Chapitre 5
Hé mes crêpes Waouhhh (je viens d'en manger une et *_*),
Juste, je vous aime encore et encore. Ça fait du bien d'être back dans le game un peu haha !
Je vous fais des bisouus ♥♥♥.
PEACE AND LOVE-
-JFL.
PS: En média, ce à quoi ressemblerait Skyler Brennen Lawson, si elle existait réellement ! Évidemment dans ma tête, c'est différent hein ^^. ( On me l'a demandé hein ).
****
DECEMBER-DAN
Comment vous dire que ... j'avais passé une nuit très courte.
Je n'avais pas trouvé le sommeil alors je m'étais mise à bosser.
Au petit matin, John m'avait appelé pour m'avertir que les nouvelles recrues allaient arriver, bien plus tôt que prévu.
Du coup, je préparai rapidement Skyler pour son cours de danse où je la déposai avant d'aller au QG.
J'étais enfin arrivée au QG, habillée d'un jogging et de ma casquette. Mes cheveux n'étaient absolument coiffés. Je n'avais pas eu le temps de me préparer correctement, puis c'était l'affaire de deux heures. Je pénétrai les locaux souterrains du QG en saluant quelques collègues et me permis d'aller voir rapidement Sara.
Je ne frappai pas, comme à mon habitude. De toute façon, elle ne m'aurait pas entendu avec son casque. Je m'avançai donc vers elle silencieusement et constatai avec stupéfaction qu'elle était sur un site de rencontres.
— Sara ! hurlai-je.
Elle sursauta de peur, retira rapidement son casque et ferma rapidement la page de son ordinateur. Elle me fusilla du regard tandis que je ris.
— T'es sérieuse ? Tu veux que je meurs d'un arrêt cardiaque ?
Je tentai de choper la souris pour revenir sur la page, mais elle me la prit des mains, rageuse.
— Va te faire foutre DD !
Je ris davantage en me tenant le ventre.
— Ça va Sara, ça me surprend juste !
Elle ronchonna et me dévisagea.
— Qu'est-ce que tu fais là ? On devait se voir qu'à 12 heures, non ?
— Oui. Mais les recrues sont là.
— Quoi ? Viens, on y va !
Elle tapa je ne sais quel code sur son clavier et m'empoigna le bras et nous quittâmes son bureau. Je devinai qu'elle voulait éviter le sujet, mais je lui fis un super sourire et elle leva les yeux.
— Arrête de me regarder comme ça ! se plaignit-elle.
— T'as déjà eu des rendez-vous ?
— C'est cette vipère de Marysa qui m'a suggéré l'idée. Je n'aurais jamais dû l'écouter. Elle a dit qu'elle avait rencontré son mec dessus et qu'ils se fréquentaient, depuis pas mal de temps.
— Quoi ? Marysa a un mec ?
— Apparemment. Je ne devais même pas te le dire, mais tu m'as attrapé sur le fait, alors je la balance.
Je ris très franchement tandis qu'on prenait l'ascenseur.
— Ce n'est pas une si mauvaise idée, lâchai-je. C'est même ... bien.
— Ça fait pitié, ouais ! Je ne suis jamais tombée aussi bas DD. Je ne dois plus trainer avec ta sorcière de cousine. Ça se voit que vous venez de la même famille.
Je la poussai gentiment tandis que les portes de l'ascenseur se fermaient.
Le silence s'imposa de lui-même. Il n'était pas gênant, c'était juste qu'on devait probablement penser à la même chose et je décidai d'exposer mes pensées.
— Même si tu as quelqu'un dans ta vie Sara, lui dis-je en passant un bras autour de son épaule, tu n'oublieras jamais Wallas. N'aies pas peur de ça.
— J'ai la sensation de le trahir si je suis heureuse avec un autre type.
— Mais non. Après 7 ans, tu dois avancer Sara. Tu vas avoir 26 ans...
— Merci de me rappeler à quel point je suis vieille.
— Tu n'es pas vieille, mais tu as le droit d'être heureuse ! Nuance.
Elle roula des yeux et me sourit.
— Déjà, si je parviens à avoir un collègue informaticien aussi puissant que moi, ça ne serait pas mal.
— Tu les vires tous ! lui rappelai-je tandis qu'on sortait de l'ascenseur.
— C'est vrai, admit-elle. Mais, je sais que tu vas m'en trouver un qui sera le bon.
— Je m'en charge dès lundi.
Nous arrivâmes devant la porte où les recrues se trouvaient avec John.
Je rentrai immédiatement dans la pièce où John était en plein discours. Il s'arrêta à notre entrée et nous nous saluâmes.
— Je parlais justement de toi à ces 10 nouvelles recrues.
Je me retournai vers eux.
Cinq filles, cinq garçons. Une parfaite parité. Ils devaient être âgés de 16 à 18 ans et ils se tenaient bien droit. Apparemment, ils étaient les petites pépites de l'armée, ceux qui étaient voués à être plus que des soldats, d'être des agents de l'ombre. Certains de ces soldats, préféraient aller avec la CIA et les autres préférés l'inconnu.
Ces dix là avaient choisis l'inconnu.
— Voici December-Dan alias l'agent Lee, celle qui va être votre chef durant cette année. À la fin de votre année parmi nous, vous seriez soit des agents de terrain, soit des agents de cache, soit vous travaillerez dans nos locaux.
Je m'avançai vers les petits jeunes et leur serrai la main ce qui les surprit.
Je commençai par les filles qui se présentèrent au même temps. Il y avait donc Loïs Nathan, Lea Yang, Amber Jones, Brook Burton, Charlotte Martin.
— Bienvenue au QG, les filles.
Je passai aux garçons qui étaient Nicolas Villiers, Vince Dubois, Lucas Bryant, Alex Ruez.
Et je m'arrêtai au dernier des dix sélectionnés. Il semblait timide et évita tout bonnement mon regard même lorsqu'il m'annonça qui il était.
— Wyatt Matthews.
— Tu peux me regarder, tu sais. Je ne mords pas. Du moins, qu'au bon moment, précisai-je avec un petit rire.
— Je sais, bafouilla-t-il. Vous êtes juste ... imposante, dit-il d'une petite voix.
Quelques-uns de ses camarades gloussèrent.
Je lui jetai un dernier regard avant de le lâcher sa main.
— Tu as raison. Bon, je vais vous faire visiter, annonçai-je.
— Très bien, déclara John. Bienvenue au QG. Vous êtes sous accord de confidentialité, mais vous avez trois semaines pour choisir de définitivement de rester ou de partir. Nous ne sommes pas la CIA. Nous ne vous apprenons pas à tuer derechef, mais à vous battre et d'affaiblir votre adversaire en lui laissant la vie. Nous ne faisons pas de vous des machines de guerres pour que vous soyez dangereux, mais efficace. À cet instant, vous vous engagez à protéger la vie des autres.
— Oui, Chef ! dirent-ils.
— Vous me suivez, lançai-je.
Sara quitta sa place et je suivis John.
— Comment se fait-il qu'ils soient là aujourd'hui ? le questionnai-je. Je pensais que ça serait pour lundi.
— La flotte a quitté hier la base, alors ils en ont profité pour éviter des coûts inutiles, me répondit-il. Je sais, je suis désolé d'avoir contrecarré tes plans DD. Surtout que c'est la journée de Skyler.
— Ce n'est rien. C'est le boulot.
— Je sais, mais quand même. On se retrouve plus tard, tu me diras comme ça s'est passé.
Il donna une tape à l'épaule avant de prendre l'aile Sud. Sara se posta à côté de moi.
— Je vais vous présenter vos dortoirs.
Ils me suivirent une nouvelle fois et Sara me questionna sur mes rencontres d'hier ...
— Alors, rien à signaler depuis hier ?
Je préférai ne rien dire surtout que je leur avais caché certaines choses ...
— Nope. C'est un peu ... choquant de les revoir, mais ça va. La vie continue.
Elle me jeta un bref coup d'œil avant de croiser les bras.
— Tu as bien conscience que tu vas te marier dans 2 mois, DD. Ne gâche pas tout avec Isaac. Il t'a aidé à te relever et eux, ils peuvent tous briser et tu le sais aussi bien que moi, me conseilla-t-elle. Alors, je pense qu'il serait temps que tu dises la vérité au père, pour tourner définitivement la page. De toute façon, tu avais dit que tu dirais la vérité.
Je la fixai du regard, déconcertée par ses propos avant d'éclater de rire. Elle m'observa avec dédain tandis que j'ouvrai la porte du dortoir. Je laissai passer les recrues et lâchai :
— J'ai conscience de tout ça, Sara. Tu penses vraiment que je ressens encore quelque chose pour eux ? Après toutes ces années. Tu fais fausse route. Je répète que ... le fait de ne pas les avoir vu depuis autant de temps, m'a chamboulé. Mais oui, je vais dire la vérité.
— DD, ne me mens pas. Les revoir t'a fait quelque chose. Et moi, je te répète que son vrai père a le droit de savoir, tout comme Skyler. Arrête de penser à toi, sur ce sujet-là. Juste, ne retombe pas dans cette tourmente sentimentale. Plus vite, tu auras dit la vérité, plus vite, ça sera mieux. Il est temps que tu sois prête. Sept ans ont assez duré. Ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'ils ne le découvrent par eux-même.
Elle me fixa durement du regard avant de s'en aller.
Génial ! Ils revenaient dans ma vie et je recommençai à me brouiller avec tout le monde.
Je n'en avais absolument rien à foutre d'eux. Isaac avait raison. Ils n'étaient là que trois semaines avant de retourner à New York.
Trois semaines, ça passe vite non ?
Je soupirai et rentrai dans le dortoir où chacun d'eux avaient déjà choisis leur lit. Il y avait le côté fille et le côté garçon.
— Bien. Je vois que vos choix ont déjà été faits. Vous dormirez ici pendant les mois à venir.
Une fille leva sa main et je lui accordai la parole. C'était celle qui avait les traits asiatiques, Lea Yang.
— Comment doit-on vous appeler ?
Leurs yeux sont braqués sur moi et je répondis.
— Chef ou Agent Lee, ça ira. Une autre question ?
Personne ne répondit, ils avaient l'air si tendues.
— Je ne vous interdis pas de parler, vous savez. Posez les questions qui vous perturbent. Vous allez être une équipe alors la communication est primordiale. Qui est le plus âgé parmi vous ?
— Euh moi, Che...Agent Lee, répondit un grand châtain à la carrure du footballeur américain.
— Vince Dubois, c'est ça ?
— Oui, confirma-t-il. J'ai 18 ans.
— OK. Tu seras chargé de la bonne entente. Tu feras en sorte que tout se passe bien, d'accord ?
— Oui, Agent Lee.
— Qui est le plus jeune ?
Le petit brun timide leva la main.
— Wyatt Matthews, dis-je. Tu as 16 ans ...
— Non, Agent Lee, j'ai eu 17 ans, il y a un mois, bredouilla-t-il toujours aussi intimidé.
Je m'avançai vers lui et lui demandai de me regarder.
— OK Wyatt. Tu seras chargé de me remonter toutes les informations de tes camarades et vice-versa. Je compte sur toi. Et je veux que tu ne bafouilles pas. Tu peux faire ça ? Un agent se doit d'avoir une diction irréprochable. Tu es dyslexique ou ...
— Non, madame. Je vais faire de mon ...mieux.
— Je te crois Wyatt, je te crois.
Ses autres petits camarades pouffèrent doucement tandis que je décidai de poursuivre la visite.
Wyatt était toujours derrière, la tête baissée. Alors, je le forçai à être devant pendant le reste de la visite du QG. Comment avait-il pu être ici ? Il était si différent de toutes les recrues que j'avais eues. Il avait peu confiance en lui, sa timidité le rongeait et les blagues de ses camarades ne le laissaient pas indifférent, mais il ne faisait rien, ne disait rien et il ne se défendait même pas.
À la fin de la visite et après leur avoir remis les vêtements à la marque du QG avec un sac et d'autres éléments qu'ils leur seront utiles, je décidai de les laisser dans la salle détente avec les anciennes recrues pour qu'ils leur parlent de leur expérience.
Évidemment, le dénommé Wyatt s'éloigna le plus possible comme s'il voulait disparaitre.
Je n'en fis rien et les confiai à Judith, une ancienne recrue avec un avenir prometteur.
— Les questions que vous n'avez pas osées me poser, vous pouvez les poser à Judith. Je dois y aller. Reposez-vous, car dès lundi, ça commence dans les startings blocks. Encore une fois, Judith et les autres vous confirmeront que je ne plaisante pas, niveau entrainement, souris-je. Bienvenue encore au QG. Oh et Wyatt, je veux un topo lundi matin, dès la première heure.
Il acquiesça, je laissai Judith et les autres et m'en allai.
***
J'arrivai juste à temps, pour récupérer Skyler. Elle n'avait qu'une hâte, c'était de se préparer pour son anniversaire.
— Ça va être une superbe journée maman ! me réitéra-t-elle tandis que nous nous dirigions vers la maison.
— Je n'en doute pas. Allez, vite à la douche. Je te rejoins.
Elle monta et je rangeai rapidement quelques courses dans le frigo avant de la rejoindre.
Mais, je passai par ma chambre pour sortir ma tenue. En ouvrant un tiroir de ma commode, à la recherche de mes boucles d'oreilles, je tombai sur l'enveloppe qui attestait l'identité du père de Skyler.
Ça faisait des années que je ne l'avais pas touché ou ouverte. Et grâce à elle, depuis que Skyler avait deux ans, je savais qui était son papa et elle aussi.
Je l'avais supplié de ne rien dire. Alors, elle m'avait couverte, comprenant mon besoin d'être prête à faire face à la vérité auprès des deux principaux concernés. Mais ça a pris plus de temps que prévu ...
Par ailleurs, je ne voulais pas que le QG soit mêlé de près ou de loin au test de paternité.
Alors, j'avais utilisé un kit, et grâce à son aide, je pus obtenir des échantillons d'ADN des frères Davis, même si j'aurais pu les obtenir au QG, mais ça aurait attiré le regard sur moi.
Quand les résultats sont tombés, je ne les ai pas cachés longtemps à ma famille, sauf à Skyler qui ne savait rien alors qu'elle était certainement la plus concernée.
Peut-être qu'aujourd'hui, je devais lui dire que son père était en ville ...
— Maman ? Tu peux venir...
Je sursautai et rangeai l'enveloppe à sa place. Je la retrouvai dans sa chambre, où elle se trouvait devant la fenêtre qui donnait sur la rue.
— Tu n'es pas encore sous la douche, Sky ! Qu'est-ce que tu fiches ?
— Mais maman, c'est qui le monsieur en blanc là-bas ? Depuis que je suis dans ma chambre, il regarde par ici.
Je fronçai les sourcils avant de me diriger vers sa fenêtre, curieuse d'en savoir plus.
En effet, il y avait un homme habillé tout en blanc de la tête au pied, sauf ses lunettes, qui regardait dans notre direction, sans bouger.
Je le regardai quelques secondes, perplexe. Il était bizarre. Ce monde était entouré de personnes mystiques alors je ne m'en préoccupai pas. Je tirai les rideaux pour qu'il ne puisse plus voir quelque chose et rassurai Skyler.
— Ce n'est rien. Allons prendre ce rapide douche, pour que tu sois prête à l'heure.
Je lui embrassai le sommet du crâne et allai en direction de la salle de bain pour faire couler l'eau, lorsqu'elle me rappela.
— Mais maman, il a un truc dans la main maintenant. Il est bizarre. J'en suis sûre !
Je décidai de revenir sur mes pas et avançai vers la fenêtre.
Je poussai un peu le rideau et je masquai ma surprise du mieux que je le pouvais pour ne pas l'inquiéter. Elle avait raison.
Il avait une boule noire dans la main.
Je ne savais pas s'il me voyait mais il leva sa main avec la boule, étala un sourire sur ses lèvres et sans que je ne puisse réaliser quoique ce soit, elle traversa la fenêtre de Skyler.
Dieu merci, j'avais pu bondir sur elle pour la protéger des éclats de verres en anticipant son geste.
Mon cœur se mit à battre frénétiquement tandis que je réalisai seconde après seconde ce qu'il venait de se passer.
Skyler resta muette tandis que je la tenais dans mes bras. Je la posai sur le lit et regardai les dégâts de ce type. La vitre était complétement brisée et l'homme avait disparu.
Je déglutis sous le choc de cette attaque inattendue. C'était la première fois de toute ma vie que cela arrivait.
— Maman, la boule est là.
Je suivis le regard de Skyler.
La boule était à mes pieds. Je la ramassai et il y avait quelque chose écrite dessus.
Mon sang ne fit qu'un tour à sa lecture.
Mon premier est mort. Mon deuxième est sang. Mon dernier est vengeance. Jouons December-Dan, jouons.
***
Une heure plus tard, Skyler était en fin prête et elle semblait avoir oublié ce qu'il s'était passé. Je lui avais juste dit qu'un fou avait jeté cette boule et elle m'avait cru.
Je masquai au maximum la crainte qui m'habitait et j'avais appelé un fenêtrier pour procéder à la réparation le plus rapidement possible.
Je ne savais pas quoi faire ou dire avec cette attaque et ce message. Je décidai de la cacher dans mon sac. J'attendis qu'Hope soit dans les parages pour ne pas laisser Skyler toute seule, pour aller me préparer. Sous la douche, je ne cessais de penser à ce message des plus surprenants.
Mon premier est mort. Mon deuxième est sang. Mon dernier est vengeance. Jouons December-Dan, jouons.
Ça n'augurait rien de bon.
Je finis par me préparer et décidai d'ignorer ce qu'il s'était passé.
Il y avait déjà du bruit dans le jardin lorsque je complétai ma tenue de petites boucles d'oreilles. Le barbecue était lancé, les enfants hurlaient déjà et les adultes discutaient autour d'un verre.
Je me regardai au miroir pour constater mon travail.
Je n'étais pas mal du tout dans une robe de couleur bleue et blanche avec des petites bottines. Skyler ne pouvait pas avoir honte de sa mère comme ça. Je décoiffai légèrement mon carré et décidai de rejoindre tout le monde dans le jardin.
Je repérai Skyler avec ses amis. Hope l'avait rendu toute jolie en lui faisant un joli chignon pour que cela soit parfait avec sa robe rose de princesse. Elle avait une couronne aussi et se vantait auprès de ses copines que sa tata Marysa l'avait créé, parce que Marysa était devenu un styliste de renom. Évidemment, ce métier ne devait pas vous étonner puisqu'elle a toujours été dingue de ça.
D'ailleurs, celle-ci était là et discutait avec Sara, ça avait l'air d'être mouvementé car les deux gesticulaient, tout en essayant de chuchoter. J'arrivai enfin à elles, après avoir salué quelques amis de papa et les parents de Ston qui étaient devenus des amis à papa et Hope.
— Hé ! lâchai-je. Ça va ?
Sara leva les yeux, tandis que Marysa m'informa qu'elle avait prévenu toute notre famille de l'arrivée en ville des Davis.
— Pourquoi tu as fait ?
— Pour qu'on soit prêts, voyons ! Ils ne vont pas mettre des années à comprendre que Skyler, n'est pas la fille d'Isaac. Si tu as besoin d'un avocat, j'en connais un et il est génial.
— Pourquoi contacter un avocat alors que ça peut s'arranger à l'amiable ? demanda Sara, ulcérée par les propos de ma chère cousine.
— Non, mais j'hallucine ! dit-elle en levant les yeux au ciel. Dis à ta peste de meilleure amie que je me retiens de l'étrangler là ! Comment ça peut s'arranger à l'amiable alors que DD a caché au père pendant sept ans, appuya-t-elle, qu'il avait une fille ?
Je soupirai et préférai l'ignorer.
Elles commencèrent à se chamailler tandis que Isaac faisait son entrée.
Je n'entendais plus les mots fleuris qu'elles échangeaient, car je m'avançai vers Isaac qui me recherchait du regard. Nos regards se croisèrent et dans un intense cliché, je me sentis fondre lorsque mon corps percuta le sien. Je l'étreignis fortement en laissant échapper qu'il m'avait férocement manqué. Il déposa un baiser sur mon front, puis sur mes lèvres assez rapidement et me regarda.
— Belle, comme toujours.
— Arrête, dis-je gênée.
« Madame est archi contente qu'on la complimente et elle fait « arrêteuuuuh » comme une idiote ! » commenta Conscience avec dédain.
Raison secoua la tête tout en poursuivant son tricot.
— Isaac ! s'exclama Skyler en accourant.
Il la réceptionna et lui embrassa la joue.
— J'ai trop de la chance d'avoir deux sublimes femmes dans ma vie, me sourit-il.
— Oui, c'est vrai ! Bon, tu me reposes par terre, je voulais rendre mes copines jalouses. C'est tata Marysa qui m'a dit de faire ça.
Je secouai la tête sous le rire d'Isaac qui la reposa au sol, lui intimai d'arrêter d'écouter Marysa et elle s'en alla en courant.
— Je te rappelle que j'ai des oreilles. Salut Isaac !
Elle fit une accolade à Isaac et Sara en fit de même.
— Je n'ai pas raté grand-chose ? me demanda-t-il.
— Non, la fête vient de commencer.
***
La journée se passait relativement bien. J'avais presque oublié cette boule noire de merde.
Sauf, que le bonheur et l'insouciance était de courte durée, puisqu'on sonna à la porte longuement. Mon père décida d'aller ouvrir. Ça devait être l'un de ses amis.
Je rangeai un peu en discutant avec Lauren des bêtises de Jared et du fait que Ston jouait dans le château gonflable avec les petits en hurlant comme un fou, lorsque mon père revint avec des invités inattendus.
Lorsque je les vis, mon cœur eut une ratée. J'étais tout simplement stupéfaite de les voir. Avec des cadeaux et deux autres accompagnateurs inespérés.
Skyler les repéra et le vit en particulier.
— Merci d'être venu monsieur Zeyn ! Je suis très très contente, déclara-t-elle après l'avoir relâché de l'étreinte qu'elle lui avait faite.
J'étais tout simplement décontenancée. Zeyn fit les présentations de Drew, de Jannie qui avait énormément grandi et de Zac-Hen que je n'avais pas vu depuis quelques années aussi.
Je fermai les yeux et sentis les bras de Isaac m'entourer.
— Ça va ?
J'hochai la tête et me retins de tout simplement éclater en sanglot et de rage. Je n'osai même plus les regarder.
Pour détendre cette atmosphère qui devint lourd, Jannie vint vers moi et me donna une accolade. Je ne pus réagir qu'elle me relâchait déjà avec le sourire.
— Je viens de comprendre que tu es December-Dan, alors ravie de te revoir. Tu as changé ! Tu es toujours aussi belle que dans mes bribes de souvenirs d'enfance.
J'acquiesçai mollement en ayant la difficulté de parler. Ma gorge était comme obstruée par le choc cataclysmique qui se déroulait à l'instant.
Ils avaient osé, ces connards !!!!!!
— Tu ... Tu as grandi aussi. Une belle jeune femme, dis-je.
— Merci, sourit-elle.
Elle salua Marysa et Sara mais elle s'attarda sur Marysa, qu'elle reconnut.
Pendant ce temps, Ston avait l'air d'être aux anges de les retrouver. Il les embrassa et Jared plus sur la réserve, ne bougea pas d'un iota.
— OH. MON. DIEU ! On doit rêver là, Jared ! Est-ce que tu réalises là ? Ce n'est pas possible ! clama Ston. Je rêve ! Nous rêvons !
Ston était toujours aussi dramatique. Skyler et Zac-Hen qui s'entendaient à merveille, comme s'ils se connaissaient depuis années, merci à cette putain d'insouciance et d'enfance, les regardaient avec curiosité et devaient se demander pourquoi leurs oncles se comportaient de cette façon. Jared s'avança vers Drew qui était tout gêné qu'il soit le centre d'attention et Zeyn, toujours en total control de lui-même souriait.
J'avais envie de les trucider.
— Drew ? C'est toi ? questionna Jared.
— Hé ! s'exclama Ston, outré, c'est moi qui fait ça Red ! Allez, on la refait à « il y a 7 ans » ! Drew, mon enfant, est-ce toi ? demanda-t-il en posant ses mains sur son visage.
Skyler éclata de rire accompagnée de Zac-Hen, pendant que Drew repoussait ses mains.
— Je crois bien que oui.
— Oh Dude ! Ravi de te revoir !
Ston lui redonna une accolade et Jared en fit de même toujours aussi surpris.
— Waouh ! Tu as changé ! commenta mon frère.
— J'imagine qu'on ne reste pas éternellement un ado, dit Drew.
— Par contre, ton humour a besoin de rafraichissement, jugea Ston en le regardant de la tête au pied. Je suis toujours quand même plus beau que toi ! Hé le superbe Zeyn ! Viens là que je t'embrasse de nouveau. Ça remonte tellement de souvenirs !
Zeyn mal à l'aise par les pitreries de Ston ne put que répondre à son énième étreinte.
— Vous aussi, vous avez changés. Tu n'as plus tes cheveux, Ston, remarqua Zeyn.
Oui, Ston avait coupé ses belles boucles pour une longueur plus raisonnable. Ça lui allait tout aussi bien. Ses boucles étaient toujours présentes et c'était le principal selon lui.
— Naaan ! dit-il en accompagnant ses propos d'un geste de la main. Je devais réguler mon niveau de « sexittude » tu vois le genre. Les filles me tombaient trop dessus. J'en avais assez.
Je roulai des yeux et il finit par me remarquer.
— Oh, excuse-moi ma femme ! J'ai été surpris par tes ex, tu sais ! dit-il en s'avançant vers nous. Mais venez voyons ! Arrêtons d'être bloqués du cu... bref, vous avez compris ! On se salue ! Courtoisement, parce que c'est l'anniversaire de la princesse Skyler.
— Tes ex ? répéta Skyler.
Merde !
Ston me serra contre lui avant d'embrasser ma joue en profondeur. Ensuite, il me poussa presque vers eux pour que je les salue.
Je déglutis et leur donnai une brève étreinte que je fis à la vitesse éclaire.
— Alors, ça ... pour une surprise, c'en est une, commentai-je, tranchante.
— Nous en avons bien conscience, précisa Drew. On peut partir, si tu veux ...
— Oui ! intervint Marysa. Enfin, je veux dire ... oui, restez ! De toute façon, ça ne peut pas être plus bizarre. Je vais aller prendre à boire.
Tout le monde la regarda sans aller. Ça devait lui faire tout drôle à elle aussi de les revoir. C'étaient ses meilleurs amis à une certaine époque et plus si affinités.
Isaac se racla la gorge et donna une présentation en bonne et due forme à Drew auquel il n'avait pas pu se présenter, hier soir.
— Enchanté Isaac. Désolé pour hier soir. C'était inattendu.
— Ce n'est rien, rétorqua-t-il assez bienveillant. En tout cas, dit-il en me regardant, nous sommes heureux de vous voir ici.
Ils se lâchèrent rapidement la main tandis que Jannie gloussait, ce qui attira notre regard.
— Les adultes, vous êtes tellement ridicules face à vos problèmes que c'est affligeant ! Je m'en vais, de ce pas, rejoindre les enfants dans ce subliiime château gonflable. Et Oncle ZeyZey, tu as raison, être adulte, ça craint.
Elle osa lui faire un clin d'œil et rejoignit les autres enfants qui y étaient. Elle avait décidemment bien grandi et elle n'avait toujours pas sa langue dans sa poche.
— Moi aussi, je vais aller m'occuper ... ailleurs, lança Sara. Contente de votre présence, dit-elle avec un sourire qui laissait à désirer.
Ston prit ses jambes à son cou comprenant la situation critique à laquelle nous faisions face et Jared ne fit pas long feu en intimant du regard à mon futur mari qu'il devrait nous laisser tous les trois.
Isaac, bien qu'inquiet, nous laissa sans avoir laissé un baiser à la commissure de mes lèvres.
Assurément, le silence s'imposa de lui-même.
Je ne savais pas quoi dire et eux non plus visiblement.
Néanmoins, j'avais envie d'agir. Vraiment. Je faisais preuve d'un self control du tonnerre que ça me surprenait moi-même.
Cela augmenta lorsque Zeyn demanda :
— Est-ce que nous pourrions parler, en privé ? Tous les trois ? C'est important.
***
Vous avez vu comment les choses ont changé haha 😎.
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