Chapitre 4
Hey mes petits Mikados au daim ❤️,
Et on continue avec la version retravaillée d'un nouveau départ ! J'aime, j'aime, j'aime 😍.
Bref, Bonne lecture ! Je vous love fort ♥♥♥
PEACE AND LOVE-
-JFL.
****
DREW
Durant tout le diner avec des donateurs de P&J Corporation, pour une signature de contrat en rapport à l'association que Zeyn et moi avions créés pour les enfants malades et les cancéreux – à croire que l'épisode TREVOR nous avait bien marqué - je n'aurais jamais imaginé voir December-Dan dans ce restaurant.
Je n'étais donc pas réellement été concentré. Je ne faisais que de regarder cette table où December-Dan et son mari étaient assis.
Elle était là ...
Après sept ans, je la revoyais. Et, ... elle était radieuse. Elle était belle. Elle avait changé.
J'avais eu cette forte envie de la prendre dans mes bras et de m'excuser. Parce qu'il était temps que je m'excuse. Je n'avais jamais eu le courage, parce que je voulais tourner la page et être l'homme que je voulais devenir.
Mais Zeyn m'en avait dissuadé. Zeyn m'avait ramené à la raison en m'expliquant calmement que nous devions tourner la page et nous comporter en adulte.
Parce que c'était ce qu'elle avait fait en ayant un fiancé et une fille âgée de sept ans.
Alors, Zeyn a assuré à ce diner. Je n'ai fait que de sourire et d'hocher la tête quand il le fallait.
La revoir m'avait tout simplement hanté l'esprit. Je n'y attendais absolument pas. Je ne m'y étais pas préparé.
Au cours de ces 7 dernières années, j'en avais vu des vertes et des pas mûres. Ça n'avait pas été aussi facile que je me l'étais imaginé après notre séparation à la patinoire. Puis, j'avais eu de nombreuses insomnie à cause de mes révisions à des heures tardives pour à tout prix réussir en médecine. Ma réussite était mon principal moteur.
Parce que, de penser à DD, ne m'aidait pas. Ça me rendait triste et mélancolique d'une relation que je n'aurais jamais vécu. Une douleur avait été continuellement présente et consciente. Je me voyais répéter les derniers mots que je lui avais dits. Je voyais toujours son regard triste et vide. Mes derniers mots l'avaient blessé. Et je m'étais senti coupable, bien rapidement. J'aurais dû comprendre sa décision, lui expliquer calmement la situation, parce qu'après tout, j'aurais réagi de la même façon, si je l'avais vu embrasser un gars à l'époque. J'aurais dû être prendre sur moi et être moins impulsif sur le coup pour la garder auprès de moi. Au moins, en tant qu'ami ...
Lorsque je voyais ma famille et la force de Zeyn - parce qu'il s'en sortait bien mieux que moi de cette histoire - j'allais un peu mieux. Ça me faisait du bien. Je ne savais pas comment il faisait, mais il était fort. Très fort. Même si, durant la première année, de notre rupture totale avec DD, nous nous parlions que très peu, il avait veillé sur moi. Je savais qu'il en souffrait, de cette énorme malentendu. Parce que finalement, il m'avait raconté qu'il nous avait vu à la patinoire. En tout cas, il la cachait avec excellence cette souffrance, ce cœur brisé. Comme si cela ne l'avait jamais atteint. Comme s'il ne l'avait jamais connu, comme si elle était morte.
À la suite de cette année, tout allait de mieux en mieux. J'avais réussi ma première année de médecine et mes consultations chez un psy, m'aidaient énormément. Ma réussite étudiante était ma grande satisfaction et j'avais poursuivi dans cette voie jusqu'à la fin de cette année. L'immense ciel noir avait disparu pour laisser place à un beau ciel bleu. Puis, je vivais avec Zeyn dans un super loft à New-York. Et j'en étais très heureux.
Au début, nous qui vivions séparément, nous nous étions retrouvés ensemble. Et, ça aussi, ça m'avait aidé d'aller de l'avant, avec mon frère.
Mais un soir, ce sentiment disparut. En la revoyant, à New-York, tous mes regrets réapparurent. Elle était là, de l'autre côté du trottoir, tel un mirage, toute seule, a à peine 500 mètres. Elle ne m'avait pas vu. J'aurais pu traverser cette rue et me galvaniser de nos retrouvailles, mais j'étais bien trop secoué et choqué pour bouger et aller la voir. Je n'avais pas assez de courage, de peur qu'elle me rejette. Ce soir-là, en rentrant chez nous, je l'avais dit à Zeyn. Je savais qu'il était tout aussi chamboulé de la savoir aussi près de nous, mais il le masquait toujours aussi bien. DD était un vrai sujet douloureux entre nous. Nous n'aimions pas en parler, parce que ça ne servait à rien et que c'était sujet à des disputes et quelques coups bien placés pour exprimer notre colère.
Il m'avait aidé à me calmer, comme s'il avait aspiré ma douleur. C'est surtout grâce à une discussion que j'avais réalisé qu'il avait raison...
— On a beau s'être éloignés, du fait qu'on a aimé la même fille, mais tu es mon frère, Drew. Sans toi, je ne suis rien et je t'aime. Alors, oublie qu'elle a été là. De l'autre côté de la rue. La douleur qu'on ressent, c'est notre propre peine. Nos regrets qui nous rongent, ce sont nos paroles, nos actes envers elle. Elle est responsable de certaines choses, mais pas de cette douleur. Nous n'avons pas agi en adulte ce jour-là. Nous étions sous le coup de la colère. Malheureusement, nous ne pouvons effacer ce qui a été dit ou fait. Avançons tout simplement.
— Mais comment tu fais pour ne pas penser à ce que tu as perdu ? Tu aurais pu accéder au bonheur à l'état pur !
— Je ne le montre pas, c'est tout, avoua-t-il. Je souffre, mais j'avance parce que la vie est faite d'épreuve. Ce sont aussi les enjeux de l'amour pur et véritable. On finira par l'oublier, crois-moi. Ça prendra du temps, mais on y arrivera.
Au fur et à mesure des jours, j'ai pu passer à autre chose. Ses paroles m'avaient bouleversé. Il avait totalement raison. Nous l'oublierons et nos cœurs aussi.
Les autres années furent positives et bénéfiques. Je réussissais du mieux que je le pouvais. Je me concentrai sur mon travail et ma famille. J'avais été accepté en tant qu'interne au service pédiatrie. Et j'allais mieux. Bien mieux.
En revenant à San Francisco, et comme à chaque fois, j'avais peur de la voir et à chaque fois, ça n'arrivait jamais. Les sept années s'étaient passées comme ça. On revenait pour quelques jours et on s'en allait.
Et là, nous étions venus pour trois semaines, en raison du renouvellement de vœux de mes parents. Je m'étais dit, après avoir fait plusieurs aller-retour New-York - San Francisco, il était certain que je n'allai pas la voir cette fois-ci.
En la revoyant, tout était remonté à la surface à une vitesse phénoménale. Absolument tout ce que j'avais réussi à refouler et enterrer avait ressurgis et c'était déstabilisant que j'en tremblais.
La voir assise, à une table, avec cet homme me retourna totalement le cœur alors que je l'avais rafistolé au maximum.
December-Dan était la fille la plus mystérieuse qui soit sur cette planète. Son cœur devait être hors norme pour avoir tourné la page aussi rapidement.
Ou peut-être que ce que nous avions ressenti n'était pas réciproque ...
Je n'en savais trop rien. Tout ce que je voulais, c'était de la revoir et de m'excuser.
***
— Drew, ça va ?
Je quittai du regard le paysage extérieur pour jeter un rapide coup d'œil à Zeyn qui avait l'air d'être serein. Il ne laissait rien échapper. Je ne savais pas comment il faisait.
Je répondis donc affirmativement parce que ce n'était peut-être pas le bon moment de parler de December-Dan.
— Tu penses à elle, n'est-ce pas ?
Je n'osai pas le regarder et décidai de ne pas répondre.
— Je pense que je vais pouvoir travailler ces trois semaines à l'hôpital. Mon chef de service de New-York m'a recommandé.
— Super ! Tu vas revoir tes patients et certains de tes collègues, rétorqua-t-il en décidant de prendre la perche que je lui avais tendu.
— Ouais, confirmai-je, heureux.
Et c'était réellement le cas. Je pourrais retrouver Curtis Houston qui était un chirurgien orthopédiste de 30 ans et qui avait toujours été gentil avec moi, dès lors de mes premiers stages à l'hôpital de San Francisco et les infirmiers aussi. Bref, j'avais hâte. J'aimais énormément mes brefs passages dans cet hôpital qui avait un cadre de travail beaucoup plus agréable qu'à New-York.
— Et toi ? Tu vas travailler avec Clay et Riccie à P&J ?
— Ouais, ça me fera passer le temps, répondit-il en tapotant sur le volant.
J'acquiesçai et en parlant du loup, ce dénommé Curtis était heureux de mon retour et il me le fit savoir par message.
— Tu ne veux pas parler de DD ?
À l'entente de son prénom, je me raidis et croisai le regard de Zeyn avant de le détourner.
— Qu'est-ce qu'il y a à dire Zeyn ? Elle va se marier. C'est super chouette ! Et, elle a une fille ! Super ça ! Que le temps passe vite ! Tu l'as vu ? Elle doit lui ressembler ou peut-être qu'elle ressemble au papa. Je parie davantage sur la ressemblance avec December-Dan ...
— Canalise-toi Drew, ricana-t-il, tu débites trop là ! Je t'ai juste posé une question.
Zeyn pouffa en secouant la tête et je réalisai que j'avais enchainé mes propos inutilement.
— Désolé, soupirai-je. Je ... réalise juste la situation.
— Ça va aller. Moi aussi, lorsque je l'ai vu dans ce magasin, j'ai failli faire un malaise, avoua-t-il. C'est l'effet qu'elle fait, tu sais.
Je ris faiblement et préférai ne pas renchérir dessus.
— Et ouais, je l'ai vu sa fiiiille ! dit-il avec une certaine irritation dans la voix. Elle lui ressemble.
— Eh bien, elle a réussi à tourner la page ... rapidement. Avons-nous eu le temps d'avoir des copines en sept ans ?
— Non, répondit-il.
— Non, exactement.
Bon soyons honnêtes, nous avions eu des brèves relations, du moins, de mon côté, pour Zeyn, je ne sais pas trop ... Du moins, il venait d'y répondre.
— Skyler, c'est ça son prénom ? le questionnai-je.
Je le regardai et un sourire naquit sur ses lèvres en confirmant ma demande.
— Elle est fabuleuse, cette petite. Très intelligente. Elle me fait penser à Jannie, tu sais, aussi bavarde et confiante avec elle-même et les autres. Et c'est définitivement la progéniture de December-Dan.
Ce sourire ne quittait pas ses lèvres et je me demandais pourquoi il semblait aussi heureux. Après, peut-être qu'en la rencontrant aussi, j'aurais ce stupide sourire sur les lèvres. J'aimais beaucoup les enfants, la preuve en est que je travaillais en pédiatrie dans l'objectif d'être chef pédiatre.
— Elle a sept ans, répétai-je, faiblement.
Je continuai de me le dire jusqu'à qu'on arrive chez nos parents. Lorsque Zeyn se gara et coupa le moteur, il tapota frénétiquement le volant, nerveux.
Je m'apprêtai à lui demander ce qui n'allait pas quand il ouvrit la bouche pour me dire ce qui le tracassait.
— Isaac ne peut pas être le père de cette petite. C'est juste impossible. Je ne fais que d'y penser depuis des heuuuures, insista-t-il, mais c'est impossible Drew. Il y a un problème.
Je l'observai et il est vrai qu'il y avait quelque chose de louche dans tout ça, c'est pour ça que je ne cessai de me répéter ce chiffre.
— Elle ... a peut-être adopté la petite, dis-je en ne voulant pas voir la réalité des choses.
Zeyn me regarda l'air de dire « tu te fiches de moi ? » mais j'haussai les épaules.
Il décida de quitter la voiture et je me décidai de le suivre.
— Dis-moi ce que tu penses, lui demandai-je.
Même si je voyais un peu près où il voulait en venir.
Il s'arrêta sur les marches du perron et je le regardai.
— Drew, Isaac n'est pas le père. Ça saute aux yeux. À moins qu'elle l'ait connu avant nous ce qui m'étonnerait. Skyler a eu 7 ans, aujourd'hui en ce 24 septembre. Nous l'avons quitté, fin mai. Elle aurait genre... rencontré Isaac après toi et elle serait tombée enceinte ? Supposons cela. Si tu comptes bien Drew, de juin à septembre, ça fait 3 mois. En septembre, elle était enceinte de 3 mois. Elle n'a pas pu accoucher à la suite de 3 mois de grossesse.
Mes traits faciaux changèrent face à son énoncé qui prenait davantage une vérité évidente.
— Si Isaac est le père, ça voudrait dire qu'elle l'a connu entre décembre-janvier, rétorquai-je à mon tour.
— Mais, c'est impossible parce que nous étions là. Bien que DD ait joué double-jeu, je ne pense pas qu'elle avait un troisième homme à son tableau de chasse. Elle nous ment. Isaac n'est pas le père.
— Je ... ne veux pas y croire, achevai-je.
Je le contournai pour gagner la porte. Il passa une main dans ses cheveux et soupira lourdement.
December-Dan n'aurait pas pu cacher ça ...
— Je ne sais même pas pourquoi ça devrait te surprendre. C'est December-Dan, Drew, lâcha-t-il.
— Tu veux clairement dire que ...
— Que l'un de nous est le père de Skyler. Ça me semble évident, étant donné sa réaction chez Barny's. Elle a fui, Drew. Elle savait qui j'étais et elle a juste embarqué sa fille. Et, au restaurant, Isaac a insisté sur sa paternité. Il m'a coupé d'une façon qui m'a laissé perplexe immédiatement et qui a renforcé cette idée. Il ne peut pas être le père. Les dates ne concordent pas. C'est forcément l'un de nous.
Je le fixai, hébété. Puis, j'hoquetai avant de m'asseoir sur les marches.
Il m'imita en me tapotant l'épaule mais la nouvelle avait du mal à passer. Pourtant, cette réflexion m'était parvenue en un éclair. J'avais préféré l'ignorer, mais l'évidence était là.
Isaac n'était pas le père de Skyler. L'un de nous l'était peut-être...
— Drew, ça va aller. On va tout simplement demander la vérité. Je sais, que c'est difficile de réaliser la situation, mais ... ça va s'arranger.
— Comment tu peux dire ça ?
Je me redressai et il en fit de même.
— Je n'étais pas venu à San Francisco dans l'espoir de la voir et encore moins, apprendre que je suis potentiellement père ou un oncle !
— Calme-toi ...
— Non ! Tu réalises que si cela s'avère vrai, le père aura perdu sept ans de la vie de son enfant parce que DD a agi, encore et toujours égoïstement. Tu le réalises ça ? Et tu as pensé à notre famille ? Comment leur annoncer ?
Zeyn m'attrapa par les épaules et me demanda de me ressaisir. Je finis par le faire après pris une profonde inspiration, je plongeai mon regard dans le sien.
— Écoute, demain, la petite Skyler fête son anniversaire avec ses amis. Nous n'avons qu'à nous ramener, avec des cadeaux bien sûr, et lui demander ce qu'il en est.
— T'es dingue ! dis-je en retirant ses mains de mon épaule. Elle va nous tuer.
Je m'apprêtai à ouvrir la porte pour rentrer mais il m'arrêta.
— Tu as une autre solution peut-être ? Tu veux qu'on attende peut-être ? Elle ne nous le dira jamais, commenta-t-il. Je sais, c'est précipité, mais ce n'est pas comme si nous ne la connaissions pas et que nous avons davantage de temps à perdre. Tu marches avec moi ou pas ?
Je fixai ses yeux marrons qui n'étaient que ses lentilles et acquiesçai mollement.
— Je ne peux pas le faire tout seul, m'assura-t-il.
— OK, acceptai-je. Mais, on a intérêt d'avoir les reins solides parce que sa famille et surtout elle, vont nous trucider.
Je tournai la poignée de la porte lorsqu'elle s'ouvrit. Je sursautai en même temps que Riccie qui étala un sourire.
— Hé ! Vous ne rentrez que maintenant ? Ça s'est bien passé avec les donateurs ? nous questionna-t-elle en évitant notre regard.
— Euh ouais, répondit Zeyn. Tu rentres ?
— Oui. Les derniers préparatifs avancent bien et tout le monde a sa tenue donc c'est cool.
— Cool, renchérit Zeyn.
Alors que je voyais bien que Riccie avait l'air d'être bouleversé.
— Ça va Riccie ? la questionnai-je.
— Pourquoi ça n'irait pas ? pouffa-t-elle. Tu m'as fait peur avec ta face de rat que mon cœur allait lâcher. Vous, ça va ?
Je regardai Zeyn avant d'observer notre grande-sœur qui semblait cacher quelque chose.
— Ça pourrait aller mieux. On a revu December-Dan. Tu te souviens d'elle ..., dis-je.
— Comment l'oublier ! Vous avez failli vous entretuer pour elle. Bref, ravie de savoir qu'elle aille bien. Allez, je me tire, je suis fatiguée. À demain.
Elle nous déposa un bref baiser sur nos joues et s'en alla presque en courant.
— Tu crois qu'elle a entendu ce que nous avons dit ?
— Je ne sais pas, répondit Zeyn, perplexe. Bref, allons nous coucher. Demain sera une longue journée.
***
ZEYN
Comment vous dire que la nuit fut très courte...
Car ruminer sept années que j'avais vécues en tentant vainement d'oublier December-Dan, ça donne l'insomnie. Surtout, repenser à notre rencontre chez Barny's qui m'avait littéralement sidéré. Elle avait essayé de masquer son identité mais mon cœur réagissait d'une façon si délicieuse en sa présence qu'il la repérait. N'importe où qu'elle soit, avec n'importe quelle identité, je saurais toujours que c'est elle. C'était comme ça. Je ne l'avais pas décidé. Je n'avais pas voulu compromettre sa couverture, alors je n'avais rien dit.
Si elle avait voulu m'affronter, elle ne se serait pas cachée. Ou peut-être qu'elle s'était cachée par rapport à sa fille. Cette petite et adorable Skyler, qui lui ressemblait tant.
Elle aussi, faisait partie de mon insomnie.
J'étais ici, pour trois semaines, pour le renouvellement de vœux de mes parents, certainement pas pour apprendre sans sucre, ni sel que j'étais peut-être un papa...
Nous étions quand même revenus plusieurs fois à San Francisco et nous ne l'avions pas vu une seule fois, comme si elle savait que nous étions dans les parages et là, comme ça, alors que nous n'avions pas imaginé une seule seconde, elle était là.
Maudite ironie du sort de mon cul !
Alors que durant ces années, j'ai lutté un bon nombre de fois de l'appeler, de lui envoyer un mail, de débarquer à San Francisco pour l'emmener sur une île déserte avec moi, pour la forcer de me pardonner et de m'aimer. Je ne vous cache pas que de faire semblant que tout va bien alors que tout va mal, n'est pas facile.
Néanmoins, j'étais Zeyn Michaelson-Davis et j'excellais dans ce domaine. Personne ne pouvait se douter de ma souffrance intérieure, même Drew que je soutenais beaucoup plus, parce qu'il avait besoin de voir que j'allais bien. Sauf que seul, dans mon lit, je pleurais comme un pauvre imbécile et faisais d'affreux cauchemars.
December-Dan n'était jamais là pour me réconforter, évidemment.
Et, j'avais mon boulot. J'étais à la tête de P&J Corporation à New-York depuis deux ans, après avoir été diplômé et j'exposais mes œuvres un peu partout dans le monde. Elles rencontraient un franc succès et grâce aux ventes, je reversais l'argent à des fondations et à des associations un peu partout dans le monde.
Bien évidemment, il y avait un tableau que tout le monde voulait, mais je ne pouvais pas vendre. Le tableau de December-Dan. Mon cœur ne voulait pas, mon esprit ne voulait pas. Le vendre, c'était comme si j'abandonnais définitivement l'idée de la revoir un jour et de ne plus l'abandonner comme je l'avais fait. Chaque jour, j'avais regretté de l'avoir fait, parce que si je n'avais eu cet orgueil, cette fierté, elle serait probablement ma femme aujourd'hui. J'en étais certain. Ou peut-être celle de Drew, si ça n'avait pas marché avec moi. Tout ça pour dire qu'elle aurait été une Davis et certainement pas une future madame Le Grand. Je haïssais déjà ce type. Et en plus, il avait vu mes œuvres. Mon travail ! Le salaud !
Je saluai mes parents en embrassant la joue de ma mère et me servis d'une tasse de café, en jetant un bref coup d'œil à Drew qui lisait un gros livre de médecine chirurgical.
— Vous sortez cette après-midi ? nous demanda-t-elle.
Je croisai le regard de Drew qui me laissa répondre.
— On déjeune avec Jannie et Zac-Hen et après, on va surement s'amuser, dis-je.
Drew me regarda avec l'air de me dire « comment nous allons nous rendre chez DD avec notre très chère nièce et neveu ? » mais c'était simple.
Pour éviter tout cataclysme, un environnement plein d'enfants et de souvenirs, aideront probablement DD à nous dire la vérité et surtout à ne pas nous tuer.
— Ils vont être super content ! déclara papa.
À peine avoir dit cela, des voix et des cris se firent entendre.
Zac-Hen débarqua hilare et je le réceptionnai, heureux de voir mon petit neveu qui avait tant grandi et que ... j'avais mis au monde, d'une certaine manière, si vous vous en souvenez bien.
— Alors, est-ce que je suis plus musclé qu'hier ? me demanda-t-il.
Je l'examinai et lui confirmai la chose.
— Chouette. Je vais devenir un homme bien bâti comme tous les hommes de la famille. Jannie dit que les filles n'aiment pas les mecs maigrichons, mais musclés avec des abdos.
Je ris. Ah sacrée Jannie !
Zac-Hen passa auprès de son autre oncle et ses grands-parents, pendant que Jannie échangeait des cris avec sa mère par rapport à sa tenue de mariage et Clay tentait de calmer la situation.
Notre petite nièce avait vraiment grandi. Elle allait bientôt en avoir 13 ans et elle faisait déjà tourner la tête de Riccie, qui se plaignait tout le temps qu'elle soit trop rebelle. J'avais laissé échapper un « Telle mère, telle fille ! » qui m'avait voulu une belle claque derrière la tête de sa part. D'après Jessie, Jannie était le portait craché de Riccie à cet âge, donc je n'avais pas si tort que ça.
— Mais je veux une robe courte avec un bustier m'man !
— Tu n'as que 12 ans. Ne me chauffe pas avec tes conneries, dès le matin, s'il te plaît.
— 13 ans ! J'en aurais 13, le mois prochain, insista Jannie. P'pa, dis quelque chose !
— Tu veux un bustier alors que tu n'as même pas de poitrine ! protesta Riccie. C'est de la pure connerie Jannie. Non, c'est non !
Jannie s'offusqua sans nous saluer et s'en alla en courant vers le jardin où Zac-Hen avait fui aussi.
— C'est ça ! Fuis donc, tu n'auras pas cette maudite robe.
— Riccie ! la réprimanda maman.
— Elle me saoule ! Adoptez-là s'il vous plait.
— C'est ma fille aussi, déclara Clay alors avant de la chasser de chez nous, tu me demandes.
— Dis-lui qu'elle aura cette jolie robe, avec bretelle, couleur pastel. Sinon, je vais la tuer ! Je t'assure. Ce sont ses débiles de copine qui lui mettent ses idées dans la tête. Cette génération débloque complétement.
— Je peux aller lui parler si tu veux, proposai-je.
— Tu ferais ça ? T'es un amour !
Je passai près d'elle et elle ne put s'empêcher de me coller un baiser sur la joue.
— Tu viens Drew ?
Drew leva les yeux et me suivit.
— Pourquoi tu as dit qu'on sortait avec Zac-Hen et Jan ? me questionna-t-il. On ne va pas les mêler à ce bain de sang, surtout qu'ils le diront aux parents.
— C'est pour éviter un bain de sang qu'il vaut mieux qu'ils soient là. Stratégiquement, DD ne nous menacera jamais devant des gosses.
Prêt pour ma mission, nous nous dirigeâmes vers le jardin.
Je retrouvai Jannie sur la balançoire. Zac-Hen jouait au ballon en commentant chacun de ses gestes. C'était adorable à voir. Drew décida de se joindre à lui, ce qui le ravit.
Je m'assis sur l'autre balançoire et faillis tomber ce qui arracha un petit rire à Jannie.
— Oncle ZeyZey te fait rire c'est que tu ne me détestes pas, commençai-je.
— Je déteste, maman. Elle me contrôle beaucoup trop, défendit-elle sa cause en repoussant ses cheveux bruns tout aussi lisse que ceux de Riccie.
— C'est le rôle d'une mère Jan.
— Les mères de mes copines ne sont pas comme ça, contra-t-elle.
— C'est qu'elles ne sont pas aussi top que Riccie.
— Tu dis ça parce que c'est ta sœur !
— Aussi, admis-je.
Elle me sourit faiblement.
— Je veux cette robe. Puis, c'est archi déplacé de sa part de dire que je n'ai pas de poitrine devant papy, papa, Drew et toi ! Heureusement que ça ne me gêne pas ces questions au corps humain qui change avec l'âge.
Je ris et lui ébouriffai les cheveux.
— Ne cherche pas à grandir vite. Je t'assure que c'est nul.
— C'est si merdique que ça ?
— On ne dit pas de gros mots, la réprimandai-je. Mais oui.
Elle rit à son tour et se balança légèrement.
— Mais ça a l'air tellement bien ! De vivre seul, d'avoir son mec, son travail ...
— Oui mais tes parents ne sont plus tout le temps là pour toi, tu te réveilles très tôt et tu te couches très tard, tu fais ta lessive tout seul, quand tu rentres chez toi, tu dois préparer à manger, tu dois faire le ménage et plein d'autres choses.
— Ouais, soupira-t-elle, peu convaincu. Hé ! Tu pourrais me l'acheter cette robe et je te rembourserai avec mon argent de poche ! s'exclama-t-elle en bondissant de sa balancelle avant de se mettre devant moi. S'il te plait oncle Zeyn, le meilleur oncle de la planète que j'aime trop trop trop !
— Attends ! Faut que je dise ça pour Drew. Il ne va pas en revenir.
Je m'apprêtai à le héler mais elle m'arrêta.
— Naaaaaaaan ! Tonton Drew m'a promis de m'emmener au concert du groupe BTS, parce que papa ne veut pas mourir selon ses dires et maman m'a dit « Tu rêves ! Tu crois que je vais rester deux heures debout avec des petites gamines de 12-17 en train de m'hurler dans les oreilles ! ».
— Drew va t'emmener voir ce groupe de minets en plein adolescence, qui ne se sentent plus, parce qu'ils ont des poils sous les aisselles et qu'ils transpirent ?! la raillai-je.
— Tonton ! s'exclama-t-elle en tapant du pied.
— Quoi ? C'est vrai ! Ils sont ridicules ces garçons ! Ils viennent d'où déjà ? De la Chine.
— Nan ! De la Corée. C'est de la K-Pop. Ils chantent très bien !
— Ouais bien sûr, mais merci de l'info, ça me donne encore plus envie de me moquer de lui. Je savais qu'il aimait ce genre de musique.
Elle pouffa de rire avant de se rasseoir.
— J'avoue que ça m'a étonné qu'il accepte lorsque je lui avais demandé de m'y emmener. Alors, tu vas le faire ? Je t'ai quand même donné de l'info là ! Alors que je ne devais même pas te le dire. C'est un secret entre lui et moi.
Je sortis mon paquet de cigarette de ma poche et m'en allumai une.
— Ne regarde pas tonton ZeyZey, ce qu'il fait, c'est mauvais pour la santé.
— Alors, pourquoi tu le fais ?
— Bonne question, Jannie. Sache que j'ai réduis ma consommation, mais je n'arrive pas à arrêter, même si Drew dès qu'il me voit veut me tuer.
— Il a arrêté, lui.
— Il en fume de temps en temps, je l'ai vu.
— Mais quel menteur celui-là ! Il m'avait promis. Alors là, s'il change d'avis, je serai obligée de balancer ça, dit-elle toute fière.
Je ris en expulsant la première bouffée. Zac-Hen était à fond dans son jeu et Drew avait visiblement du mal à le suivre. Jannie insista davantage en répétant mon prénom, les mains jointes.
— Tu ne veux pas lâcher l'affaire.
— Non. Bornée est mon second prénom.
— Ta mère me tuera si je fais ça.
— Tu lui diras que c'est un cadeau.
Je la regardai, le sourire aux lèvres.
— Tu me soudoies.
— Oui, je l'avoue. J'aurais un bulletin exemplaire !
— 16 de moyenne ?
— 14. N'abuse pas de mes capacités là. Tu sais très bien que je n'aime pas l'école. Sauf les cours de dessins.
— Va pour 14, mais on la choisit ensemble cette robe.
— OK, capitula-t-elle. Bustier ?
— Si tu veux mais pas courte. Tu ne peux pas avoir les deux.
Elle sembla réfléchir.
— OK. Deal, dit-elle en me tapant dans la main. On y va maintenant alors parce que je sens qu'elle va me forcer à porter une robe Dora L'exploratrice avec des frous-frous partout.
— Si elle t'entendait !
Je pris tout mon temps sous son regard impatient. Une fois ma cigarette finie, je pris tout mon temps pour me lever et elle leva les yeux un nombre incalculable de fois.
— Faut que tu m'aides aussi pour des cadeaux. C'est pour une fille de sept ans.
— C'est comme si c'était fait.
Elle ne m'en demanda pas plus et ça me soulagea.
— Et c'est le but de Zachary-Henry Richardson ! hurla mon neveu.
— Tu es bien trop fort ! commenta Drew, essoufflé.
— Je sais.
— Hé ! Vous voulez venir ? Nous allons au centre commercial pour lui chercher une robe, proposai-je.
Le petit sembla réfléchir et Jannie tempêta :
— Non, il va tout gâcher ! Oncle Drew peut venir, s'il veut.
— Je viens ! se décida-t-il en se frottant les mains avec un regard maléfique.
Drew accepta en me disant que Riccie me tuerait et qu'il n'avait rien à voir dedans s'il y avait un problème. Je le rassurai tandis que Jannie était à deux doigts de s'arracher les cheveux ce qui était hilarant, parce que Zac-Hen l'embêtait.
Même dans mes moments les plus sombres, il me suffisait d'être avec Jannie et Zac-Hen pour aller mieux.
Nous leur annonçâmes que nous nous en allions face à leur total ignorance parce qu'ils revoyaient les derniers détails de ce renouvellement de vœux.
***
Avant de commencer le shopping, nous avions déjeunés au restaurant. Puis, nous suivîmes Jannie de magasin en magasin, pendant deux heures, en quête de la perle rare sauf qu'elle était aussi difficile que Riccie.
Nous l'avions averti que c'était le dernier magasin que nous faisons, car il allait bientôt être 14 heures. Elle avait soupiré, tout aussi dépitée que nous, que c'était sa mère qui avait jeté un sort, ce qui avait fait rire son petit frère.
Nous attendions donc bien sagement de voir le résultat de la troisième robe du magasin.
La vendeuse sortit de la cabine et invita à Jannie à sortir de sa cabine. Elle le fit toute heureuse.
— Je crois que c'est celle-là.
— Même si tu es moche habituellement, là, tu es belle Jan ! commenta Zac.
Nous rîmes et j'allai la prendre dans mes bras, heureuse qu'elle ait trouvé sa robe.
— Tu es belle très chère nièce. Allez, on la prend. Il n'y a rien à dire dessus.
— Je suis carrément d'accord, adjugea son oncle Drew qui fit comme moi en la soulevant ce qui la fit rire.
La robe était d'une couleur rose pâle évasée sur toute la longueur. Elle avait l'air d'une petite princesse. Puis, elle était accompagnée d'une petite ceinture argentée au niveau de la taille.
— Il faudra faire des retouches au niveau de la taille, nous apprit la vendeuse, mais c'est vrai que tu es très jolie dedans.
— Je sais, dit-elle en tournant sur elle-même. Je me sens magnifique, à ma valeur.
La vendeuse rit et je m'excusai pour son trop plein de confiance.
— Ce n'est rien. C'est très important d'avoir une bonne estime de soi.
— C'est clair. Allez ! Magne-toi Jannie, on s'en va.
— C'est bon, laisse-moi me contempler une dernière fois.
Je secouai la tête et allai en caisse pour régler le paiement. La femme m'avertit que la robe serait prête pour la semaine prochaine.
Jannie fut prête et me demanda combien elle coûtait, mais je ne lui dis rien.
— C'est cadeau.
— Merci tonton ! T'es le meilleur. Vous êtes les meilleurs tontons du monde.
Elle se mit sur la pointe des pieds et m'embrassa la joue sous le regard attendri de la femme. Je lui rappelai notre deal et elle, notre prochaine recherche de cadeaux pour une fille de sept ans.
— Moi aussi, je veux vous aider, claironna Zac-Hen. J'ai des filles de sept ans dans ma classe et je sais ce qu'elles veulent.
Drew sourit et nous les suivîmes au magasin de jouets.
Bien évidemment, leur aide fut fructueuse et ils profitèrent de notre gentillesse pour faire chauffer ma carte bleue et je ne pouvais pas leur dire non, alors je leur achetai des choses stupides qui les rendaient heureux avant de poursuivre notre plan.
***
— Ce n'est pas la direction de la maison ça, constata Zac-Hen.
Je sentis le regard de Drew sur moi et il décida de répondre.
— En effet. Nous allons voir une ancienne amie. Sa fille fête son anniversaire aujourd'hui. C'est pour ça que nous lui avons acheté des cadeaux.
— Et cette énooooorme bouquet de lys ! ajouta Jan. Qui de vous a le béguin pour la maman ?
Parce que oui, nous ne pouvions nous rendre chez elle sans agiter le drapeau blanc.
Des fleurs feront l'affaire non ?
Plus nous arrivions chez son père, plus nous stressions. Peut-être qu'elle ne vivait même plus chez son père. Mais, j'avais le souvenir que Skyler m'avait dit que ça serait chez son grand-père.
— Et personne n'a le béguin pour la maman, commentai-je. Il faut bien lui offrir quelque chose.
Jannie se contenta de ma réponse.
Une quinzaine de minutes plus tard, nous arrivâmes à bon port, le cœur battant.
Je ne savais pas si ce que je faisais, était correcte et quelle sera la retombée, mais je prenais le risque.
Et au moins, la petite Skyler aurait des cadeaux de notre part.
Allez, nous pouvions le faire. Feindre que tout se passait bien. Nous pouvions supporter tous ces regards inquisiteurs et surtout celui de DD.
— Vous avez l'air stressés, souligna Jannie. On ne fait pas quelque chose de grave, j'espère ?
J'échangeai un regard avec Drew. Je ne savais plus si l'idée était bonne...
— Sonnez viiite ! Il est lourd son cadeau, commenta Zac-Hen.
Sans plus attendre, je sonnai longuement pour que le bruit soit audible. Quelques secondes plus tard, on vint nous ouvrir, le bruit extérieur s'échappant soudainement.
Le stress était définitivement à son comble et redoubla face au regard stupéfait de monsieur Karl Lawson. Il se figea instantanément en nous reconnaissant et je ne pus que sourire faiblement avant de le saluer d'une faible voix. Il n'avait pas vraiment pas changé, mis à part quelques rides de plus, mais rien de bien méchant. Il était toujours l'homme élégant que j'avais connu.
— Waouh ! Ça fait longtemps, les gars !
— En effet. Tout a l'air d'aller, ajouta Drew.
— Carrément. Euh ... vous tombez bien. Nous allions bientôt souffler les bougies de Skyler. Rentrez ! Ça fait vraiment plaisir de vous voir. DD voudra vous tuer, mais elle se retiendra le temps que tous les invités s'en aillent, nous taquina-t-il.
— Hé ! Moi, je suis Zac-Hen, intervint mon neveu.
— Et moi Jannie. Mes oncles ont perdu leurs manières, dit-elle en lui tendant sa main libre.
— Enchanté les enfants. Allez-y ! Ne restez pas là. Ça va être ...surprenant ce moment.
Oui, ça, je n'en doutais pas une seule seconde.
Nous le suivîmes à travers la maison et nous arrivâmes au jardin.
Évidemment, tous les regards se portèrent sur nous.
Mais celui qui m'intéressait le plus était celui de December-Dan et ça ne présageait rien de bon.
— Ouaiiiiiiiiiiiis ! hurla Skyler. C'est trop cool ! C'est le meilleur anniversaire de ma vie ! Merci maman ! lâcha Skyler en accourant vers moi.
Je la réceptionnai maladroitement et tentai un bref sourire tandis que December-Dan fermait les yeux, que Marysa avait laissé échapper son verre, que Drew était sur le point de faire un malaise, que Ston souriait stupidement et que Jared me fusillait du regard.
Nous n'aurions peut-être pas dû venir...
— Merci d'être venu monsieur Zeyn ! Je suis très très contente, déclara Skyler.
La voix de la petite Skyler était chaleureuse et empreint d'une grande sincérité et cela me réconfortait. C'était tout ce qui comptait.
— Oh, et voici mon frère Drew.
Drew la contemplait tandis qu'elle demandait un câlin, visiblement heureuse de le voir aussi. Alors il se mit sa hauteur et elle l'enlaça.
— Merci d'être venu monsieur Drew.
Drew ne savait pas quoi répondre et il avait l'air d'être envahi d'émotions. Je me raclai la gorge pour qu'il se ressaisisse et je passais aux présentations avec Jannie et Zac-Hen.
— T'as un château gonflable, c'est trop génial ! balança-t-il, émerveillé.
— On peut aller l'essayer si tu veux, proposa Skyler.
Sans plus attendre, elle s'en alla avec lui tandis que Jannie balança :
— Je viens juste de comprendre que vous venez de nous jeter dans un sacré bourbier ! Hé, je suis Jannie, la nièce à ses supers oncles, dit-elle en se dirigeant vers DD et les autres.
Si DD pouvait nous tuer à cet instant, elle l'aurait fait, sans hésiter.
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