Chapitre 15
Bonsoir,
J'espère que vous allez bien.
Je voulais vous remercier de tout cœur pour vos messages concernant la sortie de mon livre broché " Cruelle méprise du cheikh ". Je vous remercie infiniment pour vos encouragements et vos belles phrases qui réchauffent le cœur.
Certains d'entre vous me disent avoir du mal à le trouver. J'ai mis le lien sur Wattpad dans mon profil et sur instagram. Vous pouvez également me trouver en version Ebook sur Google play et prochainement sur kobo book.
En ce qui concerne l'histoire en cours je tenais à vous dire que si le début est calme, c'est un calme trompeur. Je voulais tout simplement commencer l'histoire très doucement parce que j'ai été dépassée par certains soucis personnels et je ne voulais surtout pas gâcher l'intrigue immédiatement. J'espère que la suite de l'histoire vous plaira.
Patience...
Je vous souhaite une agréable soirée et une bonne lecture ❤️
Sienna voulut faire demi-tour mais au moment de le faire le sultan émergea de l'eau en lui exposant son corps musculeux. Son pouls s'accéléra inévitablement et elle baissa les yeux sur ses jambes musclées et viriles.
La bouche sèche, elle se reprit et leva son regard dans le sien.
- Je pensais...je pensais qu'il n'y avait personne...enfin que vous n'étiez pas là.
Il resta à bonne distance, mais aucune distance ne suffirait pour éteindre le feu qu'elle avait aux joues.
- Vous voulez vous baigner ?
- Oh non, je voulais seulement tremper mes jambes. Juste mes jambes, mais je vais...
- Vous le pouvez, la coupa-t-il d'une voix gutturale en faisant demi-tour pour plonger dans l'eau.
Sienna se pinça l'intérieur de la joue parce qu'elle détestait quand il faisait ça.
Sa main se posa sur la poignée de la porte, mais une force silencieuse l'empêchait de partir.
La respiration légèrement affolée, Sienna ôta sa main de la poignée et s'avança jusqu'au rebord de la piscine.
Son regard se glissa sur lui alors qu'il continuait ses longueurs comme si elle n'existait pas.
Les jambes plongées dans l'eau tiède, elle essaya de se concentrer sur cette sensation agréable qu'elle ressentait dans sa jambe mais ce moment fut de courte durée.
Il apparut à la surface de l'eau, plus beau que jamais.
- Est-ce prétentieux de ma part de dire que j'avais raison ?
Sienna dont le cœur battait de plus en plus vite avisa ses mains qui s'étaient posées de chaque côté de son corps tendu.
- Vous m'avez suivi ? Ajouta-t-il en levant un sourcil amusé.
- Non ! Je voulais me rendre ici et vous êtes là. C'est du pur hasard.
- Je ne crois pas au hasard, je crois au destin.
Elle s'efforçait de ne pas regarder ses épaules sur lesquelles ruissellaient des gouttes d'eau alors que le sultan ne manquait pas une occasion de la mettre à l'épreuve.
- Le soleil va bientôt se coucher, prévint-il en baissant les yeux sur sa gorge.
Soudain, et alors qu'elle se pensait en sécurité au bord de la piscine, l'homme posa ses mains sur sa taille et la souleva sans effort pour l'emporter avec lui.
Le souffle coupé, elle sentit le tissu de sa robe lui coller à la peau.
- Qu'est-ce que vous faites !
Elle sentit ses pieds rencontrer le sol de la piscine et il la relâcha. Bien sûr il était plus grand qu'elle et il n'avait aucune difficulté à se tenir debout contrairement à elle.
- Je fais ce que vous n'arriviez pas à faire.
L'eau était tiède et agréable, mais cela ne suffisait pas à réduire les battements précipités de son cœur.
Elle lui arrivait au torse et elle avait l'impression qu'elle devait davantage tendre le cou pour atteindre ses yeux.
Certes elle se sentait bien et agréablement surprise de pouvoir battre des jambes sans que la douleur de sa jambe lui soit insupportable, mais elle ne pouvait ignorer cette tension s'installer.
De ses grandes mains, il pressa ses bras pour l'attirer à lui et la souleva jusqu'à ce qu'elle n'ait plus pied.
Incapable de maîtriser le flux d'émotions qui la traversait, Sienna garda le silence en regardant sa bouche dure qui était à quelques millimètres de la sienne.
Sans attendre plus longtemps, il captura sa bouche avec une ardeur redoutable et qui la fit frémir. Il continuait de presser ses épaules pour la ramener un peu plus vers lui et afin d'approfondir ce baiser qu'elle n'aurait jamais imaginé aussi sauvagement lent.
Il prenait son temps, comme s'il savourait ce qu'il avait attendu depuis le début de ce voyage.
Une sensation délicieuse courut dans son échine et elle craignait ne pas pouvoir l'arrêter. Sa prise sur ses bras se détacha soudainement et ses pieds retombèrent dans le fond de la piscine.
Il prit en coupe son visage, essayant de mêler sa langue à la sienne.
Sienna souleva les paupières au moment où il repoussa sa tête en arrière afin de plonger son regard dans le sien.
Le désir sauvage qu'elle lut sur son visage d'ordinaire impassible lui fit battre le cœur si vite qu'elle en oublia de respirer.
Les mâchoires tendues à l'extrême il captura encore sa bouche mais cette fois-ci ce n'était plus lent, mais impérieux, comme s'il exigeait ses lèvres et qu'il se donnait le droit de les embrasser.
Consumée de l'intérieur, Sienna faisait au mieux pour ne pas lui montrer à quel point ce baiser était bouleversant pour elle.
La sensation du froid sur sa peau n'était en rien suffisante pour éteindre le feu sur ses joues qu'elle devinait intense et incontrôlable.
Dans le fond, elle savait qu'il avait gagné, et qu'elle n'avait pas assez résisté. Cependant, une partie d'elle ne le regrettait pas parce qu'elle ne s'était jamais sentie aussi apaisée qu'à cet instant.
Sa barbe virile agaçait involontairement sa peau et plus il dévorait ses lèvres plus il paraissait inarrêtable.
Il s'arracha de sa bouche en entourant ses bras autour de son corps et la renversa en arrière pour parsemer sa gorge de baisers affolants.
Où allait-elle ?
Où cet instant allait-il la mener ?
Elle l'ignorait encore, mais elle ne voulait pas que ça s'arrête.
Que risquait-elle ?
De souffrir ? Que cet homme lui ait menti ?
Aucune souffrance venant de cet homme ne pourra jamais atteindre celle qui avait brisé sa vie, songea-t-elle en le laissant faire.
Le sultan se redressa soudain et c'est seulement à cet instant qu'elle souleva les paupières pour le regarder.
Il n'y avait pas de regret dans ses yeux, bien au contraire...
Il semblait déterminé, mais également dans le contrôle de ses gestes. C'était comme s'il s'efforçait de résister et que son corps était prisonnier.
- Il faut partir maintenant, articula-t-il d'une voix à peine maîtrisée.
Étourdie, Sienna cligna des paupières, ayant peine à comprendre ce qui avait provoqué cette brusque réaction inattendue.
Embarrassée, presque honteuse, Sienna se recula instinctivement tout en se demandant si elle l'avait déçue.
Au moment où elle voulut fuir, il la rattrapa par le bras et l'obligea à se retourner pour lui faire face.
Il respirait dangereusement, son cou puissant tendu à l'extrême.
- Si vous ne partez pas immédiatement je ne pourrais pas m'arrêter, lâcha-t-il d'un voix méconnaissable.
Sienna frémit en soutenant son regard sauvage.
Il la voulait, et le simple fait de le savoir noua la gorge de Sienna.
Est-ce qu'elle voulait qu'il s'arrête ?
Est-ce qu'elle voulait que cet homme redoutable s'empare de son corps ?
À cette pensée son cœur s'accéléra violemment.
Elle en avait même assez qu'on la prenne pour une petite chose fragile alors qu'elle voulait simplement être regardée comme une femme et non comme de la porcelaine fendue.
- Dans ce cas pourquoi avez-vous fait ça ? Pourquoi m'emmener ici ?
- Je serais incapable de me contrôler, lui expliqua-t-il d'une voix de plus en plus sombre. Vous provoquez en moi quelque chose que je peine à contrôler.
- Je ne suis pas une petite chose fragile qui va se briser, répondit-elle en profitant qu'il ait retiré sa main pour reculer. Je suis une jeune femme avec des pensées, des peurs certes, mais qui est capable de savoir ce qu'elle veut ou ce qu'elle ne veut pas.
Elle baissa les yeux sur la ligne féroce de ses mâchoires qui étaient gonflées par la force de ses dents serrées.
- Vous ne me connaissez pas et...
- Vous avez raison, le coupa-t-elle en s'entourant de ses bras pour cacher sa poitrine. Je ne vous connais pas ou du moins je ne vous connais pas assez pour tenter de comprendre ce que vous cacher au tréfonds de votre être.
Elle marque une pause pour inspirer imperceptiblement.
- Cependant je sais que vous m'avez attirée jusqu'ici sous prétexte que votre instinct est implacable et qu'il vous a poussé à le faire. Que voulez-vous votre Majesté ? Je peine à le comprendre.
Sienna ne voulait pas entendre la réponse, de peur que celle-ci lui donne la nausée. Elle sortit de la piscine, mal à l'aise de sentir sa robe lui coller à la peau et avait l'impression d'être glacée.
Glacée par la peur alors que ses lèvres étaient chaudes...brûlantes de son empreinte.
Elle quitta la grande salle et frissonna quand son visage rencontra l'air frais de cette nuit étoilée qui commençait à peine.
Elle avait la curieuse impression d'être restée dans cette piscine pendant des heures.
Sienna se passa une main sur le visage tout en s'approchant de la balustrade et prit une profonde bouffée d'air.
Ses mains tremblaient, remarqua-t-elle en fermant brièvement les yeux.
Cet homme n'était pas seulement mystérieux, mais définitivement hors de ce temps.
- Vous allez attraper froid, tonna une voix derrière elle.
- Peur m'importe, répondit-elle des fourmis sur le visage alors que son cœur commençait à s'emballer.
Elle le sentit s'approcher et elle se raidit aussitôt. Ses pensées se bousculaient dans son esprit et son corps lui, était paralysé par la présence de cet homme.
Dans son dos, elle sentit son torse redoutable se coller à elle et dans ce tourbillon d'incertitudes elle vit ses mains fermes se poser sur les siennes. Il les referma sur ses doigts agrippés à la balustrade.
Partagée entre la peur et l'envie que ce moment perdure, Sienna ferma les yeux.
Sur sa joue elle sentit sa bouche exigeante caresser sa peau et dans un moment d'égarement elle se surprit à vouloir qu'il continue.
- Je vous veux, dit-il à son oreille et d'une voix rauque. Vous m'avez demandé ce que je veux et je vous veux vous Sienna.
Tout en exhalant un soupir tremblant, Sienna ouvrit les yeux alors que ses doigts forts se pressaient sur les siens de façon convulsive.
- Seulement je n'ai rien de romantique, et je ne veux pas que mon abandon à mon contrôle puisse vous faire peur.
En d'autres termes il essayait de la prévenir que si jamais elle s'abandonnait à lui, ce moment n'aurait rien de romantique mais intense et peut-être sauvage.
Elle tenta de se retourner mais il l'en empêcha.
- Ne bougez pas, ordonna-t-il en passant son bras autour de son ventre.
Mohamed plongea son visage dans ses cheveux mouillés en essayant en vain de lutter contre ce violent désir. En l'embrassant enfin, il avait cru que ce baiser allait réduire à néant ses pulsions sauvages, mais ce fut tout le contraire.
Cette bouche douce et hésitante l'avait conduit à remettre en question ses capacités à garder le contrôle et ce soir il n'y parvenait pas.
Elle lui avait fait quelque chose qu'il n'expliquait pas et plus le seconde passait plus il avait la certitude que toutes ses sensations n'allaient jamais disparaître.
Progressivement il se détacha d'elle et l'obligea à lui faire face.
Ses beaux yeux verts luisaient d'impatience et de crainte mêlées.
Il baissa les yeux sur sa robe en coton qui lui collait à la peau et lorsque son regard brûlant d'envie se posa sur ses seins visibles sous le tissu, Mohamed perdit tout contrôle...même de son esprit.
- Je ne suis pas de la porcelaine, je ne suis pas fragile même si en apparence je...
La suite mourut sur ses lèvres gonflées par son baiser.
Elle refusait que l'on ait cette image d'elle, mais c'était pourtant le cas.
La nature l'avait créé ainsi...et il craignait de la briser tout en la voulant.
Alors il resta silencieux, observant la jeune femme qui n'avait pas baissé les yeux mais qui au contraire attendait qu'il lui livre une réponse.
Alors il serra les poings pendant de longues et intenses secondes jusqu'à ce qu'il ne soit plus en mesure de réfréner son désir de la faire sienne.
Ce soir elle lui sera à lui...
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