#Amour | #Rock 38.3 🍋
UN AMOUR ROCK'N'ROLL
LOGAN
—————————————
« Ils ne comprennent pas... à quel point c'est important, urgent et primordial de changer ce matelas qui a fait son temps. C'est tellement usant d'écouter se lit grincer ! C'est crucial aussi bien pour notre intimité et notre confort que pour nos pauvres oreilles, ensuite pour nos nerfs, mais également pour la discrétion, puis pour le bien-être de tout le monde. Et enfin pour notre Luciole d'amour qui ne peut décemment pas entendre des bruits bizarres à lui faire un petit frère ou petite sœur. Je veux qu'elle se sente bien avec nous et que tout soit parfait pour accueillir notre fille dans sa nouvelle vie. »
Merci à AkitchiMeier Antin3a celenalana Nnagrom
biloudidi bamboue StellaNoWriter LisaDpb
mimiminou54 hatchibouille Sevs19 pour leur participation à ce prélude collectif !
—————————————
Samedi 01-12-18 | Chalet de famille de Ty | 1 692 Sandy Way, Tahoe City, CA 96 145 | États-Unis
10 h 00 : (Le début du chapitre se passe avant qu'ils ne prennent leur douche et l'arrivée de Ty)
Accroupi devant la cheminée, je bade ma future femme qui se déplace dans cette cuisine comme si elle avait toujours habité cet endroit. J'ai énormément de chance, Butterfly a accepté de vivre dans ce modeste chalet où le confort se trouve sommaire. Ici pas d'agencement moderne. Et pourtant Oly n'a pas l'air de s'en plaindre alors qu'elle a connu le faste et le luxe avec ce que pouvaient lui offrir Warren et son pognon. Je sais que c'est con de ma part, mais je ne peux m'empêcher de penser que ça pourrait lui manquer.
Cependant quand je la regarde déambuler dans mon tee-shirt, ses belles fesses rebondies se dévoilent chaque fois qu'elle étire son corps nu en dessous pour se saisir de la vaisselle dans les placards. Et puis elle se penche dans le frigo pour en sortir des fruits en m'offrant une vue splendide sur son intimité, tout ça en chantonnant et en me lançant de merveilleux sourires, je n'ai plus de doutes.
Je la rends heureuse.
Ma tâche d'homme des cavernes accomplit avec le feu qui brûle bien dans le salon et dans la salle de bains, je ne résiste pas à ce trésor que je chéris. Et dans lequel j'aime me perdre et prendre un putain de plaisir. Comment être repu de cette femme et de ses courbes voluptueuses ? En tout cas, je suis sûr que je ne le serais jamais.
— Je te trouve terriblement sexy avec mon tee-shirt, je lui susurre à l'oreille.
Sa peau se constelle d'une myriade de paillettes et j'adore l'effet que je possède sur elle. Je connais le pouvoir de ma voix éraillée sur son plaisir alors j'en abuse tout en mordillant le lobe.
— Logan...
— Oui, Butterfly ?
— On n'a pas le temps. Range ta main et viens manger.
— J'ai faim, mais bien plus de toi que de nourriture... J'ai adoré que tu prennes les rênes, mais...
Ma paume se trouvant à plat entre ses deux seins, je l'attire pour coller son dos contre mon corps. Ses courbes se moulant aux miennes à la perfection, mon érection se dresse entre ses fesses en lui arrachant un gémissement.
— Laisse-moi nous apporter du plaisir.
Son joli minois se tourne vers moi tout en m'accordant son merveilleux sourire et encore plus quand je l'invite à coucher son buste sur la table...
****
Le petit-déjeuner englouti, la douche prise, nous terminons de nous habiller quand on entend trois coups frappés à la porte.
— Salut les amoureux !
— Salut, Cally. Ty !
— Oh, toi, tu as la tête de celui qui a peu dormi, il remarque en me serrant la main.
— Ne m'en parle pas. Café ?
— Ouais, merci.
— Qu'est-ce qu'il a ? lui demande à voix basse son amie.
— Je t'entends, Cally !
Je pose les tasses et la carafe du liquide chaud au centre de la table avant de m'asseoir aux côtés de Butterfly.
— C'est ton épaule qui te fait souffrir ? s'inquiète mon manager.
— Entre autres.
— Et bien ! Moi qui pensais vous trouver épanouis et détendus en ayant passé une nuit torride, je me suis bien planté !
— Oh ! Mais elle a été merveilleuse. Ainsi que le premier et le second réveil, tout comme la douche, j'énumère tout en me redressant et bombant le torse. Tu crois quoi ? Qu'une épaule en vrac va m'arrêter ?
Tout en répondant à Ty, je lance un regard entendu à Oly en l'additionnant d'un clin d'œil qui ne passe pas inaperçu.
— Oly n'a pas l'air d'accord sur ta version des faits ! m'affirme Cally.
— Disons que ce n'est pas lui qui s'est donné le plus cette nuit ! Mais je ne me plains pas, car nos derniers ébats ont été...
Oly se mord la lèvre inférieure tandis que ma main caresse sa cuisse et que mes yeux la bouffent du regard.
— Ben alors c'est quoi le problème ? On est arrivé trop tôt ?
— C'est juste le matelas qui grince.
En entendant cette information, Ty part en fou rire tandis que Cally et Oly le suivent.
— C'est ça, marrez-vous ! Tu ne dirais pas pareil si tu le subissais.
— C'est bon, on va se passer de la démonstration, m'avise Ty en levant les bras. J'en ai assez vu l'autre jour à l'hôpital !
— Et donc, tu fais tout un pataquès pour un lit ? me demande Cally qui n'en revient pas de mon air sérieux.
— Pas question que je dorme une nuit de plus avec ce putain de couineur.
— Tu n'as pas apprécié sa compagnie musicale ? me chambre mon ami en entourant mes épaules de son bras.
— Arrête de dire des conneries, ça se voit, que tu ne l'as jamais testé.
Ty fronce les sourcils pour nous montrer qu'il réfléchit et balance :
— Dans mon souvenir, il ne faisait pas tant de bruit que cela pourtant !
— Ty, je vais finir par croire que ton oreille absolue s'est barrée. Ou alors tu as dormi seul !
— Ça ne risque pas ! Je me revois très bien de la dernière fois...
Le regard noir de sa copine le stoppe tandis qu'elle s'adresse à Oly pour couper court aux anecdotes de baise de mon manager. Il faut dire qu'avant qu'il ne rencontre Cally, c'était un mec qui passait de coup d'un soir en plan Q sans jamais se poser vraiment d'où notre surprise de le savoir en couple. Même si Cally est géniale et qu'il a l'air heureux avec elle, c'est tout nouveau pour lui.
— C'est à ce point, l'interroge Cally.
— Il s'avère particulièrement bruyant, reconnaît Butterfly en souriant.
— Si ça se trouve, c'est de la légitime défense ! se marre Ty.
— De la quoi ?
— Vous avez martyrisé ce pauvre matelas, ajoute Cally hilare.
— Je te promets que s'il y a des victimes dans cette histoire, c'est bien nous, leur certifie Butterfly.
— Si vous le dites ! Et donc, il y a urgence à y aller maintenant ?
— Oui ! D'ailleurs, on ferait bien de se magner !
Ty se tourne vers Oly et lui affirme :
— Je l'ai rarement connu aussi speed le matin.
— Logan veut que nos ébats restent silencieux.
— Pas question que ma fille nous entende couiner !
Oly me voit grimacer et elle me demande en découvrant mon visage fermé.
— Tu as mal ?
— Non, c'est bon.
— Qu'est-ce qu'il y a, Logan ? Je sens bien qu'un truc t'embête.
— Laisse tomber, ce n'est rien.
Elle fait signe à Cally, qui comprend tout de suite et embarque Ty pour nous accorder deux minutes, tous seuls. Oly prend mon visage entre mes mains et sa demande silencieuse me pousse à me confier.
— Tu vas me trouver ridicule...
— Jamais Logan.
— Ça m'a rappelé mon enfance.
Elle embrasse mes joues, mes yeux humides, mes lèvres et me laisse le temps de m'expliquer ce qui me touche à ce point.
— Ce sont des bonnes ou des mauvaises pensées ?
— Les deux...
C'est con de s'arrêter sur des détails et ils ont bien raison d'en rire.
Et c'est normalement ce que j'aurais fait aussi. Sauf que là, ce putain de matelas a remué tout un tas de souvenirs. Je me revois à l'âge de ma luciole en train de courir dans la rue. Je poussais une boîte de conserve écrasée qui me servait de palet et un bout de balai cassé en deux puis fixé par du gros scotch qui faisait office de crosse qu'avait réalisée mon frère. On ne possédait pas de patins, mais ça ne nous empêchait pas de glisser tout de même sur la glace du lac et bien souvent je gagnais Mitch, ce qui le rendait furax.
J'adorais rester dehors à jouer et surtout les jours où mon père faisait couiner le matelas. Ce son est gravé en moi et associé à ses deux personnes que j'aimais tant.
— Tu comprends pourquoi il est vital pour moi d'en changer ?
— Tu aurais dû me le dire plutôt, ça m'aurait évité de...
— Sourire et rigoler ? Tu plaisantes ! J'adore trop te voir heureuse pour m'en passer. Par contre, je ne veux pas que ma fille pense à nous de la même façon.
— Ne te justifie pas plus Logan, on va changer les matelas.
— Merci mon amour. Et les lits aussi.
— Les lits ?
— Oui, contrairement à mes parents, j'ai apparemment assez d'argent sur mon compte pour me le permettre.
— Comment ça, apparemment ? m'interroge Oly.
Elle reste interloquée, alors que nous nous asseyons à l'arrière du pick-up.
— Tu vas apprendre le rapport plutôt spécial que ton mec entretient avec le fric. Demande-lui combien il possède d'économie à la banque ?
— Aucune idée, je réponds franchement.
— Mais c'est impossible de ne pas savoir !
Et là, je me souviens que c'est Isaak qui veillait sur ce que je gagnais et dépensais. Une vrille se forme dans mon ventre et remonte à la vitesse de l'éclair dans ma gorge. Je capte le regard de Ty à travers le rétroviseur et il comprend instantanément.
— Ne te bile pas pour tes comptes. J'ai toujours gardé un œil dessus et il ne t'a jamais fait de coups tordus.
— Merci, Ty. C'est Isaak qui gérait, j'informe Oly. Moi je ne voulais pas en entendre parler, car je trouvais ça indécent.
— Mais cet argent, tu le mérites, Logan. Tu es un fabuleux musicien et un très bon chanteur.
— En plus, tu as écrit et composé les trois quarts des chansons. C'est normal que tu aies toujours gagné bien plus qu'eux, affirme mon manager.
— Mon père se trouvait digne de recevoir un salaire. Son boulot à l'usine était harassant et comme ça ne suffisait pas à faire vivre sa famille. Il livrait les journaux le matin. Job que j'ai repris dès que j'ai eu l'âge pour lui permettre de souffler un peu.
— Je comprends, Ang. Tu penses ne pas mériter ton argent, mais crois-moi, ton talent le vaut. Et maintenant que tu as une femme et une gosse, tu vas être heureux de bien gagner ta vie.
Je regarde par la route pour chasser les larmes qui coulent sur mes joues. J'ai l'impression de redevenir un gamin. De devoir batailler avec maman pour qu'on arrive à payer les factures, alors que Mitch enchaînait les conneries qu'on essayait de dissimuler à mon père. Il avait bien assez de soucis comme ça. Mon enfance a été pauvre, mais j'ai été entouré d'amour. Ty a raison, je le sais. Et je pense que mon paternel se sentirait fier et me dirait « Fiston si l'on te le donne, c'est que tu le mérites ».
Putain, qu'est-ce qu'ils me manquent !
—————————————
📷 Rendez-vous MARDI à 11 h 30 pour la suite avec LOGAN & OLY.
🎭 Indication pour le titre : Logan se réjouit de leurs achats, lui qui ne dépensait rien, là, il vient de se lâcher...
🎬 « LOGAN » : Je dois reconnaître que...
—————————————
🎬 Un début de chapitre en flash-back pour découvrir leurs derniers ébats du point de vue de Logan. Ça valait le coup, non ?
👨🎤 Logan ne pouvait pas clôturer cet ultime moment à deux sans prendre les rênes de leur plaisir. Une façon aussi de faire taire ses inquiétudes, qu'en pensez-vous ?
🤔 Ses doutes sont-ils légitimes par rapport à ce que Warren pouvait offrir à Oly ?
🎭 Ty et Cally n'en reviennent pas de l'obsession que développe Logan envers ce matelas. Ils en rient sans savoir le fin fond du problème...
😱 Les souvenirs heureux, mais surtout douloureux remontent à la surface et engendrent de la peine à Logan... Il ne veut pas léguer les mêmes choses à sa fille. C'est tout à son honneur, non ?
—————————————
🎸 Je vous électrise mes Rock'n'Love 👠
Bisous 💋
Kty. Edcall
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top