#Noël| #Rock 08.3


UN NOËL ROCK'N'ROLL

ANGUS & OLYMPE

❄☃❄☃

« Un moment de détente pour arranger les choses et vite me faire pardonner cette maladresse qui me met dans l'embarras alors que j'ai embrassé Blue pour contrer la victoire d'Heidy. Mais le bonheur est de courte durée. Panique totale, dur retour à la réalité... Et cauchemar annoncé avec l'arrivée de ces trois pingouins de bourgeois... »

Merci à biloudidi StellaNoWriter mimiminou54 

celenalana Sevs19 hatchibouille 

Liloulab Nnagrom bamboue pour leur participation au prélude !

🎸👠🎸👠🎸


Dimanche 25-11-18 | 1 480 Squaw Valley Rd, Olympic Village Squaw Valley, CA 96 146 | États-Unis

13 h 30 : ANGUS

Je sors sur le grand balcon parce que j'ai besoin de me retrouver en tête à tête avec Olympe. Après son arrivée dans la pièce et le malaise qu'a provoqué notre baiser avec Blue. Le repas s'est bien passé et elle a même participé à l'élaboration de celui-ci en m'aidant à cuisiner. C'est une passion pour elle. Ça se voit tout de suite. Elle oublie tout pendant qu'elle découpe des ingrédients ou observe la cuisson.

Plus d'une fois, je l'ai regardée à la dérobée et j'ai adoré sa façon de coincer le bout de sa langue entre ses dents quand elle se concentre. Ou bien lorsqu'elle a entortillé ses cheveux autour de son index tout en surveillant les pâtes. Elle est tout aussi à cheval que moi sur la cuisson de celles-ci et notre complicité naissante est revenue en m'offrant un visage qui me sourit à nouveau.

— Tu veux une clope ?

— Non, merci. Je ne fume pas. J'ai arrêté depuis cinq ans.

Je remets la cigarette dans mon paquet et m'allume un joint à la place, quand je la vois grimacer.

— Me dis pas que tu fais partie de ces gens qui râlent après les fumeurs ?

Elle ébauche un sourire tout en hochant la tête.

— Mais non ! Pourquoi ?

— Ça pue, ça donne une mauvaise haleine et en plus ta came...

— Ça va, t'fatigue pas. Et épargne-moi ta morale de trentenaire. J'sais que fumer tue ! Les balles aussi, les bagnoles, boire... Tu t'interdis tout ça ?

— Pas tout, mais, j'évite les armes à feu !

Notre fou rire éclate à nouveau et attire le reste du groupe qui a terminé de ranger la cuisine.

— On peut se marrer avec vous ?

— Tu sais pas Blue...

Entre deux rires, j'essaie de finir ma phrase. Mais Blue n'arrange rien en croisant ses bras sur sa poitrine. Elle se trouve en mode furax depuis que Bambi nous a rejoints. La princesse l'a éclipsée en un claquement de doigts et je n'ai eu d'yeux que pour cette femme qui a pris mon esprit et mon corps en otage depuis son arrivée au chalet.

— ... Les armes peuvent tuer !

— Putain, vous avez fumé quoi ? Ang' ! File-moi ton pétard !

Blue s'emballe, râle et me fonce dessus pour que je lui donne ce qu'il reste de mon cône.

— Je crois que ta petite amie est fâchée !

Bambi vient de lâcher cette phrase tout en souriant et ne pouvant contrôler le début d'un fou rire. Elle est fun à bouger ainsi. Ses traits sont détendus et l'on dirait qu'elle a dix ans de moins...

— Putain. Elle est complètement déchirée...

— Oula ! Ça tangue.

Bambi, les mains accrochées à la rambarde, penche son buste en arrière et se balance de gauche à droite. Blue a raison, la latte qu'elle m'a volée vient de la propulser vers un endroit connu que d'elle. Elle lâche le bois du balcon, se met à bouger puis à danser. Elle se montre cool. Même si ça reste provisoire, elle va pouvoir oublier ce que lui fait subir son mec.

— Si l'autre con débarque et la trouve dans cet état, il va encore péter un câble, reprend Blue.

— On s'en tape !

— Ça se voit, Isaak, que c'est pas toi qui es tombée dessus ce matin.

— Oh ! Il t'a foutu la trouille mon chou ? mon pote se moque de notre amie tandis qu'elle, elle fulmine.

Depuis le temps qu'on se côtoie, Isaak sait très bien que rien ne fait peur à Blue. Mais il connaît aussi son penchant pour la théâtralité.

— Bordel ! Dégage tes mains, le repousse Blue alors qu'il tentait de la prendre dans ses bras pour un hug fraternel.

Il retourne s'asseoir en riant et continue ses conneries.

— D'habitude, t'es de meilleure humeur, quand Angus te baise le matin !


OLYMPE

Même si je me sens encore vaseuse, ma tête a arrêté de tourner depuis que je suis... Assise. Je regarde sur quoi j'ai posé mes fesses parce que c'est plus moelleux que les fauteuils en bois se trouvant sur la terrasse. Une main agrippe ma hanche et je sais que je ne rêve pas. Je suis installée sur les cuisses d'Angus. Je devrais être gênée. Mais bizarrement, je me sens bien. Légère. Et je n'ai pas du tout envie de me lever. Pourtant le regard électrique que me balance Blue devrait me faire réagir. J'avais oublié à quel point on pouvait planer... Son autre main appuie sur ma joue et je le laisse faire quand il tourne ma tête vers lui.

— Tu te sens mieux princesse.

— Oui !

Mes doigts guidés par je ne sais quelle volonté se dirigent vers sa pommette. Ses yeux s'étirent en amande et je m'écoute énoncer cette réflexion « t'es craquant quand tu souris ».

— Tu me trouves « craquant »

— Mince ! Tu m'as entendu ?

— On t'a tous capté la bourge !

— Je peux savoir quel est ton problème avec moi ?

— J'aime pas te voir tourner autour de mon mec !  rage la blonde. Le tien ne te suffit pas ?

Je me crispe et perds toute envie de lui répliquer quoi que ce soit. Les images de ce matin reviennent ainsi que mes douleurs. La main d'Angus se promène sur mon dos pour me détendre et il y arrive un peu. Ne me voyant pas bouger, la rockeuse reprend son attaque et cette fois-ci c'est un couteau en plein cœur qu'elle me plante.

— Si j'avais su le bordel que vous alliez faire, je ne lui aurais pas indiqué ta chambre ce matin ! Il n'a pas ménagé ses efforts pour te faire couiner pendant deux heures ! Tu caches bien ton jeu...

— Arrête Blue ! Tu vas trop loin !

— Et en plus, tu la défends ! Heidy vient, on s'casse !

La brune se lève et je ne sais pas si son sourire machiavélique est adressé à Angus ou à moi.

— Génial ! s'énerve Isaak.

Il repousse son fauteuil et s'en va, suivi de Jasp qui soulève les épaules d'un air contrit.

— Nous voilà seuls !

— Je suis désolée...

— De quoi ?

— De l'ambiance, de leurs départs, de te causer des ennuis avec ta petite amie.

— Blue n'est pas...

— Pourtant vous aviez l'air très proches quand je suis entrée dans la cuisine.

Je triture un fil qui dépasse de mon jean troué et n'ose affronter son regard. Heureusement que j'ai pu glisser ces deux tenues décontractées dans ma valise, sans savoir qu'elles me permettraient de me trouver un peu plus en accord avec l'ambiance et les rockeurs. Elles me rappellent tellement de souvenirs, de celle que j'étais avant que Warren n'entre dans ma vie. Angus se marre et j'imagine sa lèvre qui s'étire sur le côté en arborant ce sourire qui me fait tant craquer.

— La princesse serait-elle jalouse ?

Angus rigole en m'apercevant mal à l'aise et se rapproche dangereusement de ma nuque.

— D'abord, tu avoues me trouver charmant puis là t'es contrariée de m'avoir vu embrasser Blue. Tu réponds à mes caresses... Hum... Et tu sens si bon...

Angus a terminé sa tirade dans mon cou et son souffle fait réagir mon épiderme. Sa langue recueille mes frissons tandis que sa bouche se dirige vers mon tatouage. Je me crispe. Mais il l'embrasse avec une infinie douceur.

Je dois l'arrêter...


ANGUS

La sentir se relâcher dans mes bras. La voir réagir à mes caresses sur sa peau. La captiver en embrassant ce papillon, qui possède une importance particulière pour elle. Pourtant son mec le maltraite. Putain... Blue a conduit ce tortionnaire jusqu'à la chambre de la princesse et pense que ce qu'elle a entendu pendant deux heures était du plaisir... Je ne pouvais pas lui ruer dans les brancards sans attirer l'attention sur Olympe. Il n'est pas question que je révèle un truc aussi intime et violent. J'aurais l'impression de la trahir.

— Merci, Angus, de n'avoir rien dit...

— Normal, princesse... Ce n'est pas à moi de dévoiler ce que ce connard te fait subir ! Tes amis sont au courant ?

— Je pense...

Elle s'arrête afin de se donner une contenance. Et visiblement, ma main qui caresse la peau de son dos l'apaise. Elle a gardé mon pull en laine comme je le lui ai demandé. Elle a passé un jean délavé et troué aux genoux qui à l'air d'en avoir vécu des choses et des converses rouges. C'est vraisemblablement sa couleur préférée. Elle apparaît plus jeune ainsi habillée. Bien loin de ses vêtements stricts qui la rendent si austère et inflexible. Là, j'ai l'impression de tenir dans mes bras une nana fragile qui a besoin de réconfort à l'opposé de celle que j'ai rencontrée hier.

— À plusieurs reprises, Alyn a vu des bleus sur mon corps ou sur mon visage. Malgré mon maquillage, il y a des jours où c'est impossible à cacher, m'explique Bambi d'une voix sans émotion.

— Et elle ne fait ou ne dit rien ?

— Plusieurs fois, elle m'a conseillé de partir... Mais sinon, non, elle n'en parle pas. Warren est son patron...

Elle hausse les épaules et comme elle a dû souvent le réaliser. Elle évacue sa déception en se perdant dans ses pensées, qui à cet instant, la propulsent dans ce décor blanc qui nous entoure. Je respecte son besoin d'évasion pendant quelques minutes, mais une question ne cesse de revenir. Alors tout en continuant ma caresse dans son dos je la lui pose.

— Je sais qu'on a dû te le demander plus d'une fois...

— Pourquoi, je reste avec lui ?

— Oui ! T'es intelligente, tu possèdes du caractère et t'es assez forte pour lui tenir tête, j'en suis sûr. Alors pourquoi acceptes-tu de subir tout ça ?

— Je suppose que je le mérite.

Sa réponse m'emmerde royalement et je compte bien lui dire ce que j'en pense en posant ma main sur sa joue et l'incite à me regarder.

— Princesse ! Ne crois jamais que t'es responsable de son débordement de colère.

— Tu ne sais rien de moi ni qui j'ai été... Warren a des torts, mais sans lui, je n'appartiendrais plus à ce monde.

— C'est pour ça que tu acceptes de te faire tabasser, de te laisser baiser alors que t'en as pas envie ! C'est quand, la dernière fois que t'as joui de plaisir ? Hein ? Réponds-moi.

Ma main soulève son menton, je ne veux pas qu'elle se dérobe. J'ai conscience de la pousser à bout, mais merde, elle ne peut pas vivre ainsi...

— Tu me fais mal...

Sa voix juste soufflée et ces mots provoquent un électrochoc et je la relâche aussitôt.

— Je suis désolé, Bambi. Ça n'était pas mon intention.

Et pour me faire pardonner, j'embrasse là où mes doigts se sont montrés apparemment trop durs. Et sous le manque de fond de teint je découvre des bleus. Voilà pourquoi elle a eu mal... Sans le savoir, j'ai appuyé à un endroit rendu sensible par une prise sur sa gorge bien trop brutale.

J'enrage. Je serre les dents. Les poings. Mais je dois me calmer pour elle. Trouver un truc qui lui ferait plaisir...

Je regarde ma montre.

Si elle a dit juste, son mec et ses amis, enfin si l'on peut les appeler ainsi, ne rentreront pas avant deux heures au moins.

— Ça te plairait d'entendre ma dernière composition ?

Surprise, elle se redresse et ses magnifiques yeux me capturent encore une fois. Les nuances grises ombrent un peu trop ses iris verts à mon goût et pourtant je les trouve toujours aussi envoûtants.

Comment peut-il lui faire autant de mal ? Elle est si belle...


—————————————

Dans le prochain chapitre :

📷 On l'entame par le PDV d'Olympe qui se rend au studio avec Angus...

🎬 Quand la musique...


❄☃❄☃

🎭 La tension monte entre Olympe et Blue. Cette dernière a bien saisi le danger que peut représenter Bambi.

🎸On dirait bien qu'Angus a compris sa connerie et réalise son possible pour se faire pardonner.

🤘🏻 Son choix s'effectue-t-il entre Bambi et la rockeuse ?

🙏 Olympe après avoir tiré une latte se révèle amusante et sans filtre. Elle avoue même trouver Angus « craquant » et maintenant qu'elle sait que celui-ci est libre...

🤔 Va-t-elle se laisser aller à plus de rapprochements ?

🎸 Angus a-t-il raison d'inviter Olympe à découvrir sa musique pour lui changer les idées ?


❄☃❄☃

🤘 On se retrouve lundi à 11 h 30 pour un chapitre avec #Olympe & #Angus.

📍 N'hésitez pas à me suivre sur #wattpad : ktyknk et #instagram : kty.auteure

👠 Je vous électrise mes Rock'N'Love 🎸 Bisous 💋

🧚‍♀️ Kty. Edcall

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top