Divorce [CONCOURS]

Elya marchait encore une fois. Une marche lente. Lente et ensommeillée. Et tout cela pour aller vers cet endroit commun : le lycée. Ce lycée aux murs beiges et aux fenêtres en losanges. 

Après plusieurs mètres à travers les arbres, elle aperçus les marchés de marbre. Celles qui menaient à l'établissement. Plusieurs élèves étaient regroupés devant, la sueur perlant sur leur front arrondi. Le soleil dardait ses rayons sur leur êtres endormis. Élya regarda aa montre bleue : 7 h 54. Encore en avance. Et par cette chaleur, ce n'était pas de chance. Elle décida donc De rester à l'ombre des arbres où la température était plus fraîche. 

Elle posa délicatement son sac par terre, et en sortit une Feuille de papier. Elle se mis à écrire, comme tous les jours. Les feuilles étaient ses seules confidentes. Bien qu'elle avait bon nombre d'amis, Elya était plutôt solitaire.

Tout à coup, le téléphone d'Elya sonna. Après quelques secondes, elle décrocha. C'était un numéro inconnu.

- Hallo, dit la jeune fille, agacée.

- Elya Ium ? demanda une voix.

- C'est bien moi, répondit la concernée, méfiante.

- Vos parents sont bien Anne et Franc Ium ?

- Oui, pourquoi ?

Mais il avait déjà raccroché. Cet appel était des plus étranges...

Une sonnerie interrompit ses pensées.

Elya remit son sac sur son dos et rejoignit la marrée d'élèves. Tous courraient vers la porte comme des criminels s'échappant de prison. Mais là, ils ne fuyaient pas des policiers, mais le soleil. Le soleil. Pour Elya, il était impitoyable. La Lune était largement plus généreuse. Elle n'apportait pas la chaleur, ni la lumière aveuglante qui empêche d'être libre.

Elya montait à son tour les marches marbre. Sa classe de géographie se trouvait au deuxième étage du bâtiment A, celui dans lequel elle pénétrait. Mais Elya ne se pressa pas. Elle marche lentement, lasse. Lasse de toute sa vie monotone. Les élèves déposaient leurs affaires dans les casiers bleus. Elya fit de même, puis monta les escaliers. 

Quand elle arriva dans la classe, son sac sur une épaule, il y avait déjà plusieurs élèves qui l'a fixait désormais. Elle s'assit à une place au fond, et commença ses révisions.

Peu après, le professeur entra dans la classe et l'adolescente s'empressa de ranger son libre. Il devait souffrir d'un légère calvitie, car une touffe de cheveux n'était pas présente. 

- Aujourd'hui, nous allons parler des préfectures. Pour commencer...

Il s'interrompit en regardant dans la direction de Elya, l'air surpris. Tous les élèves se retournèrent.

- Un... loup ?! s'écriaient-ils.

Elya se retourna, pensant que la créature se trouvait derrière. Mais il n'y avait rien. Juste une pile de livres. Elya se regarda. Ses mains... elles étaient couvertes de fourrure ! Et... elle avait une queue !


Après cette journée des plus étranges, Elya rentra chez elle.

Une fois arrivée, elle jetté son sac noir au sol et s'affale sur le canapé pour regarder la télé. Quand elle l'allume, elle tombe sur le 20 heures. 

<< Cela fait quatre ans que l'on avait pas eu une telle chaleur ! Il fait actuellement...>>

Mais Elya n'écoutait plus. Elle si disait "Mais il n'est pas 20 heures ! Pourquoi passent-Ils cette émission ?"

Une sonnerie retentit. C'était ses parents.

- J'arrive ! 

Quand Elya ouvrit la porte rouge, ses parents avaient l'air mécontents. 

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda l'adolescente, inquiète.

Ses parents se dirigèrent sur le canapé et lui indiquèrent de les suivre.

- Ma chérie nous allons... commença sa mère.

- Divorcer, compléta son père.

- Quoi ?!?!?!?!?

Elya n'en croyais pas ses oreilles.

- Un homme nous a ouvert les yeux, dit simplement Franc.

- Qui ? Comment ? s'écria Elya.

- Il se nomme Gabriel Pierre. C'est un homme très sympathique, tu sais, commenta la mère.

Leur enfant se leva d'un pas ferme, furieuse et dévastée. Ses parents... divorçaient ?! Non ce n'était pas possible... Non !

Elle se mit à taper sur tout ce qu'elle voyait. 

Au bout d'un moment, elle eu mal aux mains et les regarda. Elles étaient pleines de sang.

Elya se mit à pleurer, pleurer, pleurer. Elle voulait partir loin d'ici, oublier tout cela, mais c'était impossible. Un seul mot pour qualifier sa vie : Maudite. Simplement maudite. Sa vie n'avait plus de sens. Tout à coup, elle pensa à sa sœur. Si petite... elle allait devoir subir cela. Ce fait abominable pour les enfants. 

À partir de maintenant, Elya ne serait jamais la même.


Après deux heures à se morfondre, Elya pris son portable - un magnifique IPhone 7 bleu - et appela son amie Neyli.

- Hallo ? dit Neyli.

- Tu peux venir ?

- Chez toi ? Ouais quand ?

 - Maintenant, dit Elya..

- Quoi ? Pourquoi ? demanda Neyli.

- J'ai besoin de toi.

- Ça peut pas attendre ? tenta Neyli.

- Non, répondit sèchement son amie.

- Pff... C'est bon, j'arrive, soupira-t-elle.

Quelques minutes plus tard, son amie fut là. Les deux filles montèrent dans la chambre de Elya. 

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Neyli.

- Je suis un loup et mes parents divorcent. 

Le silence s'installa.

- Tu sais, moi aussi je suis un loup. Je fais parti d'une meute.

Elya ne réagit pas. Désormais, plus rien ne pouvait l'impressionner.

- Tu sais où il est, ce Gabliel Pierre ? 

- Moi non, mais mes parents oui, répondit Elya.

Les filles sortirent de la cambre et allèrent à la rencontre des parents.

- Où se trouve Gabriel ? Moi et Neyli voudrions faire sa connaissance, mentit Elya.

- À Ober Mama, je pense.

- Merci m'man ! répondit sa fille.

Les adolescentes sortirent armées d'une longue branche et se mirent à courir dans la rue. 

Une fois arrivées au Ober Mama, elles allèrent à la rencontre d'un serveur. 

- Y a-t-il un certain Gabriel Pierre, ici ?

- Hum... Je vois que oui. Je vous conduis à lui, répondit-il avec un accent italien très prononcé. 

À la table en question, un homme dans la quarantaine buvait un verre de vin rouge. 

- Vous êtes Gabriel Pierre ?

L'homme tourna lentement la tête. 

- En personne.

Cette voix... Elya la connaissait ! C'était celle qu'elle avait eu au téléphone !

- Tout cela est à cause de VOUS !!! hurla Elya.

Elle sortit son bâton et frappa l'homme. Il gémissait très fort.

- À l'aide ! À l'aide ! Que quelqu'un vienne m'aider ! 

Un serveur arriva mais Elya continuais à frapper.

Tout à coup, elle sentit une douleur dans sa tête et s'évanouie.


- E...a ? El..a ? Ely.. ? E...ya ? ... ya ? Elya ?

Pleins et voix et de visages floues entouraient Elya. 

Puis tout prit forme.

Il y avait son père, sa mère, sa sœurs, Neyli et une infirmière.

Mais que venait-elle de faire ?...

- Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ? cria son père, furieux.

- Je croyais que tu voulais le rencontrer ! renchérit sa mère.

- Eya ? Ca va ? dit sa sœur de deux ans, timidement.

- Oui, ça va, répondit la concernée d'une voix faible. Où suis-je ?

- À l'hôpital, répondit une infirmière. Vous partirez dans 30 minutes.

Et la cover :

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