#Amour | #Rock 15.2 🍋


UN NOËL ROCK'N'ROLL

ANGUS & OLYMPE

❄☃❄☃

« Un réveil intense... dans mon caleçon que je ne risque pas d'oublier. Unique, tout en dialogue, en caresse qui promettait de pouvoir goûter aux courbes de Butterfly, mais de courte durée, car interrompues par l'intervention de Blue qui ne pige pas quand elle n'est pas la bienvenue. Difficile, dans ce chalet, d'obtenir un moment tranquille sans être dérangés. »

Merci à AkitchiMeier ChrisBonna Liloulab 

Muriel766 Nnagrom mimiminou54 StellaNoWriter 

celenalana bamboue Sevs19 pour leur participation au prélude !

👨‍🎤🎸❄👠🦋


Mardi 27-11-18 | 1 480 Squaw Valley Rd, Olympic Village Squaw Valley, CA 96 146 | États-Unis

08 h 00 : ANGUS

Quel bonheur de la voir se réveiller dans mes bras. De profiter de ses courbes. De lui détailler les effets que je pourrais lui faire ressentir si seulement elle se laissait aller, si seulement elle me laissait lui démontrer que je peux devenir le mec qu'il lui faut. De promener mes doigts sur sa peau si douce et percevoir son dilemme entre céder et résister. Putain ! Ce connard ne recule devant rien. Il l'a obligé à promettre de ne pas m'approcher ou me parler. Ça devrait me foutre en pétard, mais au contraire cela me prouve que ce blaireau a peur de moi.

Je l'ai affronté là où bon nombre s'agenouillent et courbe l'échine face à la puissance et l'importance que lui confère le pognon.

Mes doigts progressent sur sa peau tandis qu'Olympe m'autorise à me déplacer plus. Elle se trouve aussi excitée que moi et se laisse aller à ce que son corps ressent. Mon érection devient douloureusement divine résultant d'une tension accentuée par mon désir. Quel pied ça va être de m'enfoncer en elle. De détenir ses seins dans les paumes de mes mains...

— Mon lapin, tu veux du café ?

Putain non. Pas elle. Pas maintenant.

— Dégage, Blue !

— Oh merde, t'es pas tout seul. Tu t'es dégoté une fan qui passait par là ?

Elle se marre et sans se formaliser elle vient s'asseoir dans le fauteuil à côté du canapé. Mon corps toujours collé à celui d'Olympe, je dissimule son identité à mon ex.

Putain ! Je crève de ne pas pouvoir la baiser. Et son regard me confirme qu'elle en a envie elle aussi.

— Blue, je ne le redirai pas... Casse-toi.

— Ben merde, elle doit être trop bonne la meuf pour que tu veuilles la garder que pour toi. Je comprends mieux pourquoi tu n'es pas venu me rejoindre dans notre lit.

La garce.

Automatiquement, Olympe se tend. Mon regard, toujours plongé dans le sien, je tente de la rassurer. Mais je la vois perdre pied. Tout ce que j'ai construit cette nuit s'effiloche. Pas question de tout foirer encore une fois.

— Remonte ! J'arrive.

— Mais, mon lapin...

— Angela !

Il y a très longtemps que je ne l'ai plus appelée par son vrai prénom. Ma meilleure amie a décidé d'en changer lorsque nous avons formé notre groupe en nous convainquant que ce serait mieux de posséder un pseudo et c'est naturellement que j'ai échangé Logan contre Angus. Le musicien d'AC/DC que mon père adorait. Du coup, quand je l'appelle ainsi, elle sait que j'ai largement atteint ma limite.

Excédé par son comportement, je suis à deux doigts de lui balancer des saloperies que seul moi connais. Mais Blue, même si elle doit bouillir de jalousie, n'a pas envie de me contrarier plus.

— Okay, je remonte. Mais sois rapide et saute les préliminaires. Ty nous attend pour prendre le petit-déjeuner. C'est ce que je venais t'annoncer...

— Dis-lui que je serai un peu en retard. Il comprendra.

— On a encore beaucoup de boulot et...

— Blue !

— C'est bon, c'est bon, j'me casse.

Je la sens se décaler pour tenter d'apercevoir qui m'empêche de la suivre. Normalement, j'aurais demandé à la nana de se rhabiller et de s'arracher pour pouvoir rejoindre notre manager et le groupe au plus vite. Mais là, ce n'est pas n'importe quelle gonzesse.

C'est la femme...

Olympe a planqué sa tête dans le creux de mon épaule pour dissimuler son visage en sentant tout comme moi le coup fourré que Blue mettait en place en tentant une dernière fois de l'identifier.

La porte se referme enfin sur le départ de ma meilleure amie et je souffle de soulagement.

— Nous l'avons échappé belle.

— Je suis désolé. J'aurais préféré rester avec toi...

— Mais ton manager t'attend. Ne t'inquiète pas, je comprends. Tu dois répondre présent à cette réunion.

— Je ne peux pas faire l'impasse. Nous devons mettre au point les derniers détails pour notre séance de dédicaces.

Mes doigts caressent ses cheveux sur toute leur longueur. Ce geste nous apaise. On se trouve si bien dans les bras l'un de l'autre. Une sorte de plénitude...

— Je n'ai pas envie de partir.

— Nous pouvons nous voir après ta réunion si elle ne se finit pas trop tard... Enfin si tu veux...

Je sens sa voix perdre de l'assurance en prononçant les derniers mots, alors je soulève son menton pour l'obliger à me regarder.

— Bien sûr que je le veux. Si tu savais à quel point j'ai envie de toi.

— J'en ai une petite idée.

Un demi-sourire se dessine sur ses lèvres charnues et je ne rêve que d'une chose. L'embrasser. Elles m'invitent à passer ce cap en s'entrouvrant. Mon regard ne perd rien de leurs mouvements. Il ne manquerait plus qu'elles soient mordues par Olympe et je ne pourrai plus résister.

— Moi aussi je rêve de t'embrasser Angus.

— Mais... Il y a toujours un « mais » dans ce genre de phrase.

— C'est trop tôt.

— Je sais. C'est un acte intime qu'on accorde pas à la légère.

— Merci de me comprendre. Tu es un mec bien, tu sais.


OLYMPE

Angus vient de m'aider à passer par-derrière le chalet pour ne pas tomber sur le groupe et leur manager qui doivent se trouver dans la cuisine.

J'emprunte l'escalier extérieur et me faufile sans effectuer de bruit jusqu'à ma chambre. Une fois la porte de celle-ci fermée, je m'autorise à souffler. Ma respiration reste rapide. Ce n'est pas tous les jours que je dois me cacher comme je viens de le réaliser. Mais je dois reconnaître que cela a un côté grisant. J'ai l'impression d'avoir seize ans et de rentrer chez moi après avoir fait le mur pour aller à une soirée.

J'enlève ma robe, m'assois sur le lit pour retirer mes escarpins. Et c'est encore vêtu de mes dessous que je me dirige vers la salle d'eau. J'ai envie de prendre un bon bain pour me délasser et me réchauffer. Ensuite je pourrai me coucher. Je vais essayer de récupérer quelques heures de sommeil avant le retour de Warren en fin d'après-midi. Alors que je me crispe en pensant à lui, j'espère que le chant que produit l'eau en s'écoulant arrivera à me détendre.

C'est doux, régulier et apaisant.

Tout ce dont j'ai besoin pour évacuer toutes les tensions présentes dans mon corps. Pour effacer le dégoût que m'a laissé cette sortie au restaurant. Et me focaliser sur toutes les envies ressenties cette nuit et à l'annonce de ce matin qui m'accorde quelques heures de liberté.

Je dois en profiter.

Avant de me coucher, je jette tout de même un regard à mon portable que j'avais abandonné sur la table de chevet le temps de ma douche. Une enveloppe m'indique l'arrivée d'un nouveau message. Pourvu qu'il n'ait pas changé d'avis...

Au fur et à mesure que je le lis, mon sourire s'agrandit malgré les menaces et tentatives d'intimidation habituelles. Car la seule chose que je retiens vraiment c'est qu'il ne rentrera pas en fin d'après-midi. Décidément, je pourrais presque remercier la « divine Sybille » qui monopolise Warren, ainsi que son mari qui n'a de cesse de lui faire rencontrer des personnes qui comptent dans le milieu de la nuit. Cet homme d'affaires a très bien compris comment fonctionne son nouveau partenaire de jeu. Des contrats juteux à remporter, de l'argent et encore de l'argent à empocher et des femmes dociles. Voilà le combo gagnant qui mène par le bout du nez mon fiancé.

Sans plus attendre, j'envoie un texto à Angus. J'aurais pu l'appeler, mais j'ai peur de le déranger pendant sa réunion. J'ai besoin de partager cette information pour lui annoncer que Warren me laisse libre comme l'air jusqu'à demain matin voire en début d'après-midi si la nuit de Warren se termine tard.

Après la réponse prometteuse d'Angus, je me couche et m'assoupis rapidement, le cœur léger.

Je me réveille avec une faim qui me tenaille l'estomac. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, mais je me sens bien. Reposée et détendue. Je réfléchis à ce que je vais pouvoir accomplir en attendant qu'Angus me rejoigne. Je me retrouve un peu perdue, mais grisée par ce vent de liberté qui souffle sur moi et me donne envie de prendre soin de moi.

Je tressaille légèrement et resserre la couette sur mes membres pourtant recouverts d'un grand pull en laine. Et là, je comprends que mon réveil s'est effectué sans contraintes. Sans ressentir les sales pattes de Warren sur mon corps qui m'obligent à l'accueillir en moi. Pas de coups parce que j'aurais émis un refus. Pas d'insultes. De dénigrements. Des promesses de pire si je ne me laisse pas faire...

Rien...

À part cette rose qui est posée sur mon oreiller.

Non, ce n'est pas possible. J'étouffe un cri. J'effectue un mouvement de recul. Et me retire jusqu'à l'angle opposé du lit avant de me replier sur moi-même. Warren m'a envoyé un message pour me dire qu'il ne rentrait pas ce soir.

Alors comment la rose qu'il m'offre tous les matins en guise d'excuses peut-elle se trouver là ? Nous sommes mardi et la couleur qui est tout le temps associée à ce jour est la bonne.

Je tremble comme une feuille, resserre les couvertures ainsi que mes jambes sur ma poitrine. Je balaye la chambre à la recherche d'un indice. Je ne perçois pas sa présence. Ni l'odeur poivrée de son parfum. Je ne comprends plus rien.

Suis-je en plein cauchemar ?

À nouveau, le vent souffle sur moi et il n'a plus le goût de la liberté.

Je suis déjà en train de chercher des excuses à fournir à Warren. Sur ma tenue, sur le fait que je me trouve au lit en pleine journée, sur...

— Butterfly... Calme-toi.

Cette voix si douce qui prononce ce petit nom que j'aime de plus en plus. Non ! Warren ne peut pas m'appeler ainsi. Angus est le seul à avoir le droit de l'utiliser. Une main caresse ma joue. C'est délicat, bien loin de ce que Warren m'octroie habituellement. Pourtant ce souffle dans mon cou m'électrise au moment où des lèvres s'y posent pour me donner un baiser léger comme une plume. Tandis que j'appréhendais déjà de ressentir la brûlure de la morsure sur mon tatouage.

— Princesse, tu ne crains rien, je suis là. Tu peux ouvrir les yeux.

Cette voix qui me chantonne un refrain que je connais par cœur me convainc de soulever les paupières. Le sourire magnétique d'Angus m'accueille. Il rayonne tandis que je souffle de soulagement en ne trouvant pas de rose à côté de moi. Une vérification sur mon état me rassure un peu plus en voyant le pull et les couettes me couvrir.

Ce n'était qu'un cauchemar.

Une chaleur m'envahit. Le corps d'Angus est collé au mien. Couché contre mon dos, il épouse à la perfection mes courbes. Son bras encercle ma taille et me resserre un peu plus contre lui. Son souffle dans mon cou. Les baisers qu'il y dépose. Je ne l'ai pas rêvé. Angus est bien réel. Sa jambe bouge et je peux sentir la toile de jean frotter sur ma peau nue. Ma main recouvre celle qu'il a placée sur mon ventre et je m'amuse du bout des doigts avec la succession de bracelets en cuir et acier qu'il a associés à sa montre. Je les fais tourner autour de son poignet, tandis que de sa voix souriante, il me demande :

— Rassurée ?

Je hoche la tête tandis qu'il poursuit.

— J'aurais pu profiter de la situation...

— Et je te remercie de ne pas en avoir abusé.

— Mon sacrifice vaut bien un baiser, non ?

— Pourquoi ?

Le timbre de sa voix m'amuse. Il imite un petit garçon qui réclamerait un bonbon.

— Parce que j'ai été sage. Je n'ai même pas glissé ma main sous ton pull pour caresser ta peau.

— Ce n'est pas plutôt parce qu'il est coincé sous mes fesses que tu n'as pas pu passer ?

— Aussi... J'avoue. Mais il m'aurait suffi de faire ça pour y accéder.

Ses doigts tirent sur le bas du pull et sans rencontrer une grande résistance, il le soulève, avant de faufiler sa main entre le vêtement et ma peau. Nue... OMG.

Non.

— Tu es...

— Une habitude.

Je suis gênée tandis qu'il éclate de rire.


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📷 On se retrouve MARDI à 11 h 30 pour un nouveau chapitre avec le point de vue d'Angus et Olympe 🍋...

👨‍🎤 Angus rejoint Olympe après sa réunion...

🎬 Tout en douceur et...


❄☃❄☃

😲 C'est Blue qui forcément vient les interrompre ! D'après vous, est-ce intentionnel ou pas ?

👨‍🎤 On découvre que Blue et Angus possèdent des pseudos et que leurs vrais prénoms sont « Angela et Logan ». On valide ?

👠 Olympe reçoit un nouveau message de Warren qui lui indique qu'il ne rentrera que le lendemain...

💃 Danse de la joie ou méfiance ?

🦋 Butterfly fait un cauchemar tant cette annonce de liberté la perturbe... La pauvre même en dormant, elle craint Warren.

👨‍🎤 Heureusement, Angus s'est glissé sous les couvertures pour la calmer. Et il s'est montré grand gentleman...

✨ Entre taquineries et rapprochements, on progresse... Pensez-vous qu'ils iront plus loin cette fois-ci ?

🤔 Demain, le chapitre sera ? Je vous laisse me donner l'émoticône qui va correspondre...


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🎸 Je vous électrise mes Rock'n'Love 👠 Bisous 💋

🧚‍♀️ Kty. Edcall


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