Chapitre 46
Hé mes bûches de noel glacés ❤️,
Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes. Si vous ne le fêtez pas, eh bien je vous souhaite de passer une bonne soirée avec vos proches et de leur dire que vous les kiffez à mort. Personne ne sait de quoi est fait demain, alors moins de prise de tête et plus d'amour. Moins de haine et plus de sincérité. Que vous soyez jeunes, vieux, entre les deux, faites vos propres choix et surtout, réfléchissez avant d'agir et ne jugez pas si vous ne savez pas ! On laisse toujours une chance et le bénéfice du doute ! ;)
Après ce petit discours, voici le chapitre.
Celui là, je l'aime de fou malade ! J'attends vivement vos réactions. Il me tient grave à coeur ce chapitre. Vous comprendrez pourquoi. En tout cas, il est riche en émotion. Surtout n'hésitez pas à commenter et voter. Ça me fait grave plaisir.
Je vous aimes fort ❤️,
PEACE AND LOVE-
-JFL
PS : ALL I WANT FOR CHRISTMAS IS YOUUUUUUUUU !
PSS : Et si vous pouvez écouter avec les sons, c'est archi génial haha.
***
ISAAC
J'avais encore une fois menti à DD pour m'en aller.
Les semaines passées, le mariage approchait et je me sentais tellement mal. Je me détestais tellement que je n'arrivais pas à en dormir. Je n'arrivais pas à la regarder, même ne serait-ce que de la toucher, je ne pouvais pas.
J'étais la seconde taupe. Je trahissais le QG et ma future femme. J'étais un vrai connard pourtant, une partie de moi n'arrivait pas à totalement m'en vouloir. Quand je la voyais se comporter différemment avec les autres et même heureuse d'être avec les autres, j'étais content qu'elle souffre. Je pense que c'était une certaine jalousie. Une certaine possessivité de ne pas pouvoir lui donner ce bonheur. Le fait de savoir que j'étais derrière tous les gens qu'elle avait déjà dans sa vie avant que je n'apparaisse. Blake avait raison. DD ne pensait qu'à elle et sa famille lui tournait autour. Cette fille était leur point culminant. Je me demandais si elle venait à mourir comment ils feraient. Ils étaient un peu trop dépendant d'elle comme elle était dépendante d'eux.
Mon Dieu ! Comment je pouvais penser à sa mort alors que je l'aimais ? Je ne me comprenais plus. J'étais égaré et déboussolé et j'avais démesurément besoin d'aide. J'aurais pu en parler à Jared, mais il m'aurait probablement frappé, Karl m'aurait tué et John, je ne voulais même pas imaginer. Moi, le grand Isaac qui se fondait parfaitement dans la masse, qui avait réussi à passer au détecteur de mensonge grâce à Blake, je ne savais comme m'en sortir. Tout était contradictoire en moi. Comment tout ça avait pu changer en si peu de temps ? Était-elle celle qui me drainer mon énergie ?
Il fallait que j'obtienne de l'aide pour me sauver la peau et elle par la même occasion. Je ne pouvais pas laisser Blake gagner.
Je me rendais compte que j'étais complètement bloqué.
C'est pourquoi je devais en parler à un vieil ami à moi. Lui seul pouvait m'aider.
Après une heure de route, j'arrivai devant son bâtiment. Il ne savait pas que je venais, mais comme il était en congé d'après mes recherches, il devait être certainement chez lui.
Je sonnai à sa porte et patientai plusieurs minutes avant qu'il ne m'ouvre. Il fut surpris puis il sourit tout comme moi et me donna une accolade chaleureuse.
— Derek Macy, comme ça date !
— Isaac Legrand ! s'exclama-t-il. Qu'est-ce que tu fais ici ? Entre.
J'entrai dans son appartement toujours aussi nickel, après qu'il m'ait relâché.
Une fois dans le salon, il me proposa à boire mais je refusai. Il se servit d'un verre de Wisky et s'assit en face de moi. Nous échangions une discussion banale.
— Un peu stressé par ton mariage ?
— Ouais.
Surtout, je me demandais si ce mariage valait encore le coup. Mais il fallait que je l'épouse.
— Ça va bien se passer, me rassura-t-il.
Je ne dis rien et l'observai apporter son verre à ses lèvres.
Je ne savais même pas comment lui dire ça. Il allait être tellement déçu de moi. La trahison était la chose la plus détestable pour lui. Je le connaissais de mon ancien boulot au CIA. Je n'étais pas resté très longtemps, mais je m'étais de suite très bien entendu avec lui, car Derek était un droit et un homme bon.
— Isaac. Quelque chose te préoccupe. Je le sens. Tu ne serais pas venu me voir par surprise et sans me prévenir et j'ai bien reçu ton faire-part, ricana-t-il.
Je quittai mes pensées et m'adossai au dossier du canapé.
— J'ai fait une grosse connerie, Derek. Une énorme connerie.
Il m'observa longuement avant de faire ressortir sa lèvre inférieure et d'hausser les épaules.
— Tu l'as trompé ? me questionna-t-il.
— Non ! Jamais je ne la tromperais. Je l'aime beaucoup trop pour ça.
C'était tout comme malgré tout. Je me jouais d'elle sans qu'elle ne le soupçonne, car elle avait confiance en moi.
— Alors tu devrais être heureux d'épouser la femme que tu aimes. Non ?
Je relevai ma tête vers lui et plongeai mon regard dans le sien.
— Je l'ai trahi.
Il me fixa et reprit une gorgée de son verre comme si de rien était. Son visage était impassible.
— Qu'est-ce que tu as fait ?
— Je l'ai trahi. J'ai trahi le QG. Un dénommé Blake Jenson veut faire tomber le QG et DD en priorité. Je suis poings et pieds liés, Derek. Et je participe à ses plans. Je fais partie de son plan depuis le début.
Il me regarda, dubitatif et m'incita à lui en dire plus en me promettant qu'il ne dirait rien et je le croyais. Ce n'était pas le genre de type à balancer les gens. De toute façon, il était assez solitaire.
— Ma ... rencontre avec DD a été prévue, commençai-je, honteux. C'était fait exprès. Je faisais parti de son putain de plan, parce que je devais venger mon oncle Barnel. Malheureusement, je ne pensais pas que ça irait aussi loin. Ce type est doué, Derek. Il m'a manipulé pour arriver à ses fins. Et maintenant, il me menace dès que je refuse de faire un truc pour lui. Notre futur maison a brûlé et il en est responsable. On a mené un descente pour briser un trafic de drogues et je l'ai aidé à organiser sa menace. Depuis cette épisode, DD a changé. Il connait ses faiblesses. Il va gagner. Alors, il faut que tu m'aides, pour qu'on descende ce type, avant qu'il ne soit trop tard. Tout seul, je n'y arriverai pas. Je veux tout dire à DD, mais si je le fais, elle mourra. Si je le dis à un membre de sa famille, c'est fini pour moi. Je ne peux même plus me regarder en face.
Je continuai comme ça pendant plusieurs minutes.
Une fois lui avoir tout raconté, je le regardai. Son visage n'exprimait absolument rien. Comme s'il n'en avait rien à foutre. Je ne comprenais rien. Je lui balançais mes problèmes mais aucune réaction.
— Derek ? Qu'est-ce que tu en penses ? Peux-tu m'aider ?
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Il me scruta avant de détourner mon regard et de dire :
— Tu veux vivre ou mourir ?
Je ne comprenais pas sa question et pour moi, c'était évident.
— Je veux vivre ! Tout le monde veut vivre.
— Alors fais ce qu'il dit et ne dis rien à DD.
— Mais je ne veux plus lui mentir, Derek ! Je n'ai plus la force de le faire. Ce mensonge m'éloigne d'elle. Je ne peux même pas la regarder en face.
— Fais ce qu'il te dit Isaac, dit-il durement. Il a raison, ricana-t-il. Tu fais partie du plan. Tu aurais dû y réfléchir depuis le début. C'est décevant ce que tu as fait ... mais je comprends que tu voulais venger ton oncle. En tout cas, ami ou pas, je ne t'aiderais pas. Ce ne sont pas mes histoires et pour ... connaitre un peu les histoires de ce Blake Jenson, je n'ai pas envie de me frotter à lui.
— Quoi ?
Le choc s'empara de moi tandis qu'il en profitait pour se resservir un verre. Mon sang était en train de se glacer. Comment pouvait-il m'abandonner ? Même si je comprenais qu'il ne voulait pas de prendre de risque, j'étais définitivement foutu sans lui.
— Comment ça tu le connais ?
— Il sait visiblement tout de toi. Il m'a contacté ton Blake Jenson. Il savait que ... lorsque tu serais au pied du mur, tu viendrais me demander de l'aide. Et cette aide que j'aimerais t'apporter si je le pouvais, je l'aurais fait, mais je ne peux pas. Il me tuera si je t'aide et ou même des agents de la CIA. En tout cas, je serai là à ton mariage, dit-il tout simplement.
Je ricanai nerveusement, dépassé par ses dires.
— Tu sais quoi Derek, ne viens surtout pas.
— Je viendrai. Je n'ai pas le choix, Isaac. Fais un faux pas et c'est moi qu'il tuera. Tu préfères me voir mort, injustement parce que tu es con et que tu n'aurais jamais dû écouter ton oncle sur son lit de mort, à la place de cette jeune femme qui le mérite selon lui ? Soit ! Mais sache que je suis déçu de toi. Tu avais tellement d'occasion de m'en parler, mais tu ne l'as jamais fait. Et maintenant que tu sens que tu es foutu, tu cherches mon aide ... Bref ! Je ne vais pas m'étaler davantage. Tu retomberas amoureux. Des filles, il y en a des millions.
Derek me sidérait de minute en minute. Je n'aurais jamais cru ça de lui. Il avait changé ou peut-être que je voyais son vrai visage que maintenant.
— Certainement pas. Pas comme elle.
Je décidai de ne pas rester plus longtemps en la présence de ce type qui m'était parfaitement inconnu. La vengeance était définitivement un fléau.
December-Dan devait peut-être arrêter quelques temps de travailler, faire profil bas. Oui, c'était ça. J'allai le lui proposer. De toute façon, elle en avait besoin, après avoir découvert que plus de la moitié des agents du QG, la détestait pour son tempérament.
Il fallait que j'utilise cette ressource et que je lui montre que je l'aimais. Je n'allai pas l'abandonner. J'allai me débrouiller.
***
SARA
C'était enfin le moment de laisser l'appartement vide de Wallas.
Jared et DD étaient avec moi ainsi qu'Haden. Oui, Haden était avec nous. Ce n'était pas prévu à la base, mais il voulait m'emmener à un match de football après, alors j'avais accepté qu'il vienne nous aider. Il était vraiment gentil et drôle et très séduisant bien sûr.
Oh et qu'est-ce qu'il embrassait bien ! Même s'il avait dû annuler le cinéma à la dernière minute, le lendemain, il s'était rattrapé. Il m'avait emmené déjeuner et ça s'était passé.
Je ne saurais réellement décrire mon ressentiment parce que c'était inattendu, mais j'espérai qu'il y aurait plus avec lui. Même s'il manquait quelque chose...
— C'est le dernier carton ! lança-t-il.
DD le regarda les yeux papillonnants. Je gloussai, alors que Jared lui donnait un coup de coude. Elle n'arrêtait pas de lui dire qu'elle le trouvait beau comme une pauvre adolescente et lui, ça le faisait rire.
— Oh euh ... génial ! dit-elle en me regardant.
Mon téléphone me signala un rappel et je le regardai.
— DD ! Ton rendez-vous chez le médecin ! lui rappelai-je.
Elle roula des yeux. Je savais qu'elle voulait l'éviter pour la centième fois, alors c'était le seul moyen.
— J'y vais. Jared, tu viens avec moi ? lui proposa-t-elle.
— Oui.
— Merci encore les gars. Tu me tiens au courant DD ?
Je lui fis un câlin. J'en fis de même avec Jared et je leur souris, alors qu'ils s'en allaient après avoir salué Haden.
Voilà. L'appartement était enfin libre. Wallas n'y reviendrait plus. Je devais tourner la page pour de bon.
Haden était au courant pour Wallas et il ne m'avait pas jugé. Au contraire ! Il trouvait ça super touchant de ma part que je sois autant attachée à un défunt, mais je devais aller de l'avant et j'en avais bien conscience.
— On y va ? demanda-t-il en soulevant le dernier carton.
— Ouais, répondis-je en prenant ma veste soudainement émue.
Je ne pourrais plus venir ici à ma guise. Je pourrais quand même voir ses affaires en allant au box que j'avais loué. DD m'avait recommandé ce lieu et j'avais accepté.
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Haden m'embrassa la tempe et nous nous dirigeâmes vers la porte, lorsque William apparut. Je me figeai me demandant ce qu'il faisait là, le souffle court et les cheveux ébouriffés. Il avait dû passer sa main une centaine de fois dans ceux-ci.
Je me ressaisis rapidement. Je n'étais pas encore totalement habituée au fait que DD le laissait sortir à sa guise.
— Will ? Qu'est-ce que tu fais là ?
Il dévisagea Haden que je sentis se tendre à côté de moi. Il n'était pas con. Il savait très bien que ce n'était pas mon cousin.
— Je voulais te parler d'un truc, répondit-il. Mais tu as l'air occupé, alors on verra ça au boulot.
Cet impoli n'avait même pas salué Haden, mais celui-ci en adulte responsable, le fit.
— Salut William. Désolé d'intervenir dans ce qui ne me regarde pas, mais je ne pense pas qu'elle va retourner au bureau. On va à un match, alors je te laisse lui dire ce que tu as envie de dire, cher cousin.
Haden m'embrassa sur la joue avant de s'en aller avec le dernier carton. William le foudroya du regard, mais il avait l'air de s'en foutre.
Je me retrouvai seule avec lui et je mis ma veste en lui incitant à parler. Je ne devais pas le regarder.
— Tu sors avec lui maintenant ?
Je ne comprenais pas pourquoi il détestait tant Haden. Ce type était parfait.
— Oui, répondis-je. Je suis une grande femme, William. T'es bizarre, souris-je brièvement malgré tout touché par ... je ne savais pas mettre quel mot sur sa façon d'être.
Je ne savais pas qu'il était du genre possessif. C'était malgré tout adorable de sa part. Wallas était pareil lorsque je sortais avec d'autres hommes ...
Il haussa un sourcil et s'avança vers moi.
— Tu n'as pas besoin de lui, Sara. Il ne remplacera jamais Wallas.
Je le regardai. Je le savais ça. Personne ne le remplacerait.
— Je sais. Et ce n'est pas ce que je veux, Will.
— Pourquoi tu ne m'as pas demandé de venir t'aider ? Il y avait bien DD et Jared. Je les ai croisé, mais ils ne m'ont pas vu. Lui, c'est un inconnu. Tu le laisses entrer comme ça dans ta vie.
— Ça s'est fait comme ça et je n'ai pas pu me résoudre de le remballer, Will. Puis, pourquoi tu serais venu ? Tu devais attendre de savoir pour Gaby Weber. D'ailleurs tu es là pour ça, non ?
Il soupira et se pinça l'arête du nez.
— OK. OK, se répéta-t-il à lui-même. Je te le dirais demain avec la présence de DD.
Il me tourna le dos prêt à s'en aller, visiblement en colère. Je l'arrêtai, mais il retira vivement son bras de ma prise.
— Ne me touche pas.
— Mais qu'est-ce qu'il te prend ? Je ne comprends pas vraiment là, ricanai-je nerveusement.
Il m'observa avec ses yeux clairs et s'approcha de moi. Mon coeur se mit à accélérer la cadence. En fait, dès que je l'avais vu, mon coeur s'était mis à agir frénétiquement. Je n'arrivai pas à comprendre ces réactions autour de lui. J'avais envie de rester avec lui, de rire avec lui, de le laisser me faire chier, de l'écouter raconter des conneries etc ... Mais surtout lorsqu'il nous avait raconté comment s'était passé le diner avec sa mère, j'ai senti qu'un changement s'opérait en moi. Ce type était ... attendrissant. Ça me tuait de le penser, mais c'était le cas. Et ça lui donnait quelque chose. Il nous avait montré les photos avec engouement, alors qu'on venait d'avoir une piste concernant Gaby Weber.
En effet, il s'était rendu compte que cette Gaby, il ne l'avait jamais connu et Nickson ne lui en avait pas parlé. Et il s'était rappelé qu'elle avait été très entreprenante à l'époque sous les yeux de Gretchen. Il avait trouvé cela étrange surtout qu'après son arrestation, elle était partie.
Nous avions procédé à des recherches et bizarrement, pas de traces de Gaby Weber, alors nous avions approfondi nos recherches avec un logiciel spécial et ça avait pris deux jours. Nous avions dû retracer sa vie et celle de Gretchen. Et Will était le premier à savoir à cet instant précis.
— Restons à une distance professionnelle, tu veux, dis-je en ayant la voix la plus normale possible.
Il continuait à s'approcher de moi dangereusement.
— Et si je n'en ai pas envie ?
Ma bouche s'entrouvrit sous ce mec plein de charmes et qui ... qui m'attirait subitement, ce qui n'était pas normal.
— Will, dis-je menaçante.
Je me sentis frissonner lorsqu'il m'attira contre lui avec force.
— Tu fais quoi ?
— Je vais essayer ... un truc, murmura-t-il.
Et sans préambule quelconque, il déposa ses lèvres contre les miennes.
J'avais les yeux ouverts et j'étais liquéfiée sur place parce qu'il venait de faire.
Mon cerveau était en ébullition, mon coeur était sur le point de sortir de ma poitrine et j'avais l'impression d'être ailleurs, alors qu'il pressait davantage ses lèvres contre les miennes.
Instinctivement, mon cerveau hors contrôle de ma part, j'entourai mes bras autour de son cou ne me préoccupant peu du fait qu'Haden m'attendait en bas. Cette émotion que Will me provoquait, je ne l'avais pas ressenti depuis des années. C'était fulgurant et vivifiant. C'était bon et puissant. J'avais l'impression de renaitre, de respirer un air différent. Il me pressa contre lui et j'approfondis cet échange inattendu et interdit, mais je n'en avais rien à foutre. Je le voulais avec force. Je ne pensais pas un seul instant que je pouvais ressentir ce genre de choses venant de lui.
Lorsque mon téléphone vibra dans la poche arrière, je redescendis bien rapidement sur Terre et m'écartai vivement de lui, haletante et abasourdie.
— Oh mon Dieu ! Pourquoi tu as fait ça Will ? m'exclamai-je.
— Je voulais essayer, bafouilla-t-il.
— Essayer !? C'était une expérience !?
Il passa sa main nerveusement dans ses cheveux semblant réaliser la situation tout comme moi.
— Excuse-moi, dit-il. Tu devrais y aller. Il doit t'attendre.
— C'est ce que je vais faire. On en parle demain. De Gaby Weber, précisai-je. Je ... On oublie ça.
Il acquiesça et nous quittâmes l'appartement silencieusement. Nous primes l'ascenseur ensemble dans un silence gênant. Je tremblais intérieurement. Étais-je mauvaise de vouloir retenter l'expérience ? Mon Dieu ! J'avais embrassé l'ennemi. Il était le meurtrier implicite de Wallas. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas faire ça à Wallas. Et ça n'arrivera jamais.
L'ascenseur s'arrêta au RDC pour lui.
Il s'apprêta à sortir lorsqu'il se retourna vers moi.
— Tu feras attention quand même. Et ... ça n'arrivera plus. J'ai merdé.
Je ne répondis rien et acquiesçai mollement.
Une fois seule, j'inspirai plusieurs goulées d'airs en tenant au mur de l'ascenseur.
Qu'est-ce que j'avais foutu !?
Je me mordis la lèvre inférieure en menant un combat mental. Je voulais recommencer et je me sentais comme une pauvre merde d'avoir laissé passer ça. J'aurais dû le frapper.
Je finis par arriver au parking et affichai une parfaite face pour ne rien laisser paraitre. Haden m'attendait devant sa voiture.
— Hé ! Désolée ! Il me parlait d'un travail en commun, mentis-je.
— D'accord. J'allai remonter parce que ça m'inquiétait. Il ne m'aime pas trop ton cousin.
Je contournai la voiture pour aller m'installer sur le siège passager. Je ne voulais rien dire.
Il finit par me rejoindre et je décidai de lui dire la vérité.
— Ce n'est pas mon cousin, Haden. Juste mon collègue de travail. Il bosse avec nous.
— Je l'avais deviné, sourit-il, je te taquinais. Et il n'y a rien d'autre ?
— Strictement rien d'autre. C'est ... un ami et c'est professionnel.
— Super ! Parce que je compte faire de toi, une femme heureuse et une petite amie amoureuse.
OK, j'étais dans la merde.
***
DECEMBER-DAN
— Lauren est vraiment adorable et Hope l'aime beaucoup beaucoup, sous entendis-je à mon frère avec un sourire taquin.
Nous étions dans la voiture de Jared. Depuis longtemps, j'avais validé cette femme. Et le fait de savoir que son ex-mari psychopathe était dans les parages, j'étais contente qu'il veuille la protéger. Elle voulait retourner dans son appartement pensant qu'elle était une charge pour nous tous, mais ce n'était absolument pas le cas. Nous étions une super grande famille et c'était génial.
Jared me regarda furtivement avant de sourire.
— C'est gentil que tu passes du moment avec elle, quand tu es à la maison. Tu sais qu'elle a toujours eu peur de toi.
— Ah oui ? Tout le monde a peur de moi Red ! La preuve avec les commentaires des agents lorsqu'ils sont passés au détecteur de mensonge.
Je ne voulais plus y penser, mais certains avaient eu des mots très durs à mon encontre. Je ne pensais pas que ça pouvait me toucher autant. J'avais l'impression d'être un monstre à leurs yeux.
Maitre Chang avait été perplexe par rapport aux résultats. Il était convaincu que la taupe était parmi nous, mais tout le monde l'avait passé avec succès. Will qui se méfiait d'Isaac avait eu la preuve qu'il n'avait rien à voir dedans.
Jared posa une main sur ma cuisse et la pressa.
— N'y pense plus et tu t'en fiches. Tu le mérites le QG, qu'ils le veuillent ou non.
Je serrai sa main et nous arrivâmes devant l'hôpital. J'étais enjouée à l'idée de croiser Drew. Même si ça ne faisait que quelques jours que nous nous étions pas vu, c'est-à-dire depuis le diner de Ston, il me manquait tout comme Zeyn, mais ils travaillaient aussi. En revanche, en pensant au fait que j'allai voir le Dr Sullivan, cela diminua. Je détestai aller chez le médecin. Même si le Dr Sullivan était très gentil.
Nous pénétrâmes dans l'hôpital et nous allâmes en direction du service de médecine générale. J'étais contente que Jared soit avec moi. Même si c'était à Isaac de l'être, il était apparement sur une affaire. Je devais vous avouer une chose : je sentais qu'il mentait, mais je le laissai faire. J'attendais juste qu'il commette une erreur. Pour l'instant, il se tenait à carreau. Il effaçait ses historiques d'appels, faisait attention à ses mails, changeaient fréquemment ses mots de passe, donc il ne laissa aucune trace sur laquelle je pouvais l'accuser.
Je ne savais pas ce qui clochait avec lui, mais l'amour vous faisait parfois fermer les yeux sur certaines choses...
On passa à l'accueil pour que je sois enregistrée. On s'installa dans la salle d'attente et nous patientâmes. J'étais tendue et stressée. Si j'apprenais que j'avais le cancer, c'était clair que j'allai devoir exposer le secret de Zeyn pour qu'on puisse faire quelque chose. Je faisais déjà ce quelque chose de mon côté ...
Jared sentit mon état et sortit de son sac nos anciennes Nintendo DS pour qu'on y joue. Je ris et acceptai volontiers pour me sortir de l'esprit que j'étais à l'hôpital.
Une dizaine de minutes plus tard, alors que je gagnai contre Jared, le Dr Sullivan se présenta.
— Bonjour December-Dan. Jared.
Il nous sourit chaleureusement. Jared s'apprêta à nous suivre, mais le Dr lui demanda de patienter.
— D'accord.
Nous entrâmes dans son bureau et il m'invita à m'asseoir avant d'en faire de même.
— Ça fait longtemps dis donc. À chaque fois, tu repoussais le rendez-vous.
— Je n'aime pas aller chez le médecin et vous le savez.
Il rit doucement et me demanda de passer sur la table d'auscultation pour m'examiner.
J'obtempérai et je relevai la manche de mon gilet pour qu'il puisse prendre la pression artérielle. Mais il me fit le regard « c'est bon, ça fait 20 ans qu'on se connait ! » alors, je roulai des yeux et retirai mon gilet pour me retrouver en débardeur.
Il commença à m'examiner tout en me posant des questions.
— De la fièvre ?
— Oui, de temps en temps. Des maux de tête aussi. Beaucoup de fatigue.
— Des vomissements ?
— Non. Juste l'autre fois, avouai-je. Vous savez ...
— Oui, je sais, dit-il en prenant son stéthoscope. D'ailleurs, je suis désolé pour les pertes du QG.
Je ne dis rien, je n'avais pas envie d'en parler.
— Perte de poids ou prise de poids ?
— Je ne me pèse jamais, répondis-je. Mais, il me semble que non.
Il sourit. Il posa son appareil, prit une petit bâtonnet et me demanda d'ouvrir la bouche.
— Tu as une grosse baisse de la pression artérielle DD, me dit-il. Et le début d'un petit rhume. Tu es aussi très épuisée.
Je refermai la bouche. Je le savais que ce n'était rien de grave.
— Du retard dans tes règles ?
Je me figeai, alors que je m'apprêtai à remettre mon gilet.
— Pardon ?
— Est-ce que tu as eu du retard ? Je sais que ça t'arrive souvent... mais avec ce que tu prends, ça devait être réglé.
Je clignotai des yeux et sortis mon téléphone pour aller sur l'application qui m'aidait à me retrouver. Je crus me liquéfier sur place en voyant que ça fait déjà deux semaines que j'aurais dû les avoir. Comment j'avais pu occulter ça ?
— Je vois qu'on va faire un test de grossesse, annonça-t-il.
— Certainement pas. Je ne suis pas enceinte. J'ai pris mes pilules correctement chaque jour ...
— Certainement pas à la même heure te connaissant, esquissa-t-il un sourire. Allez, parfois, ça arrive un petit retard, mais on va éviter de faire comme la première fois, alors tu vas me le faire ce test ou je te fais passer une prise de sang dans la seconde, dit-il menaçant.
J'acquiesçai mollement et me relevai. Il me donna le test.
— Je t'attends ici. Les toilettes sont à coté.
Je déglutis et quittai son cabinet en fourrant le test dans ma poche. Je fis en sorte que Jared ne me voit pas. J'allai en direction des toilettes rapidement et procédai au test en priant mentalement que ça ne pouvait pas m'arriver encore une fois.
***
Je retournai dans son bureau et le lui donnai sans oser le regarder, puis je me levai et commençai à faire les cents pas en attendant la réponse.
Je patientai, ne laissant pas la panique m'envahir. En fait, si, j'étais en pleine panique.
Un second enfant serait pour moi, le drame. Je n'en voulais même pas et ce n'était absolument pas le moment d'être engrossée. J'avais bien trop de problème.
Le Dr Sullivan finit par se racler la gorge. Je me tournai vivement et vins m'asseoir en face de lui.
Je tentai déchiffrer la réponse sur sa figure mais rien. Je ne voulais même pas voir ce petit tube blanc. J'étais toute tremblante et j'avais froid.
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Il souleva le petit tube et regarda la réponse dont j'étais certaine qu'il connaissait déjà. Il la regarda encore une fois comme s'il avait besoin d'être sûr avant de relever sa tête vers moi pour me dire la nouvelle.
— Alors ?
— Tu es bien enceinte December-Dan, me confirma le docteur. Tu te sentais mal à cause de ça. Les fièvres, maux de tête, tout ça est lié.
— Oh, haletai-je.
J'avais du mal à réaliser. J'avais l'impression que tout était figé. Il m'observa dans l'attente de ma réaction. Sauf que je n'en avais pas. Je ne pouvais pas en avoir.
Comment je pouvais être enceinte, alors que je prenais correctement mon contraceptif ? Puis ... Non je ne pouvais pas attendre un deuxième enfant. Pas maintenant.
— December-Dan respire.
Je ne l'avais pas vu qu'il s'était levé pour se mettre près de moi.
Il me prit les mains et me força à plonger mon regard dans le sien pour me caler sur sa respiration. Je respirai plusieurs goulées d'air tout en le regardant faire.
— Respire, répéta-t-il. Tout va bien se passer.
— Je ... Je ne veux pas de bébé, laissai-je échapper dans un murmure.
— Tu n'en es qu'à ton premier mois de grossesse. Tu entres dans le second mois DD. Tu ... Tu envisages l'avortement ?
Le mot me foudroya en pleine poitrine.
— L'avortement, dis-je faiblement.
Ma voix sortait de nulle part. Il acquiesça.
— Tu devrais en parler avec Isaac, je pense. Ça se prend à deux ce genre de décision. C'est important. Je suis un médecin. Je me dois d'être impartial, mais ... ne le cache à ton futur mari, me conseilla-t-il. Si tu n'en veux pas, tu peux lui expliquer les raisons. Tu n'es pas dans l'obligation de le garder.
Je restai muette. Un bébé. Avorter ...
Je me mise à pleurer soudainement. Mon couple était fragile avec Isaac et voilà que j'avais un bébé.
PUTAIN DE MERDE !
— Hé ! Ne pleure pas. C'est un événement heureux. En plus, tu vas te marier. Je pense qu'Isaac sera ravi. C'est ... le plan parfait.
Je m'essuyai les joues rapidement.
Oui peut-être que cela serait le cas, mais je craignais qu'il pense que j'avais fait exprès de tomber enceinte pour qu'il reste avec moi. Quoiqu'il arrive dans le futur.
— Je vais m'en aller, annonçai-je.
— D'accord. Ça va aller ?
— Oui.
Je me levai et le remerciai.
— Recontacte-moi le plus vite possible pour passer des examens. Tu vas devoir adapter ton mode de vie, December-Dan.
Il m'accompagna auprès de Jared qui se leva dès qu'il me vit. Il s'alarma immédiatement tandis que ma voix était bloquée.
— Qu'est-ce qu'elle a ?
— Elle te l'expliquera. Tu n'oublies pas December-Dan.
Jared m'entoura de son bras et nous sortîmes de l'hôpital, alors que je pleurai une nouvelle fois. Pourquoi tout ça m'arrivait? Qu'est-ce que j'avais fait de mal ?
— December-Dan, parle moi. Tu m'inquiètes vraiment ! Qu'est-ce que tu as ? Tu es malade ?
Il me força à le regarder.
— Je ... Je suis enceinte d'un mois Jared. J'attends un bébé.
Ses bras tombèrent le long de son corps, sous le choc.
— Un bébé ?!
— Je ne veux pas.
Il me prit dans ses bras et me serra fort contre lui.
— Ça va aller, je te promets.
***
Durant la conduite, personne n'avait parlé. J'étais plongée dans mes pensées. L'heure était grave. Je ne savais pas quoi faire. Je n'avais même pas envie de le dire à Isaac.
Jared se gara devant notre ancien chez nous et il coupa le moteur. Je ne parvins pas à quitter mon regard de l'extérieur. Il me secoua légèrement et je me forçai à le regarder.
— Tu vas devoir lui dire, DD jolie.
Les larmes apparurent mais elles ne sortirent pas. Putain ! C'était à cause de ce môme que j'avais les émotions en compote ?! Ils appelaient ça les hormones non ? Oh et mon envie subite du café, c'était pour ça ?!
— Hé !
Jared prit ma tête entre ses mains.
— Arrête ça tout de suite. Tu peux gérer la situation, December-Dan ! Je suis là, on est là.
— Je ne veux pas de cet enfant et ... je ne me vois pas ... avorter. Je fais comment ?
Il me sourit faiblement et m'embrassa le front.
— Allez ! Isaac doit t'attendre. Tu vois ça avec lui. C'est lui le père parce que tu sais très bien ce que je pense. Tu devrais le garder.
Je le fixai et sortis de la voiture.
Il s'en alla en direction de chez nos parents tandis que moi j'allai vers ma petite maisonnette en me demandant comme j'allai lui annoncer.
Lorsque j'arrivai à la maison, je sentis une agréable odeur de poulet rôti et de pommes noisettes. Peut-être qu'Hope en avait apporté. Alors bien que ma tristesse soit à son comble, je retirai rapidement mes chaussures et arrivai dans la cuisine. La nourriture allait me consoler. C'était la meilleure chose au monde.
Cependant, je trouvai Isaac au fourneau.
Je me figeai quelques secondes avant de dire son nom ce qui le fit sourire. Un sourire que je n'avais pas vu depuis quelques temps. Le sourire de nos débuts.
— C'est bien moi, dit-il heureux.
Un stupide sourire s'invita sur mon visage et je m'avançai vers lui, les jambes flageolantes.
— Qu'est-ce que tu fais ?!
— Je nous prépare à manger. Qui est prêt d'ailleurs. Skyler est avec ton père. Je voulais qu'on ait ... un petit moment à deux. Ça fait longtemps, non ?
Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres et je me sentis fondre sur place.
— Oui, murmurai-je doucement.
— Génial ! Tu peux emmener ça au salon ?
Je ne me fis pas prier et exécutai sa demande.
Il vint avec les dernières choses avant qu'on ne commence à manger.
J'étais très heureuse de cette attention et étrangement, je me disais que ce bébé pouvait finalement être notre salut. Je le retrouvai au fur et à mesure de notre repas. Je ne savais pas quel était le déclic, mais c'était comme ça que je l'aimais.
Il me servit un verre de boisson me connaissant parfaitement et nous commençâmes à manger le dessert. Il s'était vraiment donné et j'avais oublié qu'il savait bien cuisiner.
— C'est vraiment trop bon. Merci mille fois, Isaac.
— Mange doucement quand même. Je ne veux pas t'emmener à l'hôpital pour étouffement.
À l'évocation de ce mot, l'appétit s'amenuisa rapidement. Je posai mon assiette sur la table basse et bus un peu d'eau.
Hôpital. Bébé....
Isaac et moi allions être parent.
— Je plaisantais DD, ricana -t-il. Ça me fait plaisir que tu manges. Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu dévorer un repas.
Je le regardai brièvement avant de repousser une mèche de cheveux de mon visage.
— Qu'est-ce qu'il y a ? devina-t-il.
— Je dois te dire quelque chose Isaac.
Il me fixa et posa son assiette soudainement inquiet. Je devais me jeter à l'eau et le plus tôt possible.
— Qu'est-ce qu'il y a ?
Je déglutis difficilement et m'approchai de lui.
Je le serrai aussi fort que possible avant de le relâcher et de prendre son visage entre mes mains. Ces gestes, j'avais l'impression que ça faisait des années que je ne l'ai avais pas eu pour lui. Nous nous étions tellement éloignés ...
— Je ne vais pas jouer aux devinettes et passer par quatre chemins ...
— C'est ce que tu es en train de faire, souligna-t-il.
— C'est vrai mais ... Je vais arrêter. J'ai un truc à t'annoncer.
Je lui pris les mains et me donnai le plus de courage possible.
— Je suis partie chez le médecin tout à l'heure. Tu sais pour voir si tout allait bien.
— Oui et ?
— J'ai ... Je ... Je suis enceinte. Nous allons être parents Isaac, annonçai-je. J'attends un enfant de toi.
Je ne lâchai pas son regard tout comme lui. Je paniquai intérieurement dans l'attente de sa réaction. Je savais qu'il voulait un enfant, mais je savais aussi que ce n'était pas le bon moment.
Une minute.
Deux minutes.
Le souffle me manqua et je me remis à respirer rapidement.
Pourquoi ne disait-il rien ? Pourquoi il me regardait avec des yeux meurtris ?
Mes mains retombèrent lentement. Il n'était pas heureux. Je pouvais clairement le sentir. Le voir émaner de lui. Il ne voulait pas de ce bébé.
J'étais perdue. Il m'avait tellement saoulé avec, qu'il aurait dû sauter de joie non ? Il devrait me sortir un discours pour convaincre que tout se passerait bien et qu'il serait là pour moi, car il connaissait mon aversion pour la grossesse et les gosses. Mais rien. Le néant et le froid.
— Je m'attendais à plus de joie de ta part, parvins-je à dire avec un ricanement sinistre.
Toujours rien.
Je sentis son regard sur moi. Il était foudroyant. Je le regardai et l'agressai presque en lui demandant ce qui n'allait pas.
Il se leva pour toute réponse et me tourna le dos avant de se retourner vivement. Puis il m'attrapa violemment par les bras ce qui me fit peur. Il était furieux.
— Tu ne l'as pas qu'embrasser hein ?! Vous avez couchés ensemble ! vociféra-t-il.
— Quoi ?
Je sentis mon coeur se fissurer. Je l'entendis s'écraser au sol. Comment pouvait-il penser cela ? Il pensait à Drew là ? J'étais au bord de m'évanouir et je sentais mon coeur battre contre toutes les cavités de mon corps.
— Je ne peux pas être le père de cet enfant ! me dévisagea-t-il avec dégoût.
— Isaac ...
Ma voix se brisa tellement le choc me catapulter vers un autre monde. Il me relâcha tout aussi brusquement que je faillis tomber.
— Dis moi la vérité December-Dan qu'on en finisse. As-tu couché avec Drew ou Zeyn ?
— Je n'ai pas couché avec Drew, ni Zeyn.
— Alors, ce n'est pas mon enfant. Je ne peux pas être le père. Tu es partie voir ailleurs, mais je ne suis pas le père.
Et je le giflai sans réfléchir.
Ses mots étaient tranchants et blessants. Comment pouvait-il penser cela ? Comment cette idée avait pu un seul instant lui traverser l'esprit ? J'étais tout atterrée par cette accusation immonde.
— Comment tu peux dire ça ? vociférai-je. Hein ? Hurlai-je en le poussant. Tu me dégoutes Isaac !
— Cet enfant ne peut pas être le mien puisque je ne peux pas avoir d'enfant DD ! m'arrêta-t-il alors que je le frappai. Je suis stérile ! Je ne peux pas avoir d'enfant putain ! Je ne peux pas !
Une hache n'aurait pas pu être plus douloureuse que la douleur que je ressentais à cet instant. C'était un cauchemar sans nom.
J'avais l'impression de tomber d'un immeuble de vingt étages et de m'écraser comme une pauvre merde.
Il était stérile et j'étais enceinte.
Il était clair comme de l'eau de roche qu'il y avait un gros problème.
Si notre couple s'en sortait après ça ... j'allai commencer croire au miracle mais ... ça allait être difficile.
***
Alors ?
Danse de la joie hé hé ! Danse de la joie hé hé ;)
Et encore Merry Christmas xD.
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