Chapitre 31

NDA : Chapitre très court et c'est normal. J'ai procédé aux changements majeurs. Donc, à partir de maintenant, vous pourrez revoir tous les anciens commentaires - normalement (bien sûr, si parfois certains commentaires n'ont pas de lien, c'est normal, c'est à cause des changements précédents), si le chapitre n'a pas subi de grosse transformation. 

Bien sûr, des choses seront corrigées, supprimées ou modifiées au fur et à mesure, pour que ça concorde avec la suite. 

Après ce chapitre, les chapitres auront évidemment une longueur de dingue. Je suis vraiment folle en fait. 

Et vous aussi, pour avoir eu le courage d'avoir tout lu mdrrrr 😂. Nan mais aussi, qu'on se le dise, c'était le feu 🔥. 

Mais pour ce tome, je n'ai pas le coeur de changer encore plus, surtout que c'était une suite pour vous faire plaisir et voir si j'avais la capacité à pondre une suite de dingue ( AND I HAVE IT BITCH 😎). 

Donc voilà, je crois que tout est dit. 

Encore une fois, dites-moi quand il vous semble y avoir un problème de concordance en message ou commentaire (qui sera supprimé dès lors que ça sera rectifié). 

Merci pour votre collaboration, amour, votes et commentaires. 

C'est toujours un immense plaisir de savoir que vous êtes toujours là ❤️.  

***

DECEMBER-DAN

Avant mon arrivée au QG dans la joie et la bonne humeur, je me disais clairement que si chaque matin, je me réveillai comme ce matin, je serai heureuse et jamais de mauvaise humeur...


— Maman.

La petite voix de Skyler me provenait de loin et je me disais que je devais probablement rêver lorsqu'on me secoua doucement.

Je clignotai des yeux avant de les ouvrir en grimaçant face au soleil d'automne qui entrait sans gêne par la baie vitrée du salon.

Décidément, il fallait que je sois celle qui réveille ma fille et non le contraire, mais ce sommeil avait été réparateur.

— Ouais ?

Elle détourna mon regard vers mes pieds et je me souvins que Zeyn avait dormi à la maison. Avec moi. Sur le canapé. Et malgré l'inconfort, j'avais bien dormi et je me sentais reposée. Vraiment reposée. Comme si j'étais passée dans une machine pour tout remettre à neuf.

Je me redressai doucement, mais il se réveilla aussitôt en se frottant les yeux et en repoussant ses cheveux bruns de son visage.

Skyler sortit toutes ses dents comme si elle venait de recevoir ses cadeaux de noël. 

Putain ! J'aimerais tellement me rendormir.

— Bonjour, lâcha Zeyn de sa voix ensommeillée.

Skyler se réfugia dans mes bras en regardant Zeyn discrètement ce qui me fit rire. 

Elle était gênée mais je savais bien qu'elle était heureuse dans le fond. Sa réaction de bébé était tellement surjouée. Mais c'était adorable. Elle grandissait si vite.

— Bonjour, répondit-elle timidement.

Zeyn me sourit en coin avant de regarder Skyler, qui semblait hésitée sur quelque chose. Mais elle finit par s'écarter de moi et tendit sa main à Zeyn.

Il la prit et la serra.

Je pouffai face à sa nouvelle timidité imaginaire, ce qui m'attira un regard meurtrier de sa part.

— Arrête ! se plaignit-elle.

— Pourquoi tu fais l'intimidée là ?

— Qu'est-ce que tu fais là ? demanda-t-elle à Zeyn.

Nous nous regardâmes et j'haussai les épaules. Je n'avais pas vraiment prévue cela. Et sincèrement, je ne savais pas quoi lui raconter. 

Ils ne s'étaient toujours pas lâchés la main, alors il l'attira doucement vers lui et la fit s'asseoir sur ses genoux.

— On a voulu te faire une surprise de dernière minute, dit-il.

— Ah oui ? dit-elle, perplexe.

— Ouais, confirma-t-il. Je voulais te voir, parce que tu m'avais énormément manqué depuis samedi. 

— Et voir maman aussi, précisa-t-elle.

Nous rîmes et je lui ébouriffai les cheveux avant de me lever.

— Et voir maman aussi, confirma-t-il.

Je regardai l'heure et me rappelai que j'avais une journée chargée en ce vendredi matin, avant d'avoir un semblant de week-end. 

— Mer...Mince ! Il est bientôt 8 heures. Je dois aller au boulot !

— Il te reste un peu plus d'une demi-heure maman, m'annonça ma fille. Maman a du mal avec le réveil, dit-elle à Zeyn. C'est moi qui la réveille souvent parce que je suis matinale.

— Je vois ça.

— Oh mon Dieu ! Et t'as cours à 8 heures 30 aujourd'hui, non ?

Elle acquiesça. 

— Oh là là ! Va te préparer rapidement. Je vais te déposer à l'école !

Je commençai à aller dans tous les sens lorsque Zeyn se proposa d'aller l'emmener.

Je m'arrêtai et les regardai tour à tour.

— Oh ça serait génial ! s'enthousiasma-t-elle. Comme ça, mes copines pourront voir mon père.

— Ça ne me gêne vraiment pas DD. Ne t'inquiète pas. J'appellerai mon père pour lui dire que je viendrai plus tard.

Ils voulaient des moments père-fille, ça se voyait, alors c'était parfait. Ils avaient bien le droit à ça. 

— OK ! OK ! Je vais me préparer et Skyler, tu peux te débrouiller avec Zeyn ? Je vais être en retard sinon.

— Oui, maman.

— Génial !

Je courus à l'étage en les entendant se foutre de moi.

Je me préparai à la vitesse éclaire en arborant un jean noir, un tee-shirt à l'effigie de Star Wars et je me chaussai juste de Converse, puis je pris mon sac au passage ainsi que ma veste en cuir rouge que j'affectionnais.

Je vérifiai que j'avais tout. Il était 7 h 20. Mon timing était bon.

J'allai descendre lorsque j'entendis la voix de Zeyn et de Skyler dans sa chambre, alors j'y passai.

— Hé ! Je m'en vais ! Désolée de vous abandonner comme ça.

Ils me regardèrent tous les deux avec un sourire magnifique aux lèvres.

Mon coeur en fut profondément touché et je souris bêtement à mon tour. Zeyn était juste à tomber en train de coiffer Skyler ou du moins, lui attacher ses boucles.

— T'inquiète, maman ! Tu peux aller le coeur léger. 

Je m'approchai d'elle, lui embrassai profondément la joue et remerciai Zeyn qui rayonnait de mille feux.

— Allez vas-y ! Et on t'a préparé ton mug de chocolat chaud.

— Ohhhhh ! Vous êtes au top !

J'embrassai une nouvelle fois ma fille et fis un signe de main à Zeyn avant de partir le plus rapidement possible, parce que je savais que mon côté « Maman gaga » aurait pris le dessus et les mots de la prof de Skyler qui m'avait souvent dit que Skyler avait besoin de moments à trois avec son père, m'auraient complètement fait craqué. J'aurais probablement annulé ma journée de travail, fais sécher Skyler pour qu'elle profite un peu de Zeyn et aussi pour que ma nouvelle relation forte avec celui-ci, n'aille que dans le bon sens. 

Parce qu'hier soir, j'avais l'impression de retrouver notre complicité. Un peu différente du lycée, mais toujours aussi forte avec cette forte attraction, mais contrôlée et vraiment importante à mes yeux. 

C'était évident qu'avec le temps, j'allai définitivement être amie avec eux.

J'avais laissé le siège auto à Zeyn et je m'étais rendue au bureau tout en sirotant mon super chocolat. Je ne savais même pas que Zeyn avait ce talent là. 

J'allai probablement le contraindre à se ramener à 6 h 30 chaque matin pour me faire un chocolat.

J'étais définitivement de bonne humeur et même ma dispute et mon manque d'Isaac ne pouvait pas entraver cela...


Enfin, ce fut de courte durée car je me devais de raconter ce qu'il s'était passé à Sara. 

J'avais hésité quelques minutes avant de me rendre dans son bureau pour lui en parler.

Lorsque je l'avais vu, j'avais l'impression qu'elle était exténuée et surtout stressée, mais dès qu'elle me vit, elle camoufla tout ça par un sourire comme si j'étais débile et je décidai d'en jouer dessus. 

Je m'en sentais toujours mal de lui avoir fait un coup de dernière minutes, mercredi soir, alors qu'elle aurait pu passer du temps avec Haden.  

Bien sûr, elle était fière de moi, mais elle était quand même déçue de la réaction de Isaac. Elle avait l'envie d'intervenir, sauf que je lui interdis. Je pouvais gérer ce problème toute seule. 

Après qu'elle m'ait communiqué toute sa fierté à mes actes, je gagnai mon bureau juste pour avoir le temps de déposer mes affaires avant d'aller chercher mes recrues pour travailler. 

Je rangeai un peu et regardai mes mails avant de me lever pour quitter mon refuge, mais on frappa et je relevai la tête.

Je vis un Isaac, dépité et fatigué. Il ne s'était même pas changé.

Mon coeur tomba en lambeau et ma colère envers lui s'évanouit aussitôt.

Son regard était terne tandis qu'il refermait la porte derrière lui sans me lâcher du regard.

— Isaac.

— December-Dan.

Il s'approcha de mon bureau pour réduire notre distance avant de plonger son regard dans le mien.

— Je pense qu'on doit parler.

— Je dois y aller. J'ai entraînement là. 

— Je sais. Mais tu as raison. Je n'ai plus à fuir. Si à chaque dispute je m'en vais, ça nous éloigne. Et ça ne résout rien.

— Hier, ça ne compte pas, dis-je. Tu n'allais pas sauter de joie, après ce que je venais de te dire. On était tous les deux énervés, alors ...

— Et je le suis toujours. Pas contre toi. Contre le destin et la vie en général. Puis, j'ai compris que tu n'avais pas déclenché cet échange ... buccal.

J'esquissai un bref sourire qui provoqua le sien, mais il le fit disparaitre aussitôt.

— Alors, je vais te parler. Je ne veux pas que tu m'interrompes. D'accord ?

J'acquiesçai mollement et je n'avais qu'une envie, caresser sa joue, me réfugier dans ses bras et l'embrasser pour le rassurer sur notre avenir. Hier, les mots que nous avions échangés avaient dépassés nos pensées. J'étais amoureuse. C'était clair. C'était différent des Davis et peut-être moins passionnels ou je ne sais quoi, mais je l'aimais. Il avait été là pour moi. 

Dans les hauts comme dans les bas.

— Bien, se racla-t-il la gorge. J'ai réfléchi toute cette nuit. Je n'en ai pas dormis et je voulais revenir chez toi, mais ... j'avais besoin de réfléchir.

Mon coeur cognait frénétiquement. Et s'il m'annonçait que c'était fini entre nous ? Définitivement ? Je crois que je tomberai dans les pommes, parce que je le voulais ce mariage. Je voulais l'épouser malgré tout. Je n'avais jamais été pour le mariage, mais il m'avait fait rêvé avec. 

Je le voulais vraiment.

« Ouais bah heureusement qu'il est pas venu DD ! Sinon il nous aurait tué ton Isaac ! Y'avait Zeyn, alors qu'il venait de cogner Drew pour t'avoir embrassé. Il aurait tout saccagé. Et ça serait définitivement fini » commenta Conscience.

« Mais tu devrais lui dire quand même la vérité à ce sujet » ajouta Raison. 

Conscience refusa et elles commencèrent à se chamailler.

— Je suis donc parti dans notre maison, celle où nous allons vivre, précisa-t-il comme si c'était nécessaire. Toi, Skyler et moi. Nous allons former une famille. Et je me suis dit que je ne voulais pas d'une famille basée sur le mensonge ou sur les non-dits. Alors je vais te dire tout ce que je ressens. Je n'aime pas Drew, je n'aime pas Zeyn et je ne les aimerais probablement jamais, parce que j'ai conscience qu'ils ont un place importante dans ta vie, dit-il. C'est normal, l'un d'eux est le papa. Cependant, je resterai courtois avec eux. Nous sommes des adultes. Si tu veux les voir, je veux être là. Ça peut paraitre possessif ou tout ce que tu veux, mais je n'ai pas confiance en eux. En toi, j'ai confiance. Vraiment. Je sais que tu m'aimes. J'ai juste peur qu'ils ... qu'ils arrivent à t'éloigner de moi...

— Ça n'arrivera pas, le coupai-je.

Il leva la main pour me faire signe de me taire.

Je me résignai à le faire même si j'avais horreur de ça. Il reprit.

— C'est donc la première chose que je te demande. Ensuite, je t'aime. Je ne te le répèterais jamais assez. Ne doute absolument pas de cela. Tu es apparue dans ma vie au moment où je m'y attendais le moins. Alors, hier, quand tu m'as dit que quatre demandes en mariage étaient bizarres, ça m'a fait mal. J'ai fait ces demandes avec sincérité et parce que je le voulais vraiment. C'est vrai, j'aurais pu abandonner comme des tas de types par fierté, mais je ne suis pas comme eux. Alors, pitié, dis-moi que tu ne douteras plus de cela. Veux-tu réellement m'épouser December-Daniella Lawson ? Je ne veux pas me marier pour les autres. Le mec que tu as vu hier soir, colérique, ce n'est pas moi, mais Drew a raison. J'ai peur d'eux. J'ai confiance en ton amour, sinon tu ne m'aurais jamais laissé entrer dans ta vie. Mon chantage a été ridicule. J'ai appuyé sur ta peur de perdre et je n'aurais pas dû, alors je m'en excuse.

Je croisai les bras, touchée par ses mots et me mordis l'intérieur de la joue.

— Tu peux répondre. Tu veux vraiment être ma femme ou pas ? Ça ne me gêne pas qu'on annule et qu'on prenne notre temps ... 'fin si ça me gêne, ricana-t-il, ce qui m'arracha un petit rire, mais si tu penses qu'on a besoin de temps, alors on repoussera l'événement.

— Oui, je veux être ta femme et ...

— Bien. Et pour les Davis, ça te va ?

— Bien sûr. Un couple marche sur des concessions. Si ça te rassure, je le ferai. Pour nous.

Je fus surprise de m'entendre cela, mais je tenais réellement à lui.

— Très bien, hocha-t-il la tête. Et, je préfère te prévenir, comme ça, ça nous évitera une dispute, si jamais ça arrive, si tu me trompes avec l'un d'eux, que ça soit demain, dans trois mois ou dans dix ans, je m'en vais. Je m'en vais, répéta-t-il.

— Ça n'arrivera pas, lui assurai-je. J'ai appris ma leçon avec eux. Même si techniquement, je ne sortais réellement avec aucun des deux.

— Je t'ai dit que je te prévenais. C'est une hypothèse. Je veux que tout soit clair. Alors, ça marche ? Je ne voudrais même pas entendre tes explications.

— OK.

Comme si j'étais débile pour sauter dans les bras de l'un d'eux, alors que j'avais un homme merveilleux se tenant face à moi, cherchant à arranger la situation.

— Alors, je pense t'avoir tout dit, conclut-il.

Nous nous fixâmes pendant plusieurs secondes avant qu'il ne me demande si j'avais quelque chose à dire.

Je décidai de lui dire la vérité pour que tout soit au clair.

— Je m'excuse aussi pour hier. Je voulais juste être sincère avec toi en te disant la vérité, Isaac. J'aurais pu te le cacher comme je l'ai, auparavant, mais j'ai appris mes leçons. Je t'assure. Quand on aime, on essaye de dire la vérité même si elle fait mal, alors j'ai préféré prendre ce risque.

— Tu as bien fait, me dit-il. Je t'en remercie.

— Puis, je le répète, je veux me marier avec toi. Notre vision du mariage, lors de notre dispute, était complètement erronée. Alors, je suis contente que tu m'aies redemandé. Je ne veux pas me marier juste par fierté ou faire taire les mauvaises langues. Je crois que je m'en tape en fait.

Il esquissa un bref sourire tellement craquant que je me retins de rester à ma place.

— Et je t'aime. Vraiment. Je ne te parlerais plus des Davis. On évitera d'en parler. Je comprends tes craintes, mais tu n'as pas à avoir peur. C'est fini. Je ne te dirais plus jamais qu'ils sont importants pour moi. Ça ne se fait pas. Je n'aimerais pas que tu me parles de ton ex, alors j'arrête.

— Merci.

— Et je dois juste t'avouer juste un autre truc. Zeyn a ... a dormi à la maison, grimaçai-je. Pour Skyler, précisai-je. Ils vont passer plusieurs moments ensembles comme ça, on sera ensemble. Je pense que ça peut nous faire du bien. En tout cas, c'est la dernière fois que je me retrouve seule avec l'un d'eux. Promis.

Il déglutit difficilement et acquiesça.

— D'accord. D'accord. Plus de secrets ?

— Plus de secrets.

Il me sourit timidement, puis je finis par aller me réfugier dans ses bras en lui déposant des multitudes de bisous dans le cou même si dans le fond, j'avais envie de me frapper. Je ne lui avais pas parlé de cette menace où le potentiel retour de Trevor allait révélé le baiser de Drew, alors qu'il était mon futur mari. Et lui, j'avais l'impression qu'il ne me disait pas tout, mais je ne dis rien.

De toute façon, les secrets finissaient toujours par éclater.

Je m'écartai un peu de lui avant de l'embrasser pour lui montrer tout mon amour et le baiser allait monter en température, lorsque mon téléphone nous interrompit.

Nous soupirâmes tous les deux, mécontents ce qui nous fit rire et je collai mon front contre le sien.

— J'y vais. 

— On déjeune ensemble ?

— D'accord. 

Il me fit le plus beau sourire avant de m'embrasser pleins de fois et de me soulever dans les airs, visiblement heureux.

Un dernier bisou qui signait notre réconciliation et j'allai rejoindre mes recrues. 


***

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