#Noël | #Rock 06.2 🍋


UN NOËL ROCK'N'ROLL

OLYMPE & ANGUS

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Qui va devoir lâcher prise ? Ou du lest pour une bonne cohabitation. Pour que nous puissions tous nous installer dans nos chambres alors qu'avec l'arrivée de Ty nous serons un de trop...

Merci à celenalana bamboue StellaNoWriter Sevs19 

hatchibouille mimiminou54 Liloulab pour leur participation au prélude.

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Samedi 24-11-18 | 1 480 Squaw Valley Rd, Olympic Village Squaw Valley, CA 96 146 | États-Unis

18 h 30 : OLYMPE

Emmitouflée dans ma couverture, je prolonge le mouvement, me trouvant talonnée par le rockeur, qui autoritairement s'est positionné derrière moi en précisant avec empressement à ses potes « au cas où elle viendrait à glisser ».

Nous fermons la procession qui mène aux chambres, tandis qu'un choix va s'imposer à nous. Car même si le chalet en possède six, la redistribution va devoir s'accomplir pour certains. Le souffle du rockeur dans mon dos me perturbe. Alors quand je sens celui-ci dans ma nuque puis dans mon cou, je me crispe.

— Bien joué... Princesse !

Je ne ressens aucune animosité dans sa voix susurrée à mon oreille, accompagné aussitôt de son bras qui ceinture ma taille et de sa main qui se resserre sur ma hanche. Par ce geste assuré, il m'apporte la force de grimper les dernières marches de cet imposant escalier en rondins de bois qui possèdent un écart conséquent entre elles. Essoufflée et douloureuse, j'arrive tout de même sans encombre sur le palier qui distribue toutes les pièces.

— La mienne est celle juste en face de toi.

— Qui vous dit que cette chambre va rester la vôtre ?

— Parce que personne ici ne viendra me demander pour en changer. Regarde, ils s'arrangent entre eux.

Le rockeur tout en me gardant dans ses bras nous tourne vers le groupe. Je devrais lui solliciter de me lâcher. Je ne risque plus rien maintenant. Mais son étreinte est si réconfortante. Chaleureuse. Que si je ne me retenais pas, je laisserais partir ma tête en arrière pour qu'elle se pose sur son épaule.

— Laisse-toi aller...

Son timbre de voix cassé, devenu encore plus rauque me perturbe plus qu'il ne le devrait et l'espace d'un instant, je ferme les paupières pour me sentir happer par sa demande. Pour ressentir des picotements qui prennent naissance sur ma nuque quand sa main glisse sous mon chemisier et se place sur mon ventre. Je contracte mes abdominaux sur le coup de la surprise et prise de panique, je cherche du regard mes amis. Comme il y a quelques secondes en arrière, débattent pour nous obtenir deux grandes chambres en mettant en avant que nous sommes les deux seuls couples sur les neuf personnes.

— Ils ne verront rien...

En effet, notre rapprochement n'a pas l'air de les alerter, tant la discussion demeure animée.

— La couverture dissimule tout ce que je vais te faire...

Sa voix m'hypnotise et je ne me sens pas le courage nécessaire pour le stopper...

Sa bouche progresse le long de mon cou. Pourquoi suis-je aussi faible dans ses bras ? Ses lèvres se trouvent si près de mon oreille que son souffle me chatouille. Qu'est-ce que je ressentirais si je me laissais aller ? La pointe de sa langue suit mon lobe et je ne peux retenir les frémissements que j'éprouve. Ceux nichés au creux de mon intimité la font palpiter. Depuis quand n'ai-je pas ressenti toutes ses sensations plus savoureuses les unes que les autres ?

Je dois le stopper, le repousser, ce rockeur représente à lui tout seul tous les dangers que j'aie fui il y a six ans.

Warren s'impose dans ma tête...

Je dois retrouver mon refuge...


ANGUS

Appuyé contre la rambarde de l'escalier, je tiens son corps contre le mien. Tellement près que seule sa couverture se dresse entre nous. Pourtant celle-ci, en toute discrétion, me permet de caresser son ventre sans que personne me voit faire. Putain que c'est bon. Sa peau se dévoile divine. Et de la sentir lâcher prise et s'abandonner dans mes bras m'apporte plus de plaisir qu'espéré avec ce simple rapprochement. On se trouve bien loin de la bourge que j'ai rencontrée il y a quelques heures. À chacun de mes baisers sur son épaule, elle abaisse une à une ses barrières. Elle s'abandonne comme je le lui ai demandé. Je ne pensais pas que ça serait aussi facile de faire tomber la princesse dans mes bras. Elle qui apparaissait si stricte, si hautaine dans son tailleur et perchée sur ses talons aiguilles rouges.

Sa tête, dépourvue de son masque de femme arrogante, repose sur ma clavicule. Sans plus, aucune résistance, elle ferme les paupières avant de coller son corps au mien. Alors je m'aventure dans son cou.

Elle sent si bon. Ce goût sucré de pomme d'amour et de noisette mêlées se révèle addictif. Je la sens sans aucun scrupule. Pourtant je vois bien en premier lieu que Bambi devient réticente. Alors comme ma voix détient le pouvoir de la calmer et de lui faire perdre la tête, je vais continuer de lui parler de toutes les sensations que je vais lui faire ressentir.

— Je pourrais te dévorer...

Son pouls s'accélère en entendant ce son caverneux. Mes paroles. Les frémissements qu'elle vient d'éprouver se prolongent dans mon corps qui apprécie de plus en plus ce petit jeu de séduction entre nous. Ma virilité tendue, nichée contre ses reins ne se retient pas de lui démontrer ce qu'elle ressent face à ses courbes. Cette femme me mène aux portes de l'enfer. Et pourtant je ne peux pas la séquestrer dans mon antre se trouvant au bout du couloir sans devoir passer devant tout le monde.

« Non, mais arrête Ang' ».

« Tu rêves si tu crois que tu vas la mettre dans ton pieu ».

À cette pensée licencieuse, ma langue longe son oreille, mes dents capturent son lobe tandis que mes bras l'enserrent un peu plus. Mes doigts suivent la ceinture de sa jupe. L'effleurant. Répétant sans lassitude ce mouvement de balancier sans pénétrer sous cette barrière de tissu. Pourtant la pulpe de ceux-ci se trouve si près des dessous que j'ai découverts quand elle trempait son cul dans la neige.

Penser à ses bas noirs, son porte-jarretelles de la même couleur contrastant avec son string rouge... Ma main se crispe sur cette frontière. L'appel de l'interdit demeure si fort que je le laisse me happer. Me saisir à la gorge. Sonder les sombres tréfonds de mes entrailles pour s'enfoncer toujours plus. Je n'oppose aucune résistance face à ce fruit défendu, je glisse mon index et mon majeur vers la fente de sa jupe.

Cet accès se révèle direct.

En un geste, j'effleure sa lingerie fine. Soyeuse. Aussi délicate que sa peau. Je me trouve tout près de cette attache, sous laquelle j'insinue mon pouce et qui retient la dentelle de ses nylons. Je savoure mon avancée vers son intimité que je sens palpiter sans même l'avoir touchée. Frôlée.

Pourtant, Olympe se crispe.

— Tu en as envie...

Sa tête se refuse, tandis qu'un parfum d'interdit exhale par toutes ses pores.

— Ils ne verront rien... Laisse-toi emporter. Bambi...

— Non ! Arrêtez.


OLYMPE

Je dois le stopper. L'obliger à me lâcher. Pourtant... J'apprécie sa poigne, sa chaleur, la façon dont il me maintient contre lui, dont il me permet de m'abandonner. De ressentir des tentations. Intensément. De m'avouer que je désire en éprouver plus. Tellement plus...

J'adore sentir son souffle chaud dans mon cou, ses baisers qu'il sème le long de ma carotide avant de s'attaquer à mon oreille en se cachant derrière mes cheveux longs formant un rideau épais. C'est un endroit qui m'a toujours fait craquer. En quelques secondes, il a su décrypter mes respirations qui s'accélèrent en fonction des zones. Son soupir qui me porte ses paroles indécentes me fait frissonner, ce qui l'amuse. Je devine sa bouche qui sourit quand ses lèvres s'entrouvrent face à mes réactions. Sa main qui longe le haut de ma jupe m'hypnotise et endort la volonté à me rebeller.

Ces quelques minutes de plaisirs n'auraient jamais dû exister.

Mais qu'est-ce que je fous là ? « Ressaisis-toi ! Chérie ». La voix dure de Warren se faufile dans mon esprit, même en son absence, sa mainmise sur moi reste si forte que je repousse l'étreinte de cet homme qui me fait perdre tous mes repères.

Ce rockeur est le diable en personne. Il a fait tomber en quelques secondes tout ce que je me suis efforcée d'ériger comme barrières pour survivre et reprendre un semblant de vérité. Warren est certes imparfait. Vicieux. Libertin. Mais il existait un temps où il m'a apporté la sécurité et m'a empêché de replonger.

— Oly ! Ma chérie. Regarde, nous avons réussi à obtenir ces deux-là !

— J'arrive...

Les doigts fins du musicien qui venaient de frôler mon porte-jarretelles et qui glissaient inlassablement vers mon intimité se stoppent. Mon trouble se trouve à la hauteur de sa frustration. Il crochète ses phalanges sur l'accroche avant de tirer dessus en s'arrachant à cet endroit privé qu'il n'aurait jamais dû approcher. Je sens mon bas glisser le long de ma cuisse et je serre mes jambes pour stopper sa descente. Cette contraction alimente instantanément l'épicentre de mon plaisir, me faisant ressentir cette morsure sur mes chairs...

— Bambi...

Sa voix dévoile toute sa frustration et la rend encore plus rauque et profonde. Mes mains se resserrent sur les bords du plaid qui me recouvre faute de pouvoir les promener sur ce corps qui bouillonne dans mon dos. Même ce petit surnom me touche...

— Cache ta joie, Oly. Depuis tout à l'heure, je me bats bec et ongles pour obtenir les plus grandes chambres. Et les plus belles, bien sûr, ajoute Alyn en défiant du regard les autres membres du groupe.

Alyn s'approche de moi suspicieuse et je dois me ressaisir. Vite. Remettre mon masque. Planquer au plus profond de moi-même ce que je viens de ressentir. Toutes ces sensations de plaisir que cet homme a fait renaître en moi. Je dois tout enfermer et ne plus jamais me laisser tenter. Je prends une seconde. Je souffle et quand je relève les yeux vers Alyn, elle me fait face et m'inspecte.

— Qu'est-ce qui t'arrive ?

— Rien ! Ça va, Alyn. Juste un petit étourdissement. Et...

— Angus.

— Oui, voilà... Angus a eu la délicatesse de me soutenir.

— Si tu le dis, elle grimace, mais n'insiste pas. Allez, viens !

Elle me tire par le bras et à ce moment-là, l'impression qu'on m'arrache à sa main qui se trouvait toujours planquée sous la couverture est épouvantable. Son contact me manque affreusement. Éperdument. Un froid glacial vient de m'englober et Alyn revient à la charge :

— Toi tu nous couves quelque chose. Tu es gelée, alors qu'il y a cinq secondes à peine tu étais bouillante. Visiblement, ton passage dans la neige ne t'a pas réussi.

Et elle continue ainsi... Encore et encore... Mais faites-la taire ! Je n'en peux plus de l'entendre. J'ai juste envie de prendre une douche bien chaude et de terminer cette journée harassante au fond de mon lit et de dormir sans penser à plus rien d'autre.

Et surtout pas à lui...


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Dans le prochain chapitre :

📷 On l'entame par le PDV d'Olympe alors qu'elle se trouve dans sa chambre...

🎬 Et après ça...


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🔥 Chaleur... Caliente... Hot... je pourrais en noter encore, mais j'attends surtout vos propres qualificatifs par rapport à ce nouveau rapprochement...

🎸 Angus s'avère être un mec déterminé et qui n'a qu'une envie, celle de faire céder Olympe sous ses caresses prodiguées aux yeux de tous. Ce qui apparemment rajoute un peu de piquant...

👠 Olympe s'interdit de moins en moins ce qu'elle ressent s'abandonnant dans ses bras, à ses mots, ses gestes de plus en plus aventureux.

🙈 D'après vous Alyn a-t-elle capté ce qui se passait sous la couverture ?

🤔 Les chambres ont été réparties entre eux sans y inclure celle d'Angus, bien sûr !

😂 Information de taille, leur manager ne va pas tarder à arriver, ainsi que...


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🤘 On se retrouve jeudi à 11 h 30 pour un chapitre #Olympe & #Angus.

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🎸 Je vous électrise mes Rock'N'Love 👠

🧚‍♀️ Kty. Edcall ☃️

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