Chapitre 7
- Scorpius tu es complétement fou.
- Il le faut.
- Tu es complétement fou... mais j'ai confiance en toi.
- Merci Rose. Ça va marcher. Sinon... ça va marcher.
- Il se passera quoi si ça ne marche pas ?
- On devra réessayer, infiniment, juste qu'à ce que ça marche.
Nous étions dans le métro. Nous avions travaillé pendant trois heures, et la seule idée que nous avions trouvé ne pouvait pas marcher. Hugo dormait, sur un fauteuil. Nous étions bientôt arrivés. Le bruit des gouttes qui martelaient les vitres nous empêchait de discuter tranquillement. La voix électronique typique du métro londonien retentit. Scorpius réveilla doucement Hugo. Les yeux à moitié fermés, celui-ci nous suivit sans hésitation.
- Rose... j'ai dormi ?
- Oui, Hugo. Enfin...
- C'est là ! Le bureau de poste. Rose, tu as la lettre ?
Je tendit a lettre en question à Scorpius.
- Ça vas marcher, ça vas marcher... ça doit marcher.
- Tu as signé de quel nom ?
- Scorpius Lameyof. C'est pas trop recherché mais elle comprendra.
- Si elle la reçoit. C'est l'écrivaine la plus célèbre du monde, Scorpius, elle reçoit des milliers de lettres chaque jour...
- Mais Rose ! C'est elle qui nous a créés ! Elle saura que c'est nous, elle nous connaît ! On existe pas sans elle !
- Tu as raison. Tu es fantastique.
- Toi aussi...
- Bon, je sais que c'est important mais on devrait y aller !
- On n'a nul part où aller Hugo.
- Ah oui c'est vrai. C'est vrai qu'on est entrain d'exécuter un plan qui consiste à... à quoi déjà ? À oui, bien sûr ! À envoyer une lettre à l'adresse qu'on a trouvé dans un annuaire, à la femme la plus incroyable au monde, certes, mais qui vas nous prendre pour des fans quelconques, qui s'amusent à signer avec un anagramme nul ! Ce n'est même pas elle qui les lit Scorpius ! Tu fais ça juste pour nous rassurer. Tu n'aimerais pas qu'elle pense que tu est un lâche, tu essayes d'avoir une autre personnalité que celle que tu as, juste pour... une fille ? Tu es minable, Malefoy ! On n'est pas sûr d'être ces personnages bordel ! C'est une illusion, c'est presque un rêve complétement stupide ! Mais laisses moi te dire un truc, Scorpius. Tu es abjecte. Je ne vous suis plus. J'ai peut-être deux ans de moins que vous, mais ce n'est pas pour cette raison que je vais me laisser faire... on est seuls dans un ville immense !
- Hugo...
Scorpius ne me laissa pas parler. Hugo l'avait immensément blessé, mais il avait l'air d'accepter la critique.
- Laisse Rose. Hugo, sache qu'on ne te considère pas comme quelqu'un de plus petit que nous, mais comme une personne brillante, et, par conséquent, nous allons t'écouter.
- M'écouter ? Mais pourquoi ?
- Si tu critiques ma solution, c'est que tu en as forcément une autre, et dans ce cas là, nous sommes ravis de l'entendre. Sinon, c'est que tu n'est pas quelqu'un d'intelligent et de gentil. Tu dis être un Serdaigle, mais tu ferais mieux de te rappeler les caractéristiques de ta maison un peu plus souvent.
- Pardon... excuse moi. Je ne songeait pas vraiment ce que j'ai dit.
- C'est bien Hugo. Tu es fatigué, et je ne pensais pas ce que j'ai dit, moi non plus. Je voulais juste te remettre les idées au clair. Tu mérites d'être un Serdaigle. Tes parents seraient fières de toi. Ta sœur l'est déjà.
- Hugo, tu dois tes excuse à quelqu'un.
Mon petit frère se jeta dans les bras de Scorpius. Ce dernier les serra très fort contre lui. On aurait dit qu'il se connaissaient depuis toujours. Il aurait fait un très bon père.
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