suite repéré ton fort caractère, ce qui était tout mon contraire. Je suis plutôt réservé et discret. Je préfère me fondre dans la masse et ne pas avoir de problème.
Je risquai un regard vers elle et je finis par ancrer mon regard dans le sien. Ses magnifiques yeux qui m'avaient tant manqué ...
— J'étais un peu timide et maladroit avec les femmes, continuai-je. Alors toi, la grande DD, terrifiante et détestée par certains, tu étais affreusement intimidante. Même si, je pensais à mon oncle et ses derniers mots ... Tu es l'un des piliers du QG, alors je n'avais aucune chance avec toi. Puis, je savais que tu étais mère célibataire. Ça m'avait surpris, mais ça m'avait fasciné à la fois parce que tu ne laissais rien paraitre. Et, elle a insisté en me parlant de tes victoires, tes combats, ta force ... J'avais l'impression te connaitre, alors qu'on ne se croisait que du regard. C'était juste dingue qu'elle sache autant de choses sur toi, mais comme elle m'avait dit qu'elle travaillait au QG, qu'elle te connaissait très bien, c'était compréhensible.
Elle baissa la tête avant de la relever vers moi. Un silence s'installa tandis que je remettais de l'ordre dans mon esprit. Ce que j'apprêtai à lui dire à la suite n'allait pas lui plaire ...
— Continue Isaac.
— Elle avait nourri ce manque que j'avais en moi. Elle t'idéalisait à mes oreilles et en même temps, elle me rappelait que ça t'anéantirait lorsque tu saurais que ... tout ça n'était que machination. Mais, j'étais tombé amoureux de toi avant même de t'avoir parlé, parce que tu étais la fille idéale à mes yeux.
Elle ricana nerveusement et repoussa une boucle de ses cheveux.
— Ce n'était pas de l'amour, Isaac. Tu crois m'avoir aimé mais est-ce vraiment le cas ?
— J'aimerais finir et je répondrai à ta question.
Elle acquiesça après quelques instants d'hésitation.
— Ensuite, quand elle a compris que j'étais prêt à jouer ce rôle de "faux amoureux", elle m'a poussé à aller te parler. C'est comme ça, qu'après la réunion sur tes recrues, j'ai pris mon courage à deux mains et que je t'ai demandé si tes recrues étaient efficientes. Je me souviendrais toute ma vie de ton regard, souris-je contre mon gré. Il était tellement puissant. Et de ta phrase. Tu m'as dit « Je suis maman d'une fille qui s'appelle Skyler et je dirige ma première équipe d'agent, alors si ça te tente d'aller prendre une verre avec une fille de mon genre, j'accepte volontiers ». Ça m'avait juste transpercé le coeur et je savais que j'étais foutu.
— Et ... Et toi, bafouilla-t-elle sous l'émotion, tu as dit « Peu importe qui tu es. Ce qui m'intéresse, c'est ta personne ». Tu l'avais dit avec tellement d'assurance que ... que ça m'a énormément touché Isaac, rétorqua-t-elle. Je ... n'oublierais jamais cela.
Je tentai de capter son regard mais rien. Le néant. Elle préférait regarder ses doigts. Ce qu'elle venait de dire me toucher aussi énormément.
— Elle ... Elle a été très forte. Je suis obligée de l'admettre, ajouta-t-elle. C'était ingénieux de sa part ...
Je me tus, me remémorerai brièvement nos moments ensembles et souris faiblement encore une fois.
Elle soupira avant de dire :
— Si tu veux savoir, moi aussi j'ai ... je t'ai de suite apprécié dès que je t'ai vu la première fois. Tu réveillais en moi des vieilles sensations endormies depuis quelques mois. Tu as raison. Ta timidité ... ton léger manque de confiance, ont joués sur moi. À chaque fois qu'on bossait un peu ensemble, j'étais ... j'étais toute stressée.
Je ne pus m'empêcher de tendre ma main vers les siennes et entrelaçai mes doigts avec les siens. Elle ne me repoussa pas et regarda nos doigts liés.
— J'ai appris réellement à te connaitre DD. Je connaissais déjà ton histoire avec les Davis, car elle m'avait raconté cette histoire. Tu sais, j'ai eu très peur de n'avoir jamais de place dans ton coeur, mais je sais que je l'ai eu. J'en suis certain maintenant.
Elle leva ses yeux larmoyants vers moi et je décidai de continuer.
— Gaby m'a aidé à ... à gagner toute ta confiance. Elle m'aidait même sur certaines missions, à distance bien sûr, pour que tu vois que je suis un bon agent et que je suis digne de toi. Enfin bref, d'années en années durant notre relation, elle me disait ce que je devais faire et ce que je ne devais pas faire. Parfois, j'avais l'impression de parler à Jared ou Karl, parce qu'elle te connaissait tellement bien. C'était incroyable. Alors, elle m'a poussé implicitement à te demander de m'épouser après deux ans de relation, toujours pour que son plan soit parfait. Mais, elle se moquait bien que je sois amoureux de toi ... L'idée avait fini par être une évidence pour moi. Je voulais que tu sois ma femme. Et, en même temps, je me disais que j'allais détruire Gaby, avec l'espoir que tu ne saches jamais la vérité.
— Si elle ne t'en avais pas parlé, tu y aurais pensé ? me questionna-t-elle.
— Oui, répondis-je. Peut-être pas après deux ans, avouai-je, mais je l'aurais fait tôt ou tard.
Elle opina de la tête et resserra ses doigts autour de moi.
— Malgré tes refus, elle me poussait à continuer à te demander. Je t'assure que la troisième fois, était la dernière pour moi. C'était sur un coup de tête. Dans ma fierté d'homme, c'était trop. Ça m'a ... redonné l'envie de me venger. Mais, elle l'a su. Elle sait tout DD ou elle finit par savoir. Et moi, j'ai cru que tu ne m'aimais pas. J'allai rompre avec toi. Vraiment. J'allais disparaitre et ça aurait été parfait. Mais elle m'a convaincu de rester. J'avais rebroussé chemin et elle m'a fait promettre d'organiser une demande de mariage spécifique. Elle m'a dit que tu accepterais. Elle m'a dit qu'en te demandant de m'épouser au QG, tu accepterais parce que c'était ta famille. Ton univers alors si je te demandais au QG, c'est comme si j'acceptai le QG dans notre vie.
— Putain ! La garce !
Elle ricana en secouant la tête.
— Elle me connait presque mieux que moi ! rétorqua-t-elle. C'est fou ! Tu as été très con Isaac ! commenta-t-elle. Tu aurais dû me dire la vérité dès que je voyais que tu t'enfonçais...
— Je sais, exhalai-je.
— Mais ... Je peux te comprendre, dit-elle doucement. Elle avait tout prévu. Comme son père ...
— Ouais. Bref, elle a commencé à m'appeler pour que je fasse quelques trucs pour elle. Je me sentais redevable, parce que j'allais t'épouser.
Je sentis son regard brûlant sur moi et ses doigts serrer davantage les miens encore. Je devais lui dire toute la vérité et rien que la vérité.
— C'est ... C'est moi qui est récupéré la mallette contenant BIG SISTER.
Sans grande surprise, elle relâcha ma main et hoqueta sous le choc.
— Quand ?
— Quelques temps avant que les Davis ne débarquent. Je ... Je t'avais dit que je partais en mission, mais ce n'était pas vrai. J'ai dû me rendre au nord de la ville pour récupérer une mallette dont je ne connaissais pas vraiment le contenu pour le ramener à un type au sud de la ville. Quelques jours, plus tard, nous avions reçu la demande de Serena. On lui avait dérobé son travail. J'avais fait immédiatement le lien.
Elle se leva d'un bond comme prise d'un électrochoc, à bout de souffle.
Je la regardai et continuai. Je devais le faire.
— Je ... Je suis responsable du ... du cancer de Zeyn DD, avouai-je. Elle m'avait demandé de me rendre à l'hôpital pour procéder à un contrôle des vaccins. Ce jour là, j'ai failli croiser Zeyn, car il était à l'hôpital mais il ne m'avait pas vu. J'avais fait ce qu'elle m'avait demandé et lui avait demandé la raison de ce genre de choses. Je te jure DD que je n'avais pas pensé qu'elle allait lui faire du mal.
Elle hoqueta et recula de plusieurs pas. Je me levai à mon tour. Son regard se baigna immédiatement de larmes.
— Je ne savais pas que c'était ça ! Je ne savais rien DD !
— Mais bordel ! Comment tu as pu être aussi débile Isaac ? s'écria-t-elle. Comment ?
— Je sais ...
— Non Isaac ! me coupa-t-elle avec véhémence. Tu sais quoi ? Tu n'as jamais eu l'étoffe d'un agent et tu ne le seras jamais ! vociféra-t-elle. Rends-toi à l'évidence, tu n'étais pas fait pour faire ça. Tu aurais dû continuer dans ta voie. Elle t'a utilisé pour nous détruire. Me détruire ! appuya-t-elle en tapotant sur sa poitrine. Et elle a réussi. Tu n'aurais jamais dû être un agent. J'aurais dû me méfier de toi ...
BIM. Ses mots sonnaient comme des lames tranchantes en moi. Je détournai son regard en regardant un point au loin avant de reporter mon regard sur elle. Je n'avais pas encore fini mon histoire.
— C'est elle qui a fait brûler notre maison. Parce que, quand j'ai réalisé qu'elle allait trop loin et que je voulais la faire tomber, elle voulait me montrer qu'elle était la maitresse du jeu.
— Mais le mal a été déjà fait ! s'écria-t-elle. Tu aurais dû en parler ! Tu aurais dû me le dire !
— Quoi ? élevai-je ma voix. Tu m'aurais rayé de ta vie sans me laisser le bénéfice du doute ! Je devais continuer ! Elle menaçait de te tuer ! Et de tuer Skyler ! Comment pouvais-je prendre ce risque hein ? m'énervai-je.
— Ce n'est pas ce qu'elle est en train de faire Isaac ? riposta-t-elle avec virulence.
Je soupirai et posai mes deux mains sur ma tête.
Elle croisa les bras et me toisa avec mépris.
Je l'avais définitivement perdu. Et ça allait s'empirer. L'once d'espoir avait complètement disparu.
— Au point où j'en suis, je vais continuer. C'est moi qui ait retrouvé ... Raphaël Wallen et ... qui l'ait amené à l'un de ses sbires. C'est moi pour le plan « Cartel ». Je lui ai tout dit, poursuivis-je, c'est pour ça qu'elle a pu faire apparaitre les hologrammes de Sophia, Wallas et Gretchen. Je ne sais pas s'ils sont vivants, mais je ne pense pas. C'était pour vous perturber. Elle savait que ça t'anéantirait. Dès qu'elle voyait que ... que le plan ne marchait plus vraiment, elle changeait. Et c'est moi aussi pour Roald Antenucci. Si je ne lui avais pas dit, elle aurait tué toutes tes recrues. Elle a tenté de me faire dire où aller se trouver le nouveau QG mais je n'ai rien dit. J'étais juste un pion sur l'échiquier de son jeu. Je ne savais pas quoi faire à part d'abdiquer December-Dan. J'ai été lâche je sais mais ...
Je levai la manche de mon pull et lui montrai l'endroit précis où la puce qu'elle m'avait injecté était logé. Et l'endroit était gonflé à force de résister à ses « appels ».
— Elle m'a foutue une puce de contrôle le jour où on a appris que Zeyn était le père. C'est ce jour là que j'ai aussi appris que le cancer, il l'avait par ma faute. C'est là que j'ai appris que Blake Jenson était une femme et que c'était Gaby Weber. Elle avait sous la coupe mon Oncle Barnel qui m'a poussé à intégrer le QG pour t'anéantir et le venger. Tu sais, Will avait raison sur sa méfiance ...
Elle déglutit et plaça une main devant sa bouche comme si elle s'apprêtait à vomir.
— Avec cette puce, elle pouvait faire en sorte que je te tue et que je tue Skyler. Alors, je ne voulais pas prendre ce risque. Et ... Miranda lui donnait toutes les données du QG. Elle voulait que je te dise que tout ce que tu avais, lui revenait de droit DD. Le fait d'être « Espoir », d'être la future patronne du QG, ta vie de famille, tes amis, ton succès ! Elle t'envie à ne plus pouvoir en respirer DD ! dis-je en m'approchant d'elle. Elle a la haine que Trevor t'ait vu plus comme sa fille qu'elle ou Marysa. Elle veut que ton bébé et toi mourriez ! Elle veut que Zeyn meurt parce qu'il a tué Trevor. Elle a tué sa fausse cousine pour te rendre triste. Elle a été dans le plan de Trevor du début à la fin sans que Will ne sache son existence ! Elle continue le travail de son père mais elle, c'est toi qu'elle veut ! C'est un monstre ! conclus-je.
Je tentai de la toucher mais elle me repoussa avec violence.
— Je crois que j'en sais assez Isaac. Ça me répugne.
— Je ne te demande pas de me pardonner. Je te demande juste de comprendre mes décisions ! Tu crois que ça a été facile pour moi ? Tu crois que je ne suis pas anéanti par tout ça ?
Elle me fixa durement et secoua la tête.
— Je ne peux plus. C'est trop dur Isaac ! Tout ça aurait pu s'arrêter depuis longtemps !
Je ne dis rien. Elle avait raison. Si j'avais eu plus de cran, cette histoire aurait pu avoir une autre tournure.
Elle déglutit et lâcha :
— Je veux que tu récupères Big Sister auprès de Gaby.
Je la fixai et elle continua.
— Tu es le seul à pouvoir récupérer cette chose. Tu es la seule chose qui te relie à moi, dit-elle en plongeant son regard dans le mien.
Je savais qu'elle n'avait pas l'intention de m'utiliser mais elle n'avait pas tort. J'étais le seul à récupérer cette merde, quitte à faire le suicidaire en la retrouvant.
— C'est pour inverser le cancer ? la questionnai-je.
Elle ne répondit pas. Son silence répondit à sa place. Je devinai que c'était le cas et qu'elle avait peut-être trouvé un remède.
— Il faut que tu le fasses le plus vite possible. Tu as moins de 24 heures, en fait. Trouve un moyen Isaac, parce que sinon je te tue avant qu'elle ne le fasse, cracha-t-elle froidement.
Elle m'observa longuement et je compris qu'elle ne plaisantait pas. Je l'avais perdu. Je n'avais plus aucune chance.
— Appelle-moi sur ce téléphone pour m'expliquer ton plan. Je dois y aller.
Elle posa un vieux cellulaire sur la table basse et me tourna le dos prête à s'en aller.
Je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. Elle avait le droit de m'en vouloir mais certainement pas s'imaginer des choses sur mon amour pour elle.
— DD ?
— Quoi ?
— Je t'aime, déclarai-je.
Elle ne bougea pas et ne se retourna pas.
Je décidai de me rapprocher d'elle. Je me risquai de la retourner pour regarder encore une fois ce regard vide que j'avais provoqué.
Elle ne se débattit pas et elle me fit face.
Ses joues étaient trempés et cela me heurta d'autant plus. J'étais la raison de ses larmes. Je pris son visage entre mes mains et collai son front contre le mien.
— Ne doute pas de ça December-Dan. C'est tout ce que je te demande. Haïs-moi, souhaite ma mort, tout ce que tu veux ... mais ne remets pas en cause mes sentiments pour toi. Ils sont là. Je ne te demande pas de me pardonner mais sache que je t'aime. Ça a toujours été le cas.
Elle posa ses mains sur les miennes avant de m'enlacer avec force comme si sa vie en dépendait.
— Je sais, rétorqua-t-elle faiblement. Je sais Isaac et moi aussi je ... t'ai aimé. Tu es toujours là, dans mon coeur.
Je la serrai le plus fort possible, rassuré de ses mots avant qu'elle ne s'écarte de moi.
Elle releva sa tête vers moi.
Ses larmes avaient disparu et son masque sans émotion réapparut.
— J'attends ton plan et il a intérêt être parfait.
Elle me regarda brièvement par-dessus son épaule avant de s'en aller.
Je sortis l'alliance que j'avais rangé dans la poche de mon jean et la regardai.
J'allai aider DD et s'il me fallait toute la vie pour gagner son pardon, je le ferai.
***
DECEMBER-DAN
Putain ...
Je ne savais même pas quoi penser de tout ça...
Je m'étais imaginée des tas de choses. J'avais même imaginé qu'on se batte, mais tout ceci n'était pas arrivé.
Il avait été honnête. Il m'avait tout dit. Je savais qu'il ne m'avait rien caché. Qu'il avait tout dit même s'il savait que ça m'anéantirait. Et c'était l'une des qualités qui m'avait faite tomber amoureuse de lui. Et je l'étais encore ... un peu. Savoir la vérité m'avait fait du bien dans un sens.
Je dus m'asseoir quelques minutes sur les marches miteuses de ce bâtiment délabré où la moisissure et l'humidité étaient les maitres pour remettre de l'ordre dans mon esprit. Pour évaluer la situation.
Je regardai droit devant moi avant de fermer les yeux tout en priant pour que cette histoire se finisse au plus vite. Pour que nous essayions tous de reprendre une vie ... normale. Plus paisible...
À peine arrivée ce matin, au QG, nous avions échafaudés notre plan d'attaque.
Un plan où Gaby ne pouvait pas s'en sortir. Tant que je ne l'avais pas arrêté, je n'aurais pas le droit de me reposer et de profiter de celle qui faisait battre mon coeur. Ma grande Skyler. Je voulais la prendre dans mes bras, une bonne fois pour toute quand tout sera réglé et que le danger sera éliminé pour lui dire que sa maman ne la quitterait plus jamais. Je n'avais pas eu le temps de la voir ma petite fille et ça me fendait le coeur mais ce n'était plus qu'une question d'heure avant nos retrouvailles définitives. Mon petit trésor ... en revanche, j'avais vu tous les autres et mon patriarche ...
Nous venions d'arriver au nouveau QG que je n'avais pas vu et c'était magnifique. Le père Davis avait vraiment été généreux avec nous et ça faisait carrément futuriste. Même le Dr Blanc le trouvait très bien. Ce QG sera indestructible, j'en avais la conviction.
À mon grand étonnement, un petit comité était là pour m'accueillir malgré qu'il soit que 7 heures du matin.
Je fus émue comme pas possible face à mes recrues qui m'avaient comblés d'amour et qui étaient prêts à tout pour en terminer avec Gaby.
Ensuite, il y avait John qui était tout aussi ému de me voir mais il se contenta d'une simple accolade. Ça avait toujours été comme ça entre nous même si je savais très bien ce qu'il pensait.
Puis, vint le tour du Maitre Chang que j'enlaçai fortement. Ça choqua beaucoup de monde car tout le monde le pensait incapable de montrer ses sentiments mais c'était faux.
J'étais au bord de lâcher toutes les larmes de mon corps mais je me retins tandis qu'il me disait qu'il était heureux de me voir.
— Elle est morte, glissai-je dans son oreille. Je n'ai pas pu la sauver Maitre.
Il se raidit à mon annonce et sans qu'il ne me le dise, je compris qu'il avait mis cette bonne femme sur mon chemin. Pour me protéger et pour veiller sur moi d'une certaine façon.
En fait, ils se connaissaient. Il m'avait brièvement expliqué qu'ils se connaissaient par le passé sans m'en dire plus.
Je vis la tristesse pour la première fois dans son regard tandis qu'il me laissait saluer ma meilleure amie qui pleurait depuis mon arrivée sans s'arrêter.
— Oh ma DD chérie !
— Sara. Pardonne-moi.
Je la serrai aussi fort que possible, heureuse de retrouver sa petite tête et sa beauté.
— Tu m'as manqué merde ! Je n'en pouvais plus sans toi ! me confia-t-elle.
— Moi aussi Sara. Je te jure que ça a été affreux.
Je finis par me détacher d'elle et j'essuyai ses joues avant de me diriger vers Grappy et Papa qui se tenaient côte à côte. C'était tellement rare de les voir ensemble sans se disputer que j'esquissai un sourire.
Grappy sourit comme il avait l'habitude de faire tandis que Papa avait les yeux rougis. Et ce fut la chose qui me fit pleurer à nouveau.
J'enlaçai Grappy qui me rappelait combien il était fier de moi avant de me lancer dans les bras de mon papa que j'aimais plus que tout. J'étais et je serai définitivement une fille à son papa. Pour le meilleur et pour le pire. Peu importe l'âge.
— Papa ! Je t'aime tellement.
— Mi vida ! Je t'aime encore plus.
Je plongeai mon nez contre son cou pour humer son parfum réconfortant qui me berçait lorsque j'étais enfant. Je le serrai tellement fort que j'allai lui provoquer des courbatures mais je m'en fichais. Il m'avait tellement manqué.
— Pitié Princesse Sugar, si tu veux un jour me pousser une fauteuil roulant, arrête de me faire des choses pareilles. D'accord ?
Je m'écartai de lui en riant de joie tandis que Jarred se joignit à nous.
— Mes enfants, dit-il en embrassant mon front. Finissons-en avec cette Gaby. Une bonne fois pour toute.
J'avais acquiescé avant de retrouver ma meilleure amie et nous réfléchîmes tous à un plan.
Tout d'abord, nous allions quadriller le secteur de Gaby pour arrêter le plus possible de sbires à puce qu'elle avait sous sa coupe. Bien sûr, il fallait la trouver d'abord et c'était moi qui m'en était chargé en leur mentant à contre-coeur.
J'avais dit que j'allai l'attirer mais c'est bien plus simple. Isaac allait servir d'appât. Je ne l'avais dit à personne et vous pouvez me prendre pour un monstre mais Isaac était celui qui relié les deux camps. Il n'y avait que Chang qui devait se douter de cette option alors ils avaient juste trouvés l'idée très bonne sans plus poser de question. À vrai dire, tout le monde faisait comme si Isaac n'existait pas.
Néanmoins, je voyais bien qu'ils voulaient me demander comment j'allai face à mon abandon le jour de mon mariage. Personne ne le fit. Même pas Will avec sa grande gueule ou Sara et encore moins mon âme soeur de frère.
Personne.
Alors, c'était parfait. J'avais pu prétexté un truc à régler pendant qu'ils aidaient tous le Dr Blanc avec les remèdes si nous n'avions pas de moyen de propagation pour le remède. Si nous n'avions pas BIG SISTER, il fallait bien un autre moyen de guérir tout le monde avec un autre BIG SISTER.
Ils devaient tous penser que j'allai aller chercher Zeyn et ça faisait partie de mon plan de la journée.
Je n'avais pas encore appelé les Davis parce que je voulais d'abord voir Isaac. Le confronter à la vérité et il l'avait fait. Il ne s'était pas défilé. Il avait assumé. Entièrement.
Même si je voulais le détester ... c'était plus fort que moi. J'avais proféré des paroles blessantes mais ... il avait raison. Il n'avait été qu'un misérable pion sur l'échiquier. Gaby avait su parfaitement jouer avec lui et je ne pouvais pas le blâmer pour sa naïveté. C'était dans sa nature de donner rapidement sa confiance aux gens qui l'aidaient. Il était un peu comme Jarred. Je ne pouvais pas le détester pour sa gentillesse et le fait qu'il soit rêveur. Je ne pouvais pas. Il m'avait bien trop changé au fil des années ...
Mais, il était ma solution. Ce qu'il allait faire était peut-être suicidaire car il était clair que Gaby n'allait pas l'accueillir à bras ouvert mais, je n'avais pas le choix et je savais qu'il en avait conscience.
Je finis par me relever, toujours aussi chamboulée par toutes ces émotions qui devaient rapidement cesser pour la santé du bébé et je sortis mon téléphone pour appeler Drew.
Il était peut-être au boulot à cette heure-ci, cependant il finit par répondre juste avant que ça ne tombe sur sa messagerie.
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— Allô ?
Sa voix me fit sourire et me mit du baume au coeur.
— Drew. C'est moi.
— DD !? Tu es revenue ?!
Il était excitée au son de sa voix et ça me fit doucement rire. Il ne s'y attendait pas. Ça se sentait.
— Oui. Je reviens toujours Davis. Où es-tu ?
— Je ... Je suis à la maison. Avec Zeyn et les parents, dit-il. Son ... état n'est pas bon.
— J'arrive, raccrochai-je sans en demander plus.
Je gagnai rapidement ma voiture, le coeur battant de crainte.
Je savais que son état s'était empiré. Will et Jarred me l'avaient dit. Mais à la voix de Drew, je venais de comprendre que c'était carrément critique et j'étais contente d'avoir ce foutu remède pour le sauver à cet instant.
Je fis le plus vite possible pour arriver chez eux.
Une fois arrivée, je courus jusqu'à leur porte et sonnai comme une malade.
Ce fut Jessie qui vint m'ouvrir, les yeux larmoyants.
— Oh December-Dan.
— Madame Davis.
Je la pris rapidement dans mes bras avant de lui demander où se trouvait Zeyn.
— Il ... Il est dans le salon.
Je ne l'attendis pas et m'y précipitai.
Je m'arrêtai en trouvant Zeyn allongé sur le canapé avec une couverture sur lui, le teint blafard et les yeux cernés de noirs. Ses lèvres étaient desséchés à cause de ses vomissements et il avait perdu du poids. Beaucoup de poids. Je ne le reconnaissais presque plus.
Ses yeux étaient mi-clos et il semblait si faible que je crus tomber à genoux tandis que les paroles d'Isaac me revenait à l'esprit.
Si seulement Zeyn n'était pas aller à l'hôpital ce jour là ... Évidemment, Gaby avait dû savoir qu'il avait une consultation ce jour-là ...
Je m'avançai lentement vers Drew qui était tout aussi anéanti que ses parents et je plongeai dans ses bras.
Je n'avais pas le souvenir d'avoir vu Drew pleurer alors en le voyant comme ça, j'étais tout simplement dépassée.
— Il va mourir DD, dit-il en pleurant dans mon cou. Ça faisait plusieurs jours qu'il est comme ça. Entre le conscient et l'inconscient ...
— Non. Il ne va pas mourir, le coupai-je sèchement.
Je l'écartai de moi et le forçai à me regarder.
— Regarde-moi. Il ne va pas mourir. OK ?
Je me tournai vers Peter Davis et Jessie qui n'avaient pas l'air convaincu. Évidemment, ils ne savaient pas que j'avais ce remède.
— Pouvez-vous me laisser seule avec Zeyn ? S'il vous plait ?
Ils acquiescèrent.
— Je vais appeler Riccie, dit-elle.
Drew suivit ses parents après l'avoir assuré que Zeyn allait aller mieux.
Je me retrouvai seule avec lui et m'avançai vers son chevet.
Je me mis à genoux et pris sa main gelée. Ses doigts étaient si blêmes et presque bleu. J'y déposai mes lèvres et repoussai ses cheveux noirs de son front qui était fiévreux. Je caressai doucement ses cheveux jusqu'à qu'il reprenne conscience. Il finit par bouger doucement et clignota des yeux.
— Hey ! C'est moi Zeyn.
— Est-ce ... que je ... je suis en train ... d'halluciner ? questionna-t-il.
Je souris doucement avant d'essuyer rapidement une larme traitresse de ma joue.
— Non Zeyn. Je suis revenue. Et je suis là pour t'aider à aller mieux.
Il ferma les yeux et il sourit faiblement.
— Je crois ... que ... que c'est le meilleur rêve de ... de ma vie, dit-il doucement.
Malgré sa faiblesse, il arrivait à me faire rire.
— J'ai envie de te frapper mais tu n'es pas en état. Peut-être plus tard.
Il rouvrit les yeux et ses beaux yeux bleus croisèrent les miens. Il posa sa main sur ma joue et je m'y appuyai.
— Tu es revenue ... Tu vas ... bien ?
— Oui. Je t'avais dit que je reviendrai et je vais bien. Nous allons bien.
Il esquissa un bref sourire et rabaissa sa main.
— Je ... suis content alors.
Je sortis de la poche de mon blouson, la seringue contenant le remède sans plus tarder.
— On va avoir un garçon, dis-je en relevant doucement la manche de son pull. Ça te plait ?
Mon Dieu ! Toutes ses veines se voyaient sous sa peau blanche comme un linge. Je faillis paniquer en me disant qu'il était probablement trop tard et que son état était déjà voué à l'échec mais je me ressaisis rapidement.
— Un ... Un garçon ? répéta-t-il.
Il n'était pas vraiment conscient car ses yeux s'étaient refermés alors je n'étais pas certaine qu'il allait s'en souvenir.
— Oui, répondis-je. Un petit garçon.
Drew arriva au parfait moment.
— Tu as forcément de l'alcool et du coton, lui dis-je.
— Oui. J'arrive, dit-il précipitamment en s'en allant après avoir vu la seringue que j'avais apporté avec moi.
— Un petit garçon, dit-il faiblement. J'ai ... J'ai réfléchi au prénom. Tu ... Tu sais.
— Je sais Zeyn. Et tu me les diras quand tu iras mieux. Ne les oublies pas.
Drew revint avec le nécessaire et je fis ce qu'il fallait faire.
Je retirai le capuchon de la seringue alors que Zeyn disait des paroles incohérentes.
Je croisai le regard de Drew qui était inquiet. Lui aussi pensait comme moi. Peut-être qu'il n'allait pas s'en sortir mais il ne fallait surtout pas que nous pensions à cela. Gaby n'allait pas me prendre ça.
— Il va aller mieux d'ici une heure Drew. Peut-être plus vu son état mais je serai partie. Je ne peux pas rester. Tu devras m'appeler pour me dire son état. Il faut qu'il vomisse. C'est le seul moyen pour que la nano puce quitte son corps. Si ce n'est pas le cas, dis-moi.
— Je le ferai DD.
J'opinai de la tête avant de planter l'aiguille sous sa peau.
Un léger soupir lui échappa tandis que le liquide traversait son organisme.
Une fois que tout est était injecté, je retirai l'aiguille et posai un pansement sur son bras.
Je souris en me rappelant quand je l'avais soigné. Trois fois. La première fois c'était lorsqu'il était venu chez moi et que je lui avais collé un pansement Barbie au front, la seconde fois, c'était après leur entrainement à tous les deux alors que nous étions en fuite et la troisième fois, c'était lorsqu'il s'était pris la balle.
J'avais apparement soigné son coeur avant de le détruire mais je m'étais faite la promesse de ne plus le briser son coeur.
Je me redressai et embrassai profondément son front.
— Guéris vite Zeyn. Reviens-nous vite.
Il s'était endormi.
Et j'espérais que ce n'était pas trop tard pour le remède. Je priai fortement.
Je posai la seringue sur la table basse et fis face à Drew.
— J'ai fait tout mon possible, déclarai-je. Ça devrait marcher. On doit y croire.
Il acquiesça mollement et je l'attirai contre moi.
— Je ne veux pas le perdre DD.
— Et tu ne vas le perdre. Pas aujourd'hui en tout cas. Il va aller mieux. Veille sur lui. C'est ta mission.
Il resserra son étreinte et j'en fis de même, heureuse d'être dans ses bras.
— Tout va s'arranger Drew. Je vous en fait la promesse.
— Je te crois alors.
Je m'écartai de lui et lui embrassai la joue.
— Je vous laisse. Je reviens dès que je peux. J'ai beaucoup de choses à faire ...
— Vous avez besoin d'aide au QG ?
— Tu ne feras pas partis de ce combat Drew, souris-je en coin. Restez ici. C'est plus sûr. Je ne veux perdre personne de plus.
— D'accord. Alors fais attention à toi. Et ... Et pour Skyler ?
— Apparement, Marysa et Ston vont s'en charger. Je ne veux pas qu'elle voit Zeyn comme ça. Dès que ça va mieux, elle peut venir ici. Ou tu peux aller la voir chez Marysa. Peu importe.
— OK. Tu as raison. C'est mieux pour elle. Allez ! Va la détruire cette garce !
Il m'embrassa tendrement sur le front et je souris au contact de ses lèvres contre mon front.
— Je t'aime DD. Nous t'aimons. Zeyn et moi.
Je souris heureuse de voir un peu de lumière même si les ténèbres étaient menaçants.
— Moi aussi Drew. Je vous aime.
Et je m'en allai pour accomplir le reste de mon plan. Notre plan.
***
(NDA : À ÉCOUTER AVEC " YOU SHOULD KNOW WHERE I'M COMING FROM" DE BANKS PARCE QUE JE SUIS LOVE ET RELOVE DE CETTE CHANSON ET QUE C'EST UNE ARTISTE TOP 😁 ET JE NE M'EN LASSE PAS JUSQU'À LA FIN DU CHAPITRE )
https://youtu.be/BQDoIzNKVSY
MARYSA
Depuis le départ de DD et son retour fracassant, ce matin, tout le monde est prêt à lui donner main forte. Moi la première. J'étais prête à retirer mes talons Jimmy Choo pour me battre. Cette connasse de demi-soeur aller voir de quelle voix je me chauffais s'il le fallait ! C'était une malade ! Une détraquée ! Clairement ! Pour qui elle se prenait ?
Elle m'avait séparé de ma cousine ultra enquiquinante que j'avais fini par aimer avec le temps. Elle nous avait retiré notre lumière pour sa démence et continuer la vengeance de mon cinglé de géniteur ...
Et pourquoi faut-il que j'ai une famille détraqué comme ça ? J'ai toujours su que j'étais dans la normalité moi. Mon père était un malade et ma demi-soeur aussi ...
Je pouvais le devenir aussi si elle s'en prenait à moi. J'allai lui montrer à quel point la folie était finalement de famille à cette dégénérée du cerveau.
Je pressai le pas et attendis Ston tout en restant vigilante près de l'école.
Nous devions récupérer Skyler à l'école. Tout le monde était à l'affût. Et tout le monde était vigilant.
Hope se sentant délaisser ainsi que grand-mère Theresa, elles avaient proposées à DD que je veille sur Skyler pour les aider au QG. Et c'était une excellente idée. Skyler ne devait pas être trop prêt de cette affaire.
Puis, Gaby allait penser à tout le monde sauf moi alors c'était mieux ainsi.
Elle serait en sécurité avec moi le temps que tout soit réglé. C'était une affaire de quelques jours de toute façon.
Eh bon sang ! J'étais pressée de revoir DD ! Tout le monde l'avait vu sauf Ston, Skyler et moi étions les derniers. En même temps, nous étions les meilleurs pour la fin. Sa petite princesse, son meilleur ami dégénéré dont j'étais éperdument amoureuse et moi, sa cousine peut-être tout aussi folle. Mais qu'est-ce qu'on pouvait la rendre folle et la faire marrer à tous les trois !
Juste au fait d'y penser, je souris mélancolique. Elle m'avait effroyablement manqué. Même si avec les autres on se serrait les coudes et que j'essayai toujours de positiver pour ne pas me laisser envahir par la tristesse, ça n'avait pas été facile. Deux mois, ça avait été long.
Alors DD avait intérêt à ne plus bouger ses fesses après que Gaby soit anéantie.
Sinon, je lui botterai les fesses à cette fille qui brise le coeur de tout le monde pour jouer au super héros. Oui, je pensais égoïstement mais elle devait penser à elle et à nous. Sa famille.
Il finit par arriver en trottinant tout beau et je lui bondis dans les bras. C'était toujours rassurant de savoir que tout allait bien et qu'un fou n'avait pas surgi de nulle part.
— Ça va mon amour ? me demanda-t-il.
— Parfaitement maintenant. Tu es en retard ! le réprimandai-je en le frappant au torse. Skyler doit être la dernière !
— Je sais. Mais le boulot m'a retenu. Mais je suis là.
Je pris une légère moue.
— Tout va aller pour le mieux. Viens.
Il me prit la main et nous marchâmes.
— Tu sais, je suis juste pressée qu'on en finisse avec cette vermine de Gaby ! dis-je.
— Moi aussi et ça va être le cas.
Il avait été mis au courant bien sûr. Pour plus de sécurité. Même s'il ne savait pas tous les détails, il en connaissait les grandes parties.
Nous entrâmes dans l'école et Skyler accourut aussitôt vers nous étant la dernière à sortir. Ston la réceptionnait tandis que son enseignante nous assurait que Skyler avait passé une bonne journée.
— À demain Skyler.
— Oui.
Ston lui faisait des bisous partout ce qui la fit rire.
— Maman, je la vois quand ? Mamie Hope m'a dit qu'elle était revenue ce matin. Je veux la voir ! Elle et le bébé !
— Et tu vas la voir ma puce ! Promis. Moi aussi je suis pressée de la voir pour lui passer un sacré savon.
Bah oui !
Son mariage avait été organisé par mes soins et malheureusement personne n'avait pu voir mon travail ...
Bon j'abusai, je sais. Mais qu'est-ce que j'aimerais croiser Isaac pour lui botter le cul à ce salaud ! Il avait été fou de l'avoir laissé comme ça ! Oh là là ! Juste d'y penser, je commençai à avoir de l'hypertension.
Respire Marysa ! Respire ! Ce mec a disparu de vos vies ... Et il valait mieux ! Oh l'ingrat ! On l'avait accueilli dans notre vie ! Ce chien ... Argfff. Je ne devais plus y penser. Mais ... J'étais si en colère contre lui. Et ça me faisait peur moi ! Et si Ston me lâchait comme ça aussi ?! Oh non ! Je ne m'en remettrai pas ! ...
— Moi aussi je veux la voir, dit-il ce qui me fit quitter mes pensées. C'est quand même ma première épouse ! clama Ston. Elle m'a fui comme ça ! Elle m'a brisé le coeur tu sais Sky !
Skyler rit doucement et je levai les yeux.
Je ne devais même plus interférer dans les blagues douteuses de Ston concernant DD. Je savais très bien qu'ils étaient comme ça bien avant qu'on ne soit ensemble alors j'acceptai à contre coeur. Même si mon côté jaloux me donnait envie de lui fracasser le crâne.
Nous gagnâmes le parking sous les stupidités que racontaient Ston après avoir reposé Skyler au sol.
— Vous voulez manger quoi les filles ce soir ?
— Moi, je veux de la pizza. Vous croyez que je peux appeler Maman ? Je veux entendre sa voix !
— On verra ma princesse, dit Ston, mais va pour la pizza ! Ça te va Marysa ?
— Oui, dis-je en sortant les clés de ma voiture. Même un hamburger, je le boufferai ! Je reprendrai mon régime dès que j'aurais vu DD. Sa silhouette de femme enceinte me fera tellement flipper que ça me motivera !
Ston roula des yeux.
— Quoi ? C'est vrai ! Bon, où sont ces clés ?! Ah ! Les voilà ! Bon allons-y !
Sauf que tout ne se passa pas comme prévu.
Des hommes arrivèrent parfaitement habillés. Trois précisément. Ils nous encerclèrent sans nous laisser le temps de réagir et la panique me gagna aussitôt.
OH NON !
Nous nous cachâmes derrière Ston qui comprit aussi bien que moi la situation. Skyler me prit la main et je serrai la sienne.
— Les filles ... courrez ! Et appelez à l'aide ! nous intima-t-il.
Ston se lança vers l'un d'entre eux alors je ne me fis pas prier, morte de trouille alors que les deux hommes tentèrent de nous rattraper. Mon Dieu mon Ston !
Je me retournai rapidement pour voir où en était nos persécuteurs. Et ils ne tardèrent pas à nous rattraper. L'un m'attrapa violemment et j'hurlai comme une folle tout comme Skyler.
— LÂCHEZ-MOI PETIT CON ! hurlai-je.
— Marysa ! MARYSA ! s'écria Skyler.
Elle mordit la main du type qui posa sa grosse patte sur ma bouche et il jura.
— La garce, elle m'a mordu !
Il sortit je ne sais quoi de sa poche avant de l'injecter dans le bras de Skyler qui arrêta lentement de se débattre.
— Non ! Je vais vous tuer, bâtard !
Je donnai un coup de coude à mon agresseur puis un coup de sac qui le fit chanceler.
Par la suite, je donnai un coup dans ses bijoux de famille avec mon genoux et il se recroquevilla de douleurs.
— On ne touche pas à une Lawson du con ! Tu vas voir !
Je voulus lui donner un coup de poing comme DD me l'avait appris mais il m'arrêta rapidement. Merde ! Je me débattis comme une dingue sauf que la dernière chose que je vis, c'était Ston en train de se défendre comme jamais et je sombrai.
***
DREW
Après le départ de DD, j'avais veillé auprès de Zeyn.
Je ne l'avais pas lâché un seul instant.
Mes parents étaient partis se reposer dans leur chambre après la courte nuit que nous avions passés.
Zeyn avait souffert toute la nuit. Ça avait été affreux de ne pouvoir rien faire à part lui donner des anti-douleurs.
Nous avions voulu l'emmener à l'hôpital mais le médecin du QG qui bossait à l'hôpital nous avait dit que c'était inutile. Qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre s'il n'avait pas rapidement le remède.
Dieu merci, DD était arrivée au bon moment, à la dernière minute. Avec le remède.
Et même s'il dormait profondément, j'avais l'impression qu'il reprenait des couleurs. Son teint n'était plus aussi fantomatique et sa respiration était plus régulière.
C'était définitivement un bon signe. Je voulais y croire.
Riccie m'appelait toutes les dix minutes pour savoir comment il allait.
Elle était morte d'inquiétude et elle attendait juste que Clay rentre avec les enfants à la maison pour venir nous rejoindre. Ça avait été difficile pour nous tous.
Deux heures étaient déjà passés et Zeyn ne montrait aucun signe de réveil. Je vérifiai pour la énième fois qu'il y avait toujours un rythme cardiaque et c'était le cas.
Je commençai légèrement à perdre espoir mais je croyais en DD. Et si elle disait que ça allait marcher, c'est que ça allait marcher.
Je commençai à m'assoupir face à ce calme et à ce silence lorsque je le sentis bouger. Je me réveillai aussitôt même si j'étais éreinté.
— Zeyn ?
— Je ...
Il posa une main devant sa bouche avant d'étendre son bras pour attraper la bassine qui était posée au sol depuis hier soir car il ne faisait qu'expulser la bile qu'il avait dans l'estomac. Avec la maladie, il n'était même pas parvenu à manger convenablement.
Je la pris et la lui donnai.
Il vomit plusieurs fois et j'étais au bord de l'évanouissement dans l'attente d'un résultat sur sa santé.
Lorsqu'il reposa la bassine au sol, haletant, il leva ses yeux vers moi.
— Je ... Je me sens mieux. Je ... Je crois que j'aime..rais manger un hamburger. Avec des ... des frites. Ouais ... J'ai faim, conclut-il avant de se rallonger.
— Oh mon Dieu Zeyn ! bondis-je de joie.
Il parvint à sourire et je le pris dans mes bras.
— Putain mec ! Tu m'as fait peur !
À cause de mes cris, les parents débarquèrent immédiatement.
— Oh mon fils ! Zeyn ! lâcha Jessie déjà en larmes.
Peter que j'avais vu très rarement pleurer, pleura tandis que Zeyn était juste entouré d'amour.
— Vous m'étouffez les gars et je sens le vomi, bougonna-t-il.
Il était encore faible mais il allait mieux. Il avait retrouvé son sarcasme.
Je ne pus m'empêcher de prendre mon stéthoscope pour écouter son coeur qui battait rapidement sans que ça soit alarmant et je pris sa tension qui était assez bonne.
— Je vais bien, dit-il en me souriant. DD a trouvé le remède ? Hein ?
— Oui, rétorqua Maman. Oh mon amour ! Dieu merci. Et merci à cet ange de DD !
— Bon retour parmi nous Zeyn ! Je ... Je vais t'acheter un hamburger ! Pleins même ! Et je vais l'appeler ! dis-je tout fébrile tellement heureux.
Je retrouvai mon frère. Zeyn était de retour. Guéri !
— Merci Drew. Merci.
Je me levai rapidement, pris ma veste, tout sourire et quittai la maison en appelant DD mais ça tomba sur sa messagerie.
Je décidai de la recontacter mais toujours rien alors je lui laissai un message.
— DD ! Zeyn s'est réveillé et il va bien. Ça a marché ! Ça a marché ! répétai-je. Il est tiré d'affaire ! Appelle-moi dès que tu peux. Votre remède marche ! Ça marche !
Je gagnai ma voiture en envoyant un rapide message groupé à tout le monde pour leur dire que le remède marchait avant de démarrer la voiture.
Je quittai notre allée privée quand une femme en robe de mariée surgit au milieu de la rue telle un fantôme.
Je freinai violemment à quelques centimètres d'elle que j'aurais pu l'écraser.
Et son sourire me fit froid dans le dos.
J'étais comme pétrifié face à Jillian dans cet accoutrement. Je l'avais complètement oublié avec tout ça.
Elle contourna la voiture et comme je n'avais pas vu, elle avait un marteau dans la main.
Elle brisa la vitre de la voiture et je n'eus pas le temps d'agir rapidement.
— Mon amour, lâcha-t-elle. Je nous ai préparé une surprise.
Et je ne sais comment, elle planta une seringue dans mon cou et je gargouillai en essayant de l'enlever mais je sombrai dans l'inconscient avec pour dernière image, son sourire sadique.
***
DECEMBER-DAN
Alors que j'allai appeler Isaac pour lui suggérer mon plan parce que je ne pouvais plus lui laisser le temps de réfléchir, un numéro inconnu s'afficha.
Je décrochai sans me poser de questions car je savais que c'était elle.
— Hey cousine ! Bon retour parmi nous ! Tu aurais pu m'annoncer ton arrivée. Ce sont les petits oiseaux qui m'ont dit que ma très chère cousine est de retour et plus combative que jamais.
— Ça, je ne te le fais pas dire Gaby.
— Tant mieux alors. C'est le cas pour moi. Oh ! Toutes mes condoléances pour Yolanda aussi. Tu sais, j'ai eu du mal à te trouver ! Paris ... ingénieux ! Je me demande quand même ce que tu as foutus là-bas car mes hommes ne savent pas ce que tu y faisais mais je t'ai trouvé quand même. Pas si infaillible que ça la Lawson.
— Je n'attends que de te voir Gaby ! On verra si je ne suis pas si infaillible.
Elle ricana.
— Ça ne saurait tarder parce que ... j'ai un petit poème pour toi. Comme cadeau de retour. Écoute bien.
Je serrai les poings en gagnant ma voiture. Elle recommençait. Comme son père ...
— Parfois, la vie nous pose des choix difficiles sur notre chemin. En général, c'est deux choix. Ma très chère DD jolie, ce choix là, va s'imposer à toi.
Je m'arrêtai en cours de route.
— Le sang de ton sang ou l'un de tes premiers amours. Tic Tac ... Le temps est compté. Qui vas-tu sauver en premier au risque de tuer le dernier ? À toi de décider leur destinée.
Elle ricana comme une folle alors que je réalisai ses paroles.
Je me sentis défaillir et je dus me tenir à un poteau.
— Tu as pris ma fille ?
— Oui. Et ma soeur aussi. Faut que Marysa soit là pour les révélations. Dommages collatéraux. À la base, je ne voulais pas trop les mêler à ça mais comme je sens qu'on doit être sur le même pied d'égalité parce que tu vas peut-être gagner la guerre, je veux gagner la bataille. Oh et c'est Drew. Au cas où tu t'ensoucierais. Ça serait marrant si tu perdais Zeyn et Drew la même journée. Apparemment, Zeyn n'a plus beaucoup temps à vivre et Drew ... Il va être lié à Jillian comme Roméo et Juliette. Si ce n'est pas romantique ! J'adore les histoires d'amours tragiques ! Allez ! Je te laisse faire ton choix. À tout à l'heure ... Peut-être.
Elle raccrocha et je tombai tout simplement dans l'inconscience.
***
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