#Noël | #Rock 09.1


UN NOËL ROCK'N'ROLL

OLYMPE & ANGUS

❄☃❄☃

« Quand la musique m'électrise, me réconforte et m'apaise et me permet de rêver de m'évader en m'emportant pour que je puisse tout oublier, l'espace d'un instant ! Elle commence à résonner dans mes oreilles. Je me sens légère comme si rien ne pouvait me faire de mal. Et je me projette dans un nouveau monde avec Angus et son regard hypnotique. Je revis et me rappelle des moments forts de ma vie qui semble nous transporter dans une autre époque... »

Merci à Liloulab StellaNoWriter mimiminou54 

pouka-pouka bamboue eloloflower celenalana 

Muriel766 hatchibouille SusSaudade 

Sevs19 Nnagrom pour leur participation au prélude !

🎸👠🎸👠🎸


Dimanche 25-11-18 | 1 480 Squaw Valley Rd, Olympic Village Squaw Valley, CA 96 146 | États-Unis

14 h 00 : OLYMPE

Angus encore une fois me surprend. J'avais peur de sa colère, de ses reproches, face à ma situation. Et même s'il n'approuve pas ma décision de rester avec Warren tout en supportant les conséquences, il a l'air de respecter mon choix.

Enfin « mon choix ». Il faut le dire vite...

Nous empruntons l'escalier en colimaçon par lequel je suis arrivée la veille. Et à prendre, je préfère la montée à la descente. Hier, Angus me tenait dans ses bras, me serrait tout contre lui. Son parfum, sa chaleur, son magnétisme, tout en lui a réveillé celle qui n'a plus le droit d'éprouver d'émotions.

Je suis morte de l'intérieur.

Et pourtant, avec ses attentions, sa douceur et le désir qu'il ressent pour moi et qu'il ne me cache pas, il arrive à redonner vie à celle que j'étais avant...

Il déverrouille la porte et je ne peux m'empêcher de regarder le code. Il l'entrebâille et me laisse entrer dans cette pièce insonorisée et relativement grande. Elle est séparée en deux par une importante table de mixage surplombée par une vitre qui me permet d'entrevoir un micro sur un pied, des guitares et un pupitre avec des feuilles posées dessus.

Il y a même un piano...

Saurais-je encore en jouer ?

— Tu aimes ?

Angus entoure ma taille de ses bras, colle son buste contre mon dos avant d'embrasser mon cou puis mon papillon. Ce geste me donne des frissons même si ma peau est en partie recouverte par son pull. Il est tellement symbolique. En très peu de temps, il a pris l'habitude de cette position. C'est naturel chez lui et ça ne devrait pas l'être pour moi aussi. Je dois le repousser. Ce n'est pas raisonnable.

— Tu me montres ?

— Princesse, t'as pas à être gênée. C'est amical. Un peu de réconfort, ça peut pas faire de mal...

Il me relâche et comme chaque fois, le vide et le froid remplacent toute la chaleur de sa « tendresse ».

Il pense vraiment que je vais croire à cette connerie ?


ANGUS

Apparemment, mon argument sur le réconfort amical est passé comme une lettre à la poste. Et pourtant, sans me moquer d'elle ni de cette naïveté qui semble la caractériser, cette étreinte reste bienveillante. Enfin, pas que... Certes, je veux bien faire preuve d'empathie quand elle figure au plus mal, mais là, c'est mon envie d'elle qui a parlé.

La découvrir de dos en train d'observer mon environnement et ce qui enrichit ma vie. De la mater alors qu'elle passe ses doigts longs et fins sur les boutons de la console, juste en les effleurant, a fait monter en flèche mon désir d'elle.

Je me voyais déjà balader mes mains sur ses courbes élégantes et sensuelles. Mon corps épousant le sien je l'aurais plaquée contre le mur ou bien étendue sur le canapé pour mieux lui prouver toute la passion qu'elle m'inspire.

Putain...

Mon envie de la baiser progresse de plus en plus vite et je dois contenir mon début d'érection.

— Allez, viens t'asseoir !

Je tapote la place à côté de moi et lui octroie un sourire franc. Pas question de foutre en l'air la confiance qu'elle m'accorde. Mon envie va devoir la mettre en veilleuse encore un peu. Et elle pousse mes résolutions à leur maximum quand elle faufile ses longues jambes entre les miennes et la table basse.

Je viens de me faire prendre à mon propre jeu. Je me suis volontairement assis au début du canapé pour pouvoir profiter du slalom qu'elle devrait accomplir pour atteindre l'emplacement que je lui ai désigné. Mais pour me prouver qu'elle n'est pas dupe de ma manœuvre. Olympe prend tout son temps et je me retrouve avec ses miches à la hauteur de mes yeux. Je déglutis quand elle se stoppe et effectue un léger demi-tour vers moi en se stabilisant de ses mains sur mes épaules.

— Un souci ?

— Aucun.

— Alors tu pourrais arrêter de me mater les fesses !

— Jamais ! T'as un cul d'enfer.

Et mêlant la parole aux actes, je m'empare de ce dernier à pleines mains en me retenant cependant de le lui claquer en pensant in extremis à ses hématomes. Elle accuse la surprise de l'impact et se contracte avant de laisser son sourire malicieux poindre.

— Bon maintenant que tu as pu prouver la véracité de tes propos, tu peux me lâcher que j'aille m'asseoir.

— Pourquoi ? T'es pas bien là ? J'ai encore quelques vérifications à faire !

— Ça ne va pas être très pratique pour lire les paroles !

— C'est pour ça qu'on va commencer par l'instru.

Je relâche juste ma main droite pour me saisir de la télécommande et en quelques appuis, j'allume, sélectionne la piste et l'enclenche. Les riffs de la basse se font entendre dans les quatre enceintes réparties dans la pièce et je sens son corps vibrer en même temps que je replace ma poigne sur sa fesse.

— C'est la musique ou ma prise sur tes miches, qui te fait cet effet-là, Bambi ?

— La musique bien sûr !

— Bien sûr ! C'est évident.

— Tu as l'air déçu... Darky !

— Darky ? Tu m'as bien regardé ?

— Oui, oui se marre Bambi.

— J'ai une gueule à porter un surnom aussi débile ?

Olympe dans un premier temps secoue juste la tête sans pouvoir me répondre tant elle rigole. Puis tente de se contrôler avant d'ajouter :

— Ton diminutif n'est pas « débile », puisque...

Putain ! Je m'attends au pire avec un tel début de phrase quand elle la termine en me fixant droit dans les yeux.

— ... C'est... Darky !

Cette fois-ci, nous rions ensemble et j'adore la voir aussi détendue et heureuse.

— Non, mais sans déconner ! Tu sors ça d'où ?

— De la couleur de tes fringues, s'amuse Bambi.


OLYMPE

C'est tellement simple de le faire râler que cela en devient amusant. Je joue un jeu dangereux, certes, mais c'est si bon de délirer et surtout d'oublier l'affaire de quelques minutes, car je sais que le retour à la réalité sera brutal.

La musique a toujours détenu ce pouvoir de me détendre et de me permettre de fuir les mauvais moments du plus loin que je me souvienne. La guitare électrique se fait entendre puis la batterie les rejoint. Cet instrumental est bon et bien loin de ce que je m'attendais à écouter en les jugeant justes sur leur façon de s'habiller en noir, à la limite du gothique. Je me rends compte que je ne connais rien d'eux ou de leurs chansons...

— Un souci princesse ?

— Pas vraiment.

— Le passage ne te plaît pas ?

— Oh si ! Le problème n'est pas ce morceau, enfin si un peu...

— Tu peux me le dire si t'aimes pas, tu sais...

Me voyant m'agiter, il cède et relâche la prise sur mes fesses que je pose aussitôt sur le canapé en cuir en grimaçant, réactivant la douleur due aux impacts de ma chute. Je laisse un espace entre nous pour limiter nos contacts qui me troublent plus qu'il ne le faudrait. Mais forcément, Angus ne se trouve pas du même avis.

— Qu'est-ce que tu as princesse ?

Tout en me le demandant, il se rapproche et pose sa main sur ma cuisse.

— T'es toujours aussi tactile ou bien...

— J'aime le contact entre deux peaux... Et la tienne est terriblement... Attirante.

Sur ses mots soufflés avec ce timbre grave qui le caractérise tant. Il entame des arabesques sur celle-ci dans l'espace que lui concèdent les déchirures de mon jean. Il s'amuse même à passer ses doigts sous la toile de celui-ci à certains endroits plus élimés que d'autres.

— Tu désirais me parler de quoi ?

— C'est gênant et je ne souhaite pas faire souffrir ton ego...

— Tu lui veux, quoi, à mon ego, tu m'intrigues là. Vas-y, princesse. Balance !

— Je ne sais pas qui vous êtes...

Je le vois me regarder en biais. Froncer les sourcils avant d'éclater de rire. Je reste dubitative face à sa réaction que je n'avais pas envisagée de la sorte.

— J'adore ton humour, princesse. Tu ne connais pas notre groupe. Alors celle-là, elle est trop forte. Rappelle-moi ton travail ?

Je ne sais pas quel indice lui a fait comprendre que je ne délirais pas, mais à la façon dont il soulève ses sourcils, je saisis qu'il a capté que je ne me foutais pas de lui. D'un coup d'œil circulaire, je scrute le dessus de la table basse. Bon nombre de papiers s'étalent dont certains portent l'entête :

— « Spirit of Darkness »... C'est le nom de votre groupe ?


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Dans le prochain chapitre :

📷 On le débute par le PDV d'Angus, alors qu'ils se trouvent dans le studio...

🎬 Et si l'on parlait...


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🎭 Angus a permis à Olympe de se détendre un peu plus en l'acceptant dans le studio.

🎸 Chose qu'il n'accomplit jamais et encore moins en période de création. Mais on parle de Bambi...

🎸 Angus lui concède pas mal de passe-droits au point où Oly se permet même de pouvoir le chambrer !

🤘🏻 Darky on valide ou pas ?

😉 Sinon d'autres idées de surnom pour Angus ?

🥰 C'est un chouette moment de complicité entre eux procuré par la musique. Une immersion dans son monde.

👠 Oly avoue ne pas les connaître. Comment va-t-il le prendre ?


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🤘 On se retrouve mardi à 11 h 30 pour un chapitre avec #Olympe & #Angus.

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🎸 Je vous électrise mes Rock'N'Love 👠 Bisous 💋

🧚‍♀️ Kty. Edcall

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