UN AMOUR ROCK'N'ROLL

ANGUS

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NDA : Ce matin je vous poste juste le point de vue d'Angus ! Celui d'Oly viendra demain... 

C'est un passage important de l'histoire sur lequel j'ai beaucoup travaillé, ainsi que ma Beta Sevs19  que je remercie pour son implication et tous ses conseils.

J'espère qu'il sera à la hauteur ! Bonne lecture mes Rock'n'Love, je vous électrise...

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« Il n'admet pas que... je sois le père de la petite Luciole qui est un beau mélange de nous deux. Et dire que notre fille se trouvait si proche de sa mère, à portée de bras... Wesley et Warren se sont-ils occupés d'Aurore comme un couple ? ! Alors comment deux hommes peuvent-ils faire autant de mal ? Toute cette souffrance pour de l'argent, de la notoriété... Parce qu'ils étaient incapables de porter leurs couilles à la vue de tous ? Maintenant, il faut que Warren accepte la vérité et assume qui il est. Il ne peut plus se cacher derrière sa relation avec Olympe pour pouvoir couvrir son orientation sexuelle. S'il n'admet pas que nous renversions la situation et que son secret puisse être dévoilé, ça va être compliqué de récupérer notre fille... Olympe s'effondre devant ce monstre qui continue de nous mener en bateau pour garder son image. Je vais devoir livrer ce combat pour que tout le monde se ligue contre lui, que son plan tombe à l'eau. Et le mettre en face de toutes les mauvaises choses qu'il a faites à Olympe, physiquement et moralement. »

Merci à Nnagrom Antin3a AkitchiMeier celenalana 

bamboue biloudidi StellaNoWriter mimiminou54 

Mamansterreurs63 Sevs19 MinaKone pour leur participation au prélude ! 

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Mercredi 28-11-18 | 1 480 Squaw Valley Rd, Olympic Village Squaw Valley, CA 96 146 | États-Unis

13 h 00 : Je n'en reviens pas et Olympe non plus. Elle serre ma main avec plus de force pour se persuader qu'elle n'a pas rêvé. L'annonce de Wesley nous a tous laissés sans voix. C'est le bordel complet dans ma tête. La petite n'a pas été adoptée comme on le craignait et même si l'affaire n'est pas réglée, elle est quand même bien mieux engagée. J'entrevois une issue favorable à toute cette histoire et je m'en réjouis déjà en percevant un avenir radieux à deux et encore plus à trois.

Je la regarde et son côté Bambi réapparaît. Elle me semble si fragile à cet instant. Comme si l'information n'arrivait pas à trouver sa place en elle. Une larme vient de couler sur sa joue et je m'empresse de la recueillir du bout de mon index avant de porter ce dernier à ma bouche. J'aime son goût salé. Je relève son menton et lui souris. J'espère que ça lui permettra de comprendre qu'elle n'a pas rêvé.

— Notre Luciole n'a pas été adoptée Butterfly. Tu te rends compte ?

— Votre Luciole ? répète Wesley ébahi.

Nous n'avons pas le temps de lui répondre que la voix de l'autre connard nous sort de notre bulle protectrice.

— C'est cette sous-merde le père d'Aurore ?

Je prends sur moi et essaye de ne pas lui sauter au cou pour lui faire avaler ses derniers mots. Je souffle pour réguler ma colère tandis que ne recevant pas de réponse, il insiste.

— Olympe ! Je t'ai posé une question !

Le ton et les traits s'expriment durs tandis que sa requête autoritaire résonne dans le corps d'Olympe comme autant de coups. Elle encaisse puis se redresse. Et après avoir capté mon regard pour me rassurer et réaliser le plein de courage, elle pivote vers lui sans jamais me lâcher les mains.

— Angus est le père de ma fille.

— N'importe quoi ! Tu m'as soutenu mordicus que tu ne le connaissais pas.

— J'ai toujours su qui il était... Mais je ne tenais pas à partager cette information importante avec toi. Je ne voulais pas que tu t'en serves contre moi.

— Comment peux-tu affirmer que c'est ce blanc-bec ?

— Parce que je sais précisément quelle nuit notre Luciole a été créée.

— Tu te fous de la gueule du monde. Et l'autre avec sa tronche de con, c'est le pigeon tout trouvé ! Parce que je ne peux pas croire que tu manquais de géniteurs avec la vie de pute de luxe que tu menais.

Ce fumier vient de cracher cette dernière phrase comme de l'alcool sur un feu ardent. Autant je suis arrivé à laisser couler lorsqu'il m'a provoqué, autant je ne supporte pas qu'il l'insulte. Il vient d'enflammer mes neurones. Ce n'est plus du sang qui bouillonne dans mes veines, mais de la lave en fusion. Je me lève en un claquement de doigts, comme éjecté du canapé avant de foncer sur cet enfoiré.

Mon attaque est si soudaine que Ty n'a pas le temps de réagir avant que je lui balance mon poing dans la gueule. Cette fois-ci, malgré la fureur que je ressens, je pense à préserver ma main en plaçant bien mon pouce à l'intérieur de ma paume. Je gagne en force, en dextérité, en précision sur le point d'impact et surtout j'évite de me péter les doigts. Les vieux réflexes reviennent, ils ne s'oublient pas...

— Plus jamais tu ne parles comme ça d'Olympe.

Je crispe ma poigne sur sa cravate et la soulève jusqu'à son menton. Je serre les dents et résiste à l'envie de la lui faire bouffer ou de lui éclater ce qui lui reste de nez avec un coup de tête. Mais je vaux mieux que ça... Je me recule pour ne pas succomber à la tentation de lui régler son compte une bonne fois pour toutes.

— Oh ! J'ai égratigné la belle image de la si douce Olympe.

Ce connard me nargue après avoir craché au sol. Il pisse le sang à nouveau. Mais plutôt que de demander de l'aide à son amant, il décale sa tête sur le côté pour faire face à Olympe et l'interpelle :

— Chérie, tu ne lui as pas raconté comment ton numéro d'effeuillage se terminait dans les salons privés pour que les clients crachent des billets verts par dizaines.

L'entendre tenir ces propos sur Olympe me vrille le cerveau, alors que des voix s'élèvent. Ty et Wesley se disputent. Ce dernier veut que j'arrête de prendre son compagnon pour un punching-ball. Pendant que mon manager essaye de le retenir. Je profite des quelques secondes que cet intermède m'accorde pour extérioriser ma haine. Je ne me contrôle plus. Un premier coup part suivi d'un enchaînement dans le ventre qui lui coupe la respiration.

Là au moins je ne risque pas de le tuer.

— C'est tout ? je le questionne.

Je lui laisse quelques secondes pour retrouver un peu ses esprits. Alors que ma demande lui fait relever un sourcil en même temps qu'il tente de réguler son souffle. Il reprend des couleurs, donc j'enchaîne :

— Tu ne m'apprends rien là, espèce d'enfoiré.

— Elle t'a aussi parlé de la drogue et...

— De tout ! Et même de la façon dont tu l'as piégée en filmant son viol !

Un cri est lâché. Ça bouge de nouveau derrière moi. Et Wesley, choqué, l'interroge :

— Son quoi ?

Wesley vient d'échapper à la poigne de Ty pour le rejoindre et lui faire face tandis que je tourne autour du connard comme un requin auprès de sa proie.

— Apparemment, ton amant, lui, ne se trouvait pas au courant de tes manigances et de la façon dont tu as demandé à tes amis de la droguer pour ensuite la violer sans qu'elle puisse se défendre. Mais la roue tourne, espèce de connard ! je lui affirme tout en lui assénant une claque derrière la tête.

Mon regard croise celui de Bambi et je m'en veux de devoir évoquer cet événement traumatisant pour elle. Olympe retient ses larmes tandis que Cally tente de la consoler. On s'était pourtant mis d'accord dans la voiture. Olympe avait donné son accord en sachant que ça serait dur d'en reparler. Mais c'était inévitable pour les faire craquer. Ty avait raison, Wesley ne connaissait rien de cette soirée. Pourvu que ça lui envoie l'impulsion nécessaire de nous dire où se trouve notre Luciole.

— De quoi parle-t-il ?

— De rien...

— Ne me mens pas, je vois bien la peine d'Olympe.

— Arrête de vouloir la protéger. Je vais finir par croire qu'elle a de l'importance pour toi !

Warren le fusille du regard. La colère transpire par tous ses pores en voyant qu'il est en train de perdre la partie.

— Je ne supporte pas que tu lui fasses du mal. Elle ne mérite pas de subir ta frustration. Alors, réponds-moi !

— Oui, je l'ai filmée ! T'es content ? enrage Warren de devoir avouer et affronter le regard déçu de Wesley.

— Et pour le viol ? Il dit vrai aussi ?

Il ne se démonte pas et s'accroche pour savoir la vérité. Au moins dans leur couple on connaît qui porte ses couilles. Et je jubile presque en voyant Warren en position d'infériorité.

— Ce n'était qu'une...

Wesley se relève. Il le regarde et au moment où je pense qu'il va laisser tomber, il le gifle. Nous sommes tous surpris. Mais pas autant que Warren qui baisse les yeux et ne dit plus rien. Wesley souffle un grand coup comme pour se ressaisir puis il pivote vers Olympe avant de lui confier :

— C'est ma mère qui prend soin d'Aurore.

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📷 Rendez-vous DIMANCHE à 11 h 30 pour la suite avec le point de vue d'Olympe...

🎭 Indication pour le titre : Oly tente de comprendre comment vit leur fille...

🎬 Notre Luciole se doute-t-elle...

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😱 Aurore n'a pas été adoptée et ils ont du mal à le comprendre. Leur Luciole...

🤔 Wesley et Warren découvrent qu'Angus est le père de la petite et l'on peut dire que cette info ne passe pas.

🦋 Olympe a su garder certaines choses secrètes pour éviter que Warren ne s'en serve contre elle. Pas folle, notre Butterfly...

🙈 Warren essaye de la déstabiliser et de faire péter un câble à Ang qui écrase ses poings sur l'autre enfoiré pour se défouler...

😱 Angus évoque le viol d'Oly orchestré par son ex-fiancé. Comme ils le pensaient, Wesley n'était pas au courant...

🤷‍♀️ De colère ou par réaction face au mal que Warren a fait à Oly... Wes lui avoue où se trouve la Luciole.

✨ Bravo à celles qui ont compris que leur fille était chez la mère de Wes.

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